Une étude-bidon révèle que le comportement des enfants empire en présence de leur mère, pleurs, violence, hurlements, faire leurs besoins, faire l'idiot, tel est le comportement des petits.
C'est effectivement ce que chacun peut constater.
Mais cette question est biaisée.
Ceci est le comportement des enfants quand ils ne sont pas élevés par leur mère, tout simplement parce qu'elle leur manque, ils attirent l'attention de leur mère par n'importe quel moyen car ils veulent du soin et donc de l'amour.
Les enfants qui sont élevés par leur mère n'ont pas cette attitude, ils savent que leur mère est là, les regardent ("Maman, regarde-moi", c'est tout ce qu'ils veulent, ils se sentent aimés, ils n'ont pas besoin d'en rajouter.
Cela leur permet de grandir dans une sécurité affective.
L'absence des mères qui confient souvent leurs enfants en bas âge à crèches et nounous est profondément cruelle et laisse forcément des séquelles chez les petits qui connaissent le manque le plus absolu à une période où ils ne demandent justement que l'attention d'une seule et unique personne, celle dont ils sont dépendants de l'odeur, de la voix, de la peau depuis avant même leur naissance, leur mère est un être irremplaçable, dont on ose les priver, hélas.
Toute bonne relation de l'enfant au monde, commence par la mère et le lien charnel entre eux.
Oui, mère et enfant sont faits pour être hormonalement dépendants, ils sont faits pour fonctionner ensemble.
Le bon fonctionnement digestif de l'enfant, le tissage du lien affectif, et les suites logiques de la grossesse sont l'allaitement, ingénierie mêlant alimentation des plus harmonieuses aux soins les plus ténus.
Au moindre problème, vous pouvez lui donner le sein, une maman à temps plein sait d’ailleurs rapidement discerner et même anticiper les besoins de son bébé entre le besoin d’alimentation, d’éveil, de change, de sommeil ou de soin de son enfant.
Le sein maternel est cette merveilleuse source qui sait calculer, avec la plus parfaite précision, les attentes de votre petit.
A-t-il besoin de boire, qu’il a de l’eau, est-il nécessaire qu’il soit alimenté, il est alimenté, a-t-il l’intention de se rassurer, qu’on exaucera sa volonté, veut-il sa dose pleine d’affection, qu’il tétera opportunément.
La sein se met en mode ordinateur, calcul la teneur des moindres micro éléments, leur variation en cours de téter, programme déjà la suivante, tout est pris en compte, vous n’avez qu’à laisser faire ce qui vous dépasse.
Le nouveau-né est-il fiévreux que sa ration le soigne déjà, les médicaments sont déjà dedans, puissants pourvoyeurs de défenses naturelles en plus de celles que vous avez déjà léguées à votre protégé en le mettant au monde, il prend le relais.
Evidemment, en dehors de toute normalité, si votre enfant est réellement malade, il faut consulter et lui donner en plus d’autres soins et écouter le spécialiste.
Evite le plus soigneusement toute complication digestive, vous laisse des couches dorées faciles à nettoyer et sans odeur, vous dispense de la corvées de biberons, et la nuit vous pouvez donner le sein en dormant d’un œil et vous allongeant dans toutes les positions, l’enfant se débrouille tout seul avec le temps. Et en cas de crevasses, c’est la succion qui réparera.
La liaison est magique.
Rompez ce lien et vous amorcez le début des problèmes.
En la matière, vous aborderez soit un cercle vertueux, car l'amour grandit avec le soin (C'est tout ce qu'il faut comprendre du Petit Prince de Saint Exupéry), soit un cercle vicieux, l'enfant n'ayant pas eu sa ration de maman satisfaisante.
Cela ne dure que deux-trois ans, une fois cela donné, votre enfant a le bagage affectif nécessaire pour affronter le monde, le mieux est de rester encore en "tuteur" jusqu'aux dix ans de l'enfant.
Votre petit doit vous sentir là, en cas de besoin.
Il doit rester la priorité, même s'il comprend alors les contraintes du travail.
Il doit seulement sentir que vous faites au mieux.
On ne ment pas à un enfant, il sait si vous faites semblant, si vous êtes ailleurs quand vous êtes avec lui.
A cet âge, le mal, ou le bien, est fait.
Si c'est la deuxième option qui a été choisie, il peut rouler tout seul, il a alors fait le plein, il est le mieux paré à affronter le monde.
Les Etats qui permettent aux femmes d'élever leurs enfants en bas âge, sont les plus avancés en terme de civilisation.
On peut reprendre le travail quand l'enfant entre en maternelles (vers 3 ans), le mieux étant d'aménager ses horaires pour être le plus disponible pour lui, ou eux.
Je connais pertinemment les contraintes, j'ai élevé mes quatre enfants seule, j'ai été aux minima sociaux durant les trois premières années de mon dernier enfant, et je n'ai repris le travail qu'après.
Nous avons une vie très modeste, mais nous avons l'essentiel, j'ai pu leur donner ce que je voulais en temps, et donc soin et affection, et ils ont reçu ce qu'il leur fallait.
Le reste -les biens matériels- sont très accessoires, ils ont été plus gâtés au fond, que des enfants dont les parents sont plus aisés.
J'aimerais vous dire qu'il y a d'autres moyens de les satisfaire, mais ce serait mentir, même si le monde moderne a trouvé des arguments d'excuses aux mères pour les déculpabiliser d'abandonner le soin de leurs enfants en d'autres mains que les leurs, parfois quelques jours à peine après avoir accouché.
Les temps sont à l'individualisme, et les idéologies vont vous trouver n'importe quelle idée pour vous expliquer qu'il vaut mieux détacher le bébé de la mère, vont vous pondre des kits d'épanouissement clefs en main, etc.
Avec psy, nouvelles méthodes éducatives palliatives, médecines douces ou dures qui vont avec.
Détruire l'enfant au départ et passer sa vie à tenter de reconstruire l'irréparable, voilà la méthode des modes.
On n'explique pas à un bébé qu'on va le laisser "pour son bien", on ne lui fait pas comprendre que "maman va travailler, qu'elle revient".
Le petit ne sait qu'une chose, "Maman m'a abandonné", il ne sait pas mesurer le temps, il ne sait pas que vous revenez.
Et il se dit "Je ne suis pas assez important pour que maman veuille s'occuper de moi".
Et vous passez votre temps à le choquer, tout petit, il se prend une quantité phénoménal de chocs émotionnels, maman part, maman revient.
L'enfant répond par des pleurs, des angoisses, des réactions violentes, et, terrible, des phases de sédation, il se détache.
Celles qui comprennent ce déchirement sont des mères, les autres sont passées à côté de l'essentiel.
Mais je les plains sincèrement, elles et leurs enfants.
"Chacun est seul responsable de tous" - Page 58
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Une mère, être ou ne pas être
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Une mère, être ou ne pas être
Toute bonne relation de l'enfant au monde, commence par la mère et le lien charnel entre eux.
Oui, mère et enfant sont faits pour être hormonalement dépendants, ils sont faits pour fonctionner ensemble.
Le bon fonctionnement digestif de l'enfant, le tissage du lien affectif, et les suites logiques de la grossesse sont l'allaitement, ingénierie mêlant alimentation des plus harmonieuses aux soins les plus ténus.
Rompez ce lien et vous amorcez le début des problèmes.
En la matière, vous aborderez soit un cercle vertueux, car l'amour grandit avec le soin (C'est tout ce qu'il faut comprendre du Petit Prince de Saint Exupéry), soit un cercle vicieux, l'enfant n'ayant pas eu sa ration de maman satisfaisante.
Cela ne dure que deux-trois ans, une fois cela donné, votre enfant a le bagage affectif nécessaire pour affronter le monde, le mieux est de rester encore en "tuteur" jusqu'aux dix ans de l'enfant.
Votre petit doit vous sentir là, en cas de besoin.
Il doit rester la priorité, même s'il comprend alors les contraintes du travail.
Il doit seulement sentir que vous faites au mieux.
On ne ment pas à un enfant, il sait si vous faites semblant, si vous êtes ailleurs quand vous êtes avec lui.
A cet âge, le mal, ou le bien, est fait.
Si c'est la deuxième option qui a été choisie, il peut rouler tout seul, il a alors fait le plein, il est le mieux paré à affronter le monde.
Les Etats qui permettent aux femmes d'élever leurs enfants en bas âge, sont les plus avancés en terme de civilisation.
On peut reprendre le travail quand l'enfant entre en maternelles (vers 3 ans), le mieux étant d'aménager ses horaires pour être le plus disponible pour lui, ou eux.
Je connais pertinemment les contraintes, j'ai élevé mes quatre enfants seule, j'ai été aux minima sociaux durant les trois premières années de mon dernier enfant, et je n'ai repris le travail qu'après.
Nous avons une vie très modeste, mais nous avons l'essentiel, j'ai pu leur donner ce que je voulais en temps, et donc soin et affection, et ils ont reçu ce qu'il leur fallait.
Le reste -les biens matériels- sont très accessoires, ils ont été plus gâtés au fond, que des enfants dont les parents sont plus aisés.
J'aimerais vous dire qu'il y a d'autres moyens de les satisfaire, mais ce serait mentir, même si le monde moderne a trouvé des arguments d'excuses aux mères pour les déculpabiliser d'abandonner le soin de leurs enfants en d'autres mains que les leurs, parfois quelques jours à peine après avoir accouché.
Les temps sont à l'individualisme, et les idéologies vont vous trouver n'importe quelle idée pour vous expliquer qu'il vaut mieux détacher le bébé de la mère, vont vous pondre des kits d'épanouissement clefs en main, etc.
Avec psy, nouvelles méthodes éducatives palliatives, médecines douces ou dures qui vont avec.
Détruire l'enfant au départ et passer sa vie à tenter de reconstruire l'irréparable, voilà la méthode des modes.
On n'explique pas à un bébé qu'on va le laisser "pour son bien", on ne lui fait pas comprendre que "maman va travailler, qu'elle revient".
Le petit ne sait qu'une chose, "maman m'a abandonné", il ne sait pas mesurer le temps, il ne sait pas que vous revenez.
Et il se dit "je ne suis pas assez important pour que maman veuille s'occuper de moi".
Et vous passez votre temps à le choquer, tout petit, il se prend une quantité phénoménal de chocs émotionnels, maman part, maman revient.
L'enfant répond par des pleurs, des angoisses, des réactions violentes, et, terrible, des phases de sédation, il se détache.
Celles qui comprennent ce déchirement sont des mères, les autres sont passées à côté de l'essentiel.
Mais je les plains sincèrement, elles et leurs enfants.Lien permanent Catégories : Education -
Les agressions sexuelles, des armes de guerre
Des centaines de milliers de femmes violées à la Libération en Allemagne
"Le calvaire vécu par de nombreuses femmes en 1945 refait surface outre-Rhin. Pour les soldats alliés, à l'Est comme à l'Ouest, le viol était devenu une arme de guerre.
soldats alliés, à l'Est comme à l'Ouest, le viol était devenu une arme de guerre."
FRANCE 2
Francetv info
Mis à jour le 13/05/2015 | 09:48 , publié le 12/05/2015 | 22:41
"C'est un drame méconnu. Au moment de la Libération, en 1945, des milliers de femmes allemandes ont subi les viols des soldats.
France 2 a rencontré Rosemarie Arndt, qui ne peut oublier le calvaire qu'elle a vécu alors qu'elle n'avait que 16 ans. À l'époque, comme des milliers d'Allemands, elle fuyait la Prusse orientale face à l'avancée des forces soviétiques. La charge de l'Armée rouge fut sans merci et les femmes devinrent des proies de choix pour les soldats.
Des viols qui furent longtemps tabous
Réfugiée dans une ferme avec sa mère, des militaires sont arrivés et Rosemarie a été prise au piège. "Ils ont menacé de tuer ma mère, alors que moi, j'étais cachée dans le grenier. Il fallait faire quelque chose mais je ne savais pas quoi. Je n'avais que 16 ans, c'est la pire chose qui me soit arrivée", raconte-t-elle. Les soldats l'ont emmenée dans une maison et l'ont violée pendant une semaine.
Comme elle, de nombreuses jeunes Allemandes ont été victimes des alliés, sur le front soviétique comme à l'Ouest, lors de l'arrivée des soldats français, américains ou anglais. Cet épisode a longtemps été tabou en Allemagne."
FRANCETVINFO.FR
Les agressions sexuelles de Cologne « ont été coordonnées»
Rédaction en ligne
Mis en ligne il y a 7 heures
"Selon le ministre allemand de la Justice, Heiko Maas, il est peu probable que ces événements se soient produits par hasard."
Sur le même sujet
Berlin condamne une vague d’agressions sexuelles lors du Nouvel An
"Quelques 90 plaintes pour agressions sexuelles et un viol ont été enregistrées à la suite de la Saint-Sylvestre dans la ville de l’ouest de l’Allemagne. Les agressions se sont produites vers minuit autour de la gare de Cologne, mais également à Hambourg, où 27 plaintes ont été déposées.
«Le tout semble avoir été coordonné», a déclaré le ministre allemand de la Justice Heiko Maas sur la chaîne télévisée ZDF. Selon lui, il est peu probable que ces événements se soient produits « par hasard ». La police a annoncé mercredi avoir trois suspects dans son viseur, sans donner plus d’informations."
Cela fait des dizaines d'années que des immigrés arrivent, de toutes religions, des événements tels que celui-ci ne se sont jamais produits.
On a intérêt à bien analyser le problème.
Lien permanent Catégories : culture -
Soigne ta droite, ou, le Front National dans le ring
bartneski 5 janvier 19:56
@orianeborja
Ils ont réussi à nous faire croire que le côté « extrême » du FN a disparu. Quand est-il du côté « droite » ?
Il n’y a pas plus à droite que le FN.
orianeborja 5 janvier 20:22
@bartneski
Posez la question à Marion Maréchal Le Pen, elle vous répondra très clairement qu’elle est une femme de droite, idem pour Bruno Gollnisch, il ne jure que par le droite nationale.
JMLP a changé d’avis trente-six fois ces dernières années, en fonction de ce qu’il pensait être le plus stratégique (il se fout royalement des militants qui en perdent le Nord, et prend encore plus pour des cons les électeurs que ses militants, c’est vous dire).
Marine est restée sur la ligne Ni Droite Ni gauche depuis 95, mais je l’ai entendue reparler de « droite nationale » en 2012 (mais j’ai dû être la seule à y prêter attention), avant de revenir à NDNG, mais elle doute, il faut toujours être derrière elle pour l’affermir.
Quant à Florian Philippot, je ne pense pas qu’il s’est dit une fois de droite.
Les autres cadres ne savent pas vraiment où ils en sont, (ils savent que s’ils dévient de la ligne, ils seront virés, mais grâce à Marion, ils peuvent maintenant aller contre la position de Marine en la matière, et Marine se dit qu’ainsi, il y en a pour tous les goûts, nous ne sommes pas sectaires, dira-t-elle) sauf la fange libéralo sectaro intégriste qui affirme sa position très à droite (on les laisserait faire qu’ils diraient d’extrême-droite sans problème).
Mais vous avez aussi des idéologues d'extrême-droite, qui sont favorables à l'adoption du slogan Ni Droite Ni Gauche, il faut savoir décrypter.Lien permanent Catégories : culture -
Marion Maréchal Le Pen, l'objet très identifié de l'extrême-droite
Marion est le produit propulsé par la véritable extrême-droite, tous les lobbies les plus extrémistes sont derrière elle, une marionnette, c’est vraiment cela.
Marine n’a pas été jugée crédible par ces groupes, comme JMLP jadis, qu’ils ont lâché en cours de route.
Marion est la nouvelle pouliche, et semble tout à fait prête à tenir l’exact rôle que l’on attend d’elle.
Elle saura ne sortir que les débilités libérales qu’on attend d’elle, sans les saillies antisémites de son grand-père, et elle saura transformer son discours raciste en anti islamisme bon ton.
Et contrairement à Marine, elle n’a pas de penchants sociaux, ni sociétaux, qui sont des travers pour l’extrême-droite.
Les parrains de la petite peaufinent leur créature et la lanceront véritablement au moment opportun.Lien permanent Catégories : culture, Libertariens (Libéralisme), Religion et mondialisme -
Quand être lepéniste signifiait lutter contre l'extrême-droite, une période en suspension
wesson 4 janvier 22:41
@orianeborja
Si ce n’est pas l’aspect libéralisme, ni l’aspect racisme qui vous a plu dans l’idéologie du FN, alors qu’est-ce que c’était ?
Je suis sincèrement interessé par votre réponse. Dans ma propre pratique des militants FN, je n’y ai décelé que deux choses : un racisme appris chez les militants de base, qui est le véritable génome du FN, et un solide ordo-libéralisme chez les cadres, qui veulent maximaliser leurs profits en utilisant j une catégorisation de la société.
En dehors de cela, je ne voit pas ce qu’il existe comme autre idée fédératrice au FN ou à l’extrême droite.
orianeborja 5 janvier 18:32
@wesson
Je ne suis pas une idéologue, je sens les idéologies à cent lieues, je les déteste et dénonce.
Je suis « seulement » une grande admiratrice de la France.
Je trouve notre civilisation très avancée, très ciselée par la sagesse du temps.
J’ai étudié très précisément nos institutions et l’histoire de notre droit au cours de mes études, ainsi que celles de la civilisation anglo saxonne qui nous est très opposée.
Ce qui m’a attirée dans le Front, c’est la France, je chialais ado devant la beauté, la profondeur de notre littérature, de nos poètes, artistes et de nos sciences.
J’aimais l’école, la transmission.
Je me sentais la responsabilité de préserver tout cela et de transmettre, et même en mieux, ce que nous avions reçu.
Je considère notre héritage intellectuel et organisationnel (le cadre Etat-Nation), comme un trésor.
Je lisais beaucoup depuis que je savais lire.
Vers quinze ans, lorsque l’on découvre les Lagarde et Michard puis la philosophie, on s’éveille assez naturellement à la politique.
A l’époque, un seul mouvement parlait de la France comme un trésor, les autres lui crachaient dessus, on ne s’en souvient pas assez.
En, 1989, passe la réforme des IUFM, on entendait des Jack Lang assassiner la grammaire qu’il disait « inégalitaire » et qu’il fallait donc supprimer.
Je pense exactement l’inverse.
Je pense que c’est la transmission de la Grammaire au sens large et dans toute sa complexité, qui nous rend libres, et égaux.
Je vénérais la grammaire, j’adulais Monsieur Bled qui était en train de mourir derrière mon Lycée Masséna à Nice.
Je ne supportais pas les coups de poignards avec lesquels on l’achevait.
L’oeuvre de sa vie qu’il nous laissait, saccagée par des idéologues abrutis qui allaient prendre toutes les nouvelles générations pour cobayes de leur connerie naturellement venue tout droit des pays anglo américains.
De même, j’étais en communion avec la nature, on nous vendait du Macdo et du béton.
Oui, je me suis intéressé au Front à cet âge, ma colère contre tout ce que représentait le reste m’a menée au Front qui tenait le discours que je vous dis.
En 92, je suis diplômée en Lettres et Civilisations Etrangères anglo saxonnes et j’entre en Licence de droit.
Le combat est celui contre le Traité de Maastricht, quand on parle de perte de souveraineté, je sais de quoi on parle.
Je n’admets pas, je sais qu’il va falloir se battre.
Je fais la campagne contre cette Europe dont je ne veux pas, et là encore, le seul mouvement qui semble dire ce que je pense, c’est le Front.
Je détestais la droite et je ne me suis jamais laissée avoir par les sirènes d’un Villiers et autres Pasqua que j’identifiais aux autres maffieux comme Gaston Deferre à gauche, des types qui me répugnaient.
Je n’avais aucune connaissance sur les milieux d’extrême-droite.
A Nice, les seuls lieux intellectuels, les conférences sur les sujets comme la souveraineté, la France et l’Europe, sont organisées par l’Action Française.
Je vais écouter par exemple Marie-France Garaut à l’AF.
Quand on pénètre ces milieux pour la première fois, on ne voit pas tout ce qu’ils cachent.
Et je n’écoute pas des détracteurs dont je sais en revanche, les saloperies très contemporaines que je peux leur reprocher.
Les scandales politiques se succèdent par paquets.
La personne qui tenait l’AF à Nice, -AF, cinquante personnes tout mouillé-, est un avocat très érudit, truculent.
Il faisait aussi partie du Front.
Après la campagne contre Maastricht, j’adhère au Front.
J’ai déjà rencontré Samuel Maréchal, mon petit ami de l’époque est de ses amis et collaborateur proche (il vient d’ailleurs d’être invité au mariage folklorique de Samuel, qui vient d’adopter Marion, et de Yann Le Pen).
Je suis propulsée directement dans les cadres proches des Le Pen par le FNJ.
Je sors vice-major des UDT de 1995 sur le thème Ni Droite Ni Gauche Français.
J’apprends à connaître le Front et la politique.
Le discours de Samuel et de Marine semblent sain, lutte contre tout racisme et antisémitisme (j’ai dans ma famille des juifs, des arabes, des noirs, des étrangers, je ne suis ni xénophobe ni raciste pour un sou).
J’avoue avoir eu à lutter contre la connerie souvent au sein du Front, où se côtoient des braves gens, parfois cultivés, souvent paumés, dont le discours n’était pas raciste, et bien davantage social, déjà.
Le côté Reagan Thatcher de Le Pen avait disparu, je ne l’ai appris que par le discours interne des cadres FNJ que je cotoyais et qui le remettaient entièrement en cause.
Je deviens encore plus proche des Le Pen quand je rencontre le père de mes enfants en 95, notre premier enfant naît en 96 et je le rejoins alors qu’il se met en disponibilité de son ministère (il était fonctionnaire) et devient salarié du Front, travaillant directement avec Samuel et Marine Le Pen, à l’époque, jeune avocat sans clientèle, qui se rabat sur le Front pour avoir du boulot.
Nous formons une bande, avec quelques autres, une dizaine en tout.
On ne se gênait pas , tout en étant proches des Le Pen, pour se foutre le la gueule du « Président », « neunoeil », le« vieux », c’est ainsi que nous l’appelions.
On se foutait de son côté nouveau riche, de ses goûts de chiotte, de sa radinerie et de ses paillettes américaines, et on rageait quand il sortait une connerie parce qu’on savait qu’il faudrait encore ramer pour sauver les apparences.
Il était con et il se foutait des conséquences, ramant lui-même ensuite pour essayer de retourner ses saillies débiles en sa faveur.
Mais il était le chef, et on n’avait pas le choix, défendre la France était à ce prix.
Et en interne, ses ennemis étaient tellement les groupuscules libéraux, racistes et antisémites, que finalement, être « lepéniste », c’était lutter contre tout cela (oui, cela peut paraître étrange de l’extérieur).
Nos ennemis s’appelaient ; Renouveau Etudiant, nazbrocs, libéraux, catho intégristes, GREECE, Club de l’Horloge (Mégret), Identitaires.
Tous ces gens détestaient Le Pen pour diverses raisons, et Marine Le Pen (peu considérée au départ) parce qu’elle n’était au fond pas d’extrême-droite.
C’est nous qui allions porter le discours social, et surtout, nous avons réussi à supprimer de la définition du Front le mot « droite ».
Nous étions le Mouvement national, alors que les anciens disaient « la droite nationale ».
Ce fut un combat très important, qui dure encore, et qui a connu maintes péripéties.
Nous avons, avec JMLP naturellement, être la quelques dizaine, à hisser Marine au pouvoir, nous étions une minorité et bêtes noires de tout ce qui s’appelait extrême-droite que je cite ci-dessus, mais c’est JMLP qui faisait les rois.
Sans doute trop long de tout raconter.
Mais le fait est que Marine, une fois « au pouvoir » a cru bon d’écouter son père et de se rallier tous les groupuscules d’extrême-droite en douce, tout ce que nous avions réussi à foutre par les fenêtres, elle s’est mise à les faire rentrer par la petite porte.
Elle manquait de compétences et voulait des cadres, les groupuscules lui en ont fourni.
J’ai démissionné en 2011 lorsque j’ai vu que cela devenait irréversible.
Et je dénonce tout cela depuis, je démonte tous leurs réseaux, je mets tout à jour.
Je me bats toujours, depuis le départ pour la même chose, la France, ses institutions, son cadre sans lequel elle n’existe plus en tant que civilisation unitaire, l’opposé de ce sur quoi s’est bâtie la civilisation anglo américaine dont l’extrême-droite n’est qu’un rejeton.Lien permanent Catégories : culture -
Pas de Prime d'activité pour les travailleurs pauvres sans simulation, et avec
Je suis un vrai travailleur pauvre mais apparemment, la toute progressive Prime d'activité ne fonctionnera pas pour moi.
Combien de femmes, car ça sera bien d'elles qu'il s'agit, seront dans mon cas ?
Je viens de faire le test de simulation relatif à la Prime d'activité qui vient remplacer la Prime pour l'Emploi.
Je touchais jusqu'à présent cette Prime pour l'Emploi (un peu plus de 300 euros par an, avec quelques variations selon les années, on ne sait pas vraiment quelle alchimie est employée pour la calculer).
Je vis seule avec mes quatre enfants dont j'ai seule la charge, et je n'ai ni biens, ni épargne, ni capitaux.
Je gagne en tant que salariée, environ 1 000 euros par mois , ma feuille d'imposition indique un revenu imposable variant entre 11 500 et 12 500 euros selon les années, en fonction des heures de travail que j'ai pu trouver (je suis payée au Smic horaire ou un peu plus selon les prestations, parfois moins quand les employeurs oublient l'augmentations du Smic).
J'ai de gros frais réels (transport, une voiture est indispensable pour effectuer les différentes prestations, organisation pour les enfants) que je ne peux pas déduire puisque je ne suis pas imposable.
Je ne prends jamais de vacances (ce qui tombe plutôt bien puisque je ne pourrais pas me les offrir, même si j'ai droit aux "aides au temps libre" de la CAF que je leur laisse donc comme cadeau empoisonné), je travaille toute l'année afin de lisser les heures annulées, au gré des personnes qui m'emploient, dans mon emploi du temps.
Aux revenus de mon travail, viennent s'ajouter les allocations de la CAF afférentes à ma situation (Allocations familiales, Allocation logement, Allocation de Soutien Familial parce que le père ne paie pas de pension alimentaire, et 130 euros d'Allocation d'Education d'Enfant Handicapé pour mon dernier enfant).
Le simulateur de la CAF me dit que je ne suis pas éligible à la Prime d'activité.
C'est étrange, j'en étais à peu près certaine, je me dis que ce n'est pas possible parce que ça rendrait la vie trop simple, un truc comme le droit de respirer.
Comme au contraire, on me retire la Prime pour l'emploi, c'est davantage le droit de me noyer qu'on m'offre. On se demande s'il ne faudrait pas parfois arrêter de vouloir aider les pauvres sans les connaître.
Mais à chaque fois, quand ils disent comme "Une mère célibataire élevant 1 enfant et gagnant 1400 euros nets par mois (+ 100 euros d'allocations familiales), touchera 221,24 euros par mois", je me dis que peut-être, avec quatre enfants ..., mais ça ne passe pas, je ne sais pas trop pourquoi et on n'a jamais su me dire exactement où ça pêche, on me dit que dans ce genre de dispositifs, il y a toujours des gagnants et des perdants.
"Qui y a droit ?
Les travailleurs pauvres (dès 18 ans) touchant jusqu'à 1,3 fois le Smic ont droit à la prime d'activité. En revanche, les étudiants et apprentis en sont exclus. Le seuil est modulé en fonction de la composition du foyer. Voici les conditions de ressources :
⇒ Jusqu'à 1400 euros (net mensuel) pour une personne seule ;
⇒ Jusqu'à 2200 euros pour un couple mono-actif sans enfant ou une personne isolée avec un enfant ;
⇒ Jusqu'à 2900 euros pour un couple biactif avec deux enfants."
Evidemment, ils ne vont pas détailler tous les cas, mais dans le mien : mère célibataire touchant 0,9 fois le Smic, et quatre enfants, c'est hors-cadre.
Dans mon cas, revenu total : 2 800 euros, personne isolée active avec quatre enfants dont un handicapé.
Plus on a d'enfants, plus les allocations de la CAF augmentent mécaniquement, et il faut dire que j'ai la chance d'avoir un enfant handicapé, ça doit plomber mon dossier (en réalité non, si j'effectue une simulation sans l'allocation d'enfant handicapé, ça ne passe pas plus).
Dans tous les rapports sur la pauvreté en France, il est mentionné que les familles les plus pauvres sont les familles monoparentales, même quand la mère travaille.
Mais il faut voir le bon côté des choses, travailler pour une mère célibataire de famille nombreuse, signifie en réalité du repos.
Lorsque l'on travaille, on se concentre sur celui-ci et cela nous empêche un peu d'avoir à penser à tous les soucis qu'engendre la responsabilité d'une famille, cela permet de suspendre un temps l'aspiration, on se lève plus tôt encore pour préparer les repas, on relègue le linge et l'entretien de la maison aux fins de semaine, aussi dort-on sans problème assommée de fatigue.
Pour moi, il faut attendre un peu après minuit pour le dernier contrôle de mon dernier enfant pour être à peu près tranquille de ne pas le retrouver dans le coma au matin, et se lever un peu plus tôt pour préparer, en plus des repas des autres, le sien en particulier parce qu'il ne peut pas manger comme tout le monde.
Il y a les pauvres, et les pauvres qui ont un noyau de cerise sur le gâteau.
Aujourd'hui :
Hier, avec la Prime Pour l'Emploi :
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Maman, regarde-moi
Une étude-bidon révèle que le comportement des enfants empire en présence de leur mère, pleurs, violence, hurlements, faire leurs besoins, faire l'idiot, tel est le comportement des petits.
C'est effectivement ce que chacun peut constater.
Mais cette question est biaisée.
Ceci est le comportement des enfants quand ils ne sont pas élevés par leur mère, tout simplement parce qu'elle leur manque, ils attirent l'attention de leur mère par n'importe quel moyen car ils veulent du soin et donc de l'amour.
Les enfants qui sont élevés par leur mère n'ont pas cette attitude, ils savent que leur mère est là, les regardent ("Maman, regarde-moi", c'est tout ce qu'ils veulent, ils se sentent aimés, ils n'ont pas besoin d'en rajouter.
Cela leur permet de grandir dans une sécurité affective.
L'absence des mères qui confient souvent leurs enfants en bas âge à crèches et nounous est profondément cruelle et laisse forcément des séquelles chez les petits qui connaissent le manque le plus absolu à une période où ils ne demandent justement que l'attention d'une seule et unique personne, celle dont ils sont dépendants de l'odeur, de la voix, de la peau depuis avant même leur naissance, leur mère est un être irremplaçable, dont on ose les priver, hélas.
Le comportement des enfants est pire de 800% en présence de leur mère
VRAIMENT.CA
" target="_blank">http://www.vraiment.ca/nouvelles-1456.html
WWW.VRAIMENT.CA
Le comportement des enfants est pire de 800% en présence de leur mère
VRAIMENT.CA
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Prime d'activité pour tous ?
Je viens de faire le test de simulation relatif à la Prime d'activité qui vient remplacer la Prime pour l'Emploi.
Je touchais jusqu'à présent cette Prime pour l'Emploi (un peu plus de 300 euros par an, avec quelques variations selon les années).
Je vis seule avec mes quatre enfants dont j'ai seule la charge.
Je gagne en tant que salariée, environ 1 000 euros par mois , ma feuille d'imposition indique un revenu imposable variant entre 11 500 et 12 500 euros selon les années, en fonction des heures de travail que j'ai pu trouver (je suis payée au Smic horaire ou un peu plus selon les prestations, parfois moins quand les employeurs oublient l'augmentations du Smic).
J'ai de gros frais réels que je ne peux pas déduire puisque je ne suis pas imposable.
Je ne prends jamais de vacances, je travaille toute l'année afin de lisser les heures annulées dans mon emploi du temps.
Aux revenus de mon travail, viennent s'ajouter les allocations de la CAF afférentes à ma situation (Allocations familiales, Allocations logements, Allocation de Soutien Familial parce que le père ne paie pas de pension alimentaire, et 130 euros d'Allocation d'Education d'Enfant Handicapé pour mon dernier enfant).
Le simulateur de la CAF me dit que je ne suis pas éligible à la Prime d'activité.
C'est étrange, j'en étais à peu près certaine, je me dis que ce n'est pas possible parce que ça rendrait la vie trop simple, un truc comme le droit de respirer.
Mais à chaque fois, quand ils disent comme "Une mère célibataire élevant 1 enfant et gagnant 1400 euros nets par mois (+ 100 euros d'allocations familiales), touchera 221,24 euros par mois", je me dis que peut-être, avec quatre enfants ..., mais ça ne passe pas, je ne sais pas trop pourquoi et on n'a jamais su me dire exactement où ça pêche, on me dit que dans ce genre de dispositifs, il y a toujours des gagnants et des perdants, il faut dire que j'ai la chance d'avoir un enfant handicapé, ça doit plomber mon dossier.Lien permanent Catégories : Brèves -
Que Debout La République commence à balayer devant sa porte !
Dominique Jamet, acolyte de Nicolas Dupont Aignan, veut faire le ménage en Corse, est-ce une blague ?
Un Dominique Jamet, lié au Club de l'Horloge et autre Opus Déi anti-Etat, qui s'en prend à l'Etat avant même qu'il n'ait pu intervenir.
Nous ne sommes pas en république bananière, notre justice a besoin de temps et ne laissera pas passer, Taubira ou pas d'ailleurs, la culture de l'excuse de la droite à bon dos, notre justice fonctionne mieux sans les coupes sombres de la droite comme de la gauche.
Mais Jamet a sans doute aussi quelques explications à donner sur ses copains Bob Ménard ou Riposte Laïque, pour ne rien dire de l'Opus Déi et du Clib de l'Horloge, et leurs xénophobie en général et islamophobie en particulier, n'est-ce pas ?
Corse : il est temps de faire le ménage ! Debout La France
Les événements scandaleux qui se sont produits ces derniers jours en Corse montrent une fois de plus combien le recul de l'Etat républicain s'est aggravé depuis 2012. Plus que jamais, nous devons manifester notre entière solidarité avec les…
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