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culture - Page 43

  • Manif Pour tous, arnaque ton prochain d'abord

    La Manif Pour Tous est un rassemblement de micro lobbies initié par l'Opus Déi et les lobbies libéraux conservateurs américains en général (Heritage Foundation, Cato Institute).

    200 000 personnes, c'est le fichier de Contribuables Associés et ses filiales (Institut Pour la Justice, Institut de Formation Politique, Sos Education, etc.) qui ratissent auprès des réac.

    Ils ne représentent non seulement rien (même s'ils sont l'avant-garde libérale du monde de merde que nous préparent les multinationales), mais arnaquent même leurs adhérents sous des prétextes, un jour religieux, un jour sociétal, un jour scolaire, un jour fiscal, et toutes les déclinaisons possibles, le tout pour rabattre dans le giron libertarien, modèle libéral total communautaristissime anglo américain.

    On ne trouvera pas pires libéraux dans la place, même Terra Nova et la Fondation Jean Jaurès de Macron peuvent aller se rhabiller.
    C'est dire.

  • Le bébé est un animal sensible

    Au lieu de déchirer un bébé de sa mère.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Si d’aventure les parents n'aimaient pas leur enfant, l'enfant lui, les aime, le tout petit n'aime lui, qu'à la folie, l'odeur de sa mère, la respiration de sa mère, la voix de sa mère, elles seules le rassurent, le calment, l'apaisent.

     

     

     

     


    Il fait absolument corps avec elle, et âme.

     

     

     

    Dans toutes les langues que je connais, les premiers balbutiements du bébé sont "meu, meu meu" qui font maman, mama, madre, mummy, mater, 

    אִמָא, mother, mère.
     


    Sans sa mère, l'enfant vit, mais inerte, c'est comme si on lui arrachait le cœur.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    L'enfant peut certes cumuler les peines, une fois qu'on lui a arraché le cœur, on peut charger la bête, l'enfant y survit, mais dans quelles conditions.

     

     


    On sait déjà que les enfants conçus in vitro sont potentiellement dépressifs, alors allons-y gaiement ...

     

     

     

     

     

     

     

     

    Selon les chercheurs de l'Université d'Adélaïde, en Australie, les bébés nés à la suite d'une fécondation in vitro ont plus de risques de souffrir de problèmes de santé à la naissance que les autres. Pour parvenir à cette conclusion, les chercheurs  ont étudié les dossiers de plus de 300 000 naissances qui ont eu lieu en Australie entre 1986 et 2002. Ils ont exclu les naissances multiples, qui sont plus fréquentes après un traitement contre l'infertilité et qui génèrent plus de risques. Les chercheurs se sont alors aperçus que les femmes qui avaient suivi un traitement pour booster leur fertilité étaient environ deux fois plus nombreuses à donner naissance à un enfant mort-né, à avoir un bébé prématuré ou de faible poids à la naissance. Chez les femmes ayant subi une fécondation in vitro, le risque de complications est même cinq fois plus élevé !

    Pour le Professeur Michael Davies, qui a dirigé cette étude, cette augmentation du risque viendrait du fait que l'embryon commence sa vie in vitro et non dans l'utérus. Selon lui, les puissants médicaments utilisés pour booster l'ovulation crée une sorte de « gueule de bois hormonale » qui peut ensuite affecter l'utérus et le placenta. « Il est important que nous soyons informés de ces risques afin de prendre les décisions pour booster la fertilité en toute connaissance de cause ».

    J’aimehttp://www.letelegramme.fr/.../gpa-on-est-dans-un-moment...
    En plein débat autour de la Gestation pour autrui (GPA),...
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    Première partie. Le bébé perçoit ce que sa mère perçoit
     
     

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    • Deuxième partie. La situation des enfants abandonnés
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    • This is the end... my only friend, the end.
    Lien permanent Catégories : culture
  • Le vol d'enfant est un contrat libéral valable

    Elle est clairement plus l'héritière d'un Ayn Rand -hystérique philosopheuse adulée aux Etats-Unis- que de notre merveilleuse Simone Weil.

    Des centaines de familles vont réclamer la régularisation de leurs enfants nés de mères porteuses à l'étranger. Pour la philosophe, la situation n'est pas tenable.
    LEPOINT.FR|PAR VIOLAINE DE MONTCLOS
     
  • Le mariage pour tous de la carpe et des lapins crétins ...

     

     

    J'ai toujours trouvé hautement suspecte cette alliance souverainistes/MRC/ATTAC qui s'incarne dans l'extrême-droite d'un PMC proche de Radio Courtoisie, de l'Opus Déi via VA et sa copine Boutin et ses mêmes libertariens, et qui appellent à voter Sarkozy dès que l'occasion s'en présente ...
    Réunion de la Critique de la Raison Européenne ce soir, en compagnie de Nicolas Dupont-Aignan, de la députée du MRC Marie-Françoise Bechtel et de Jacques Nikonoff, co-fondateur d'ATTAC

     
    •  
      Joël Rigolat Nikonof ex PCF ou Bechtel MRC n'ont strictement rien à voir avec l'OPUS DEI ou la manif pour tous vu qu'ils sont résolument laïcs et nettement de gauche c'est curieux ce que vous dites et les rapprochements improbables que vous faites entre des gens trés différents.....
      25 min · J’aime · 1
       
    •  
      Oriane Borja Il faudrait en effet poser la question de ces rapprochements aux principaux intéressés.

      Personnellement, je suis habituée à dénoncer ces mêmes mélanges très régulièrement, je ne suis donc même plus étonnée, au contraire, je trouve aujourd'hui qu'ils font sens.
       
    •  
      Oriane Borja Je n'ai jamais rencontré quelqu'un se disant officiellement affilié à l'Opus déi, ça se recherche tout seul.

      C'en est truffé à Radio Courtoisie, la Manif Pour Tous est chapeautée par les réseaux libéraux américains de l'Opus Déi et on sait par exemple
       que Tugdual Derville (Alliance Vita/Boutin) est le frère d'un haut dirigeant de l'Opus Déi et que Boutin en est membre.

      Valeurs Actuelles est truffé d'opusiens "outés" et défend la ligne Opusienne.

      Enfin, Paul-Marie Coûteaux est passé par tous les trois réseaux que je dis (souverainistes, MRC, Attac, et s'allie régulièrement aux opusiens et a appelé, systématiquement, a voté Sarkozy au deuxième tour.
  • Un enfant ne s'abandonne pas ni ne se donne ni ne se vend

    En ces temps sans âme, rappelons combien Maupassant a su si terriblement bien saisir la nature humaine, si inhumaine parfois :

     

    MAUPASSANT, Guy de : Aux champs (ce conte parut le 31 octobre 1882, dans le journal Le Gaulois)


    SAISIE DU TEXTE : Sylvie Pestel pour la collection électronique de la Bibliothèque municipale de Lisieux (20.05.1995). ADRESSE : Bibliothèque municipale - B.P. 216 - 14107 Lisieux cedex.- TEL. : 31.48.66.50.- MINITEL : 31.48.66.55.-E-MAIL : 100346.471@compuserve.com


    Diffusion libre et gratuite (freeware)


    Aux champs par Guy de MAUPASSANT

    A Octave Mirbeau

    Les deux chaumières étaient côte à côte, au pied d'une colline, proches d'une petite ville de bains. Les deux paysans besognaient dur sur la terre inféconde pour élever tous leurs petits. Chaque ménage en avait quatre. Devant les deux portes voisines, toute la marmaille grouillait du matin au soir. Les deux aînés avaient six ans et les deux cadets quinze mois environ ; les mariages et, ensuite les naissances, s'étaient produites à peu près simultanément dans l'une et l'autre maison.

    Les deux mères distinguaient à peine leurs produits dans le tas ; et les deux pères confondaient tout à fait. Les huit noms dansaient dans leur tête, se mêlaient sans cesse ; et, quand il fallait en appeler un, les hommes souvent en criaient trois avant d'arriver au véritable.

    La première des deux demeures, en venant de la station d'eaux de Rolleport, était occupée par les Tuvache, qui avaient trois filles et un garçon ; l'autre masure abritait les Vallin, qui avaient une fille et trois garçons.

    Tout cela vivait péniblement de soupe, de pomme de terre et de grand air. A sept heures, le matin, puis à midi, puis à six heures, le soir, les ménagères réunissaient leurs mioches pour donner la pâtée, comme des gardeurs d'oies assemblent leurs bêtes. Les enfants étaient assis, par rang d'âge, devant la table en bois, vernie par cinquante ans d'usage. Le dernier moutard avait à peine la bouche au niveau de la planche. On posait devant eux l'assiette creuse pleine de pain molli dans l'eau où avaient cuit les pommes de terre, un demi-chou et trois oignons ; et toute la lignée mangeait jusqu'à plus faim. La mère empâtait elle-même le petit. Un peu de viande au pot-au-feu, le dimanche, était une fête pour tous, et le père, ce jour-là, s'attardait au repas en répétant : "Je m'y ferais bien tous les jours"

    Par un après-midi du mois d'août, une légère voiture s'arrêta brusquement devant les deux chaumières, et une jeune femme, qui conduisait elle-même, dit au monsieur assis à côté d'elle :

    - Oh ! regarde, Henri, ce tas d'enfants ! Sont-ils jolis, comme ça, à grouiller dans la poussière.

    L'homme ne répondit rien, accoutumé à ces admirations qui étaient une douleur et presque un reproche pour lui.

    La jeune femme reprit :

    - Il faut que je les embrasse ! Oh ! comme je voudrais en avoir un, celui-là, le tout petit.

    Et, sautant de la voiture, elle courut aux enfants, prit un des deux derniers, celui des Tuvache, et, l'enlevant dans ses bras, elle le baisa passionnément sur ses joues sales, sur ses cheveux blonds frisés et pommadés de terre, sur ses menottes qu'il agitait pour se débarrasser des caresses ennuyeuses.

    Puis elle remonta dans sa voiture et partit au grand trot. Mais elle revint la semaine suivante, s'assit elle-même par terre, prit le moutard dans ses bras, le bourra de gâteaux, donna des bonbons à tous les autres ; et joua avec eux comme une gamine, tandis que son mari attendait patiemment dans sa frêle voiture.

    Elle revint encore, fit connaissance avec les parents, reparut tous les jours, les poches pleines de friandises et de sous.

    Elle s'appelait Mme Henri d'Hubières.

    Un matin, en arrivant, son mari descendit avec elle ; et, sans s'arrêter aux mioches, qui la connaissaient bien maintenant, elle pénétra dans la demeure des paysans.

    Ils étaient là, en train de fendre du bois pour la soupe ; ils se redressèrent tout surpris, donnèrent des chaises et attendirent. Alors la jeune femme, d'une voix entrecoupée, tremblante commença :

    - Mes braves gens, je viens vous trouver parce que je voudrais bien... je voudrais bien emmener avec moi votre... votre petit garçon...

    Les campagnards, stupéfaits et sans idée, ne répondirent pas.

    Elle reprit haleine et continua.

    - Nous n'avons pas d'enfants ; nous sommes seuls, mon mari et moi... Nous le garderions... voulez-vous ?

    La paysanne commençait à comprendre. Elle demanda :

    - Vous voulez nous prend'e Charlot ? Ah ben non, pour sûr.

    Alors M. d'Hubières intervint :

    - Ma femme s'est mal expliquée. Nous voulons l'adopter, mais il reviendra vous voir. S'il tourne bien, comme tout porte à le croire, il sera notre héritier. Si nous avions, par hasard, des enfants, il partagerait également avec eux. Mais s'il ne répondait pas à nos soins, nous lui donnerions, à sa majorité, une somme de vingt mille francs, qui sera immédiatement déposée en son nom chez un notaire. Et, comme on a aussi pensé à vous, on vous servira jusqu'à votre mort, une rente de cent francs par mois. Avez-vous bien compris ?

    La fermière s'était levée, toute furieuse.

    - Vous voulez que j'vous vendions Charlot ? Ah ! mais non ; c'est pas des choses qu'on d'mande à une mère çà ! Ah ! mais non ! Ce serait abomination.

    L'homme ne disait rien, grave et réfléchi ; mais il approuvait sa femme d'un mouvement continu de la tête.

    Mme d'Hubières, éperdue, se mit à pleurer, et, se tournant vers son mari, avec une voix pleine de sanglots, une voix d'enfant dont tous les désirs ordinaires sont satisfaits, elle balbutia :

    - Ils ne veulent pas, Henri, ils ne veulent pas !

    Alors ils firent une dernière tentative.

    - Mais, mes amis, songez à l'avenir de votre enfant, à son bonheur, à ...

    La paysanne, exaspérée, lui coupa la parole :

    - C'est tout vu, c'est tout entendu, c'est tout réfléchi... Allez-vous-en, et pi, que j'vous revoie point par ici. C'est i permis d'vouloir prendre un éfant comme ça !

    Alors Mme d'Hubières, en sortant, s'avisa qu'ils étaient deux tout petits, et elle demanda à travers ses larmes, avec une ténacité de femme volontaire et gâtée, qui ne veut jamais attendre :

    - Mais l'autre petit n'est pas à vous ?

    Le père Tuvache répondit :

    - Non, c'est aux voisins ; vous pouvez y aller si vous voulez.

    Et il rentra dans sa maison, où retentissait la voix indignée de sa femme.

    Les Vallin étaient à table, en train de manger avec lenteur des tranches de pain qu'ils frottaient parcimonieusement avec un peu de beurre piqué au couteau, dans une assiette entre eux deux.

    M. d'Hubières recommença ses propositions, mais avec plus d'insinuations, de précautions oratoires, d'astuce.

    Les deux ruraux hochaient la tête en signe de refus ; mais quand ils apprirent qu'ils auraient cent francs par mois, ils se considèrent, se consultant de l'oeil, très ébranlés.

    Ils gardèrent longtemps le silence, torturés, hésitants. La femme enfin demanda :

    - Qué qu't'en dis, l'homme ? Il prononça d'un ton sentencieux :

    - J'dis qu'c'est point méprisable.

    Alors Mme d'Hubières, qui tremblait d'angoisse, leur parla de l'avenir du petit, de son bonheur, et de tout l'argent qu'il pourrait leur donner plus tard.

    Le paysan demanda :

    - C'te rente de douze cents francs, ce s'ra promis d'vant l'notaire ?

    M. d'Hubières répondit :

    - Mais certainement, dès demain.

    La fermière, qui méditait, reprit :

    - Cent francs par mois, c'est point suffisant pour nous priver du p'tit ; ça travaillera dans quéqu'z'ans ct'éfant ; i nous faut cent vingt francs.

    Mme d'Hubières trépignant d'impatience, les accorda tout de suite ; et, comme elle voulait enlever l'enfant, elle donna cent francs en cadeau pendant que son mari faisait un écrit. Le maire et un voisin, appelé aussitôt, servirent de témoins complaisants.

    Et le jeune femme, radieuse, emporta le marmot hurlant, comme on emporte un bibelot désiré d'un magasin.

    Les Tuvache sur leur porte, le regardaient partir muets, sévères, regrettant peut-être leur refus.

     

    On n'entendit plus du tout parler du petit Jean Vallin. Les parents, chaque mois, allaient toucher leurs cent vingt francs chez le notaire ; et ils étaient fâchés avec leurs voisins parce que la mère Tuvache les agonisait d'ignominies, répétant sans cesse de porte en porte qu'il fallait être dénaturé pour vendre son enfant, que c'était une horreur, une saleté, une corromperie.

    Et parfois elle prenait en ses bras son Charlot avec ostentation, lui criant, comme s'il eût compris :

    - J't'ai pas vendu, mé, j't'ai pas vendu, mon p'tiot. J'vends pas m's éfants, mé. J'sieus pas riche, mais vends pas m's éfants.

    Et, pendant des années et encore des années, ce fut ainsi chaque jour des allusions grossières qui étaient vociférées devant la porte, de façon à entrer dans la maison voisine. La mère Tuvache avait fini par se croire supérieure à toute la contrée parce qu'elle n'avait pas venu Charlot. Et ceux qui parlaient d'elle disaient :

    - J'sais ben que c'était engageant, c'est égal, elle s'a conduite comme une bonne mère.

    On la citait ; et Charlot, qui prenait dix-huit ans, élevé dans cette idée qu'on lui répétait sans répit, se jugeait lui-même supérieur à ses camarades, parce qu'on ne l'avait pas vendu.

    Les Vallin vivotaient à leur aise, grâce à la pension. La fureur inapaisable des Tuvache, restés misérables, venait de là.

    Leur fils aîné partit au service. Le second mourut ; Charlot resta seul à peiner avec le vieux père pour nourrir la mère et deux autres soeurs cadettes qu'il avait.

    Il prenait vingt et un ans, quand, un matin, une brillante voiture s'arrêta devant les deux chaumières. Un jeune monsieur, avec une chaîne de montre en or, descendit, donnant la main à une vieille dame en cheveux blancs. La vieille dame lui dit :

    - C'est là, mon enfant, à la seconde maison.

    Et il entra comme chez lui dans la masure des Vallin.

    La vieille mère lavait ses tabliers ; le père, infirme, sommeillait près de l'âtre. Tous deux levèrent la tête, et le jeune homme dit :

    - Bonjour, papa ; bonjour maman.

    Ils se dressèrent, effarés. La paysanne laissa tomber d'émoi son savon dans son eau et balbutia :

    - C'est-i té, m'n éfant ? C'est-i té, m'n éfant ?

    Il la prit dans ses bras et l'embrassa, en répétant : - "Bonjour, maman". Tandis que le vieux, tout tremblant, disait, de son ton calme qu'il ne perdait jamais : "Te v'là-t'i revenu, Jean ?". Comme s'il l'avait vu un mois auparavant.

    Et, quand ils se furent reconnus, les parents voulurent tout de suite sortir le fieu dans le pays pour le montrer. On le conduisit chez le maire, chez l'adjoint, chez le curé, chez l'instituteur.

    Charlot, debout sur le seuil de sa chaumière, le regardait passer.

    Le soir, au souper il dit aux vieux :

    - Faut-i qu'vous ayez été sots pour laisser prendre le p'tit aux Vallin !

    Sa mère répondit obstinément :

    - J'voulions point vendre not' éfant !

    Le père ne disait rien.

    Le fils reprit :

    - C'est-i pas malheureux d'être sacrifié comme ça !

    Alors le père Tuvache articula d'un ton coléreux :

    - Vas-tu pas nous r'procher d' t'avoir gardé ?

    Et le jeune homme, brutalement :

    - Oui, j'vous le r'proche, que vous n'êtes que des niants. Des parents comme vous, ça fait l'malheur des éfants. Qu'vous mériteriez que j'vous quitte.

    La bonne femme pleurait dans son assiette. Elle gémit tout en avalant des cuillerées de soupe dont elle répandait la moitié :

    - Tuez-vous donc pour élever d's éfants !

    Alors le gars, rudement :

    - J'aimerais mieux n'être point né que d'être c'que j'suis. Quand j'ai vu l'autre, tantôt, mon sang n'a fait qu'un tour. Je m'suis dit : "V'là c'que j'serais maintenant !".

    Il se leva.

    - Tenez, j'sens bien que je ferai mieux de n'pas rester ici, parce que j'vous le reprocherais du matin au soir, et que j'vous ferais une vie d'misère. Ca, voyez-vous, j'vous l'pardonnerai jamais !

    Les deux vieux se taisaient, atterrés, larmoyants.

    Il reprit :

    - Non, c't' idée-là, ce serait trop dur. J'aime mieux m'en aller chercher ma vie aut'part !

    Il ouvrit la porte. Un bruit de voix entra. Les Vallin festoyaient avec l'enfant revenu.

    Alors Charlot tapa du pied et, se tournant vers ses parents, cria :

    - Manants, va !

    Et il disparut dans la nuit.


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    table des auteurs et des anonymes

  • PMA, GPA, et les assassins en liberté

     

     

    Mère porteuse ou père donneur, c'est la même chose, la Procréation Médicalement Assistée, dans la majorité des cas, c'est un gamète pris à autrui, c'est-à-dire qu'une personne a donné son enfant en l'abandonnant à un autre, et que cet autre le lui a pris.
    Or un enfant, ça ne se prend ni ne se donne, et s'achète encore moins évidemment.

    Le mot « gamète » a été inventé à partir des noms « γαμέτης », gamétês et « γαμέτις », gamétis qui, en grec ancien, désignent respectivement l'époux et l'épouse.
    Un gamète est une cellule reproductrice arrivée à maturité, capable de fusionner avec un autre gamète, du type complémentaire, pour engendrer une nouvelle génération d'un être vivant.

    On comprend pourquoi les gouvernements s'attachent à détruire les humanités (comme je l'ai démontré dans un papier intitulé Crimes contre les humanités), qui signifient bien ce qu'elles veulent dire, et comment c'est à l'homme que l'on s'en prend directement.

    Avec la PMA et la GPA et l'adoption-plénière, c'est l'homme qu'on assassine !

    Et je pense que personne ne peut en conscience, démontrer le contraire.

    Et  qu'il n'y ait pas un crétin qui vienne me dire " c'est votre vérité", c'est LA vérité, l'esprit faible qui dirait le contraire -et il est sans doute légion- n'a tout simplement pas d'esprit du tout.

    Dans ce débat, je m'oppose à tous, les tenants du grand n'importe quoi, du aucun sens, et les pseudo religieux à la traîne de l'Opus déi/Manif Pour Tous qui sont pour l'abandon et le vol d'enfants comme je l'ai déjà démontré.

    La conscience est sans doute la quête que devrait se donner tout être humain, et l'atteindre fait de l'homme un être humain.

    J'avais déjà fait une démonstration selon laquelle il serait encore plus approprié de dire que "Conscience sans science n'est que ruine de l'âme", je crois que le théorème s'applique à nouveau.

     

    me ·  · 

     

     En ces temps sans âme, rappelons combien Maupassant a su si terriblement bien saisir la nature humaine, si inhumaine parfois :

     

    http://www.bmlisieux.com/litterature/maupassant/auchamp.htm

     

     
    Les deux chaumières étaient côte à côte, au pied d'une colline, proches d'une petite ville de bains. Les deux paysans besognaient dur sur la terre infconde pour lever tous leurs petits. Chaque mnage en avait quatre. Devant les deux portes voisines, toute la marmaille grouillait du matin au soir. Les deux…
    BMLISIEUX.COM

     

     

     

     

  • A connaître; René Guénon

    Je l'ai personnellement connu par la bibliothèque héritée de ma grand-mère paternelle (aux côtés de Gustave Thibon, Simone Weil, Charles Maurras ...) mais sans doute l’empreinte se transmet-elle dans la façon de penser et d'être, l'opposition entre l'attachement à la connaissance et le détachement face au matériel, la distinction entre ce qui a du sens et ce qui n'en a aucun.

     

    http://www.franceculture.fr/player/reecouter?play=4911580

     

     
     
     
    David Bisson, Docteur en sciences politiques et historien des idées est spécialiste de l'histoire des...
    FRANCECULTURE.FR
  • Politique et journalisme en méthode Assimil'

    Moati est aussi égocentré que Le Pen et ne se rend pas compte de la façon dont JMLP l'utilise, surveille ses faits, gestes et paroles devant lui étant certain que les meilleurs morceaux voulus par JMLP seront retenus.

     

     

     

     

     


    Cette danse dont il parle, c'était du cousu main pour Moati et de la grande mise en scène de JMLP.

     

     

    Cette danse précisément, censée montrer la joie et la sérénité d'un JMLP après la passation de pouvoir, reflète à peu près l'exact inverse de l'état dans lequel se trouvait JMLP, mais la précise version qu'il voulait donner à Moati en particulier.

    JMLP veut toujours et sans cesse réécrire sa propre histoire, la romancer, construire sa légende, en faire un chef d'oeuvre quand elle est à bien des égards assez médiocre et surtout surfaite, dans la mesure où elle est entièrement fabriquée, voire, préfabriquée.

    La scène des conseils à Marine reste typique, JMLP veut rester l’incontournable, la "sagesse" ^ ^ incarnée.

    Il veut certes un peu humilier sa fille -qui se la joue fourbe comme elle sait si bien le faire, y compris avec son père.

    Je suis personnellement très complice avec mon père, et c'est pour ça que lui comme moi nous disons ce que nous pensons en vrai, on sait se traiter de con quand on le pense vraiment et argumenter, on n'a pas peur de blesser et on sait rire de se traiter d'imbéciles, on écoute et on admet si les arguments sont valables.

    Chez les Le Pen, c'est vicieux, malsain, faux-derche et lèche-cul tout à la fois.

    Au passage, on note l'appel au staff, l'absence de sincérité de la marque des tribuns d'estrade, des faiseurs de tours, rien de spontané, rien de naturel, ça les trahirait.

     


    Etre un "professionnel" de la politique, c'est, pour eux, être un pro du trémolo, un maître de l'entourloupe, une cantatrice chauve.

     


    Moati savait évidemment filmer la poule aux oeufs d'or et ne se sent plus péter d'être admis dans (à) la cour Le Pen, lui, un juif.

    Moati est un petit juif, un petit journaliste, comme il existe des petits juges, des gens petits.

    Même s'il a un côté terriblement attachant parce qu'il est vivant, curieux, et sans doute le sent-on vulnérable, comme s'il portait encore le fardeau du juif reconnaissant envers ses bourreaux de le laisser respirer.

    Bref, pas un juif normal puisqu'un juif normal, c'est un homme normal plus un héritage exceptionnel qui devrait faire de lui un homme fier, debout.

    Pas un brosseur de souliers de parvenu, pas une carpette sur laquelle il autorise ce qui le fascine à s'essuyer, pas une larve qui n'ose pas devenir papillon sans l'autorisation de son prédateur.

    Moati, c'est le Natalie Dessay du journalisme, il rachète en truculence ce qui lui manque en notes, la chanteuse admet ses carences solfégiques, Moati admet sa fascination presque morbide.

     

     

     

     

     

     

     

    Le Petit Journal du 16/09 - Spéciale Jean-Marie Le Pen
    CANALPLUS.FR|PAR CANAL+
  • Douche écossaise ou Non à la journée de la jupe

     Sean Connery a quand même fait allégeance à la reine pour quelques quartiers de lentilles, et encore accepté de jouer pour la postérité, le meilleur des agents de sa gracieuse majesté.

    Le folklore avait assez duré, le peuple a parlé, et c'est une bonne chose pour nous.

    Certains pays ne sont pas forcément bien lotis, passer sous le joug anglais n'est pas ce que l'on peut souhaiter de mieux à un peuple.

    Mais le temps des kilts et des guerres médiévales a fait long feu et si elles sont toujours attisées par des lobbies qui ont d'autres intérêts que ceux des peuples, la tradition écossaise est bien morte et enterrée, le folklore étant le signe le plus certain de sa mort, de scottish, il ne reste guère que le style, disons que l'Ecossais sait porter le deuil avec élégance.

     

    D'autant que si le vernis à carreau est si attachant, il ne faut même pas désespérer, les temps à venir sont aux morcellements à la découpe.

    Les Etats sont attaqués jusqu'à ce que mort s'en suive, ce genre de mise en scène est là pour jeter des ponts, travailler les esprits.

    Le système anglo américain a pris le pas de danse partout, tout le monde est prié de rentrer dans la ronde, de gré ou de force.

    Le chasser par la fenêtre quand il a défoncé la porte est assez illusoire.

    Et les pays autres que la France ne sont pas armés pour faire rempart.


    L'espoir des peuples libres est celui de la France, son Etat garant de l'unité et des véritables pans de souveraineté de ses citoyens qui ainsi armés, ont toutes les garanties de pouvoir s'occuper des affaires de la Cité, est le seul et unique îlot de résistance.


    Aux Français déjà de le comprendre.

  • Macron, Filippetti, levez-vous !

    Macron a raison, il existe des illettrés en France, Filippetti également, il existe des incultes, et ceux-là de se réfugier parfois, souvent, dans le vote extrémiste comme on les a vus se réfugier dans les bras des bonnets rouges, mouvement derrière lequel ils ne perçoivent même pas le Medef, ou dans le régionalisme, derrière ils ne comprennent pas que se cache l'oligarchie industrialo financière.

    Marine Le Pen profite de la situation en leur refourguant du libéralisme totalqu'elle ne sait elle-même pas toucher du doigt faute de cerveau bien coordonné.

    Mais à qui la faute ?

    Qui a formé ces bataillons de misérables et vulnérables esclaves faute d'avoir un bagage intellectuel de base tel que notre instruction le permettait jusqu'à il y a cinquante ans pour tous ceux qui fréquentaient les bancs de l'école jusqu'à un Certificat d'études qui avait une véritable valeur, celle d'avoir transmis les outils nécessaires minima à la vie d'homme libre ?

    Macron, Filippetti, vous êtes de la lignée des responsables de cette situation, VOUS êtes les coupables.

    Etre illettré est être une victime, il y a des idéologies et des noms derrière ce crime !