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"Chacun est seul responsable de tous" - Page 58

  • Soigne ta droite, ou, le Front National dans le ring

    bartneski 5 janvier 19:56
    @orianeborja
    Ils ont réussi à nous faire croire que le côté « extrême » du FN a disparu. Quand est-il du côté « droite » ?
    Il n’y a pas plus à droite que le FN.

    orianeborja 5 janvier 20:22
    @bartneski
    Posez la question à Marion Maréchal Le Pen, elle vous répondra très clairement qu’elle est une femme de droite, idem pour Bruno Gollnisch, il ne jure que par le droite nationale.

    JMLP a changé d’avis trente-six fois ces dernières années, en fonction de ce qu’il pensait être le plus stratégique (il se fout royalement des militants qui en perdent le Nord, et prend encore plus pour des cons les électeurs que ses militants, c’est vous dire).

    Marine est restée sur la ligne Ni Droite Ni gauche depuis 95, mais je l’ai entendue reparler de « droite nationale » en 2012 (mais j’ai dû être la seule à y prêter attention), avant de revenir à NDNG, mais elle doute, il faut toujours être derrière elle pour l’affermir.

    Quant à Florian Philippot, je ne pense pas qu’il s’est dit une fois de droite.

    Les autres cadres ne savent pas vraiment où ils en sont, (ils savent que s’ils dévient de la ligne, ils seront virés, mais grâce à Marion, ils peuvent maintenant aller contre la position de Marine en la matière, et Marine se dit qu’ainsi, il y en a pour tous les goûts, nous ne sommes pas sectaires, dira-t-elle) sauf la fange libéralo sectaro intégriste qui affirme sa position très à droite (on les laisserait faire qu’ils diraient d’extrême-droite sans problème).

    Mais vous avez aussi des idéologues d'extrême-droite, qui sont favorables à l'adoption du slogan Ni Droite Ni Gauche, il faut savoir décrypter.

    Lien permanent Catégories : culture
  • Marion Maréchal Le Pen, l'objet très identifié de l'extrême-droite

    Marion est le produit propulsé par la véritable extrême-droite, tous les lobbies les plus extrémistes sont derrière elle, une marionnette, c’est vraiment cela.

    Marine n’a pas été jugée crédible par ces groupes, comme JMLP jadis, qu’ils ont lâché en cours de route.

    Marion est la nouvelle pouliche, et semble tout à fait prête à tenir l’exact rôle que l’on attend d’elle.

    Elle saura ne sortir que les débilités libérales qu’on attend d’elle, sans les saillies antisémites de son grand-père, et elle saura transformer son discours raciste en anti islamisme bon ton.

    Et contrairement à Marine, elle n’a pas de penchants sociaux, ni sociétaux, qui sont des travers pour l’extrême-droite.

    Les parrains de la petite peaufinent leur créature et la lanceront véritablement au moment opportun.

  • Quand être lepéniste signifiait lutter contre l'extrême-droite, une période en suspension

    wesson 4 janvier 22:41
    @orianeborja

    Si ce n’est pas l’aspect libéralisme, ni l’aspect racisme qui vous a plu dans l’idéologie du FN, alors qu’est-ce que c’était ?

    Je suis sincèrement interessé par votre réponse. Dans ma propre pratique des militants FN, je n’y ai décelé que deux choses : un racisme appris chez les militants de base, qui est le véritable génome du FN, et un solide ordo-libéralisme chez les cadres, qui veulent maximaliser leurs profits en utilisant j une catégorisation de la société.

    En dehors de cela, je ne voit pas ce qu’il existe comme autre idée fédératrice au FN ou à l’extrême droite.


    orianeborja 5 janvier 18:32
    @wesson

    Je ne suis pas une idéologue, je sens les idéologies à cent lieues, je les déteste et dénonce.

    Je suis « seulement » une grande admiratrice de la France.

    Je trouve notre civilisation très avancée, très ciselée par la sagesse du temps.

    J’ai étudié très précisément nos institutions et l’histoire de notre droit au cours de mes études, ainsi que celles de la civilisation anglo saxonne qui nous est très opposée.

    Ce qui m’a attirée dans le Front, c’est la France, je chialais ado devant la beauté, la profondeur de notre littérature, de nos poètes, artistes et de nos sciences.

    J’aimais l’école, la transmission.

    Je me sentais la responsabilité de préserver tout cela et de transmettre, et même en mieux, ce que nous avions reçu.
    Je considère notre héritage intellectuel et organisationnel (le cadre Etat-Nation), comme un trésor.

    Je lisais beaucoup depuis que je savais lire.

    Vers quinze ans, lorsque l’on découvre les Lagarde et Michard puis la philosophie, on s’éveille assez naturellement à la politique.

    A l’époque, un seul mouvement parlait de la France comme un trésor, les autres lui crachaient dessus, on ne s’en souvient pas assez.

    En, 1989, passe la réforme des IUFM, on entendait des Jack Lang assassiner la grammaire qu’il disait « inégalitaire » et qu’il fallait donc supprimer.

    Je pense exactement l’inverse.

    Je pense que c’est la transmission de la Grammaire au sens large et dans toute sa complexité, qui nous rend libres, et égaux.

    Je vénérais la grammaire, j’adulais Monsieur Bled qui était en train de mourir derrière mon Lycée Masséna à Nice.

    Je ne supportais pas les coups de poignards avec lesquels on l’achevait.

    L’oeuvre de sa vie qu’il nous laissait, saccagée par des idéologues abrutis qui allaient prendre toutes les nouvelles générations pour cobayes de leur connerie naturellement venue tout droit des pays anglo américains.

    De même, j’étais en communion avec la nature, on nous vendait du Macdo et du béton.

    Oui, je me suis intéressé au Front à cet âge, ma colère contre tout ce que représentait le reste m’a menée au Front qui tenait le discours que je vous dis.

    En 92, je suis diplômée en Lettres et Civilisations Etrangères anglo saxonnes et j’entre en Licence de droit.

    Le combat est celui contre le Traité de Maastricht, quand on parle de perte de souveraineté, je sais de quoi on parle.
    Je n’admets pas, je sais qu’il va falloir se battre.

    Je fais la campagne contre cette Europe dont je ne veux pas, et là encore, le seul mouvement qui semble dire ce que je pense, c’est le Front.

    Je détestais la droite et je ne me suis jamais laissée avoir par les sirènes d’un Villiers et autres Pasqua que j’identifiais aux autres maffieux comme Gaston Deferre à gauche, des types qui me répugnaient.

    Je n’avais aucune connaissance sur les milieux d’extrême-droite.

    A Nice, les seuls lieux intellectuels, les conférences sur les sujets comme la souveraineté, la France et l’Europe, sont organisées par l’Action Française.

    Je vais écouter par exemple Marie-France Garaut à l’AF.

    Quand on pénètre ces milieux pour la première fois, on ne voit pas tout ce qu’ils cachent.

    Et je n’écoute pas des détracteurs dont je sais en revanche, les saloperies très contemporaines que je peux leur reprocher.
    Les scandales politiques se succèdent par paquets.

    La personne qui tenait l’AF à Nice, -AF, cinquante personnes tout mouillé-, est un avocat très érudit, truculent.

    Il faisait aussi partie du Front.

    Après la campagne contre Maastricht, j’adhère au Front.

    J’ai déjà rencontré Samuel Maréchal, mon petit ami de l’époque est de ses amis et collaborateur proche (il vient d’ailleurs d’être invité au mariage folklorique de Samuel, qui vient d’adopter Marion, et de Yann Le Pen).

    Je suis propulsée directement dans les cadres proches des Le Pen par le FNJ.

    Je sors vice-major des UDT de 1995 sur le thème Ni Droite Ni Gauche Français.

    J’apprends à connaître le Front et la politique.

    Le discours de Samuel et de Marine semblent sain, lutte contre tout racisme et antisémitisme (j’ai dans ma famille des juifs, des arabes, des noirs, des étrangers, je ne suis ni xénophobe ni raciste pour un sou).

    J’avoue avoir eu à lutter contre la connerie souvent au sein du Front, où se côtoient des braves gens, parfois cultivés, souvent paumés, dont le discours n’était pas raciste, et bien davantage social, déjà.

    Le côté Reagan Thatcher de Le Pen avait disparu, je ne l’ai appris que par le discours interne des cadres FNJ que je cotoyais et qui le remettaient entièrement en cause.

    Je deviens encore plus proche des Le Pen quand je rencontre le père de mes enfants en 95, notre premier enfant naît en 96 et je le rejoins alors qu’il se met en disponibilité de son ministère (il était fonctionnaire) et devient salarié du Front, travaillant directement avec Samuel et Marine Le Pen, à l’époque, jeune avocat sans clientèle, qui se rabat sur le Front pour avoir du boulot.

    Nous formons une bande, avec quelques autres, une dizaine en tout.

    On ne se gênait pas , tout en étant proches des Le Pen, pour se foutre le la gueule du « Président », « neunoeil », le« vieux », c’est ainsi que nous l’appelions.

    On se foutait de son côté nouveau riche, de ses goûts de chiotte, de sa radinerie et de ses paillettes américaines, et on rageait quand il sortait une connerie parce qu’on savait qu’il faudrait encore ramer pour sauver les apparences.
    Il était con et il se foutait des conséquences, ramant lui-même ensuite pour essayer de retourner ses saillies débiles en sa faveur.

    Mais il était le chef, et on n’avait pas le choix, défendre la France était à ce prix.

    Et en interne, ses ennemis étaient tellement les groupuscules libéraux, racistes et antisémites, que finalement, être « lepéniste », c’était lutter contre tout cela (oui, cela peut paraître étrange de l’extérieur).

    Nos ennemis s’appelaient ; Renouveau Etudiant, nazbrocs, libéraux, catho intégristes, GREECE, Club de l’Horloge (Mégret), Identitaires.

    Tous ces gens détestaient Le Pen pour diverses raisons, et Marine Le Pen (peu considérée au départ) parce qu’elle n’était au fond pas d’extrême-droite.

    C’est nous qui allions porter le discours social, et surtout, nous avons réussi à supprimer de la définition du Front le mot « droite ».

    Nous étions le Mouvement national, alors que les anciens disaient « la droite nationale ».

    Ce fut un combat très important, qui dure encore, et qui a connu maintes péripéties.

    Nous avons, avec JMLP naturellement, être la quelques dizaine, à hisser Marine au pouvoir, nous étions une minorité et bêtes noires de tout ce qui s’appelait extrême-droite que je cite ci-dessus, mais c’est JMLP qui faisait les rois.

    Sans doute trop long de tout raconter.

    Mais le fait est que Marine, une fois « au pouvoir » a cru bon d’écouter son père et de se rallier tous les groupuscules d’extrême-droite en douce, tout ce que nous avions réussi à foutre par les fenêtres, elle s’est mise à les faire rentrer par la petite porte.

    Elle manquait de compétences et voulait des cadres, les groupuscules lui en ont fourni.

    J’ai démissionné en 2011 lorsque j’ai vu que cela devenait irréversible.

    Et je dénonce tout cela depuis, je démonte tous leurs réseaux, je mets tout à jour.

    Je me bats toujours, depuis le départ pour la même chose, la France, ses institutions, son cadre sans lequel elle n’existe plus en tant que civilisation unitaire, l’opposé de ce sur quoi s’est bâtie la civilisation anglo américaine dont l’extrême-droite n’est qu’un rejeton.

    Lien permanent Catégories : culture
  • Pas de Prime d'activité pour les travailleurs pauvres sans simulation, et avec

    Je suis un vrai travailleur pauvre mais apparemment, la toute progressive Prime d'activité ne fonctionnera pas pour moi.
    Combien de femmes, car ça sera bien d'elles qu'il s'agit, seront dans mon cas ?

    Je viens de faire le test de simulation relatif à la Prime d'activité qui vient remplacer la Prime pour l'Emploi.

    Je touchais jusqu'à présent cette Prime pour l'Emploi (un peu plus de 300 euros par an, avec quelques variations selon les années, on ne sait pas vraiment quelle alchimie est employée pour la calculer).

    Je vis seule avec mes quatre enfants dont j'ai seule la charge, et je n'ai ni biens, ni épargne, ni capitaux.

    Je gagne en tant que salariée, environ 1 000 euros par mois , ma feuille d'imposition indique un revenu imposable variant entre 11 500 et 12 500 euros selon les années, en fonction des heures de travail que j'ai pu trouver (je suis payée au Smic horaire ou un peu plus selon les prestations, parfois moins quand les employeurs oublient l'augmentations du Smic).

    J'ai de gros frais réels (transport, une voiture est indispensable pour effectuer les différentes prestations, organisation pour les enfants) que je ne peux pas déduire puisque je ne suis pas imposable.

    Je ne prends jamais de vacances (ce qui tombe plutôt bien puisque je ne pourrais pas me les offrir, même si j'ai droit aux "aides au temps libre" de la CAF que je leur laisse donc comme cadeau empoisonné), je travaille toute l'année afin de lisser les heures annulées, au gré des personnes qui m'emploient, dans mon emploi du temps.


    Aux revenus de mon travail, viennent s'ajouter les allocations de la CAF afférentes à ma situation (Allocations familiales, Allocation logement, Allocation de Soutien Familial parce que le père ne paie pas de pension alimentaire, et 130 euros d'Allocation d'Education d'Enfant Handicapé pour mon dernier enfant).

    Le simulateur de la CAF me dit que je ne suis pas éligible à la Prime d'activité.

    C'est étrange, j'en étais à peu près certaine, je me dis que ce n'est pas possible parce que ça rendrait la vie trop simple, un truc comme le droit de respirer.

    Comme au contraire, on me retire la Prime pour l'emploi, c'est davantage le droit de me noyer qu'on m'offre. On se demande s'il ne faudrait pas parfois arrêter de vouloir aider les pauvres sans les connaître.

    Mais à chaque fois, quand ils disent comme "Une mère célibataire élevant 1 enfant et gagnant 1400 euros nets par mois (+ 100 euros d'allocations familiales), touchera 221,24 euros par mois", je me dis que peut-être, avec quatre enfants ..., mais ça ne passe pas, je ne sais pas trop pourquoi et on n'a jamais su me dire exactement où ça pêche, on me dit que dans ce genre de dispositifs, il y a toujours des gagnants et des perdants.

    "Qui y a droit ?
    Les travailleurs pauvres (dès 18 ans) touchant jusqu'à 1,3 fois le Smic ont droit à la prime d'activité. En revanche, les étudiants et apprentis en sont exclus. Le seuil est modulé en fonction de la composition du foyer. Voici les conditions de ressources :
    ⇒ Jusqu'à 1400 euros (net mensuel) pour une personne seule ;
    ⇒ Jusqu'à 2200 euros pour un couple mono-actif sans enfant ou une personne isolée avec un enfant ;
    ⇒ Jusqu'à 2900 euros pour un couple biactif avec deux enfants."

    Evidemment, ils ne vont pas détailler tous les cas, mais dans le mien : mère célibataire touchant 0,9 fois le Smic, et quatre enfants, c'est hors-cadre.
    Dans mon cas, revenu total : 2 800 euros, personne isolée active avec quatre enfants dont un handicapé.

    Plus on a d'enfants, plus les allocations de la CAF augmentent mécaniquement, et il faut dire que j'ai la chance d'avoir un enfant handicapé, ça doit plomber mon dossier (en réalité non, si j'effectue une simulation sans l'allocation d'enfant handicapé, ça ne passe pas plus).

    Dans tous les rapports sur la pauvreté en France, il est mentionné que les familles les plus pauvres sont les familles monoparentales, même quand la mère travaille.

    Mais il faut voir le bon côté des choses, travailler pour une mère célibataire de famille nombreuse, signifie en réalité du repos.

    Lorsque l'on travaille, on se concentre sur celui-ci et cela nous empêche un peu d'avoir à penser à tous les soucis qu'engendre la responsabilité d'une famille, cela permet de suspendre un temps l'aspiration, on se lève plus tôt encore pour préparer les repas, on relègue le linge et l'entretien de la maison aux fins de semaine, aussi dort-on sans problème assommée de fatigue.



    Pour moi, il faut attendre un peu après minuit pour le dernier contrôle de mon dernier enfant pour être à peu près tranquille de ne pas le retrouver dans le coma au matin, et se lever un peu plus tôt pour préparer, en plus des repas des autres, le sien en particulier parce qu'il ne peut pas manger comme tout le monde.

    Il y a les pauvres, et les pauvres qui ont un noyau de cerise sur le gâteau.


    Aujourd'hui :

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    Hier, avec la Prime Pour l'Emploi :

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  • Maman, regarde-moi

    Une étude-bidon révèle que le comportement des enfants empire en présence de leur mère, pleurs, violence, hurlements, faire leurs besoins, faire l'idiot, tel est le comportement des petits.

    C'est effectivement ce que chacun peut constater.

    Mais cette question est biaisée.

    Ceci est le comportement des enfants quand ils ne sont pas élevés par leur mère, tout simplement parce qu'elle leur manque, ils attirent l'attention de leur mère par n'importe quel moyen car ils veulent du soin et donc de l'amour.
    Les enfants qui sont élevés par leur mère n'ont pas cette attitude, ils savent que leur mère est là, les regardent ("Maman, regarde-moi", c'est tout ce qu'ils veulent, ils se sentent aimés, ils n'ont pas besoin d'en rajouter.

    Cela leur permet de grandir dans une sécurité affective.

    L'absence des mères qui confient souvent leurs enfants en bas âge à crèches et nounous est profondément cruelle et laisse forcément des séquelles chez les petits qui connaissent le manque le plus absolu à une période où ils ne demandent justement que l'attention d'une seule et unique personne, celle dont ils sont dépendants de l'odeur, de la voix, de la peau depuis avant même leur naissance, leur mère est un être irremplaçable, dont on ose les priver, hélas.


    Le comportement des enfants est pire de 800% en présence de leur mère
    VRAIMENT.CA
    " target="_blank">http://www.vraiment.ca/nouvelles-1456.html
    WWW.VRAIMENT.CA


    Le comportement des enfants est pire de 800% en présence de leur mère
    VRAIMENT.CA

    Lien permanent Catégories : Education
  • Prime d'activité pour tous ?

    Je viens de faire le test de simulation relatif à la Prime d'activité qui vient remplacer la Prime pour l'Emploi.

    Je touchais jusqu'à présent cette Prime pour l'Emploi (un peu plus de 300 euros par an, avec quelques variations selon les années).

    Je vis seule avec mes quatre enfants dont j'ai seule la charge.

    Je gagne en tant que salariée, environ 1 000 euros par mois , ma feuille d'imposition indique un revenu imposable variant entre 11 500 et 12 500 euros selon les années, en fonction des heures de travail que j'ai pu trouver (je suis payée au Smic horaire ou un peu plus selon les prestations, parfois moins quand les employeurs oublient l'augmentations du Smic).

    J'ai de gros frais réels que je ne peux pas déduire puisque je ne suis pas imposable.

    Je ne prends jamais de vacances, je travaille toute l'année afin de lisser les heures annulées dans mon emploi du temps.

    Aux revenus de mon travail, viennent s'ajouter les allocations de la CAF afférentes à ma situation (Allocations familiales, Allocations logements, Allocation de Soutien Familial parce que le père ne paie pas de pension alimentaire, et 130 euros d'Allocation d'Education d'Enfant Handicapé pour mon dernier enfant).

    Le simulateur de la CAF me dit que je ne suis pas éligible à la Prime d'activité.

    C'est étrange, j'en étais à peu près certaine, je me dis que ce n'est pas possible parce que ça rendrait la vie trop simple, un truc comme le droit de respirer.

    Mais à chaque fois, quand ils disent comme "Une mère célibataire élevant 1 enfant et gagnant 1400 euros nets par mois (+ 100 euros d'allocations familiales), touchera 221,24 euros par mois", je me dis que peut-être, avec quatre enfants ..., mais ça ne passe pas, je ne sais pas trop pourquoi et on n'a jamais su me dire exactement où ça pêche, on me dit que dans ce genre de dispositifs, il y a toujours des gagnants et des perdants, il faut dire que j'ai la chance d'avoir un enfant handicapé, ça doit plomber mon dossier.

    Lien permanent Catégories : Brèves
  • Que Debout La République commence à balayer devant sa porte !

    Dominique Jamet, acolyte de Nicolas Dupont Aignan, veut faire le ménage en Corse, est-ce une blague ?

    Un Dominique Jamet, lié au Club de l'Horloge et autre Opus Déi anti-Etat, qui s'en prend à l'Etat avant même qu'il n'ait pu intervenir.

    Nous ne sommes pas en république bananière, notre justice a besoin de temps et ne laissera pas passer, Taubira ou pas d'ailleurs, la culture de l'excuse de la droite à bon dos, notre justice fonctionne mieux sans les coupes sombres de la droite comme de la gauche.

    Mais Jamet a sans doute aussi quelques explications à donner sur ses copains Bob Ménard ou Riposte Laïque, pour ne rien dire de l'Opus Déi et du Clib de l'Horloge, et leurs xénophobie en général et islamophobie en particulier, n'est-ce pas ?


    Corse : il est temps de faire le ménage ! Debout La France
    Les événements scandaleux qui se sont produits ces derniers jours en Corse montrent une fois de plus combien le recul de l'Etat républicain s'est aggravé depuis 2012. Plus que jamais, nous devons manifester notre entière solidarité avec les…
    DEBOUT-LA-FRANCE.FR

  • Anonymous apatride et anonyme

    Anonymous France fait de la propagande grossière contre la démocratie.


    D'une part, la vidéo parle d'une"démocratie" hors-sol (dont la narration française laisse entendre une voix russe en sourdine), une sorte de démocratie universelle, or la "démocratie" comme la "république, ont des sens parfois bien différents de leurs étymologies respectives de "gouvernement par et pour le peuple" et de "chose publique".

    La République Populaire de Chine ou les démocraties populaires ou encore les démocraties libérales, et même la démocratie directe dont les lobbies sont friands et pour cause, n'ont rien à voir avec la démocratie.

    D'autre part, si l'on s'en tient à la France, dont le modèle politique est unique, même s'il est galvaudé depuis le sortir de la Guerre où les assauts libéraux sont à l'oeuvre contre l'Etat.

    Mais il est faux de dire qu'en France, nous vivions dans un système de castes.

    La république a fonctionné tant qu'on ne lui appliquait pas le modèle éducatif américain.

    Jusque dans les années 70, on avait des fils d'ouvriers dans les grandes écoles et dans l'élite politique du pays.

    Cela s'est tari avec l'arrivée des "nouvelles pédagogies" d'origine américaine et cela a reproduit naturellement les travers de la société américaine avec l'apparition d'une grande disparité entre les plus pauvres et les plus riches.

    Nos institutions françaises logeaient tout le monde à la même enseigne, la république est celle du mérite, chacun recevait selon ses capacités et efforts.

    C'est la disparition de pans entiers de souveraineté de l'Etat (et donc du peuple) qui ont amené des puissances privées à usurper son rôle.

    En France, il n'y avait rien au-dessus de l'Etat depuis toujours, jusqu'à ce qu'on laisse la finance prendre le dessus.

    La régulation qui se faisait par l'Etat depuis la fondation même de la France, disparaît peu à peu sous les coups de buttoirs du libéralisme imposé par des puissances privées dominantes, qui organisent (l'absence) des règles en sa faveur.

    Le seul rempart à ces forces sont justement la démocratie dans un cadre comme la république française l'avait mis en place.


    La propagande d'Anonymous serait piratée par les lobbies dominants que ce ne serait guère étonnant ...

    Dans tous les cas, pour qui se prennent ces groupes de pressions masqués et sans nom ?

    Une maffia voudrait simplement en remplacer une autre, que le peuple ne se laisse pas berner.

  • Les Corses sont aussi des Arabes comme les autres

    La Corse musulmane ou l'histoire de la Corse occultée

    Publié le 11/01/2012 à 07:02 par lejournaldessurvivantsTags : corse musulmans alphabet article histoire afrique livres islam

    La Corse musulmane ou un pan de l'histoire de la Corse occultée

    "Maures", "Sarrazins", "Barbaresques" et "Turcs" Tabous, mythes et réalités.

    Des bibliothèques entières traitent de la Corse romane, pisane, génoise, aragonaise, grecque et française, mais à notre connaissance, très peu de livres ont été écrits sur la Corse maure, sarrazine, barbaresque ou turque... pour reprendre les dénominations employées pour désigner les "envahisseurs" musulmans venus en Corse du 8 ème au 17ème siècle, voire, au delà ; lesquelles recouvrent des réalités humaines et géographiques imprécises.

    Pourquoi les Corses devraient-ils avoir plus honte de ces ancêtres, qui ont participé au peuplement de l'Ile et contribué au façonnement de leur identité aussi longtemps que les Pisans, les Génois et les Français réunis !

    L'absence de vestiges de ces 9 siècles d'histoire de la Corse musulmane, nous amène à nous demander, si l'Eglise d'alors, toute puissante en Corse, et s'estimant propriétaire de l'Ile, ne se serait pas employée lors de sa reconquête, à faire disparaître toute trace de présence "infidèle"...

    Il est difficilement pensable que des peuples soient restés aussi longtemps dans certaines régions de l'Ile, en laissant aussi peu de vestiges !

    Ces peuples se sont certainement livrés à des destructions et à des pillages, comme les manuels d'histoire, se plaisent à le souligner, mais dans des proportions équivalentes à celles des autres peuples (chrétiens) qui se sont succédés dans l'Ile. De la période maure, nous savons qu'un Roi maure du nom de Nugolone régna au 8ème siècle et qu'ils sont restés présents sur les côtes, jusqu'au 10 ème siècle. Des noms de lieux témoignent de cette présence : Campomoro, Morsiglia, Morosaglia, Moriani, Moriccio ...

    Giovanni della Grossa, chroniqueur insulaire de la fin du 14 ème siècle et du début du 15 ème parle de Corses fuyant pour échapper au pillage (?) des Maures, mais aussi de conversions massives des Corses à l'Islam. Si l'on peut relativiser celles-ci, on ne peut nier leur existence. On suppose que ceux qui n'ont pu s'enfuir avec les Maures, ont été soit contraints de renier l'Islam ou ont été passés par le fil des très chrétiennes épées.

    La tête de Maure figurant sur le drapeau corse... symboliserait la victoire des Chrétiens sur les Maures. Mais les avis des historiens divergent sur ce point.

    Les ruines de Castello dei Mori (château des Maures) se trouveraient à Prunelli di Casacconi. Parmi les villes et les villages envahis et dévastés (on voit difficilement l'intérêt de dévaster des lieux qu'on vient d'envahir ?) par les Turcs et les Barbaresques, on cite fréquemment : Algajola (les Turcs) en 1643 ; Albellara (les Turcs) en 1583 ; San Pietro di Tendo du 7 ème au 11 ème siècle ; Propriano, du 16 ème au 17 ème siècle ; Manso, jusqu'au 17 ème siècle (Turcs et Barbaresques) ; Santa Giulia di Tavaro (les Turcs) au 16 ème siècle ; Ogliastro au 16 ème et au 17 ème siècle ; Ile Rousse (Barbaresques) ; Pietra Corbara (Barbaresques) ; Porto-Vecchio (Barbaresques) jusqu'au 15 ème siècle ; Ersa (Turcs) de 1555 à 1570 ; Ortinola (Turcs) en 1563 ; Bonifacio (Turcs alliés des Français) en 1554 ; Sartène (Barbaresques) du 14 ème au 18ème siècle : en 1583 près de 400 habitants auraient été emmenés en esclavage ; en 1583, le Corsaire turc Dragut aurait cannoné la cité pendant 18 jours et nuits ; Girolata : le corsaire Turc Dragut enleva en 1524, 9 vaisseaux. On dit qu'un certain Manoni, originaire de Pino, était à la tête des Turcs qui ont saccagé Ortinola, en 1563.

    Beaucoup de Barbaresques, étaient des Corses convertis à l'islam. On dit que ces Corses étaient des captifs de... barbaresques... Ce qui est certain, c'est que de nombreux Corses, les Capcorcins en particulier, on émigré en Afrique-du-Nord dès le 14 ème siècle, pour exercer leurs métiers de pêcheur ou de marin au service de l'Empire Ottoman. Tavera, est la patrie de Pietro Paolo Tavera, qui deviny Dey d'Alger sous le nom de Hassan Corso au 16 ème siècle. Pendant une longue période, les Corses, occupèrent toutes les hautes fonctions de l'administration ottomane en Algérie et en Tunisie.
    On dit que la tour médiévale d'Appietto porte des inscriptions arabes, mais quelles sont-elles ? Rappelons à ce sujet que les Turcs sous l'Empire ottoman utilisaient cet alphabet. Un trésor Maure aurait été trouvé au 18 ème siècle à Lumio, par l'Abbé Colonna.

    Nous espérons qu'il se trouvera des Chercheurs corses pour transcender les tabous qui subsistent encore à propos de populations "religieusement incorrectes" qui ont participé au peuplement de l'Ile et au façonnement de son identité. L'histoire de ces Corses maures, sarrazins, barbaresques "turcs" ou Corses... musulmans, reste à écrire... en toute objectivité...

    Daniel Milan
    (article inédit rédigé en octobre 1999)

    NOTES :

    Petit lexique : d'après les définitions données par les dicos usuels :

    Maures : ancien nom des Arabes et Berbères d'Afrique-du-Nord. Peuple berbère qui conquit l'Espagne... Conquerrants arabes du Maghreb et de l'Espagne. De la Mauritanie antique. Habitant de la Mauritanie.

    Sarrazins : nom donné au moyen-Age aux Arabes qui envahirent l'Europe et l'Afrique. Nom par lequel les occidentaux du Moyen-Age désignaient les Musulmans. Nom donné aux populations musulmanes de l'Afrique, du Maghreb et de l'Espagne.
    Barbaresques : de barbare : étranger pour les anciens grecs et romains. Populations des régions d'Afrique-du-Nord placées sous la suzeraineté ottomane. Par extension, aux populations converties à l'islam, des Balkans et du bassin méditerranéen. Les Provençaux, les Italiens, les Espagnols et les Corses convertis à l'islam, au service des Ottomans.

    Turcs : habitants de l'Empire ottoman... ou de la Turque moderne.

    Comme vous le voyez, chaque définition donnée par les différents lexiques et dictionnaires usuels et employée à des fins de commodités ou partisanes, correspond à des réalités historiques, géographiques, politiques et humaines très larges. De la même manière qu'aujourd'hui encore, nous appelons "Arabes" ou "Turcs", des peuples qui ne sont pas, parce que berbères ou Kurdes...



    http://lejournaldessurvivants.centerblog.net/303-la-corse-musulmane-ou-histoire-de-la-corse-occultee

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  • U et le nouveau dada

    U veut révolutionner le monde des enfants et de leurs jeux, en suivant le courant idéologique dominant, la déconstruction en se calquant sur les constructions à la mode en stigmatisant les petites filles comme des garçons et inversement, dans une mise en scène où les uns et les autres font systématiquement l'inverse de ce qu'ils feraient dans la réalité.

    C'est mal connaître les enfants, si évidemment les petites filles jouent aussi avec les jouets de leurs frères et camarades masculins (j'ai personnellement été la reine du Mecano, boulons et moteurs, j'ai créé des tas d'engins, tout en jouant à la poupée de façon très attardée), et réciproquement (encore qu'il faut bien chercher, c'est souvent l'effet curiosité qui joue, ensuite ils se lassent très vite et retourneront à leurs activités favorites), naturellement et sans conditionnement, c'est l'inverse qui se produit.

    Jamais -sauf exception qui confirmera la règle- on ne verra une petite fille prendre un morceau de bois et s'en servir comme arme à feu (elle préférera la finesse d'un arc), jamais on entendra une petite fille faire le bruitage des batailles interminables, le rouge et le noir seront choisies en priorité par les petits garçons pour les dessins quand les filles iront vers les roses et violets alors qu'on leur laisse les mêmes jeux et couleurs à disposition.

    Mais pour voir et comprendre cela, il faut sans doute aimer, c'est-à-dire, regarder vivre et jouer les enfants.

    La triste réalité correspond davantage à des enfants qui jouent beaucoup, ou pas du tout, selon l'éducation qu'ils ont eue, ceux qui ne seront jamais satisfaits que de leurs tablettes, et ceux qui iront tout autant vers la construction, la mise en scène, la lecture, l'imagination, ce petit plus qui fait, toute la différence.

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