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Bruno Gollnisch a beau se la raconter, s'il n'existe en interne que par la fange tradi libérale, il ne représente rien en externe, sauf le Front, comme tout le monde.
Les gens votent FN pour l'étiquette, pas pour voter Gollnisch, ni même Le Pen, JMLP l'a appris récemment à ses dépens.
Mais il est vrai que lorsque l'on vit comme la reine d'Angleterre en ne se montrant que dans des lieux expressément choisis, on n'en a guère conscience.
Que l'on présente un Le Pen là où un frontiste ordinaire fait 1 %, le Le Pen risque fort d'y faire 0,5.
Si les Le Pen ont toujours choisi de se planter le temps d'une élection sur certains terreaux, c'est qu'ils savent le terreau certain.
N'oublions pas pas que si MMLP a été élue député à la faveur d'un maintien socialiste et du soutien sans faille des Identitaires anti-France, les départementales précédentes avaient connu sur Carpentras, l'élection d'un Conseiller général, illustre inconnu que l'on a d'ailleurs par la suite gentiment écarté pour qu'il laisse sa place à une plus belle chèvre que lui.
Loin de l'électorat et de ses préoccupations, ce sont d'autres enjeux qui existent au sein du Front, où deux courants forts s'affrontent, même si des passerelles diverses font le pont entre les deux.
Il faut d'ailleurs analyser la place de Marion Maréchal Le Pen au Congrès au regard de ces lobbies au sein du Front.
Florian Philippot a été réellement élu par les voix des adhérents, le score de MMLP est lui, celui des adhérents ordinaires, auxquelles s'ajoutent celles du groupe de pression tradi libéral.
A qui elle est donc redevable, quand Philippot est bien plus libre.
Au regard du schisme à venir, ce lobby qui ne représente personne en externe, devrait logiquement faire pschitt et la baudruche MMLP avec.
Ajoutons à cela, que leurs petits camarades lobbyistes tradi libéraux, ont clairement mis une option favorable sur la tête de Sarkozy, bonne tête de vainqueur de la droite, il faut bien l'admettre.
L'épisode Beigbeder/Millon en est une démonstration.
D'habitude, Gollnisch et sa bande ont pour mot d'ordre de la fermer et de continuer à vivre en interne, et de tenter de noyauter le Front, au moins au niveau des cadres.
L'éviction de JMLP est absolument inévitable compte tenu du fait qu'il défende des idées qui n'ont rien à voir avec celles du Front National :
antisémitisme, négationnisme, pétainisme, Thulé, hyperboréens, race blanche, suprémacisme et nazisme larvés; pour ne rien dire des idées libérales anglo américaines qu'il partage hélas avec ses fillottes, auxquelles s'ajoute la mode anti-islam également d'origine américaine.
La position de Gollnisch devient donc intenable, il sera obligé par son propre camp de prendre position pour JMLP et de quitter Marine Le Pen.
Gollnisch devrait logiquement tenter une entourloupe, en créant son propre mouvement tout en le rattachant au Front de quelque manière que ce soit.
Il sait que le grand rassemblement des parias dont il est un leader naturel, ne mènera nulle part, il a besoin de la bouée Front National pour sortir le bec de l'eau.
Voilà pourquoi, il veut amener Marion Maréchal Le Pen dans sa galère, elle seule pourra faire le lien entre le monde déjà mort des Gollinischiens et celui des vivants politiquement, MMLP s'en sortant avec le rôle de survivante.
Elle aura à tenir le radeau de la méduse d'une main tout en léchant celle de sa tante stigmatisée par les premiers comme la nef des fous, pour survivre dans cette galère.
Iceberg en vue ...
L'Institut de Formation Politique, lobby libertarien rattaché aux plus puissants réseaux d'influence libérale de Washington ont reçu Marion Maréchal Le Pen pour une formation de trois jours les 6, 7 et 8 mars 2015.
L'agenda du lobby indique également MMLP en guest star :
Le prochain Lundi de l’IFP aura lieu le mardi 2 juin 2015 autour de Marion Maréchal-Le Pen.
Que d'emballement pour Tel-Aviv sur Seine, alors qu'il suffit d'ériger un mur barrière de sécurité pour régler le problème de l'opération saisonnière bougnoule on t'emmerde ...
La droite a intérêt à ce que la bataille se joue à droite pour imposer au peuple toujours plus de dérégulation qu'impose la logique de libre entreprise, dont la gauche n'est pas en reste.
La seul moyen de battre la droite, c'est que la bataille se joue au niveau de la France, d'expliquer pourquoi les Français en ont besoin, pourquoi le monde a besoin de France, et comment la France n'est pas la droite, pas la gauche mais cette intervention de l'humain s'incarnant dans l'Etat en faisant civilisation.
La libéralisation est la politique des puissances d'argent, les hommes ont des outils pour se battre contre la domination d'un monde concentrationnaire (logique des concentrations économiques qui ramènent tous les pouvoirs en quelques mains contre tous les autres).
Ces outils, la France les a forgés dans les attributs de notre Etat, nos principes et nos institutions étatiques.
Nos armes sont à nos pieds, il ne tient qu'à nous de nous relever, avec.
