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"Chacun est seul responsable de tous" - Page 6

  • Quand on enverra les cons au courant dominant, Marine n'aura pas fini de ramer

    Le Front va enfin pouvoir revenir aux fondamentaux, putains de sa race et de son idéologie libérales bienvenues, avec un petit bémol sur le phantasme dictatorial, le recours au chef providentiel serait momentanément remis en cause.

    En traduction, sortir de l'homme providentiel signifie se débarrasser de Marine Le Pen, on avait bien compris que l'anti-Philippot n'était que l'anti chambre du projet, mais après tout, on la laisse avec les loups qu'elle a laissé entrer dans sa niche.
    Un appel ensuite aux débats sages, on se poile, débattre de quoi ? De la place du Christ dans le combat contre DAECH avec une concession pour la part que joue le grand Valhalla ?

    Bon, ok, il n'y aura plus de chasse au pédé puisqu' officiellement, ce sera comme en Russie, il n'y a pas de tapettes en terre identitaire, que des mecs virils qui engrossent des dindes blondes pour perpétuer la race, même Bay est capable de jouer le rôle.

    Qu'on se rassure, la compensation pourra se faire sur les ratonnades, état d'urgence oblige, n'oubliez pas que derrière chaque mur du cons, un bougnoule est en embuscade, Aliot n'a pas fini de gamberger.

    Autrement, Macron, cette feignasse qui ne va pas au bout des réformes libérales, encore un infiltré trotsko au MEDEF, faut que Beigbeder réagisse, c'est la chienlit libérale, et Contribuables Associés n'a pas encore mené sa révolution fiscale, le progrès n'a pas encore atteint son but final, son retour à l'homme des cavernes.

    Bon ben on compte sur vous les gars !

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  • La guerre des boutons du FN et autres verrues

    Les courants ne sont pas aussi déterminés que cela, l'assistante de Florian Philippot se croit tenue d'afficher sa liaison avec les Chrétiens d'Orient qui ont du mal à cacher leur islamophobie et leur libéralisme, soit l'extrême-droite dans toute sa splendeur ...

    Quant à Kelly Boop et ses deux neurones, ils sont connectées à l'extrême-droite israélienne qui en la matière, est un maître et modèle pour l'extrême-droite française et internationale.

    Le couscous ne sert que prétexte aux guerres des clans, mais ces clans ne sont que des alliances qui ne sont elles-mêmes que des salades composés de drôles de cornichons.

    Cornichons qui se bouffent entre eux en accompagnant aussi bien le jambon-beurre, sans beurre, que la mayonnaise identitaire traditionnalo-paienno européenne sauce franchouillarde.


    Par ailleurs, les identitaires (anciennement Terre et Peuple ont toujours fait tout un plat de leurs traditions culinaires régionales, il y a eu des conférences du GREECE là-dessus, et les gudards en faisaient des slogans alléchants du genre Ni CoCa Ni Kebabs Jambon-beurre.

    Une sauce masquant le fait qu'ils sont les meilleurs fossoyeurs de la France dont ils détestent l'Etat fondateur.

    En ramenant le combat à des queues de cerises sur la galette bretonne, ils obèrent les débats sur ce qui fait précisément la France : son Etat garant de notre unité nationale, tout ce qu'ils détestent.




    Il faut absolument qu'on vous raconte le #CouscousGate qui secoue le FN
    Pointé du doigt pour avoir mangé un couscous, Florian Philippot réagit auprès de BuzzFeed News: la «bêtise crasse» est «un poison pour notre combat politique».
    BUZZFEED.COM

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  • Manu avec sa bite et son couteau

    Et il s'est poudré au vent mauvais, se souvenant des jours anciens et pleure, et s'en va; de la musique avant toute chose, et pour cela préfère l'impair ...


    La mise en scène d'Emmanuel Macron à Saint-Martin qui dort sur un lit de camp et se lave au seau - Le Lab Europe 1
    LELAB.EUROPE1.FR

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  • Contraventions pour non-dénonciation de personne physique (Suite)

    http://orianeborja.hautetfort.com/archive/2017/09/07/temoignage-envoye-a-ouest-france-suite-a-un-echange-telephon-5977767.html


    J'ai pris contact avec un fonctionnaire du ministère de l'intérieur spécialisé mardi soir.

    Mon affaire est incompréhensible à ses yeux, il tente de déterminer une faille sur ma carte grise, en vain.

    Il me conseille de porter plainte contre l'administration.


    Je me suis rendue à la gendarmerie, qui a normalement accès aux système d'immatriculation des véhicules.


    L gendarme ne comprend rien aux contraventions de 1875 euros qu'on me réclame, il confirme que je ne suis pas concernée par la non-dénonciation de personne physique et fixe mon témoignage par écrit.


    L'avocat spécialisé que j'ai contacté ne comprend pas non plus pourquoi on m'applique une loi à laquelle je ne suis pas assujettie, il ne sait pas quelles démarches je dois entreprendre, il faut que j'attende que le Tribunal de police de Nantes où mes requêtes ont été transmises, se manifeste.


    J'ai doublé mes requêtes en exonération en ligne par des contestation écrite avec accusés de réception à l'attention de l'officier du ministère public près du TGI de Nantes, ces requêtes se font toujours selon un formulaire où il est préimprimé que j'agisse en tant que représentant légal, directeur, ou chef d'état major, quand j'entends justement démontrer que je ne suis rien de tout cela.

    Je suis employée, salariée en CDI à temps variable et donc à temps partiel subi, payée au Smic horaire, ma voiture (achetée en tant que particulier en 2007) m'appartient et mes frais de transport, d'assurance et tout ce qui concerne ma voiture sont à ma charge.

    En attendant, je n'ai pas eu d'autres choix que de faire ma requête en tant que, "représentant légal", "directeur", ou "chef d'état major", je n'ai coché aucune de ces cases naturellement puisque je ne suis rien de tout cela, mais ces amendes automatisées ne sont envoyées qu'en fonction d'informations qui seront les mêmes que celles que le juge aura à sa disposition.

    Du reste, les motifs de ma requête n'apparaissent pas dans la liste proposée, et pour cause.


    L'erreur vien(drai)t des fichiers informatiques.

  • Macron quand un p'tit con s'enfle

    Qu'est-ce qu'un non-fainéant, un jeune branleur qui passe sa vie à communiquer pendant que des feignasses lui font à bouffer et ses chiottes.

    La péremptoire pensée complexe de Macron se résume à des clichés de vieux bourgeois, il ne connaît rien de la vie qui est dure, compliquée, chemins multiples semés d'aléas, d’embûches plus que d'embauches, de traquenards, bref une vie qui nous oblige à l'optimisme autrement on est mort, la seule façon de voir que la vie est belle, c'est de batailler sans répit mais avons-nous tous et tout le temps les moyens de combattre sans cesse ?

    Un banquier nul en maths passé par la filière littéraire, on fera croire à qui que Macron n'a pas réussi autrement que par réseau et son petit cul posé sur les genoux de sa femme-grand-mère.

    Macron est un fils à papa, à maman et à tatas.

    Il paraît que c'est un grand flatteur et lui-même ne sent plus son ego péter, en dehors de son petit monde-nombril, il ignore tout, du monde économique réel à l'humain, tout lui échappe.

    Une nation n'est pas seulement composée d'une caste qui "réussit", souvent sur le dos des autres, nous sommes tous fondus ensemble.

    Après Jupiter, Macron fait à Athènes, son Socrate et sa leçon, récitée d'élève de Cours Moyen qui croit tout savoir.
    Socrate s'est fait bannir car il pervertissait la jeunesse, sa maïeutique avait montré la preuve de son impuissance avec l'esclave de Ménon, et nous allons-nous longtemps rester les esclaves de Macron ?

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  • Témoignage envoyé à Ouest France suite à un échange téléphonique où on me demande d’expliquer une affaire surréaliste de contravention

    Objet : Cafouillage autour de la Non désignation de personne physique à la suite d’une contravention routière


    Bonjour,

    Suite à un échange téléphonique avec votre journal, voici mon témoignage.


    Je suis ce que l’on appelle un travailleur pauvre, salariée en CDI à temps variable subi, et mère de famille nombreuse monoparentale, je ne vis que de mon travail et des aides sociales afférentes.

    En juillet dernier, j’ai reçu une amende pour “non désignation de personne physique” de 675 euros, qui sera majorée à 1875 euros si je ne paie pas rapidement.

    Recherches faites car j’ai d’abord pensé à une escroquerie maquillée en avis de contravention, il s’agit bien d’une infraction routière mentionnée au code de la route.

    Le problème est qu’elle ne s’applique qu’aux personnes morales, aux sociétés qui prennent en charge les amendes de leurs salariés pour leur éviter de perdre des points sur leur permis et ainsi de garder l’usage de leur véhicule.

    Cette obligation de dénonciation étant récente, il y a eu quelques articles de presse ces derniers temps car les professions libérales sont concernées, ainsi une infirmière a reçu l’amende après avoir payé sa contravention pour excès de vitesse car elle aurait dû s’autodénoncer en même temps que ce paiement.


    J’ai donc reçu cette “double peine” suite à un excès de vitesse (71 km/h au lieu de 70) et au paiement de l’amende pour une infraction ayant eu lieu fin mars et payée en avril.

    On reçoit donc la deuxième amende trois mois après environ.


    Mais je suis une personne physique, la voiture m’appartient, je l’ai achetée toute seule avec mes économies et je l’utilise pour mon travail (sans remboursement de frais ni quoi que ce soit) et ma vie quotidienne. J’ai par ailleurs eu cette amende dans le cadre de mon travail en revenant d’une prestation effectuée chez un particulier pour le compte d’une agence de service à la personne. Et l’amende est naturellement à ma charge. A part vérifier mon assurance et contrôle technique, mon employeur ne s’occupe pas de ma voiture, je paie tout de ma poche.


    J’ai reçu une autre amende de la même exacte nature il y a quelques jours, cette fois pour une amende payée en mai, pour un excès de vitesse, toujours de 71 km/h au lieu de 70, en amenant un de mes enfants en passant par la route de Paris vers 5 heures du matin, dans le cadre de son bénévolat en tant que juge de la fédération française de gymnastique (qui ne rembourse pas plus les voyages pour les bénévoles bas de gamme, et encore moins les amendes ...).



    Me voilà donc à devoir payer des sommes exorbitantes au regard de mes revenus et charges.


    J’ai fait un premier recours en juillet en passant par le site mentionné sur l’amende, je n’ai eu aucune suite.

    En recevant la seconde contravention, j’ai appelé le numéro payant indiqué sur l’avis.

    Là, une dame m’indique qu’il faut que je fasse un recours mais que ce que j’ai envoyé par Internet, à savoir feuille d’imposition et bulletin de paie, ne vaut pas preuve.

    Elle me dit qu’il faut que je me rende à la préfecture pour demander une attestation du fait que je suis une personne physique, ou que je ne suis pas inscrite comme personne morale, que je n’ai pas de numéro siret, “quelque chose de ce genre-là” me dit-elle.


    La préfecture n’est pas à côté de chez moi et j’ai beaucoup d’autres choses à faire en cette rentrée avec notamment mon quatrième enfant qui est handicapé, mais “grâce” à lui, je ne travaille pas le mercredi pour m’en occuper, je peux donc me rendre à la préfecture.

    Sur place, on ne connaît pas ce genre de cas aux guichets, on me fait attendre à nouveau pour voir cela avec un supérieur.

    L’homme qui vient me voir dans le couloir a l’air très pressé et jette un oeil sur mon amende d’un air dubitatif, il dit n’avoir jamais vu ça.

    Je lui explique et demande l’attestation, il me répond : “Qui vous demande ça ?”, que ce n’est pas dans ses attributions, que la femme que j’ai eu au téléphone a dû me renvoyer sur eux “comme d’habitude” pour se débarrasser du problème.

    Je lui propose de rappeler avec lui au numéro, il ne veut pas, il dit que ce n’est pas dans ses missions.
    Je lui demande ce que je dois faire, il a l’air agacé et me dit d’aller voir une maison du droit.


    Je sors de la préfecture et rappelle le numéro surtaxé, ça me rend malade, je n’ai pas envie de me lancer dans une procédure.
    On me demande de “taper 2” pour les non désignation de personne physique.
    Je tombe sur une autre personne à qui j’explique que je suis employée dans les services à la personne, que je ne suis pas personne morale, elle me dit qu’elle ne comprend, elle me fait attendre pour demander à son responsable.

    Elle me reprend et me dit ne pas comprendre pourquoi une de ses collègues m’a demandé l’attestation que je dis, elle me fait part d’une autre attestation que je dois demander à la préfecture, une preuve que m’a voiture n’est pas une voiture de société, “ou quelque chose de ce genre-là”.

    Je suis toujours plus décontenancée, je lui dis que c’est n’importe quoi, qu’ils ne savent plus où ils en sont tous, je reste courtoise, seulement totalement dépitée.


    Je rentre dans la préfecture et là, je vois le responsable de tout à l’heure, miraculeusement encore présent dans le hall, qui remonte vers les étages, je lui cours après avec mon téléphone avec ma correspondante toujours au bout du fil.

    Je lui explique que finalement c’est une attestation sur ma voiture qu’ils veulent.

    Il me regarde ahuri, et me répète que ce n’est pas son travail, je lui mets mon téléphone dans l’oreille, je lui dis que c’est la police qui lui demande.

    Il prend donc l’appel et là, parle de façon très aimable à la personne, ils échangent un moment et raccrochent.

    Il retourne à l’accueil où il me fait imprimer deux fiches sur mon véhicule et me dit que c’est tout ce qu’il peut faire.

    J’ai donc ces papiers, où il est juste mentionné l’immatriculation de ma Fiat Panda année 2007 à mon nom.


    Je viens de scanner cela et de l’envoyer au site WWW.antai.fr où on peut remplir en ligne le formulaire de requête en exonération et joindre des pièces jointes.



    Je vais attendre, mais quelque chose me dit que je ne suis pas au bout de mes peines.


    Une dernière chose, une des femmes aux guichets de la préfecture me dit que j’ai de la chance, que la semaine prochaine, ils ferment, on n’aura plus accès aux guichets, il n’y aura plus de guichets, tout se fera pas Internet, et elle rajoute : “Mais il paraît que ça ne marche pas par Internet”.

    Je regarde autour de moi et je vois en effet des affiches : “Votre préfecture se modernise, l’accès se fera désormais par Internet”.

    N’en jetez plus.

  • Le Front de la haine, dernier vainqueur ?

    Je me reconnais forcément dans Sophie Montel, si j'ai démissionné il y a six ans, c'est précisément car j'ai vu venir tout ce Sophie déplore et que sachant que je ne pourrais le dénoncer bien et fort qu'en dehors du Front, j'en suis sortie.

    Depuis six ans, j'ai démonté inlassablement dans tous mes articles, ces dérives, et tenté de démontrer pourquoi et comment il fallait aimer la France, que méconnaissent totalement les identitaro libéraux cons qui dominent à la direction actuelle du Front.

    Pour servir la France, il faut l'aimer vraiment et aimer l'honnêteté tout autant, un combat difficile, où l'on croise peu de vaillants petits soldats.


    Une chose est certaine, loin de la France, et l'islamophobie et le libéralisme portés par le mauvais courant qui sévit autour de Marine Le Pen en sont très éloignés, il n'y a guère d'issue pour le mouvement national, la haine de l'autre n'est pas un projet d'espérance, il ne mène à rien, peut-être juste une direction à la retraite, pas plus.


    Sophie Montel on Twitter
    “Mon analyse après mon éviction à la tête du groupe FN au Conseil régional de Bourgogne, Franche-Comté : https://t.co/1soVm4Ggwo”
    TWITTER.COM

  • Ménard, proche de Wauquiez et éloigné de Philippot, mais encore ...

    Ménard est proche de ce qui est libéral et éloigné de ce qui est français, car la France est une nation éminemment politique, protectrice, qui unifie son droit dans le sens de l'intérêt général et ce faisant son peuple.

    Son union des droites irait d'ailleurs parfaitement jusqu'à Macron et Hollande, sauf que Ménard est libéral cons, dans leur monde libéral, royaume des intérêts particuliers et donc des lobbies, celui de l'intégrisme à prétexte religieux est fort.

    D'ailleurs ces deux querelles libérales (fort installées aux Etats-Unis où elles ont pris corps et puissance en organisant leur lobbying jusqu'à nous via des réseaux identifiables) ne sont pas incompatibles puisque quand on scinde la société en l'éclatant au profit des individualismes, vous pouvez parfaitement vivre en bulles sectaires qui ne se rencontrent jamais, chacun avec ses écoles privées hors-contrat, chaque public dans un contrat privé entre personnes qui pensent de la même manière en rejetant les autres, et en vivant en écrasant l'autre car sans Etat central régulateur, unificateur, c'est ce que propose, promet, projette, la libéralisation en marche.

  • Ode à la frontière

    Les frontières, c'est ce qui aurait pu nous protéger du travail précaire de masse allemand ou anglo saxon.
    La frontière, c'est un état d'esprit, des limites à ne pas dépasser.
    La frontière, c'est élever une ligne Maginot entre nos protections et la libéralisation étrangère.
    Le mur, c'est celui que les gens qui travaillent vont se prendre dans la figure, d'avoir baisser notre garde.
    Le courage et la créativité, c'est de dire aux bornés à leur piédestal de la finance : vous ne passerez pas !

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  • Le Samu de Nantes, méfiance hélas

    Le SAMU de Nantes vient d'être condamné pour sa part de responsabilité dans l'infirmité d'une infirmière qui les avait appelés car se reconnaissant les signes d'un accident vasculaire cérébral, on lui avait raccroché au nez croyant avoir affaire à un cas d’alcoolémie.


    Le 12 février 2015, j'ai appelé le SAMU de Nantes pour mon fils qui était censé couver une grippe.

    En réalité, la grippe a été le facteur déclencheur de son insulino dépendance, handicap irréversible.

    Rapidement, son état s'est aggravé, quand j'ai eu le médecin du SAMU, je lui ai dit que mon fils avait une tête de mort, qu'il fallait venir d'urgence, ils n'ont rien voulu savoir parce que mon fils répondait faiblement en réagissant avec sa main avec laquelle, sans pouvoir parler, il arrivait à exercer une très légère pression, ce qui suffisait au médecin pour décréter que ce n'était pas grave.

    J'étais dans un état d'inquiétude épouvantable, je les ai suppliés en leur disant que s'ils ne venaient pas, ce serait moi qui allait faire un malaise.

    Ils ne sont pas venus, ils m'ont quand même envoyer une ambulance privée, sans médecin.

    Arrivés aux urgences, les infirmières de l'entrée ont mis une seconde à voir la gravité, elles ont "communiqué" d'un regard entre elles qui ne trompent pas.

    Mon fils était dans une urgence vitale, après plusieurs examens, le diagnostic a été posé et il a été dirigé en soins intensifs qui sera suivi d'une longue hospitalisation et d'une vie qui bascule, la sienne, et celle de toute notre famille.

    Quelques temps après notre retour à la maison, j'ai dû rappeler le SAMU car mon fils avait fait une hypo grave et n'arrivait plus à avaler quoi que ce soit.

    Ils m'ont dit de lui faire son injection de glucagon, je leur ai dit que ça ne se faisait qu'en cas de coma avéré, ils ont insisté, je leur ai dit non, cela serait revenu à faire une défibrillation sur une personne dont le cœur ne s'est pas arrêté.

    Une fois aux urgences, on m'a dit que j'avais eu raison naturellement.

    Une autre fois, il était en hyper depuis quelques temps suite à une infection virale (auxquels il est dorénavant très sujet et qui le mettent dans un état lamentable) et comme c'était la première fois qu'il était ainsi, j'appelle encore le SAMU, le médecin me dit de lui donner du sucre, soit l'inverse absolu de ce qu'il faut faire !


    Bref, le SAMU de Nantes, c'est bien gentil, mais dans le cas de mon fils, mieux vaut s'abstenir.

    Même si je dois reconnaître que le diabète de type I est chose mal connue des médecins et infirmiers, il n'a rien à voir avec le diabète de type II que l'on connaît, mais s'il reste peu fréquent, il est de moins en moins rare, il serait donc largement temps que le corps médical se mette à la page.


    Pour info, le DID (diabète insulino dépendant) est une maladie auto-immune, les cellules du pancréas permettant la fabrication de l'insuline (hormone indispensable au métabolisme, c'est elle entre autre mais en particulier, qui permet aux organes d'assimiler ce que nous mangeons, autrement, nos sucres restent dans le sang et nous maigrissons tout en nous empoisonnant jusqu'à en mourir.

    Le traitement consiste en un difficile et contraignant calcul pluriquotidien afin de se substituer au pancréas, sans compter que les défenses immunitaires sont amoindries et que naturellement, toute infection vient fausser les calculs, comme le stress, comme l'activité (physique et neuronale) , comme les émotions, comme la puberté ou tout changement hormonal, comme les médicaments, quand le foie ne vient pas s'immiscer dans le lot.

    On se contrôle par analyse du sang et selon, injection d' l'insuline, prise du sucre rapide, de sucres lents, selon un protocole rigoureux, avec risque de non réaction du cerveau si l'on n'a pas su gérer son état qui sera suivi de coma pour insuffisance de sucre ou pour empoisonnement par le sucre, s'il n'y a pas intervention de tierces personnes.

    Il s'agit d'une épée de Damoclès, toute incartade peut être fatale.




    Une autre fois dans le cadre de mon travail (je m'occupe notamment de personnes en fin de vie), un vieux monsieur fait un malaise avec des signes d'AVC, le médecin du SAMU me demande d'effectuer quelques tests et ne détecte rien de vraiment anormal à son sens.

    C'était le moment où je devais quitter ce couple de personnes âgés, mais je ne peux pas dans cet état.

    J'appelle donc le collège de mes enfants pour demander à ce qu'ils soient pris en charge pour déjeuner, et appelle les pompiers, qui emmènent la vieil homme, qui sera hospitalisé car un pincement des cervicales bloquait le passage au niveau du cerveau.

    Le tout n'étant pas simple car certaines personnes ne veulent pas être hospitalisées, par peur du coût, et puis parfois les enfants ne veulent pas qu'on prolonge de trop la vie de leurs parents, il faut bien le dire.

    Quant au SAMU, je sais bien qu'ils ont des critères de priorité, et au-delà de quatre-vingts ans, il n'y a comme pas mort d'homme.


    Pas évident la vie.


    Mais malgré tout, continuons à faire usage du SAMU, je suis certaine qu'à Nantes, avec quelques piqûres de rappel, ils sont capables de virer leur cuti.



    Elle fait un AVC, le Samu lui raccroche au nez
    Pour ne pas avoir pris au sérieux un appel de détresse, le Samu de Loire-Atlantique a été condamné à indemniser une victime d'AVC, désormais lourdement handicapée.
    LEPARISIEN.FR