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Loisirs

  • Le retour d'Anakin n'est pas un tour de force mais la force qui revient à son tour

     

     

    Fil d’actualité

     

    Anakin Skywalker peut parfaitement revenir dans le prochain Star Wars.

    Avant lui, Qui-Gon Jinn était le seul chevalier jedi ayant bénéficié d'une crémation, les corps Obi-Wan et Yoda ayant disparu immédiatement après leur décès.

    Cela s'explique par le fait que le maître d'Obi-Wan et d'Anakin, avait sa propre vision de la philosophie Jedi, davantage basée sur l'intuition, entrant régulièrement en conflit avec le Conseil. 
    Tout comme Anakin.

    À la fin de l'épisode III, Yoda explique à Obi-Wan que Qui-Gon a franchi la barrière de l'immortalité et que celui-ci est revenu en tant qu’esprit et qu'il communique avec lui.

    Obi-Wan, Shaak Ti et Anakin en feront de même par la suite en communiquant avec Luke Skywalker.

    Pour franchir cette barrière, il faut vraisemblablement mourir au combat, et sans doute contre un seigneur Sith, on a vu comment Qui-Gon Jinn s'était laissé mourir face à Dark Maul, comme s'il avait voulu le faire exprès afin de mieux aider à combattre le retour des Siths.

    Kenobi s'est également volontairement fait toucher par Vador.

    Dark Vador part dans des conditions similaires, et outre le fait qu'il soit revenu du bon côté de la force, il dit expressément à son fils qui veut le sauver, que c'est déjà fait.

    Et puis au fond, cette façon de vaincre la mort a toujours été l'objectif d'Anakin, c'est cela qui lui a d'ailleurs fait rejoindre le côté obscur où il croyait apprendre l'immortalité.

    Maître Yoda savait lui parfaitement que le pouvoir de la force était bien plus grand de son côté une fois celle-ci maîtrisée et comment l'éternité s'acquiert en se sacrifiant pour l'amour des autres.

     

     
  • Grandes oreilles, petit nez

    Facebook a vraiment de grandes oreilles émoticône smile.

    Je discute en messagerie privée avec un ami spécialiste des medias qui me parle de grands patrons comme Patrick Drahi et Claude Berda, ce qui est très intéressant.
    Claude Berda ayant été patron d'AB Productions, j'évoque le fait qu'une interview récente de la stridente Dorothée évoquait qu'elle abhorrait les programmes jeunesses actuels, et que c'était un peu l'hôpital qui se foutait de la charité.
    Et c'est là, quelques instants après qu'apparaît sur mon fil d'actualité, le message suivant :

    "Le Club Dorothée est cultissime ! Testez vos connaissances et retrouvez votre enfance !

    Testez vos connaissances sur le Club Dorothée
    Dorothée et sa joyeuse bande composée d’Ariane, Jacky, Patrick et Corbier ont animé durant 10 ans les émissions jeunesses de TF1. Véritable phénomène de société, le Club Dorothée s'est imposé dans le
    DIVERTISSEMENT.ATOUT-TEST"

    Bon, comme quoi, l'analyse des données n'est pas vraiment au point si c'est au point de croire que cela puisse être un de mes centres d'intérêt.
    Je leur ai pourtant écrit noir sur blanc que mon père nous interdisait de regarder la télé quand nous étions petits, le robot moulineur qui trifouille dans ma boîte de messagerie n'est pas bien futé, je suis une incomprise ...

    On espère tout de même que la NSA a plus que Little Brother Facebook à se mettre sous la dent, la sous-traitance, c'est de l'irresponsabilité.

  • Tous les artisans ne sont pas des escrocs mais ...

    Tous les artisans ne sont pas des escrocs mais ...

    Mais il en est qui, s'ils en étaient, ne s'y prendraient pas autrement.

    Ma fille ayant décidé d'apprendre le violon il y a cinq ans, je lui ai loué un violon d'occasion auprès de monsieur K., luthier à Nantes, sur les conseils de son professeur.

    Contrat signé il y a donc cinq ans, nous avons un violon 3/4 pour débutant pour 51 euros par trimestre et donc quatre trimestres dans l'année.

    A ce compte, le luthier nous facture tout de même 50 euros de cordes quand il faut les changer.

    Ma fille ayant atteint ses treize ans, je décidai de lui offrir son premier violon, le luthier faisait état sur son site de violon d'occasion à partir de 250 euros.

    Elle n'a que treize, un petit violon d'étude à ce prix, c'est déjà un très beau cadeau étant donné ce que je gagne.

    Tentative de prise de RDV avec notre luthier, qui pour la circonstance, un mois avant Noel, n'a plus de violon à petit prix en réserve, il n'a que des violons à 1000-1400 euros (Ayant appris à connaître le personnage, c'est sans doute à la tête du client).

    Je lui dis que cela serait ridicule, étant donné l'âge de ma fille et ma condition sociale, je lui dis que je ne peux pas mettre ce prix-là dans un violon, que j'attendrais qu'il ait de meilleures offres.
    Ou bien que je repartirai pour une location, mais il me dit qu'il n'a plus de violon entier non plus en location.
    Il aurait alors soudainement quelque chose à vendre dans les 400 euros.

    Nous convenons de nous rappeler.

    Entre temps, je regarde un peu les prix sur Internet, et je trouve un luthier ayant pignon sur rue, qui propose des violons d'étude pour 200 euros, certifiés fabriqués par ses soins.

    Cela correspond à ce que je cherchais et je me décide donc pour ce choix, et n'ayant pas réussi à obtenir un rendez-vous avec mon luthier d'origine, me pointe tout à l'heure dans son atelier.

    Je sonne, c'est un rez-de-chaussée cossu dans une belle bâtisse en pierre au parquet qui craque chaleureusement sous le pas.

    Il m'ouvre et semble surpris.
    "Vous n'aviez pas pris rendez-vous ?"
    "Non, mais je sortais du travail et profitais de finir plus tôt pour ramener le violon et mettre fin au contrat, ma fille en a eu un pour Noel finalement."
    " Ah mais il fallait me prévenir plus tôt, je ne peux pas arrêter la banque" me dit-il toujours sur le pas de la porte.
    Ce n'est pas grave cela, je viens rendre le violon et mettre fin au contrat, l'intendance suivra.

    Il ouvre le coffret alors que je certifie que ma fille en a pris grand soin, et c'est la vérité, ma fille est comme moi, elle conserve tout et très soigneusement, je lui ai donné tous mes jouets et même des vêtements de quand j'étais petite et plus jeune, elle pourra tout transmettre en excellent état elle-même.

    Tout de suite et même s'il a l’œil du luthier, il pointe une petite plaquette blanche au bout de l'archet qui manquerait et serait consécutive d'un choc.

    Diable, si ma fille avait un jour fait tomber son archet, elle serait venue désolée m'en faire part et je lui aurais dit que ce n'était pas grave et nous serions allées le faire réparer.
    Et minutieuse comme elle est, elle aurait sûrement remarqué si cette petite pièce avait manqué.
    Il me montre la petite pièce en question sur un autre archet et me dit que cela fera 75 euros.

    Il me dit aussi qu'il va me facturer les cordes, qu'il faut changer systématiquement, 50 euros.

    Plus le contrat qu'il ne peut arrêter en janvier, 51 euros de plus.

    Je rappelle qu'il vendait le violon d'occasion que je louais 250 euros, et qu'il va donc, soit revendre, soit relouer celui que je lui ramène, et sûrement en l'état comme il me l'a loué il y a cinq ans, et que je lui ai ainsi au moins déjà payé quatre fois ...

    Je signe un chèque et lui fais calmement part de mon ressenti.

    Je souris gentiment et lui dit avoir le sentiment qu'il est un peu gonflé.

    "Vous voyez, c'est dommage, je voulais un violon, mais vous donnez l'impression d'être très à cheval sur le bénéfice que vous pouvez faire qu'autre chose".

    Jamais il ne m'a parlé de musique, de toucher du violon, de quoi que ce soit, tout ce qui l'intéresse, et dans des proportions aberrantes, c'est l'argent qu'il peut se faire rapidement sur le dos d'un client.

    Il commence à me dire que c'est dur pour lui, me demande si je sais qu'il faut un mois pour faire un violon et me dit même que le violon que j'ai loué était industriel, qu'il était impossible de faire un violon à ce prix-là.
    Que même l'archet, en excellent état mais qu'il me facturait quand même et sans doute dans l'état où il me l'avait laissé, était industriel et qu'il n'allait même pas le réparer, qu'il allait le jeter et le remplacer par un neuf à 60 euros.

    Je suis scotchée.

    Il avoue lui-même sous le coup de l'émotion combien il m'a roublée.

    Je lui laisse, pour ses faux-frais, le chèque du montant du violon que j'avais offert à ma fille pour Noel, et le quitte en lui disant au revoir et aussi que pour son bien, il fallait peut-être qu'il remette en cause sa façon de faire avec les gens, qu'il aurait tout à y gagner et qu'en l'état, je ne regrettais plus un seul instant de ne pas avoir fait l'acquisition d'un nouvel instrument dans sa boutique.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     http://www.dailymotion.com/.../x112a3m_othilie-dona-dona...

    Othilie Dona Dona Thouaré juin 2013
    DAILYMOTION.COM|PAR BORJAORIANE
     

     

     

  • Bourses scolaires, écrans plats et autres considérations ...

    L'allocation de rentrée scolaire fait toujours grand bruit et office de marronnier pour les journées d'été en mal de sensations.

    La question est posée de savoir de quelle façon est dépensée cette faible compensation pour des revenus faibles par rapports aux coûts d'une vie de famille.

    Heureusement l'Etat réajuste en partie.

    Evidemment vous aurez toujours des grincheux et des jaloux qui râleront, en général, les mêmes qui paient deux fois 7,24 euros net de l'heure leur femme de ménage monopolisant sa matinée pour faire en deux heures (et souvent quelques minutes encore à ses propres frais) -si toutefois ils n'ont pas annulé la prestation au dernier moment parce qu'ils s'imaginent qu'elle a les moyens de vivre un jour sur deux- tout le ménage de leur maison sans se demander comment elle paie à ce tarif, les frais de sa voiture pour arriver chez eux et l'éducation de ses enfants, et qui, pour le même prix, se plaignent en général auprès d'elle de l'horrible montant de leurs impôts, eux qui ont les moyens d'en payer, ainsi que de tous les autres soucis que leur engendre leur emploi du temps entre l'esthéticienne, le psy, les cours du petit et les vacances à organiser ...



    L'allocation de rentrée scolaire ne couvre pas, loin de là parfois, une activité pour les enfants.

    Déjà, elle n'est versée qu'à partir du CP et n'est plus versée à partir de 18 ans, même si l'enfant est toujours scolarisé, sauf exception locale (comme la carte famille nombreuse qui disparaît subitement de la famille dès les 18 ans de l'un de ses membres même s'il est toujours à charge, et faisant baisser du même coup le taux de réduction des autres membres de la famille).

    S'y rajoutent les bourses scolaires tous les trimestres (74 euros par enfant âgé de plus de 10 ans et de moins de dix-huit ans pour le taux médian, il y a trois taux ), la bourse au mérite aidait bien (800 euros par an) mais elle a disparu.

    Personnellement, ça couvre l'inscription de mes enfants à un sport (un vrai, pas le multi activités-jeu de baballe encadré par de gentils animateurs titulaires du BAFA du parti communiste payés 43 euros pour une journée de 10 heures pour s'occuper des enfants non élevés), mais ça ne couvre pas l'inscription à l'école de musique (on me dira qu'il n'y a pas idée de faire faire de la musique à son enfant quand on est pauvre, ça revient presque à un Smic par an et par enfant).

    Les fournitures scolaires restant à ma charge évidemment.
    Chez nous, on n'hésite jamais sur le matériel, comme sur les livres ou les annales mais l'on constate que la plupart des élèves n'ont jamais de matériel, même dans les familles aisées, il est parfois difficile de trouver ne serait-ce qu'un crayon de bois, ne parlons pas d'une équerre ou d'un compas, d'un dictionnaire, d'un Bescherelle ou d'un livre de Bled.

    Et personnellement, je n'ai pas d'écran plat, j'ai une vieille télé cathodique dont je ne sais même pas me servir qui sert uniquement d'écran pour magnétoscope, nous ne regardons jamais la télé même si nous sommes obligés de payer la redevance.

    Mais à la limite, je comprends les personnes qui en achètent avec les bourses pour occuper leurs enfants comme la majorité des personnes dont les enfants ne sont pas boursiers, l'égalité devant ce genre d'activités non éducatives étant somme toute assez bien partagée, elle.

     

    L'affectation des allocations scolaires n'est pas contrôlée (sauf si les enfants sont inscrits à la cantine, les bourses servent à payer directement le trésorier du collège ou du lycée), on les dépense comme l'on veut, parce qu'il ne s'agit pas vraiment de scolarité.

     

    Il s'agit de revenus complémentaires.

     

    On redonne seulement aux plus pauvres une mince contrepartie de ce qu'ils payent en impôts et taxes, et ceci parce qu'ils n'auraient parfois plus les moyens de travailler sans cela.

     

    Et les pauvres travaillent, il y a 9 millions de personnes qui vivent sous le seuil de pauvreté et bien plus encore qui sont moins pauvres qu'eux mais éligibles à l'allocation pauvreté.

     

    Le RSA concerne lui "seulement" 2 millions de foyers (dont une partie travaille).

     

     

    Et personnellement, je suis contre la distribution des fournitures par les écoles, ce qui existe.

    Je veux vivre la scolarité de mes enfants, je veux leur offrir leur stylo-plume, leur criterium, je veux qu'ils taillent et fassent attention à leurs crayons dont je veux choisir la mine pour faire un travail propre, qu'ils s'attachent à leur trousse et à leur cartable que nous choisissons ensemble. Gérer avec eux les feuilles, pas de gaspillage, soin, etc.

    J'ai encore mon cartable et ma trousse du primaire moi-même.

     

      J'ai la certitude que c'est l'intérêt des parents pour l'école qui se transmet, et tout ce soin à préparer sa rentrée et son travail y contribue.

    Ce sont des instants magiques.

     

     

     Quant aux "kits" prétendument pas chers dont les associations de parents d'élèves se sont fait une spécialité -histoire d'exister et de faire semblant de servir à quelque chose-, j'en avais fait le détail et étais arrivée à la conclusion de leur inutilité et de leur coût élevé. 

     

    Les associations se basent justement sur le forfait allocation de rentrée scolaire pour établir son coût forfaitaire qu'ils comblent ensuite par des fournitures.

     

    Ainsi il faudrait chaque année s'offrir le kit complet dont on n'a évidemment pas besoin de tout et dont il manque toujours des choses.

     

    Certains enfants utilisent plus leurs plume, gomme ou effaceur que d'autres, leurs crayons de couleur ou feurtres selon leur goût pour le dessin aussi (mon dernier est un fana du rouge, je ne change que les rouges chaque année).

    Sans compter que les crayons bio ou cahiers et protège-cahiers bio, c'est vraiment de la merde.

     

    Mal adaptés et dispendieux, ils ne font qu'alimenter les marchés parallèles privés de ceux qui vivent accrochés à la poule aux oeufs Education nationale au sein des associations de parents d'élèves.

     

    Sans compter les conflits d'intérêts : pour alléger les cartables, on demande des cahiers de 48 pages, ce qui revient deux fois plus cher alors que l'on demande de surveiller les coûts.

     

    Par ailleurs, on dirait que le cartable électronique, très en vogue un temps au sein des CR, est tombé en désuétude.

     

    Chez nous, ils ont essayé l'ordinateur gratuit, mais il n'y a pas de suivi en cas de panne, ni de coupure d'électricité, pas si rare dans les foyers pauvres.

     

     

    Certains enseignants -rares- ne travaillent que par informatique (jusqu'aux exercices à la maison qui ne se font que par Internet), d'autres pas du tout.