Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

école de chicago

  • Chauprade, l'extrême-atlantiste

    Qu'est-ce que l'atlantisme ?

    Au XXème siècle, la définition en était celle du courant politique conceptualisé au début de la guerre froide qui prône une alliance militaire centrée sur les États adjacents à l'océan Atlantique Nord et, par extension, entre l'Europe et l'Amérique du Nord (spécialement les États-Unis et le Canada). Cette alliance s'accompagne d'une coopération dans les domaines politiques, économiques et culturels.

    Ce courant politique donne pour objectifs à cette alliance d'assurer la sécurité des pays membres et de protéger les valeurs qui les unissent : « la démocratie, les libertés individuelles, et l'État de droit (rule of law) ».

    L'OTAN est une des expressions de l'atlantisme.

    Au XXIème siècle, cette définition s'affine.

     L'atlantisme est souvent dénoncé, principalement dans certains pays d'Europe, comme une défense du libéralisme économique et un soutien à la politique étrangère des États-Unis.

    Et c'est là que le conseiller de Marine Le Pen intervient.

    Il joue sur la définition.

    Car, ce n'est pas assez connu et dénoncé, mais Aymeric Chauprade fait partie des lobbies libéraux de Washington les plus furieux.

    Le mouvement national français devrait non seulement s'en apercevoir mais encore, le renvoyer dans ses cordes à grands coups de coup de pied au cul.

    Certes, nous le répétons, "liberal" n'a pas aux USA la même définition que nous en avons.

    Quand je parle de libéralisme extrême, je parle des libertariens, pour qui le terme de libéral est une insulte puisqu'assimilé au "liberal" américain qui est moins anti étatiste qu'eux, ce qui en fait un indécrottable gauchiste à la limite du communiste, un quasi communiste.


    Aymeric Chauprade est affilié à Washington par ceux qui aux USA, se réclament des pères fondateurs des Etats-Unis, issus des très maçonniques Sons of Liberty et de la Boston Tea Party, qui mettent la liberté au-dessus de tout, si bien que l'Etat (qui doit être "fort" pour cela) se doit de garantir cette liberté, et seulement cela (Vous aurez ensuite divers sous courants querelleurs autour de la façon dont l'Etat doit se réduire à peau de chagrin en dehors de sa prérogative essentielle de faire respecter l'ordre libéral).


    De l'Institut Thomas More aux formations qu'ils dispensent au sein de l'Institut de Formation Politique/IFRAP dont il refourgue les stagiaires à Marine Le Pen, en passant par le Front National, le parcours de Chauprade est cohérent.

    Toutes ses coteries avec Radio Courtoisie, Contribuables Associés, Polemia et autres Horlogers de l'Institut Pour La Démocratie et la Coopération, ne font que conforter cette solide cohérence.

    Ces organismes se sont donné pour tâche de se répandre et de répandre leur idéologie au sein, non seulement des mouvements politiques (tous), mais aussi et encore directement dans les écoles, les universités, les milieux économiques et médiatiques.
    Ce à quoi ils réussissent parfaitement.

    Les politiques actuelles en sont la preuve, même si évidemment pour eux, le but du libéralisme intégral est loin d'être atteint, trop de résistances en France (du fait de nos institutions), leur Institut Pour La Justice (pendant justice des libertariens) s'acharne pourtant, avec tous ses relais d'Obertone à Zemmour en passant par Fdesouche, à faire sauter ce dernier pan de souveraineté français.
    L'école aussi est bastion non encore entièrement pris, et là encore Zemmour donne de son corps, les écoles hors-contrats de ses amies Anne Coffinier/Agnès Molinier (à côté de laquelle Sophie de Menthon ferait pâle figure ..., On se comprend n'est-ce pas) sont à la charge contre l'école républicaine.
    Et ne parlons pas de cet horrible modèle social français pour assistés, comme aime à le rappeler la petite Marion Maréchal Le Pen (qui n'a elle, jamais eu à travailler de sa petite vie mais qui trouve les Français fainéants, faut pas chercher plus loin l'aura qu'elle revêt auprès de la clique réaco libérale).

    Alors oui, je vous entends déjà :" Mais n'importe quoi, Chauprade est contre le Pentagone, le Département d'Etat, la FED.

    Oui, je l'ai déjà expliqué.
    Il l'est, comme le sont tous les libertariens.
    Ron Paul fustige toutes ces organisations étatiques car il les voudrait justement détachées de l'Etat.
    Le privé fait partout mieux que le public, n'oublions pas leur paradigme.
    Les mercenaires font mieux que les armés d'Etat qui coûtent cher aux contribuables (on a bien compris le leitmotiv).


    Alors qu'est-ce que l'atlantisme ?

    Se faire caniche des Américains, qu'est-ce que ça signifie ?

    Cela signifie que l'on adopte leur vision du monde (qui rappelons-le, s'est bâtie en opposition avec notre modèle français).

    Et en cela, Chauprade est plus royaliste que le roi, il se veut plus Américains que les Américains, un Américain pure souche, un vrai fils de la liberté, qui travaille à une France américaine en pilotage automatique.

    Chauprade, Zemmour, ne sont guère éloignés d'un Macron, toute la différence est dans la subtile nuance qu'ils font entre leurs degrés respectifs de servitude au modèle américain en fonction de l'école américaine dont ils se sentent le plus proche, entre Ecole de Chicago et Austrian School; ne manquant pas de mettre en scène à grand renfort de trémolos et de couvertures médiatiques, les subtilités de leurs querelles libérales.

    Le tout sur le dos de la France, de notre Etat-Nation garant-interventionniste de notre unité et de notre prospérité, de la transmission de l'héritage national, et qui s'incarne à travers des pans de souveraineté battus en brèche tant par les uns que par les autres.


  • Le libertarien 'chérien Gaspard Koenig limite son champ privé

    Le libertarien Gaspard Koenig de Liberté Chérie, prive le public d'une bonne partie de la réalité dans un article du Point en date du 30 mai 2014.

    Mais n'est-ce pas le fonctionnement même de ce genre d'experts lobbyistes, extraire, ce qu'ils veulent, vous montrer ce qu'ils souhaitent, biaser ce qu'ils entendent, et pour ne pas dire autre chose de ceux qui les écoutent.

    Je vous propose d'aller plus loin.


    On peut voir dans le programme de Marine Le Pen la patte libertarienne.

    Evidemment, comme pour Nicolas Dupond Aignan, le petit bras droit cassé du thatchérien Farage, Marine Le Pen est trop à gauche.
    Pour le petit candidat menaçant au primaire UMP, Philippe Herlin, elle était indécrottablement inaccessible aux libertariens.

    Dumait est pourtant bien revenu à la charge.
    Boutin a même donné sa bénédiction à la petite Marion.

    Et jusqu'au suppléant de Fritz Bolkenstein, Geert Wilders soi-même, grand guignol de l'Heritage Foundation, qui va jusqu'à l'Alliance, pour la liberté il va sans dire ...

    Tous les libertariens ne pensent donc pas comme un seul homme.



    Oui, évidemment pour les ultra libéraux de Liberté Chérie, les néocons américains sont d'infâmes gauchistes.

     

    Ils font semblant de ne pas savoir comment ils fonctionnent eux-mêmes.

     

    Leur leader aux USA, Ron Paul, n'espèrent pas prendre le pouvoir un jour par les instances traditionnelles.

     

    Le jeu libertarien, c'est de pénétrer les groupes politiques implantés, de façon transversale.

    Il faut y distiller le virus libéral.

     

    On se doute bien que Bernard Monot n'a pas pu totalement se faire entendre.

    De toute façon, le Front fonctionne ainsi.

    Louis Aliot l'a affirmé lui-même, gaulliste à ses heures, il reprend la formule du général selon laquelle on peut faire beaucoup de choses avec l'ambiguité, et même s'asseoir dessus.

     

    C'est même du lepénisme pur jus.

    Le Pen a toujours préservé chèvres et choux, ânes et moutons, grain et ivraie.

    Au Front, on est un jour de droite, puis ni de droite ni de gauche puis de droite par sa nièce, et ta soeur ...

    Monsieur Koeing n'a étrangement pas étudié le programme de "liberté" monétaire de Marine Le Pen.

    La Théorie de la monnaie est pourtant un principe élémentaire chez les libertariens.

    Il était tout à fait frappant d'entendre au moment des présidentielles, Marine Le Pen asséner, non pas le principe de souveraineté monétaire, mais celui de liberté monétaire, avec indexation sur l'étalon-or.

    Ca ne vous aura pas échappé tout de même, on va vous retirer le Prix Razel et la Bourse Tocqueville par anticipation petit Gaspard !

    Une Nation= Une Monnaie, il ne saurait y en avoir une autre, fut-elle d'or et d'autres matières précieuses.

    Et s'il vous plaît que l'on ne ressorte pas de Gaulle, ni les Accords américains de Bretton Woods.
    De Gaulle n'est pas le dernier à s'être fait manipuler un temps, et  ses preceptes sont aujourd'hui obsolètes.
    Nous n'avons plus d'or.
    Et il existe aujourd'hui des groupes privés, sans territoire, sinon des parcelles de ceux des autres, dont la richesse et la puissance sont telles, qu'ils ont leurs propres règles et leurs propres politiques étrangères, par-dessus les Etats et même par-dessus l'Etat américain (avec les guerres internes et de services que l'on voit appararaître par-ci par-là à qui sait les lire).

    Le droit de battre monnaie, voilà le nerf de la guerre, et voilà ce qui est battu en brèche.
    La monnaie libertarienne n'est qu'un outil financier, quand la monnaie nationale est un attribut de souveraineté.

    C'est LE pan de souveraineté sine qua non.

    J'ai mieux cherché que monsieur Koenig, et avait relevé nombreuses autres pénétrations dans le programme.
    C'est simple, j'avais annoncé la couleur deux ans avant le coming-out de monsieur Monot.

    J'avais vu les drapeaux "Liberté" fleurir au milieu des drapeaux français pour la première fois.
    Tout de suite, ça a fait "tilt".

    J'ai connu la censure quand j'écrivais pour Marine.
    On ne touche pas aux lobbies de Contribuables Associés.

    Il y a eu le voyage, le premier, symbolique, à Washington, Ron Paul.
    Ron Paul qui dit d'ailleurs que ceux qui ne comprennent pas que le programme économique libertarien ne saurait se détacher du reste, sont des imbéciles.
    Je l'ai toujours dit, à Bruno Gollnisch notamment, le libéralisme n'a pas de frontière, on ne peut se réclamer du libéralisme philosophique comme il le faisait, et pas du libéralisme économique.

    On pourrait parler de l'autonomie des écoles, proposée par Marine Le Pen, de l'immigration choisie et de ses références libertariennes à Laulan et Gourévitch (Les libertariens ne sont pas contre les déplacements de population, ils sont pour le fait de rentabiliser au maximum le marché de l'humain, il ne faut pas que cela coûte un rond à l'Etat, il faut refiler aux entreprises exactement la main-d'oeuvre dont elles ont besoin).
    Du LifeLong Learning qui ravit deloriens et souverainistes pour le plus grand bonheur des organisations pilotées par Washington, et des multinationales qu'elles servent.

    Ou encore dans la forme, du lobbying, des étapes formulées certes par Friedman et son affreuse Ecole de Chicago à en croire Monot et Sulzer, de David Friedman, le cul entre deux chaises, jusqu'à Von Mises et Hayek, et des multiples querelles intra libérales.

    On pourrait parler aussi d'Aymeric Chauprade, vieux routard de l'Institut Thomas More, et qui donne toujours des formations à l'IFP/IFRAP, ça doit bien parler à monsieur Koenig n'est-ce pas ?

    IFP qui forme des cadres du Front, l'invitation reçue vient-elle de Chauprade d'ailleurs ?
    De PMC ?
    Les liens et les ponts existent nombreux, les media, envahissants, les clubs refondés à l'heure libérale des Horlogers.

    Allez monsieur Koenig, encore quelques petits efforts.