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les patriotes

  • J'ai adhéré au mouvement de Florian Philippot

    Mes lecteurs le savent, je n'aime pas le choix du terme "patriotes", ni celui de "souverainisme", qui sont à la fois insignifiants et identifiables à des idéologies dans lesquelles la France ne se reconnaît pas.

    Je renvoie à mes argumentaires sur le sujet.


    Je rejoins le mouvement de Florian Philippot suite à sa démission du Front National. J'ignore si mes prises de position, sans concession, les réjouiront, a priori je l'espère, mais je n'ai pas toujours eu la délicatesse que je reconnais à Florian et qui le fait à mes yeux, représenter un homme d'Etat, quand je ne pourrais en être qu'un serviteur, ce qui me convient au demeurant parfaitement, serviteur de la France et fou du roi, cela me préserve de toute dérive., les hommes d'Etat étant avant et malgré tout des hommes, capables du meilleur comme du pire. Le fou du roi garde sa sagesse en renvoyant un miroir grossissant de la réalité, met le doigt où cela pince, joue un rôle mais garde son rang, il n'existe qu'aux yeux de ce qui veulent bien le voir et en fonction de ce qu'ils veulent voir sans doute.


    J'ai envie d'un nouvel espoir, le besoin crée l'organe, on a besoin de quelqu'un pour la France, et la nature a horreur du vide, comblons-le.



    Je suis la mieux placée, pour les avoir étudiés, pour connaître des lobbies d'extrême-droite à qui Marine à donner blanc seing au sein du Front, elle ne les connaît peut-être même pas précisément.

    J'ai démissionné du Front en 2011 après y être entrée en 1992 lors de la campagne contre le Traité de Maastricht, alors que Marine m'y offrait position et rôle.

    Je refuse la bêtise de tout racialisme, antisémitisme, islamophobie, homophobie et autres conneries ambiantes dans ses rangs.

    J'aime l'honnêteté et l'engagement désintéressé.

    Et par dessus tout, je tiens à ce que l'on sache ce qu'est la France et donc pourquoi et comment il faut la défendre.

    Je pense sincèrement que l'esprit de nos lois, la façon dont a été forgée notre pays via ses institutions, nous ont menés à la reconnaissance universelle que nous connaissons.

    La France, avant d'être une puissance mondiale, est une puissance intellectuelle reconnue.

    Le politique, l'organisation des affaires de la Cité qui en fait le sens, s'y est développé de façon tout à fait unique.

    C'est un trésor dont on connaît inconsciemment le prix mais dont on n'apprécie pas forcément bien la valeur et comment elle s'acquiert et éventuellement se perd.

    La France est menacée depuis le sortir de la guerre par des puissances financières dont l'idéologie libérale est structurée et puissante.

    Notre richesse nationale ne se mesure pas forcément en PIB, mais dans notre capacité à reconnaître ce qui fait de la France un système politique d'une civilisation très avancée.

    Notre rôle de protection de notre population et de respect des autres entités étrangères est une mission dont la France est capable quand elle est elle-même, nous possédons intrinsèquement les moyens de notre force.

    Une force qui s'oppose en tout point à l'impérialisme anglo saxon, à ses excès et ses dérives.

    La France a fait la preuve par le temps de sa sagesse et de son potentiel de sagesse et d'équilibre, elle a connu des malheurs dont elle a su tirer les leçons, la France a une mémoire, c'est son histoire, dans laquelle nous devons puiser pour nous ressourcer sans cesse.

    La France ne doit pas se réformer, elle doit s'inscrire dans un continuum pour avancer, fait d'institutions comme autant de garde-fous.

    La liberté n'est pas sans foi ni loi, la protection n'est pas une inhumanité, c'est le contraire.

    L'homme est cet être capable de génie, bon ou mauvais, ou de faiblesse, bonne ou mauvaise, et tout cela en même temps, la véritable sagesse réside davantage dans la structuration, la solidité politique d'un pays, que dans les hommes qui passent et sont tous autant d'individualités plus ou moins bonnes ou néfastes, beaucoup et si peu de choses à la fois.

    J'aime beaucoup l'homme en général, avec tous ses défauts et ses qualités, mais par-dessus tout, j'aime que l'on bâtisse des structures qui permettent à l’humanité de s'exprimer et à contenir l'inhumanité qui est en nous.

    Et je crois la France capable de ce miracle.

    Je crois dans notre modèle unitaire et protecteur, je ne crois pas que l'on impose des visions, des idéologies suprématistes, en revanche, je crois à l'exemple, le modèle, que l'on peut choisir ou pas.

    La France est un choix, une volonté de vivre ensemble, une entité politique capable de créer des Français, de faire de n'importe quel homme un Français.

    Nous sommes tous égaux, il n'y a que des systèmes inégalitaires.

    La puissance est la puissance publique, celle qui réunit les hommes et qui sait que nous sommes tous fondus ensemble que nous ne valons rien les uns sans les autres, que chacun est seul responsable de tous, que la res publica est le moyen de lutter contre les intérêts particuliers du loup dans la bergerie.

    Le politique est le moyen de changer le plomb en or, le graal est à notre portée, et la France nous a laissé cette pierre philosophale, il suffit de se baisser pour la ramasser, et nous remettre debout.