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  • Etre d'extrême-droite ou pas, c'est toujours en être qui est la question

    Le Front National n'est a priori pas d'extrême-droite car être national, c'est être Français, et la France n'est ni de droite, ni du centre (Le centre ? Il n'y a pas plus libéral qu'un centriste, ils font tous partie des parties fines libérales des clubs libéralo libéraux), ni de gauche, encore moins d'extrême-gauche, d'extrême-droite.


    L'extrême-droite, c'est le mondialisme -c'est-à-dire le libéralisme (la droite poussée à son paroxysme) sur lequel tous les partis s'accordent, à l'exception du Front National.

    Cependant, les dirigeants du Front National trahissent parfois l'esprit national, il ne tient qu'à eux d'être cohérents, ils y gagneront la reconnaissance du peuple, qui n'attend que de sortir de l'extrême-droite réelle.


     
    Etre d'extrême-droite, c'est par exemple :


    - être pour le travail le dimanche et tout autre dérégulation du marché du travail
    - être pour l'euthanasie, le clonage et tout autre libéralisation de l'expérimentation sur l'homme
    - être contre la démocratie en sacrifiant le vote du peuple lors d'un référendum et en imposant un OUI quand il a dit effectivement NON
    - laisser une aristocratie suprématiste agir comme le fait l'European Round Table of Industrialists à Bruxelles
    - laisser l'école, instrument de transmission, entre les mains de ces mêmes ploutocrates, et grâce à l'appui d'apprentis sorciers de l'éducation
    - supprimer les services non rentables et aux personnes non rentables
    - déposséder les peuples de leur souveraineté
    - détruire les outils de travail pour les transférer là où ils rapportent le plus à l'oligarchie industrialo financière
    - transférer le pouvoir aux industrialo financiers

    etc., etc., etc.

    Et le petit Nicolas Dupond Aignan qui soutient mordicus que le Front National est bien d'extrême-droite.
    Le fin connaisseur ...
    Pas autant que vous toujours.

     
    Et votre parrain Nigel le thatchérien, ce n'est pas pousser son extrême-droite un peu loin ?

    Et votre admiration pour l'Institut pour la Justice, ce n'est pas pousser sa droite à son paroxysme ?
    Et votre rond de serviette à Radio Courtoisie, ce n'est pas la droite de l'extrême-droite ?
    Et votre collaboration avec Bob Ménard, ce n'est pas de droite extrême ?

    Nicolas Dupond Aignan devrait savoir de quoi il parle quand il parle d'extrême-droite, il nage en plein dedans.

     
    Nicolas Dupond Aignan suit finalement une courbe mathématique bien connue.

    Il tendrait vers l'extrême-droite sans l'atteindre jamais, ne dit-on pas que ce qui compte, c'est de tendre vers un but, pas de l'atteindre ?
    NDA, c'est l'extrême-droite asymptote.

    Un symptôme somme toute assez fréquent et commun à l'ensemble de la classe politique.

    La quintessence de l'extrême-droite se nomme libertarianisme, et qui est en effet, ce quoi vers tend l'ensemble du spectre politique; le FN étant l'enfant terrible français de l'ensemble, celui qui plie parfois au libéralisme mais ne s'y rompt pas.


    Salut les Tartuffes. 

    Ah, j'oubliais, pour le Figaro, le Front National tient plutôt du Front de gauche; on n'est jamais assez à droite pour ces gens-là; sacrés libertariens, toujours avec leurs gros sabots ...

  • Semaine des quatre jours : une semaine à gauche, une semaine à droite


    Reprise texto de mon texte écrit le
    20/05/2012

    Semaine des quatre jours : une semaine à gauche, une semaine à droite (complété)

    Où l’on reparle de la quadrature des quatre jeudis, Peillon se sent pousser des ailes, Aubry les lui coupe via Ayrault, ambiance cour de récréation, le sac de billes de l’éducation est domaine réservé des deloriens, qu’on se le dise …

    http://orianeborja.hautetfort.com/archive/2012/05/18/quel...

    Mais ce qu’il faut comprendre, c’est que la semaine des quatre jours, c’est une semaine à gauche, une semaine à droite.

    En 2010, Luc Chatel s’est rendu au Danemark afin de découvrir le modèle exemplaire en matière de rythmes scolaires.

    Or il savait pertinemment que ce sont des rythmes anglo-saxons sur lesquels le nouvel ordre éducatif mondial entend nous aligner.

    Il était accompagné dans ce voyage, des deux coprésidents du Comité de pilotage de la conférence sur les rythmes scolaires, Christian Forestier, administrateur général du Conservatoire national des arts et métiers et Odile Quintin, ancienne directrice générale de l’éducation et de la culture à la Commission européenne.

    Les représentants des fédérations de parents d’élèves étaient également du voyage, et Eric Charbonnier, expert de l’OCDE sur l’éducation, partie prenante.

    Or ce sont les mêmes personnes que l’on retrouve dans les fora mondiaux sur l’éducation tout-au-long-de-la-vie ou LLL pour LifeLong Learning, initié par Jacques Delors qui en toujours le saint patron.

    C‘est ainsi que l’on nous importe, sous des prétextes fallacieux, un renforcement de la perfusion mondialiste. Les meilleurs rythmes étant ceux qui ont été évalués comme tels par les rapports de l’Ocde qui les élaborent.

    L’école des quatre jours, a ainsi été mise en place, en s’appuyant sur de prétendus débats et des revendications des réseaux de gauche qui les ont toujours revendiqués, bien qu’ils aient critiqué leur mise en place par la droite qui a profité de l’aubaine pour consolider ses réductions budgétaires en matière scolaire, tout en répondant aux directives de l’UE, courroie de transmission de la politique d’uniformisation mondialiste.

     

    En dehors des considérations économiques (vacances, fin de semaine avec les RTT), et si l’on ne prend en compte que l’intérêt de l’enfant en matière de formation, le meilleur rythme serait de revenir à la semaine : lundi-mardi-jeudi-vendredi-samedi matin.

    A gauche, on a toujours demandé la suppression de l’école le samedi.

    La gauche fut l’initiateur de cette demande.

    http://1jour1actu.com/france/en_finir_avec_lcole_le_samedi/

    En 2001, je me souviens que c’était une demande des Iufm.

    Cette gauche a seulement fait semblant de s’opposer quand c’est la droite qui a profité de l’aubaine pour l’inscrire dans sa gestion comptable de l’éducation.

    Les deux ont ensuite joué avec la possibilité de réintroduire l’école du mercredi.

    Notons au passage que le tout nouveau ministre Peillon, a pris comme directeur de cabinet Pierre-Yves Duwoye qui est dans la place depuis les années 80, sous tous les gouvernements.

    Du reste, la semaine sans samedi s’inscrit dans une uniformisation mondiale qui passe par l’UE pour qu’il n’y ait plus classe le samedi comme c’était le cas en France (comme pour le rapport Thélot, on fait semblant de discutailler démocratiquement à la base …), il y a des raisons économiques à cela, notamment liées au tourisme.

    Je rappelle qu’en revanche, les spécialistes honnêtes notent que :

    - l’horloge biologique des enfants est perturbée par deux jours consécutifs sans école

    - l’apprentissage s’en ressent surtout lors de l’acquisition de la lecture et des bases de calcul

    - les enfants rentrent plus fatigués d’un long week-end, surtout avec les parents qui profitent des Rtt pour bouger, et le rythme ne reprend sérieusement dès lors que le mardi, le lundi passe un peu en pertes et profits

    - la distorsion d’éducation se fait sentir quand certains enfants n’ont qu’un écran le samedi sans école pour occupation

    - l’effort nécessite aussi un apprentissage et ne travailler que quatre jours sur sept n’y incite pas, quatre jours et demi, ce n’était pas le bagne

    - si semaine sur cinq jours il y a, il faut la maintenir le samedi, pour les raisons ci-dessus évoquées, mais aussi pour préserver la vie des associations si bénéfiques à la santé physique et/ou culturelle de l’enfant.
    Du reste, au primaire, il est bon qu’il y ait une coupure le mercredi.

    - enfin, si les familles bénéficiaient de ce temps familial si rare de nos jours que l’on peut prendre cet élément comme positif au milieu des autres éléments négatifs, notons que pour les familles explosées, cela déresponsabilise le père -dans la majorité des cas- puisque prenant les enfants le week-end, il ignore les contraintes de l’école dans la vie quotidienne, ne gardant que la relation ludique avec l’enfant.

    On risque fort également de nous reparler bientôt des rythmes scolaires avec introduction du sport l’après-midi
    Où l’on verra encore des débats proposés servant à justifier l’uniformisation du modèle anglo-saxon dominant.

    Aux Etats-Unis, le sport occupe une place considérable en milieu scolaire.

    Si la pratique d’un sport participe d’une bonne hygiène de vie, sa pratique intensive et scolaire relève d’une autre logique.

    Toute école se doit d’avoir son vivier de sportifs et les universités se les arrachent à prix d’or. Peu importe d’ailleurs les dommages collatéraux que cela engendre quand la course à la performance à tout prix, entraîne les sportifs dans la voie du dopage forcené.

    Le seul critère de cette course est le marché qu’elle génère. L’enjeu financier est considérable à tel point que le sevrage doit se faire dès le berceau via l’école.

    Les écoles ayant les meilleurs sportifs sont les plus à même de lever des fonds via le sponsoring. Le service public de l’éducation étant destiné à se réduire à l’état et à l’Etat minimal, il devient nécessaire de trouver les sources de financement.

    En fait, il s’agissait surtout de faire sauter le samedi, la question de l’école le mercredi matin pose débat mais n’est pas un problème. Enfin, n’était.

    Sarkozy a profité des revendications de gauche pour orienter les horaires des enseignants (je parle essentiellement du primaire) vers ce que préconise l’Ocde et qui est toujours un leitmotiv : plus d’adaptation à l’élève.

    Ainsi le temps du samedi a été reporté sur les heures de soutien scolaire du soir, et/ou les réunions pédagogiques, le projet éducatif mondialiste s’appuyant sur les « sciences de l’éducation » qui contraignent aux projets collectifs.

    L’enseignant ayant au final moins d’heures de présence en classe, on pouvait de plus, sinon admettre du moins mieux faire passer, une baisse de pouvoir d’achat compte tenu de la non relation entre salaire et augmentation du coût de la vie.

    La gauche par ses réseaux éducatifs s’est plus ou moins positionnée sur l’école des cinq jours sur le mercredi matin pour diverses raisons pédagogiques et politiques.

    Il faut au moins donner l’impression de changer les choses pour expliquer pourquoi l’école d’aujourd’hui ne fonctionne pas, entraînant toujours plus de distorsion, enfermant les enfants dans un déterminisme de classes quand son rôle était de les émanciper et justement de faire éclater ce clivage.

    Les rythmes scolaires correspondent à ce prétexte, pour mieux justifier de ne pas toucher au problème réel qui est un problème essentiellement de fond reposant sur les pseudo sciences de l’éducation elles-mêmes qui ne font pas leurs preuves, mais dont la seule remise en cause serait de les poursuivre par une toujours plus grande fuite en avant.

    Mais maintenant la semaine des quatre jours devient un acquis et difficile de revenir dessus ainsi.

    D’après l’avenir éducatif scolaire qui se lit dans le marre de l’Ocde, c’est le principe de l’autonomie des établissements qui va trancher.

    Le statut de chef d’établissement pour les directeurs d’école est dans les tuyaux et est revendiqué par les concernés, question de temps et de débats blablas pour faire semblant de discuter là encore, le projet passe par l’UE, on ne nous laissera donc que le choix des modalités d’application.

    Là encore, les « sciences » de l’éducation permettent l’assise puisque le statut de chef d’établissement est corrélé au principe de « projet d’école » si cher aux enseignants « modernes ».
    Cela leur laisse un semblant d’autonomie (de-faire-comme-tout-le-monde et surtout comme-on-le-leur-impose sans qu’il n’y paraisse).

    On leur laissera ainsi le choix du rythme scolaire.

    Cela s’inscrit donc bien à nouveau dans les projets de l’Ocde de différenciation pédagogique et d’autonomie régionale.

    J’avais déjà expliqué en quoi le statut de directeur d’établissement pour le primaire facilitera par techniques juridiques le glissement vers la privatisation larvée de l’éducation, en glissant du statut de Service Public à Etablissement Public Administratif puis Etablissement Public Industriel et Commercial, puis éventuellement Société Anonyme sur l’exemple du CNED, Aéroport de Paris, EDF GDF, etc., ici :

    http://orianeborja.hautetfort.com/archive/2011/10/15/l-ec...

    Sur les postes créés, ils correspondent là aussi à la demande de l’Ocde pour mettre en route l’école à multi vitesses, salaires minimum pour des postes d’encadrants essentiellement (l’évolution des TICE permet ce glissement) et privatisation larvée, le Statut de directeur le changeant idéologiquement en chef d’entreprise qui gèrera son personnel, sa masse salariale et son « Partenarit Public-Privé », partenariat inscrit dans les principes du Nouvel Ordre Educatif Mondial, et qui permet l’adéquation -comme demandé- de la formation à la demande du marché.

    http://www.nationspresse.info/?p=140070

     
  • Jour de repos en pertes et profits


    A propos de l'ouverture des magasins le dimanche, tout dépend de la vie que l'on entend laisser à nos enfants. 


    L'ouverture anti hiératique est une revendication du patronat qui souhaite rentabiliser au maximum son outil de travail. 

    On pousse le salarié vers la flexibilité maximum, le sacrifice maximum, le petit job, pour le petit chose acculé, qui l'acceptera et qui poussera l'ensemble à reculer. 

    Le refus de la moindre entrave relève du principe, d'un état d'esprit. 

    Vit-on pour consommer, surconsommer, et notamment en période de fêtes dont on a oublié le sens ? 

    La vie de famille a-t-elle un sens, la vie tout court en a-t-elle encore ? 

    Faut-il faire "comme les autres" qui eux-mêmes pensent faire "comme les autres", dans une course à l'échalotte où tout se vend tout s'achète tout le temps ?

     
    Le directeur d'une grande surface que je connais disait que les salariés n'auront pas le choix. 

    Il est évident qu'entre celui qui acceptera de travailler le dimanche et l'autre pas, c'est le premier qui sera embauché. 

    Le budget des personnes n'étant pas extensible, c'est naturellement  un système de vase communiquant qui opérera. 

    Le système aura ses flexisalariés, c'est une des étapes qui amènent au temps partiels imposés, le patronat fera valoir qu'il doit réduire les heures pour éviter de licencier, cela permettra de déréguler la législation protectrice du travail progressivement et sans douleurs revendicatives. 

    On voit même déjà les salariés faire grève pour pouvoir travailler le dimanche, c'est la lutte finale pour abattre le droit du travail ... 

    Quand on se range du côté de l'insupportable famille de Menthon (dont la saloperie ne s'invente pas, elle qui soutient " éthiquement" le travail des enfants dans les pays où les multinationales abusent les droits des hommes), c'est qu'il y a un problème.

    On noter que le trafiquant libertarien de la même trempe qu'un Jovanovic, Olivier Delamarche, piège libertarien à gogos, n'en demande pas moins.

    Même les prétendus catholiques sont pour beaucoup libéraux-catholiques, ce qui paraît être un non-sens. 
    Quand on est libéral, on est pour la dérégulation, le Jour du seigneur passera en pertes et profits.


  • Comprendre l'Empire ...

    Soral emploie maintenant le terme "néolibéralisme", c'est maintenant un libertarien upgrade qui ne prononce plus le terme "libéralisme".

    Pour un libertarien, le "néolibéralisme" est le libéralisme actuel, empreint d'étatisme peu ragoûtant, c'est-à-dire que le processus en est à un point impur, le libéralisme étant la panacée qu'il faut atteindre en nettoyant le système néolibéral de ses scories sans lesquelles le libéralisme total et parfait apparaîtra enfin dans toute sa splendeur.

    http://www.youtube.com/watch?v=mxnHw79BUm0&feature=share
    La France n'a jamais été un pays libéral - Pascal Salin
    L'économiste Pascal Salin rappelle au journaliste Jean-François Kahn que le libéralisme n'a jamais été tenté en France, pays qui reste très attaché à son Éta...
     
     
     
    • Contrepoints de vue de Washington vous explique :

      http://www.contrepoints.org/...
      www.contrepoints.org
      Contrepoints vous propose de découvrir à travers le Dictionnaire du libéralisme une réponse aux lieux communs sur le libéralisme.
       
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      Ce que Soral feint d'ignorer, c'est que l'Empire s'inscrit dans une querelle libérale quand il (Soral) s'inscrit lui-même dans la branche la plus totale de l'Empire.



      Il faut comprendre que, comme elle le fait avec tous les "dissidents" depuis la seconde guerre, la CIA coopte et travaille tous les mouvements susceptibles de contrer ses projets d'hégémonie libérale.
      Mieux, elle en fait des outils propres à accélérer le processus.
      Pour cela, elle utilise les leurres "liberté", "démocratie" et flatte le dissident dans le sens du poil, alimente son réseau, lui permet d'agir et une visibilité.

       Ce sont les multinationales qui financent ces réseaux qui alimentent les Chicago boys, la CIA n'est qu'un intermédiaire pour le compte de ces firmes.

  • Pour une politique française d'assimilation des roms

    Tant que le patronat fera venir des populations étrangères pour peser à la baisse sur les salires et déstabiliser le pays, la seule manière nationale de réagir est de les assimiler, casser les éventuels regroupements maffieux, agir en Etat avec ses relais locaux.

    C'est la seule solution, autrement, tant que l'on n'a pas aboli Schengen et retrouvé nos prérogatives de souveraineté nationale, on installe des bombes claniques au sein de notre communauté nationale.

    Il faut agir selon le moindre mal, prévoir l'avenir, en l'état, on ne peut pas faire autrement.

     
    VIDEO. Roms : l’expérience de la mairie d'Indre
    www.francetvinfo.fr
    Près de Nantes, à Indre, la mairie a lancé il y a trois ans un programme d'intégration de familles roms. Une expérience réussie, comme le montre ce reportage de France 3.

     

     

    Le rouleau compresseur républicain, toujours :

    http://www.ouest-france.fr/actu/Magazine_detail_-Anina-Ciuciu-ex-mendiante-Rom-future-juge_3639-2188738_actu.Htm

     
    "Lorsqu'Anina Ciuciu s'adresse en romani aux femmes qui mendient sur les trottoirs, celles-ci ouvrent de grands yeux : comment cette jeune fille soigneusement maquillée, au tailleur élégant et court porté sur des collants brodés, pourrait-elle être des leurs ? Il n'y a pas si longtemps que ça, Anina était à leur place, grappillant quelques sous avec sa mère. « J'en suis restée humiliée à jamais », confie-t-elle.

     

    Lorsqu'elle croise des gamins qui lui rappellent la petite fille qu'elle était, ça lui déchire le coeur. Même si sa vie a bien changé. À 22 ans, étudiante en master Justice et procès à la prestigieuse université parisienne de La Sorbonne, elle est logée dans un studio du Crous et ambitionne de devenir magistrate. Joli pied de nez à tous ceux « qui pensent que les Roms ne sont que des voleurs de poules », selon ses termes. Et un parcours impensable pour une Rom née dans les faubourgs insalubres de Craiova, en Roumanie.

    « Traitée de sale Rom, puis d'intello »

    Anina reconnaît qu'elle doit beaucoup à sa famille, qui a toujours eu la volonté d'échapper au triste destin des Roms de l'Est, « considérés comme des sous-hommes ». Son grand-père tenait une épicerie, son père était comptable, sa mère aide-soignante dans un hôpital. Des emplois obtenus moyennant le fait d'avoir caché leurs origines, et perdus le jour où celles-ci ont été découvertes. « Des Roms qui réussissent, là-bas, il y en a. Mais on ne le sait pas, parce qu'ils se sont fondus dans la masse. »

    Un jour de 1997, alors qu'Anina a 7 ans, elle s'entasse avec ses parents et ses deux soeurs dans la guimbarde d'un passeur. Direction la France, « pays des oranges et des mandarines ». Après de multiples péripéties, la famille atterrit par hasard à Bourg-en-Bresse, dans l'Ain. Elle vit d'abord dans une camionnette. Le père vend des journaux, la mère et les enfants mendient. Là, au marché, une passante qui deviendra une amie les guide vers des associations. De fil en aiguille, ils obtiennent un logement HLM, les parents arrivent peu ou prou à travailler.

    Anina, qui a toujours aimé l'école, se montre très douée. « J'avais envie de montrer que bien que Roumaine, je n'étais pas forcément malhonnête. » Pas toujours facile. « On m'a parfois traitée de sale Rom. Ma mère me donnait des bonbons pour que je me fasse des copines. Elles prenaient les bonbons et elles partaient ! » Au collège, les choses changent. « J'avais toujours droit à des moqueries, mais parce qu'on me considérait comme une intello ! »

    Aujourd'hui, après de brillantes études de droit à Bourg-en-Bresse, antenne de l'université de Lyon, la jeune femme veut plus que jamais devenir magistrate. Elle a « une très forte envie de combattre les injustices ». Elle a accepté de raconter son histoire dans un livre, parce qu'elle veut « faire changer le regard sur les Roms ». Pas parce qu'elle considère qu'il est exceptionnel qu'une Rom réussisse ! « Les Roms ont les mêmes capacités que tout le monde. »

    Elle ne nie pas qu'il y ait des problèmes de délinquance. « Comme dans toutes les communautés ! Mais je ne sais pas d'où la police sort ses chiffres. Et c'est la misère qui pousse à ces comportements, ce n'est pas intrinsèque aux Roms. Il y a aussi des réseaux qui profitent des familles, exploitent des enfants. »

    « J'ai de la chance »

    Comprend-elle qu'il soit choquant de voir des petits, parfois en bas âge, exposés au froid et aux gaz d'échappement sur les trottoirs ? « Oui, mais leurs mères préfèrent souvent les garder avec elles plutôt que les laisser seuls dans un camp qui peut être détruit en leur absence. Les Roms adorent leurs enfants, ils ont un sens très fort de la famille. Ma mère ne m'a jamais forcée. »

    Cet attachement à la famille est un des aspects de la culture rom qu'Anina veut garder. Avec la musique, la cuisine, la danse, le sens de la débrouille, la chasteté avant le mariage... Pour le reste, elle a fait la part des choses.« Le rôle de la femme est encore très traditionnel, elle reste au foyer, avec ses enfants. Moi j'ai de la chance, ma famille a une grande ouverture d'esprit et connaît la valeur des études. »

    Ses parents ne la pousseront pas à se marier avec un Rom. « Ils préféreraient que j'épouse un Français. » Plusieurs de ses ami(e) s lui ont proposé le mariage. Parce que ce serait un moyen commode d'acquérir cette nationalité française que la République lui refuse. Mais qui est indispensable pour s'inscrire au concours de la magistrature. Anina préfère être loyale, et compte sur l'acceptation d'une nouvelle demande de régularisation..."


     

    Mais sachez que la France aussi, pour être la France, a des frontières, et qu'elle les contrôle, et que notre sagesse de veille nation sait que le déracinement organisé est un inhumanisme;

    qu'il n'y a, en France, rien au-dessus de l'Etat, et que donc les puissances d'argent n'y font pas la loi, elles qui rêvent de l'esclave nomade sans pays, sans attaches, sans sens; destabilisation, flexibilité, rentabilité, profit n'auraient pas le dessus si vous ne sacrifiez notre Etat-Nation sur l'autel de votre petit pouvoir de traîtres corrompus.