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Une mère, être ou ne pas être


Une étude-bidon révèle que le comportement des enfants empire en présence de leur mère, pleurs, violence, hurlements, faire leurs besoins, faire l'idiot, tel est le comportement des petits.

C'est effectivement ce que chacun peut constater.

Mais cette question est biaisée.

Ceci est le comportement des enfants quand ils ne sont pas élevés par leur mère, tout simplement parce qu'elle leur manque, ils attirent l'attention de leur mère par n'importe quel moyen car ils veulent du soin et donc de l'amour.
Les enfants qui sont élevés par leur mère n'ont pas cette attitude, ils savent que leur mère est là, les regardent ("Maman, regarde-moi", c'est tout ce qu'ils veulent, ils se sentent aimés, ils n'ont pas besoin d'en rajouter.

Cela leur permet de grandir dans une sécurité affective.

L'absence des mères qui confient souvent leurs enfants en bas âge à crèches et nounous est profondément cruelle et laisse forcément des séquelles chez les petits qui connaissent le manque le plus absolu à une période où ils ne demandent justement que l'attention d'une seule et unique personne, celle dont ils sont dépendants de l'odeur, de la voix, de la peau depuis avant même leur naissance, leur mère est un être irremplaçable, dont on ose les priver, hélas.


Toute bonne relation de l'enfant au monde, commence par la mère et le lien charnel entre eux.

Oui, mère et enfant sont faits pour être hormonalement dépendants, ils sont faits pour fonctionner ensemble.

Le bon fonctionnement digestif de l'enfant, le tissage du lien affectif, et les suites logiques de la grossesse sont l'allaitement, ingénierie mêlant alimentation des plus harmonieuses aux soins les plus ténus.



Au moindre problème, vous pouvez lui donner le sein, une maman à temps plein sait d’ailleurs rapidement discerner et même anticiper les besoins de son bébé entre le besoin d’alimentation, d’éveil, de change, de sommeil ou de soin de son enfant.

Le sein maternel est cette merveilleuse source qui sait calculer, avec la plus parfaite précision, les attentes de votre petit.
A-t-il besoin de boire, qu’il a de l’eau, est-il nécessaire qu’il soit alimenté, il est alimenté, a-t-il l’intention de se rassurer, qu’on exaucera sa volonté, veut-il sa dose pleine d’affection, qu’il tétera opportunément.

La sein se met en mode ordinateur, calcul la teneur des moindres micro éléments, leur variation en cours de téter, programme déjà la suivante, tout est pris en compte, vous n’avez qu’à laisser faire ce qui vous dépasse.


Le nouveau-né est-il fiévreux que sa ration le soigne déjà, les médicaments sont déjà dedans, puissants pourvoyeurs de défenses naturelles en plus de celles que vous avez déjà léguées à votre protégé en le mettant au monde, il prend le relais.

Evidemment, en dehors de toute normalité, si votre enfant est réellement malade, il faut consulter et lui donner en plus d’autres soins et écouter le spécialiste.

Evite le plus soigneusement toute complication digestive, vous laisse des couches dorées faciles à nettoyer et sans odeur, vous dispense de la corvées de biberons, et la nuit vous pouvez donner le sein en dormant d’un œil et vous allongeant dans toutes les positions, l’enfant se débrouille tout seul avec le temps. Et en cas de crevasses, c’est la succion qui réparera.



La liaison est magique.

Rompez ce lien et vous amorcez le début des problèmes.

En la matière, vous aborderez soit un cercle vertueux, car l'amour grandit avec le soin (C'est tout ce qu'il faut comprendre du Petit Prince de Saint Exupéry), soit un cercle vicieux, l'enfant n'ayant pas eu sa ration de maman satisfaisante.

Cela ne dure que deux-trois ans, une fois cela donné, votre enfant a le bagage affectif nécessaire pour affronter le monde, le mieux est de rester encore en "tuteur" jusqu'aux dix ans de l'enfant.

Votre petit doit vous sentir là, en cas de besoin.

Il doit rester la priorité, même s'il comprend alors les contraintes du travail.

Il doit seulement sentir que vous faites au mieux.

On ne ment pas à un enfant, il sait si vous faites semblant, si vous êtes ailleurs quand vous êtes avec lui.

A cet âge, le mal, ou le bien, est fait.

Si c'est la deuxième option qui a été choisie, il peut rouler tout seul, il a alors fait le plein, il est le mieux paré à affronter le monde.

Les Etats qui permettent aux femmes d'élever leurs enfants en bas âge, sont les plus avancés en terme de civilisation.


On peut reprendre le travail quand l'enfant entre en maternelles (vers 3 ans), le mieux étant d'aménager ses horaires pour être le plus disponible pour lui, ou eux.

Je connais pertinemment les contraintes, j'ai élevé mes quatre enfants seule, j'ai été aux minima sociaux durant les trois premières années de mon dernier enfant, et je n'ai repris le travail qu'après.

Nous avons une vie très modeste, mais nous avons l'essentiel, j'ai pu leur donner ce que je voulais en temps, et donc soin et affection, et ils ont reçu ce qu'il leur fallait.

Le reste -les biens matériels- sont très accessoires, ils ont été plus gâtés au fond, que des enfants dont les parents sont plus aisés.

J'aimerais vous dire qu'il y a d'autres moyens de les satisfaire, mais ce serait mentir, même si le monde moderne a trouvé des arguments d'excuses aux mères pour les déculpabiliser d'abandonner le soin de leurs enfants en d'autres mains que les leurs, parfois quelques jours à peine après avoir accouché.

Les temps sont à l'individualisme, et les idéologies vont vous trouver n'importe quelle idée pour vous expliquer qu'il vaut mieux détacher le bébé de la mère, vont vous pondre des kits d'épanouissement clefs en main, etc.

Avec psy, nouvelles méthodes éducatives palliatives, médecines douces ou dures qui vont avec.

Détruire l'enfant au départ et passer sa vie à tenter de reconstruire l'irréparable, voilà la méthode des modes.

On n'explique pas à un bébé qu'on va le laisser "pour son bien", on ne lui fait pas comprendre que "maman va travailler, qu'elle revient".

Le petit ne sait qu'une chose, "Maman m'a abandonné", il ne sait pas mesurer le temps, il ne sait pas que vous revenez.
Et il se dit "Je ne suis pas assez important pour que maman veuille s'occuper de moi".

Et vous passez votre temps à le choquer, tout petit, il se prend une quantité phénoménal de chocs émotionnels, maman part, maman revient.

L'enfant répond par des pleurs, des angoisses, des réactions violentes, et, terrible, des phases de sédation, il se détache.

Celles qui comprennent ce déchirement sont des mères, les autres sont passées à côté de l'essentiel.

Mais je les plains sincèrement, elles et leurs enfants.

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