Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

hoover institution

  • Le libertarien 'chérien Gaspard Koenig limite son champ privé

    Le libertarien Gaspard Koenig de Liberté Chérie, prive le public d'une bonne partie de la réalité dans un article du Point en date du 30 mai 2014.

    Mais n'est-ce pas le fonctionnement même de ce genre d'experts lobbyistes, extraire, ce qu'ils veulent, vous montrer ce qu'ils souhaitent, biaser ce qu'ils entendent, et pour ne pas dire autre chose de ceux qui les écoutent.

    Je vous propose d'aller plus loin.


    On peut voir dans le programme de Marine Le Pen la patte libertarienne.

    Evidemment, comme pour Nicolas Dupond Aignan, le petit bras droit cassé du thatchérien Farage, Marine Le Pen est trop à gauche.
    Pour le petit candidat menaçant au primaire UMP, Philippe Herlin, elle était indécrottablement inaccessible aux libertariens.

    Dumait est pourtant bien revenu à la charge.
    Boutin a même donné sa bénédiction à la petite Marion.

    Et jusqu'au suppléant de Fritz Bolkenstein, Geert Wilders soi-même, grand guignol de l'Heritage Foundation, qui va jusqu'à l'Alliance, pour la liberté il va sans dire ...

    Tous les libertariens ne pensent donc pas comme un seul homme.



    Oui, évidemment pour les ultra libéraux de Liberté Chérie, les néocons américains sont d'infâmes gauchistes.

     

    Ils font semblant de ne pas savoir comment ils fonctionnent eux-mêmes.

     

    Leur leader aux USA, Ron Paul, n'espèrent pas prendre le pouvoir un jour par les instances traditionnelles.

     

    Le jeu libertarien, c'est de pénétrer les groupes politiques implantés, de façon transversale.

    Il faut y distiller le virus libéral.

     

    On se doute bien que Bernard Monot n'a pas pu totalement se faire entendre.

    De toute façon, le Front fonctionne ainsi.

    Louis Aliot l'a affirmé lui-même, gaulliste à ses heures, il reprend la formule du général selon laquelle on peut faire beaucoup de choses avec l'ambiguité, et même s'asseoir dessus.

     

    C'est même du lepénisme pur jus.

    Le Pen a toujours préservé chèvres et choux, ânes et moutons, grain et ivraie.

    Au Front, on est un jour de droite, puis ni de droite ni de gauche puis de droite par sa nièce, et ta soeur ...

    Monsieur Koeing n'a étrangement pas étudié le programme de "liberté" monétaire de Marine Le Pen.

    La Théorie de la monnaie est pourtant un principe élémentaire chez les libertariens.

    Il était tout à fait frappant d'entendre au moment des présidentielles, Marine Le Pen asséner, non pas le principe de souveraineté monétaire, mais celui de liberté monétaire, avec indexation sur l'étalon-or.

    Ca ne vous aura pas échappé tout de même, on va vous retirer le Prix Razel et la Bourse Tocqueville par anticipation petit Gaspard !

    Une Nation= Une Monnaie, il ne saurait y en avoir une autre, fut-elle d'or et d'autres matières précieuses.

    Et s'il vous plaît que l'on ne ressorte pas de Gaulle, ni les Accords américains de Bretton Woods.
    De Gaulle n'est pas le dernier à s'être fait manipuler un temps, et  ses preceptes sont aujourd'hui obsolètes.
    Nous n'avons plus d'or.
    Et il existe aujourd'hui des groupes privés, sans territoire, sinon des parcelles de ceux des autres, dont la richesse et la puissance sont telles, qu'ils ont leurs propres règles et leurs propres politiques étrangères, par-dessus les Etats et même par-dessus l'Etat américain (avec les guerres internes et de services que l'on voit appararaître par-ci par-là à qui sait les lire).

    Le droit de battre monnaie, voilà le nerf de la guerre, et voilà ce qui est battu en brèche.
    La monnaie libertarienne n'est qu'un outil financier, quand la monnaie nationale est un attribut de souveraineté.

    C'est LE pan de souveraineté sine qua non.

    J'ai mieux cherché que monsieur Koenig, et avait relevé nombreuses autres pénétrations dans le programme.
    C'est simple, j'avais annoncé la couleur deux ans avant le coming-out de monsieur Monot.

    J'avais vu les drapeaux "Liberté" fleurir au milieu des drapeaux français pour la première fois.
    Tout de suite, ça a fait "tilt".

    J'ai connu la censure quand j'écrivais pour Marine.
    On ne touche pas aux lobbies de Contribuables Associés.

    Il y a eu le voyage, le premier, symbolique, à Washington, Ron Paul.
    Ron Paul qui dit d'ailleurs que ceux qui ne comprennent pas que le programme économique libertarien ne saurait se détacher du reste, sont des imbéciles.
    Je l'ai toujours dit, à Bruno Gollnisch notamment, le libéralisme n'a pas de frontière, on ne peut se réclamer du libéralisme philosophique comme il le faisait, et pas du libéralisme économique.

    On pourrait parler de l'autonomie des écoles, proposée par Marine Le Pen, de l'immigration choisie et de ses références libertariennes à Laulan et Gourévitch (Les libertariens ne sont pas contre les déplacements de population, ils sont pour le fait de rentabiliser au maximum le marché de l'humain, il ne faut pas que cela coûte un rond à l'Etat, il faut refiler aux entreprises exactement la main-d'oeuvre dont elles ont besoin).
    Du LifeLong Learning qui ravit deloriens et souverainistes pour le plus grand bonheur des organisations pilotées par Washington, et des multinationales qu'elles servent.

    Ou encore dans la forme, du lobbying, des étapes formulées certes par Friedman et son affreuse Ecole de Chicago à en croire Monot et Sulzer, de David Friedman, le cul entre deux chaises, jusqu'à Von Mises et Hayek, et des multiples querelles intra libérales.

    On pourrait parler aussi d'Aymeric Chauprade, vieux routard de l'Institut Thomas More, et qui donne toujours des formations à l'IFP/IFRAP, ça doit bien parler à monsieur Koenig n'est-ce pas ?

    IFP qui forme des cadres du Front, l'invitation reçue vient-elle de Chauprade d'ailleurs ?
    De PMC ?
    Les liens et les ponts existent nombreux, les media, envahissants, les clubs refondés à l'heure libérale des Horlogers.

    Allez monsieur Koenig, encore quelques petits efforts.