L'icône libertarienne Pierre Rabhi, le penseur des petits oiseaux et des brebis égarées pense que la beauté qui sauvera le monde est celle du partage, de la compassion et de "toutes ces valeurs".
C'est bien beau et personne ne peut être contre ça.
Mais il se trompe et induit le troupeau en quête de sens qui ignore que ses racines sont son avenir, que l'arbre prend corps dans une terre.
Les valeurs hors-sol ne s'implantent pas.
Les graines de Rabhi sont stériles même si son business est lui, florissant.
L'homme ne doit pas tenir debout par la seule richesse compassionnelle d'un autre, car s'il peut partager cet manne en retour, elle le rendra dépendant d'un autre homme ou d'un groupe restreint d'hommes dont il se sentira redevable, et prisonnier.
Au contraire, s'il tient son soutien de la société toute entière, il est de cette société, la société, c'est lui, il donne de façon anonyme et gratuite et reçoit tout autant.
Le voilà alors indépendant de tous les lobbies qui sont autant de maffieux, il s'éloigne des intérêts privés pour l'intérêt public, général, sa compassion est sincère, il n'attend pas de remerciements, il est libre.
Ce qui sauvera le monde, c'est une société basée sur, le partage, la compassion, toutes ces valeurs.
Et c'est l'essence de la société française.
Rabhi croit à la nature mais pas en la culture -ce qui est somme toute paradoxal pour un paysan.
C'est d'ailleurs pour cela qu'il est récupéré par les minarchistes, il ne voit pas combien seule une structure, organisée et coercitive, peut engendrer le partage, la compassion et les valeurs en général.
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