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Philippot, sacrifié pour la survie de Marine, une longue histoire

J’ai adhéré au Front lors de la campagne contre le Traité de Maastricht, j’ai très rapidement intégré la direction nationale qui recrutait sur un programme anti-raciste (n’en déplaise aux anti-frontistes et frontistes haineux).

J’ai moi-même formé et recruté pour le Front sur un discours anti-droite et anti-raciste, et je traite de menteurs et d’imposteurs tous ceux qui pourraient dire le contraire, c’était notre programme OFFICIEL.

J’ai accompagné Marine durant 20 ans pour cela, nous avons réussi à écarter peu à peu tous les libéraux et racistes du Front, dehors les tradi, dehors les identitaires, dehors le GRECE, exit le Club de l’Horloge, ouste le renouveau Etudiant, les Anthony, Vial, Megret, Lang, Le Gallou, Blot et compagnie.

Resté Gollnisch le mou, que nous avons combattu en tant que marinistes, cela vous aura peut-être échappé, mais nous avons mené un combat féroce, un combat à mort idéologique, au sein du Front.

Cela a été très violent, nous avons reçu des coups très durs, moraux et physiques.

Personnellement, j’ai tout perdu dans ce combat, le père de mes enfants, ma maison, mon travail.

Mais j’ai tenu (le père de mes enfants ne s’en ai jamais remis).

Ca tenait, nous avions gagné, malgré tout.

Mais lors de la campagne pour les présidentielles de 2012, j’ai vu Marine aux abois, recruter tous azimuts et laissé entrer ou rentrer au Front des saloperies de tout poil, des lobbies d’extrême-droite les plus dangereux du monde, que je ne connaissais jusqu’alors qu’en dehors du Front, que j’ai étudiés, dénoncés, combattus, donnant ma démission en novembre 2011 pour ces raisons précises, alors que Marine m’offrait des responsabilités de plus en plus importantes.

Concernant le fond, j’ai toujours soutenu l’existence de nos frontières, ce qui me paraît évident.

J’ai récemment écrit cela :


http://orianeborja.hautetfort.com/archive/2017/09/01/ode-a-la-frontiere-5975930.html

mais j’ai toujours tenu ce discours.
C’est sans doute ce qui m’oppose à Mélenchon, encore que si l’on en discutait vraiment et qu’il était cohérent et sincère, nous pourrions évidemment nous y retrouver.

La frontière n’est pas seulement matérielle, du reste que certains le veuillent ou non, la France conserve ses frontières physiques.

La frontière est surtout une frontière institutionnelle, la France commence et s’arrête là où nos institutions sont.
Notre justice, notre police, notre défense, nos écoles, nos administrations, nos services publics, nos lois en général, sont ceux contenus dans nos frontières.

Notre système démocratique, notre constitution, nos principes généraux, notre conception unitaire de la nation et de l’Etat nous sont propres.

Notre coeur, celui de la France est ouvert, mais notre âme est française, les artères, veines, poumons, tous les organes de la France, sont français et limités à notre territoire national.

Celui qui parle sans frontière, entend seulement abattre la France, songe-y-t-il vraiment ?

De même en matière de politique d’immigration, le discours officiel du Front a toujours été politique, nous avons toujours défendu l’étranger, nous avons toujours dit avec force que l’immigré n’avait rien à voir avec les politiques d’immigration, droit de la nationalité ou assimilation.

Du reste, la France et son Etat n’ont jamais cessé d’appliquer des politiques en ce sens.

En revanche, nous dénonçons les lobbies patronaux, libéraux, qui encouragent évidemment à l’exploitation d’une main-d’oeuvre docile.
Un étranger qui vient en France, a souvent une volonté farouche de s’en sortir, il acceptera de travailler au noir, sans couverture sociale, sans tenir compte de nos droits et devoir, se moque souvent des impôts et de la société dans laquelle il arrive, et il n’est même pas blâmable pour cela.

D’ailleurs une fois installé, il réfléchira plus loin et comme nous, quand il comprendra notre société et son fonctionnement.

Mais d’autres arriveront et prendront leurs places dans ce moment libéral si prisé par les exploitants d’êtres humains.

Le travail au noir, la non-imposition, la non-contrainte, l’anti-Etat, l’anti-loi, la violence privée, sont tous des dogmes libéraux.

Pour ne rien dire du trafic d’êtres humains, des déplacements de population, du pillage des richesses qui sont autant de paramètres à prendre en compte dans une politique globale d’immigration.

Hier encore est sorti un rapport sur l’Allemagne, montrant qu’elle avait largement profité de l’apport des réfugiés.

Rien d’étonnant, quand on sait qu’on les parque dans des logements communautaires et fait travailler pour quelques centimes de l’heure, à ce compte, c’est tout à fait rentable pour la caste financière.

Et on ne les entendra pas sur des revendications sociales, pas avant qu’ils n’aient été exploités et essorés comme des éponges que l’on jettera une fois pressés.

En revanche, je reconnais l’apport des étrangers, d’autant que nos systèmes dépendent en partie de la démographie, l’Allemagne par exemple, meurt de ne pas faire d’enfants (ce qui montre au passage la confiance des Allemands dans leur vie ...).

Ils apportent une autre façon de raisonner qui enrichit la nôtre, une vitalité de gens qui ont souffert quand nous nous enfonçons dans le confort et l’apathie pour certains d’entre nous, et même, pardon de le dire, une immunité si leurs pays d’origine ne connaissaient pas nos normes sanitaires, ceux qui ont survécu, ont forcément développé des défenses que nos organismes ont oublié. Ils peuvent d’ailleurs apporter des maladies, mais a priori, nos sociétés peuvent affronter le phénomène, pourvu que les moyens soient mis et que les puissances privées n’aient pas trop siphonné la puissance publique.

Bref, tout cela est complexe, bien plus complexe que la bête et méchante propagande des uns et des autres.





L’ascension de Marine s’est faite sur une ligne nouvelle, Ni Droit Ni Gauche, Français, nous avions chassé les libéraux du Front, nous avions en réussi dans le début des années 90 à redéfinir le FN comme mouvement national, quand il était jusqu’alors défini comme la droite nationale.

Jamais les marinistes ne se sont définis comme de droite nationale, et nous y veillions scrupuleusement, quand les tenants de l’extrême-droite s’acharnaient et s’acharnent toujours à la rétablir.

JMLP nous avait laissé libre champ (pour des raisons complexes que j’ai expliquées dans différents textes) et nous l’occupions de cette manière, c’en était fini de toutes références américaines, thatchériennes dans lesquelles nous ne nous reconnaissions pas du tout et que nous combattions.

C’est la véritable histoire du Front.

Evidemment, comme elle ne convient à aucun de nos adversaires, elle est méconnue.

JMLP n’est plus aujourd’hui sur cette ligne qui est celle du Front depuis plus de 25 ans.

Marion Maréchal Le Pen est par exemple un des fers de lance de cette ligne droitarde que l’on peut qualifier d’anti-frontiste, tout du moins de l'anti-marinisme.



Quant à notre cas personnel, il a été scellé avant 2011, la droite au sein du Front a eu raison des concepteurs du Ni Droite Ni Gauche bien avant, en 2003.

Avant Philippot, avant Racheline (qui a eu à vivre ce que Philippot a enduré), l’extrême-droite s’en était prise à Samuel Maréchal et au père de mes enfants, qui furent les architectes auprès de Marine de la nouvelle ligne du Front.

Aux élections régionales, ils se sont vu opposer une liste MNR en tant que cible prioritaire à abattre de l’extrême-droite et n’ont pas recouvré leurs sièges à quelques voix quand le MNR faisait son meilleur score contre eux avec quelques 2 %.
Leurs mandats perdus, ils n’avaient plus les moyens financiers de vivre (le père de mes enfants avait eu à choisir juste avant l’élection entre sa réaffectation ministérielle en tant que fonctionnaire, sa disponibilité de huit ans prenant fin, ou ses responsabilités au sein du Front, il avait préféré ne pas abandonner en pleine campagne et bataille.

Samuel est parti tout de suite après, mais il n’avait pas de grandes convictions, c’était seulement un arriviste qui avait vu dans ses prises de position, une façon de régner au sein du Front.

Il a d’ailleurs soutenu sa fille Marion Maréchal Le Pen, alors que celle-ci défend précisément la ligne opposée à celle qui fut la sienne lorsqu’il était au Front et à laquelle il doit tout son malheur au sein du Front et de sa famille.

Le père de mes enfants est resté tout seul contre la meute restée présente via Martial Bild, et sa bande, aujourd’hui sévissant sur TVLibertés, la télé libérale identitaire.

Il a été sacrifié par JM et Marine Le Pen qui avaient toujours du mal contre cette extrême-droite dont elle a eu raison grâce au soutien de JMLP contre Gollnisch.

Mais même après le départ de Bild, il en restait toujours, attendant le moment pour reprendre le pouvoir au sein du parti, ils s’en sont pris à moi qui était restée, et profitant du fait que le père de mes enfants n’était plus là car ils n’osaient pas moufter quand il y était encore.

J’ai dû me les coltiner et batailler seule au sein de ma fédération contre leur présence régnante au sein de ma fédé de Loire-Atlantique.

Je reconstruisais ma vie seule avec mes quatre enfants en bas-âge et menait seule ma vie militante très active mais isolée. j’avais le soutien de Marine et j’ai donc tenu de 2003 à 2011 ; date à laquelle je me suis aperçue qu’elle laissait entrer des lobbies extrêmement dangereux afin de réussir, avec le succès que l’on sait, son élection de 2012.

Philippot n’a alors jamais cessé d’être leur cible, même s’ils étaient assez contents du fait qu’il contienne un courant qu’ils amassaient par la même occasion tout en essayant de le phagocyter.


J’ajoute que mon rôle dès ma démission n’a cessé d’être de dénoncer et démontrer ces réseaux d’extrême-droite au sein du Front.

Ce qui m’a valu bien des moqueries, mais surtout une attaque en règle de la famille Le Pen lorsque Marion maréchal le Pen m’a intenté un procès sur des prétextes fallacieux, me réclamant 23 000 euros alors qu’ils connaissaient parfaitement ma situation familiale et financière très difficile, d’autant que ma voisine et amie de l’époque n’était autre que la tante de Marion et sœur de Samuel, que j’ai d’ailleurs souvent aidée gracieusement , même si je le faisais de bonne grâce, car elle avait parfois du mal à combiner son travail et ses enfants, en plus des quatre miens, et alors que je travaillais aussi, j’ai souvent aidé des tas de mamans avec les leurs, bénévolement, car mon organisation me permettait et me permet toujours de le faire puisque j’organise mon travail en fonction de mes enfants et pas l’inverse.

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