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culture - Page 41

  • Rabhi Pierre et sur cette pierre il va parler

    L'icône libertarienne Pierre Rabhi, le penseur des petits oiseaux et des brebis égarées pense que la beauté qui sauvera le monde est celle du partage, de la compassion et de "toutes ces valeurs".

    C'est bien beau et personne ne peut être contre ça.

    Mais il se trompe et induit le troupeau en quête de sens qui ignore que ses racines sont son avenir, que l'arbre prend corps dans une terre.
    Les valeurs hors-sol ne s'implantent pas.
    Les graines de Rabhi sont stériles même si son business est lui, florissant.

    L'homme ne doit pas tenir debout par la seule richesse compassionnelle d'un autre, car s'il peut partager cet manne en retour, elle le rendra dépendant d'un autre homme ou d'un groupe restreint d'hommes dont il se sentira redevable, et prisonnier.

    Au contraire, s'il tient son soutien de la société toute entière, il est de cette société, la société, c'est lui, il donne de façon anonyme et gratuite et reçoit tout autant.

    Le voilà alors indépendant de tous les lobbies qui sont autant de maffieux, il s'éloigne des intérêts privés pour l'intérêt public, général, sa compassion est sincère, il n'attend pas de remerciements, il est libre.

    Ce qui sauvera le monde, c'est une société basée sur, le partage, la compassion, toutes ces valeurs.

    Et c'est l'essence de la société française.

    Rabhi croit à la nature mais pas en la culture -ce qui est somme toute paradoxal pour un paysan.

    C'est d'ailleurs pour cela qu'il est récupéré par les minarchistes, il ne voit pas combien seule une structure, organisée et coercitive, peut engendrer le partage, la compassion et les valeurs en général.

  • On ne moralise pas le capitalisme avec du vinaigre ou comment la sauce libertarienne/Manif Pour Tous a pris

    Au travers de l'exemple Madeleine Bazin de Jessey/Sébastien Chenu, beaucoup ont du mal à comprendre les réseaux des libertariens en France.


    S'ils naviguent entre l'UDI, Alternative Libérale, Démocratie Libérale, l'UMP, ou le RBM de Marine Le Pen, s'ils sont plutôt favorables à l'Union des droites à la base (club de l'Horloge), Sébastien Chénu était plutôt contre toute alliance avec le FN, mais c'est lui qui rejoint Marine Le Pen aujourd'hui quand Madeleine Bazin rejoint elle, Nicolas Sarkozy.

    Outre le fait que selon la formule consacrée, lorsque que vous mettez deux personnes d'extrême-droite dans une cabine téléphonique, vous avez une scission, il serait opportun de demander à ces gens-là d'expliquer leurs propres contradictions.

    Même si je comprends globalement la situation que je trouve cohérente in fine, comment faire comprendre au lecteur non averti que :

    - Contribuables Associés, Radio Courtoisie, Alternative libérale, l'Institut de Formation Politique, etc., sont directement liés aux institutions libertariennes de Washington (Heritage Foundation, Cato Institute, etc.) où ils se forment et avec qui ils organisent des cessions de formation dans le but explicite et exprimé d'importer en France et en Europe leur vision du monde et leurs méthodes de lobbying (de là vient notamment l'idée de mobiliser l'électorat noir, et les musulmans -oui, aux USA, on découpe, on exploite, on éparpille façon puzzle-)

    - le libertarianisme est la liberté individuelle forcenée qui implique que l'on peut choisir impunément d'être pour le mariage homosexuel, pour l'avortement, pour l'euthanasie, pour la vente d'organes, l'achat d'enfant, etc.

    Ron Paul explique qu'il est contre à titre personnel mais que cela relève évidemment de la liberté individuelle, l'Etat n'ayant surtout à se mêler de rien.

    - que ces réseaux sont truffés de membres de l'Opus Déi à tous les niveaux.
    Ai-je besoin de rappeler les opusiens cadres de l'UMP, au Centre et déclinaisons, parmi les cadres de la Manif Pour Tous et parmi les cadres de Marine Le Pen ? Ses réseaux internationaux avec un axe Nord-Sud mais également et bien également Ouest-Est

    - que l'on retrouve cette branche libérale pseudo catho au Vatican bien sûr, dans le discours sur la prétendue "moralisation du capitalisme" (très directement repris par les VGE, Millon, Sarkozy, Marine Le Pen et tant d'autres), pour le sauver (avec le soutien des multinationales) parce que le capitalisme, est comme le Christ, sauveur, et qu'il peut comme Dieu sans doute, nous délivrer du mal

    - que le Family Research Council,

                 où Christine Boutin, Béatrice Bourges, Franck Margain (qui réussit manifestement à trouver des terrains d'entente avec Sébastien Chénu qui milite pour les droits LGBT et le Mariage Pour Tous), la Manif Pour Tous en général, vont faire leurs courses idéologiques et techniques en se déplaçant à Washington

                 qui organise la "résistance" libéralo pseudo catho en passant par Chauprade, l'Europe, Konstantin Malofeev (l'oligarque milliardaire qui bouge le pion Poutine avec l'aide d'Exxon Mobil dont les cadres viennent jusqu'en France faire des conférences sur les bienfaits supposés du libertarianisme et auxquelles Alain Soral invite officiellement à se rendre)

    que ce FRC est une officine directe de l'Heritage Foundation (qui a donc été fondée par des dirigeants de l'OSS/CIA et des multimilliardaires, soutenus par les grandes groupes industrialo financiers) pour répandre l'idéologie libérale la plus pure, issue des principes des pères fondateurs des Etats-Unis et des loges maçonniques des Fils de la Liberté.
    Toutes choses simplissimes à trouver via les fiches publiques de toutes ces personnes et organisations.



    On a du mal à comprendre alors que les mêmes qui sont à la manoeuvre pour La Manif Pour Tous qui semble lutter contre le mariage homosexuel, l'avortement, l'euthanasie, et autres manifestations libérales, sont issus de ces milieux extrême-libéraux mêmes.

    Groupes qui, rappelons-le, trouvent tant Démocrates américains que Néocons, trop tièdes en matière libérale, et qui ont ouvert une guerre à mort sur le front Ouest, contre l'Etat américain dont ils ont tout de même réussi à bloquer le budget récemment, histoire de montrer leur force au sein du Congrès, notamment au sujet du projet Obama care, la santé pour tous, c'est encore moins libéralo pseudo catholique que le mariage pour tous.

    C'est même le prétexte du mariage pour tous qui a permis de mobiliser les troupes.


    Le prétexte moral est le vecteur qui fait péter le et la bara(ck)que.
    Et jusqu'en Russie et en Ukraine, bases arrière des libertariens contre le Département d'Etat, en passant par la France évidemment.

    On ne moralise pas le capitalisme avec du vinaigre.

  • Se donner la paix

    A moins de vouloir rétablir des tensions voire des guerres civiles, respectons tous la Loi de 1905, ce qui n'empêche nullement de se souhaiter de bonnes fêtes et de respecter absolument les religions et ceux qui croient. 

     

    La Loi de 1905 est née de notre histoire et participe de notre esprit de protection, de respect et surtout, d'unité nationale, toujours dans l'ajustement de nos lois à l'essence de nos principes fondateurs.

     

    Liberté de conscience: 

    Considérant [...] qu'aux termes de l'article 1er de la loi du 9 décembre 1905 concernant la séparation des Églises et de l'État : « La République assure la liberté de conscience. Elle garantit le libre exercice des cultes sous les seules restrictions édictées ci-après dans l'intérêt de l'ordre public » et aux termes de l'article 28 de la même loi : « Il est interdit, à l'avenir, d'élever ou d'apposer aucun signe ou emblème religieux sur les monuments publics ou en quelque emplacement public que ce soit, à l'exception des édifices servant au culte, des terrains de sépulture dans les cimetières, des monuments funéraires ainsi que des musées ou expositions. »

    Considérant qu'il résulte de ces dispositions combinées que l'apposition d'un emblème religieux dans un lieu public, postérieurement à l'entrée en vigueur de la loi du 9 décembre 1905, méconnaît la liberté de conscience, assurée à tous les citoyens par la République, et la neutralité du service public à l'égard des cultes quels qu'ils soient. »

  • Nos ancêtres les Grecs et les Romains

    Les Grecs nous ont apporté la culture de la vigne et les premiers éléments de civilisation, et Rome, les routes -indispensables au rayonnement de l'Etat- et les seconds moyens de lutter contre la barbarie.
    Quelle part de nos racines prendre ?

    Il y a deux volets, un sur le micro-climat -on peut entendre les arguments des viticulteurs, cette culture est tout un art-, en revanche sur l'environnement, les viaducs, c'est magnifique, et on peut bâtir des ponts et restructurer des forêts intelligemment.

     

     

    Les producteurs de vin liquoreux se soulèvent contre la future ligne à grande vitesse Bordeaux-Dax. Un TGV qui pourrait perturber le micro-climat dont bénéficie le raisin, et qui donne tout son sucré au vin de Sauternes.
     

     

  • VA, le magazine qui défend vos valeurs de droite et plus si affinités

    Valeurs libertarianopusiennes Actuelles a un supplément local?

    Retrouver toutes vos Minutes préférées :

    - islamophobie
    - dénigrement des attributs de l'Etat et de la justice en particulier (argumentation gracieusement fournie par l'Institut Pour la Justice, lobby américain stipendié rattaché aux plus virulents lobbies du MEDEF dans leur version la plus hard)
    - les grands thèmes de l'autre IFRAPien Chauprade 
    - et en guest star, la parole à une alcoolique islamophobe, condamnée pour haine raciale en particulier et anti race humaine en général

     
    J'ai le plaisir de partager avec vous le nouveau numéro de mon journal de député. Au sommaire : avenir, rentrée politique, islam radical, agriculture, marchandisation, réforme territoriale, francophonie, loi Taubira... et en dernière page un entretien exclusif avec notre Brigitte Bardot nationale !

http://marionlepen.fr/vaucluse/vaucluse-avenir/
  • Le véritable clivage politique est entre le libéralisme et l'Etat-Nation

    Non, le clivage n'est pas entre mondialisme et patriotes.
    Le mondialisme a une double face dont une est "patriote" (selon l'acception anglo saxonne), second côté parfaitement incarné par un Aymeric Chauprade par exemple.
    Le clivage est entre ces deux mondialismes -dont l'un n'est que l'autre poussé à son paroxysme, le libéralisme et le libertarianisme- et les partisans de l'Etat-Nation tel qu'il est exactement conçu par la France, dans tous ses pans de souveraineté, sa garantie de l'unité et de la prospérité nationale.

  • Pour le retour de la Loi Veil

    Pour le retour de la loi Veil dans son intégrité.

    La Loi Veil comprend à l'origine deux alinéas :

    - une règle, tournée vers la vie à qui l'on doit une protection fondamentale
    - une exception qui est de tenir compte de la détresse des femmes vers qui les médecins sont normalement censés donner toutes les informations et aides pour éviter l'ultime recours

    La loi a été dévoyée, tant par ceux qui s'y sont opposés que par les féministes forcenées.


    La mort d'un enfant in utero a cela de particulier qu'il ne se voit pas, les femmes pouvaient donc y avoir recours sans que la société ne s'en aperçoive. La Loi est donc venue combler un vide, elle était nécessaire. En revanche, il est déplorable que l'esprit véritable de la loi -qui est celle de la vie, n'en déplaise aux grincheux et à l'Opus Dei qui se prend pour un Deus ex machina et se croit investi du jugement de Dieu et d'investir le royaume de César- soit si peu mise en avant.



    Loi n° 75-17 du 17 janvier 1975 relative à l'interruption volontaire de la grossesse

    Titre Ier

    Article 1
    Abrogé par Ordonnance 2000-548 2000-06-15 art. 4 II JORF 22 juin 2000
    La loi garantit le respect de tout être humain dès le commencement de la vie. Il ne saurait être porté atteinte à ce principe qu'en cas de nécessité et selon les conditions définies par la présente loi;
    L'enseignement de ce principe et de ses conséquences, l'information sur les problèmes de la vie et de la démographie nationale et internationale, l'éducation à la responsabilité, l'accueil de l'enfant dans la société et la politique familiale sont des obligations nationales. L'Etat, avec le concours des collectivités territoriales, exécute ces obligations et soutient les initiatives qui y contribuent.


    Ce que veux le bourgeois, c'est que ça ne se voit pas. L'avortement existe sans loi, mais évidemment, on peut ne jamais être au courant, et c'est ce statu quo que veut le Tartuffe quand la loi Veil propose l'alternative d'aider.

     

     

     A cause de l'Opus Dei/Salon Beige, et des féministes, les jeunes femmes ne savent pas qu'il y a une voie entre l'extermination et la détresse.

     

     Tout cela parce que l'Oeuvre veut être le seul recours, qui enchaîne, parce que la solution existe et c'est l'Etat, l'Etat peut, doit aider les mères.


    La Loi Veil y veillait admirablement.

  • Le commencement de la fin de l'histoire

    Premier de la classe de l'OCDE avec la Corée du Sud, évidemment.

    On marque le début de l'histoire à la naissance de l'écriture, que signifie sa mort ?

    Question :
    L'arrêt du cerveau précède-t-il l'arrêt de l'écriture ou est-ce l'inverse ?

    Ça sonne comme une fin du monde à peu près aussi vertigineuse que le jour où tous les plus de trente ans aujourd'hui ont ...
    7SUR7.BE

     

  • Le cas Franck Lepage ou comment le trop bien est l'ennemi du bien

    Franck Le page est un personnage sympathique.
    Je l'ai découvert il y a quelques années et comme d'autres, je l'ai fait tourner sur les réseaux sociaux et ai été de ceux qui ont contribué à le faire connaître au sein du Front, de ses cadres, militants et sympathisants.
    Le bonhomme a l'esprit vif, il comprend l'importance du langage et sait distinguer les impostures.
    C'est un orwellien, c'est indéniablement appréciable.

    Mais.

    Mais je ne vais pas contribuer à ne plus me rendre antipathique et ne manquerai toujours pas de ne pas paraître sans prétention aux yeux de certains quand je vais dire que je trouve le personnage limité et donc, sans intérêt dans un second temps.


    Car enfin, une fois qu'il a posé un diagnostic correct, dénoncé la main bien visible du capitalisme dans notre gueule, ses buts et sa présence de plus en plus prégnante partout et bien compris au sein de la gauche, nous le voyons dénoncer l'idée nationale et de souveraineté.

    Evidemment, il rattraperait le coup en demandant à une hypothétique Europe, une protection sociale par le haut, une protection hors-sol, un deus ex machina.
    Théâtre.

    Car enfin comment crée-t-on des protections ?
    Par des lois.

    Qu'est-ce que la souveraineté ?
    Le droit de faire ces lois.

    La France, répétons-le, s'est construite grâce aux pans de souveraineté de son Etat-Nation :

    - droit de battre monnaie (simple outil d'échange et nerf de la guerre tout à la fois)
    - droit de faire et d'exécuter les lois
    - droit de rendre justice
    - droit de police
    - droit de se défendre (armée) qui revient au droit de dire non aux puissances d'argent (qui nous sont étrangères) quand l'Etat est lui-même, c'est-à dire au service du peuple

    Ce sont ces attributs qui confèrent la liberté et qui ont érigé la France en civilisation pérenne avant qu'on ne commence à abattre ses arbres, déterrer ses racines, alors que ce sont ces graines qui donnent les fruits de protection les plus parfaits, l'assise la plus stable pour permettre l'instruction, l'accès à la réflexion, qui sont les véritables richesses de l'homme libre.


    Toutes choses qui ne peuvent se transférer au niveau autre que national.
    On comprend bien que si l'échelon était européen, quelle monnaie alors que les économies (règles de la maison), les langues, l'esprit des lois, sont différents ?

    Le "modèle" libéral anglo saxon n'est pas celui de la France où l'Etat est garant de l'unité et de la prospérité, et où donc, la transmission est publique, l'Etat interventionniste.

    Pour permettre cette unité et cette égalité devant la loi, nous ne pouvons nous accommoder d'un système anglo saxon encore, ou allemand, ou russe, beaucoup plus décentralisés que notre organisation intrinsèquement centralisée.

    Et quelle langue dominerait, quel pays serait "plus égal" que les autres pour imposer ses mots, sa tournure d'esprit, et tout le système qui en découle.

    Notre histoire nous a forgés, c'est l'histoire de l'humanité avant nous, dont ne ne pouvons faire table rase sous peine de nous retrouver alors seuls au monde.


    Franck Le page est, comme les autres Chouards, pièce utile aux libertariens.
    Tenants d'une révolution, tenants d'une prétendue démocratie participative, soréliéno compatibles, libertariano solubles, parfaites pour atteindre le chaos dont surgirait le meilleur-ordre-libéral, selon la formule con-sacrée.

    Bref, rien de bon.
    Rien en dehors du continuum, le résultat serait pire que la situation actuelle dans la mesure où elle la parachèverait.

    En cela, Franck Le page est bien plus proche des souverainistes (idéologues de la Paneurope) qu'il ne pourrait le croire.

    Lui aussi vit dans sa bulle, et les bulles sont faites pour être explosées ...





  • La chapelle des gogauliens des deux églises

    1945 a été le début de la fin de la France et de Gaulle n'y est pas pour rien, pas de quoi célébrer quoi que ce soit.

    La deuxième guerre n'a pas été très glorieuse, la France était certes suffisamment grande pour avoir des hauts et des bas toute seule, mais c'est réellement au sortir de la guerre que nous allions commencer à tout perdre, depuis 45, la France ne descend pas, elle se fait descendre.

    On ne grandit pas d'une guerre, mais 1945 fut la victoire américaine sans guerre et sur un plateau, tous nos pans de souveraineté se sont délités à partir de ce moment, c'est en réalité une véritable rupture épistémologique que la France a eu à connaître, le passage qui nous a fait passer de ce que nous étions vraiment à ce que nous ne sommes plus ou de moins en moins, un peuple jadis protégé par les institutions les plus abouties.
    Certains se faisaient une certaine idée de la France, d'autres en ont une idée plus certaine.



    A l'heure où les dits souverainistes se rassemblent au sein d'un collectif se réclamant de l'héritage gaullien, il est bon de rappeler certains éléments :

    - on méconnaît la face mondialiste d'un de Gaulle qui s'est fourvoyé dans l'idéologie paneuropéenne
    - la Paneurope qui suppose à terme le transfert du pouvoir politique dans les mains d'une Europe politique, implique de facto les transferts de souveraineté
    - les dits souverainistes sont les descendants de cette idéologie qui ne correspond pas du tout au maintien des pans de souveraineté, attributs de l'Etat depuis la France de toujours
    - ils se réclament évidemment de cette idée de l'Europe des nations de Condenhove Kalergi
    - tous les tenants de cette Europe confédérale sont parmi les libéraux, les tenants les plus absolus des paradigmes du libéralisme.
    Ce n'est pas à moi d'expliquer l'incohérence avec l'étatisme prononcé du de Gaulle d'après guerre, il semblerait que cet état ne soit qu'une étape temporaire.



    Pour corroborer mes dires, je renvoie à la correspondance de Gaulle/Kalergi, et à l'idéologie libertarienne commune à membre de la Paneurope, projet si cher au Général :

    Connaissez-vous les correspondances entre le mondialiste Kalergi et de Gaulle ?

    Cahiers de la Fondation Charles de Gaulle

    RICHARD COUDENHOVE-KALERGI - CHARLES DE GAULLE

    Colloque organisé à Nancy le 14 novembre 1998

    par la Fondation Coudenhove-Kalergi, la Fondation

    Charles de Gaulle et l'Université de Nancy-II

    Textes rassemblés par le Professeur Alain I ARC AN

    Fondation Charles de Gaulle

    5, rue de Solferino 75007 Paris

    Fondation Coudenhove-Kalergi

    Case Postale 3279 Genève 3 CH 1218



    "Avant-propos

    Alain LARCAN

    Le sujet du colloque, organisé à Nancy le 14 novembre 1998,

    peut surprendre au premier abord, car l'action courageuse et prolongée

    de Richard Coudenhove-Kalergi en faveur de Paneurope s'estompe

    un peu, non relayée par les instances européennes qui

    préfèrent se placer dans le sillage d'autres « inspirateurs ».

    Les relations qu'il établit avec le général de Gaulle n'étaient

    jusqu'à présent connues ou supposées que d'un très petit nombre

    de personnes mais l'étude de la correspondance, des rendez-vous,

    des textes des deux personnalités montre à l'évidence l'ancienneté

    et la continuité de relations de plus en plus confiantes et la parenté

    des points de vue sur une « Europe européenne » telle qu'elle fut

    proposée en particulier dans le plan Fouchet et repoussée par

    le Bénélux.

    La collaboration des deux fondations Coudenhove-Kalergi et

    Charles de Gaulle, dont les présidents Bauer et Foyer sont ici

    présents, de l'Université de Nancy II présidée par le professeur

    Bardelli a permis cette réunion précédée par une autre rencontre

    elle aussi européenne, organisée par le Groupe de recherche, information,

    communication et propagandes dirigé par le professeur

    Louis-Philippe Laprévote, également co-organisateur de la journée

    Richard Coudenhove-Kalergi - Charles de Gaulle.

    Je remercie toutes les personnalités qui ont accepté de figurer

    au Comité d'Honneur et ont souvent accepté de répondre à des

    questions et de communiquer de précieux renseignements ; certains

    sont présents à ce colloque, d'autres, retenus ailleurs, m'ont fait

    parvenir des messages exprimant leurs regrets.

    Je remercie aussi les conférenciers et tout spécialement les

    spécialistes des Archives européennes qui travaillent en liaison avec

    la Fondation Coudenhove-Kalergi, les représentants de Paneurope

    France, tous ceux qui exercent une responsabilité au sein des deux

    Fondations, de l'Institut Charles de Gaulle, de l'Université de

    Nancy-II, du Centre européen universitaire et du Groupe de

    recherche, information, communication et propagandes.

    Je remercie tous les participants nombreux, dont les questions

    et les interventions animeront le débat et je souligne que si cette

    réunion a lieu à Nancy, c'est justement parce que Nancy et son

    maire André Rossinot ont établi avec la Fondation Coudenhove-

    Kalergi des liens privilégiés et un protocole original de jumelage

    qui se concrétise ici pour la première fois.

    L'édition est assurée dans la collection des Cahiers de la Fondation

    Charles de Gaulle, car la Revue Espoir, initialement envisagée

    ne pouvait accueillir tous les textes ; elle comprend les actes du

    colloque, qui sont complétés par la correspondance classée par la

    Fondation Coudenhove-Kalergi, entre le Comte et le Général. Ces

    documents apportent la preuve d'une relation importante, capitale

    entre les deux hommes à laquelle on n'a pas, jusqu'à présent,

    attaché suffisamment d'importance. Ce document, essentiel pour

    l'histoire de l'Europe retiendra très certainement l'attention des

    historiens et des hommes d'Etat."


    Le mondialiste Condenhove Kalergi :

     
    L'Union paneuropéenne internationale a été fondée au lendemain de la Première Guerre mondiale, en 1926 à Vienne, par le comte Richard Coudenhove-Kalergi qui a publié en 1923 son livre-manifeste Paneuropa où il préconise la création d'une union des États européens, union qui lui semble le seul moyen d'éviter que se reproduise la catastrophe de 14-18 : « L'Europe, dans son morcellement politique et économique, peut-elle assurer sa paix et son indépendance face aux puissances mondiales extra-européennes qui sont en pleine croissance ? »

     

     

    Emblème[modifier | modifier le code]

    Drapeau de l'Union paneuropéenne internationale

    Homme cosmopolite et lettré, convaincu de l'unité de la civilisation européenne, le comte Coudenhove-Kalergi choisit comme emblème de la Pan-Europe une croix rouge sur un disque d'or.

    Il en donne la signification dans son ouvrage : « La croix rouge des croisades du Moyen Âge est le symbole le plus ancien d'une union européenne supranationale. Aujourd'hui elle est l'emblème de l'humanitarisme international1.

    Le soleil figure l'esprit européen dont le rayonnement éclaire le monde entier »2. Le soleil est aussi interprété comme étant le symbole d'Apollon, référence à l'influence culturelle de la Grèce antique sur l'évolution de la civilisation européenne3 .

    Historique[modifier | modifier le code]

    Connaissant très vite un vif succès, les idées de Coudenhove-Kalergi inspirent très directement Aristide Briand dans les années 1920 qui accepte pour sa part la présidence d'honneur du mouvement paneuropéen en France, tandis que le président exécutif de la section française est son collaborateur Louis Loucheur. Mais l'arrivée du national-socialisme en Allemagne, conjuguée aux effets du Traité de Versailles qui prétendait, au lendemain de la Première Guerre mondiale, dessiner une Europe nouvelle, ruine provisoirement les efforts de Coudenhove-Kalergi.

    Après la victoire des AlliésCoudenhove-Kalergi est l'inspirateur du Conseil de l'Europe qui est créé en 1949. De nationalité française depuis 1939, il poursuit avec le Général de Gaulle une correspondance entreprise durant la guerre, ce qui aboutit en 1960 à la création du Comité français pour l'Union Paneuropéenne (CFUP). On trouvera à sa création Georges Pompidou comme trésorier et Alain Peyrefittecomme Secrétaire général.

    Rénové au début des années 1990, le CFUP, qui avait été présidé, après Louis Terrenoire, par Raymond TribouletMichel Habib-Deloncle et Michel Cointat, prend l'appellation de PanEurope France. et est présidé par Yvon Bourges (1993-2000), Hervé Gaymard (2000-2002) et Alain Terrenoire (2003-2013).En 2013, PanEurope France devient l'Union Paneuropéenne de France (UPF). Après une courte présidence du député européen Arnaud Danjean (2013), Alexis Bautzmann est nommé président en mai 2013.

    Participant activement aux travaux de l'Union paneuropéenne internationale dont le président, après la disparition de Richard Coudenhove-Kalergi en 1972, fut Otto de Habsbourg et depuis fin 2004, Alain Terrenoire, et qui compte aujourd'hui, de l'Atlantique à la Baltique, près de trente organisations nationales, l'Union Paneuropéenne de France (UPF) poursuit son action pour l'élargissement de l'Union européenne, donc pour une réforme des institutions, et défend l'idée d'une Europe politique.

    Présidents de l'Union paneuropéenne internationale (UPI)[modifier | modifier le code]

    1. Richard Coudenhove-Kalergi (1926-1972)
    2. Otto de Habsbourg (1972-2004)
    3. Alain Terrenoire (2004-2013)