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Libertariens (Libéralisme) - Page 67

  • Snowden sans blague

    Je le dis depuis le départ, je suis même la seule à avoir démonté ses réseaux et c'était relativement simple.

    Evidemment, je ne vous dis pas le nombre de crétins qui se sont foutus de moi, et le nombre de journalistes ahuris qui ne comprennaient pas le début du commencement de ce que je leur expliquais.


    Je trouve pourtant toujours que les Américains avancent avec de tellement gros sabots que l'on voit ce qu'ils trafiquent comme le nez au milieu de la figure.

    VIDEO - Snowden révèle avoir été "entraîné" pour être espion - BFMTV.com
    www.bfmtv.com
    Pour la première fois depuis la révélation du scandale des écoutes de la NSA, Edward Snowden a répondu aux questions d'une télévision américaine, depuis Moscou, où il est réfugié.
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  • D8 nous fait tout un fromage et zappe le partage de la tarte à la crème

    La chaîne de télévision D 8 nous refourgue un nième réchauffé des prétendues révélations sur le Front National où l'on apprend :

    - les liens du Rassemblement Bleu Marine avec les Identitaires.
    Alors ça, pour une annonce, alors que le suppléant tout ce qu'il y a de plus officiel de Marion Maréchal le Pen est estampillé Ligue du Sud, du nom même de leurs homologues identitaires Ligue du Nord, avec lesquels Marine Le Pen peine à fonder un parti européen à cause de la concurrence extrême-libérale de l'UKIP ...
    - que le folklore nazillon existe toujours, Marine s'evertuant elle-même à non seulement ne pas couper les ponts avec ses figures les plus emblématiques, mais encore à leur donner des postes d'encadrant sécurité et de propagande, postes au passage des plus lucratifs.
    L'amitié ayant bon dos, Marine n'a pas l'air de réaliser que c'est le destin de la France qui est en jeu, et qu'un prétendant au statut de chef de l'Etat ne peut faire étalage de ses sentiments personnels quand l'avenir de son pays est en jeu.
    Et d'autant que l'on sait combien Marine se fout de ses amitiés comme de ses dernières chemises.
    On comprend mal pourquoi elle ne sacrifie pas certains éléments gênants comme elle demande par ailleurs tant de sacrifices à ses militants.

    - D8 a à peine abordé le sujet de l'islam et des Français d'origine africaine, une militante est venue courageusement dire tout haut ce qu'elle avait entendu tout haut aussi de la part d'autres militants qui n'en ont pas été inquiétés, eux.
    Des militants lui auraient dit que la place de ses enfants devrait être au four, allons, on n'y croit pas une seconde, procès ! Saint Just, au taff !

    Madame, vous arriviez juste au moment où le brossage pro arabo musulman tournait court.
    c'était de la com', vous vous êtes fait avoir.
    Maintenant, on est les alliés tout ce qu'il y a de plus officiels des Jihad Watchers, Geert Wilders aux cheveux de feu (votre platine est des plus seyantes, mes soeurs et nièce et moi-même, et notre père avant nous, portons le faux-blond-à-rien depuis longtemps, nous devons avoir énormément de points communs), guidez-nous dans la lumière.

    Madame, vous avez toute ma considération, vous qui avez de plus, montrer tout votre attachement à la France et à sa défense, savez-vous qu'à bien des égards vos convictions à l'égard de notre pays commun, sont plus profondes que ceux de la famille Le Pen ?

    Et qu'on ne nous balance pas le coup de l'attentat contre les Le Pen, les réglements de compte, ça n'a rien à voir avec le militant qui va coller et distribuer seul des tracts.
    A-t-on vu une seule fois un membre de la famille Le Pen militer seul ?

    - Bon, mais tout cela, on le sait, tout le monde le sait.
    Si l'immense majorité des Français hésite à voter pour le mouvement national, c'est bien qu'ils trouvent quelque chose qui cloche, et ce, malgré les affirmations tonitruantes de Marine le Pen qui ne la ramène jamais autant que lorsqu'elle sait être en porte-à-faux.
    Marine est une comédienne à l'américaine, elle force le trait, elle met des "Lol" et des "Woo" à la place des virgules.
    Prendre les gens pour des imbéciles, c'est un leitmotiv, un paramètre naturel de sa façon d'être, elle vendrait du camembert Président en grande surface qu'elle ferait un tabac, pardon, un vaporetto.

     - En revanche, la chaîne D8 ne dit rien, mais alors rien sur l'extrême-droite sérieuse.
    S'ils sont, à tout casser, quelques milliers de malades en France, à se soigner en s'excitant sur les juifs -la mode étant tout de même plus à l'anti islam ces temps-ci-, ce n'est que la partie émergée de l'iceberg.

     - Pourquoi ?
    Mais tout simplement parce que nous vivons actuellement dans un monde d'extrême-droite, le monde va vers toujours plus d'extrême-droite.
    Et l'extrême-droite se ressemble et se rassemble.

    Un petit échantillon ?

    Quelques branleurs de l'UMP qui ont déjà un CV politique beau comme un camion de missions en missions dans les ministères à moins de vingt-six ans tout mouillés, ont fondé un Think tank plus vite qu'ils nous faut de temps à nous-autres sous-hommes, pour faire fondre une tablette de chocolat au bain-marie.

    Fondation qui refait le monde et refond la droite aux mains noires, mais toujours pas de chocolat, qu'ils vous refourguent dans des petits pains à l'occasion.

    Qui a aidé à la fondue ?
    Un certain Bernard Zimmern.
    L'IFRAP.
    Qui entre deux-trois refondations du partage de la fonte des fromages et du gâteau, s'offre des cerises : des rencontres entre think tanks et  petits fours pour savoir qui de Terra Nova, de l'IFRAP, Institut Jean-Jaurès, Turgot et autres Fondapol, se fond le mieux dans le paysage politique.
    Concurrence bon enfant et chasseurs de tête inter monopole des think tanks -libéraux il va de soi-, les sauteries à l'américaine des lobbyistes les plus actifs sont très prisées.

    Il semble qu'en dehors de cet encanaillement, plus aucune idée politique ne soit possible.

    Nous disions donc IFRAP.

    IFRAP, IFP.
    IFP, Chauprade, ou Le Gallou (Boulevard Voltaire), et tant d'autres.

    [Le premier crétin qui vient me dire que la présence de Chauprade, conseiller très spécial de Marine Le Pen et vieux routard de l'Institut Thomas More, en tant que formateur à l'IFP/IFRAP -lobbies au dessein affirmé de pénétration des mouvements politiques pour y distiller la pensée libérale véritable- il y a peu, est fortuite, je lui interdis de me lire, il ne faut pas donner trop de confiture aux gorets].

    La formation formée par Washington DC, les politiques en sont fondus.

    Oui, c'est fondu dégoulinant  du "modèle" américain, fromage et dessert, sur le fond et dans la forme.

    Pas du tout disent les fondés de pouvoir, c'est savoyard, on se partage fromage, et bouts de gras.




    La Fondation Concorde, émanation des lobbies libertariens
    Fondation Concorde — Wikipédia
    fr.wikipedia.org
    La Fondation Concorde est un laboratoire d'idées français fondé en 1997 par un groupe d'universitaires et d'hommes et femmes d'entreprises. La Fondation Concorde est présidée par Michel Rousseau (professeur associé à l'Université...
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  • Snowden, guerre des services et libertarianisme

    Il n'est pas fait état du fait que l'avocat de Snwoden soit membre de l'IDC (Institut pour la Démocratie et le Développement) de John Laughland, chef advisor de l'Institut for Peace and Prosperity de Ron Paul, ni des réseaux français attenants.
    Il y aurait encore beaucoup de choses à dire, sur les réseaux français, leur pénétration transversale de tout le spectre politique, FN bien compris, sur Exxon Mobil, l'Human Institute for Studies, l'Heritage Foundation, le Family Research Council, la Douma, l'affrontement OIC/ONC, etc.


    http://www.franceculture.fr/emission-la-chronique-de-brice-couturier-snowden-traitre-ou-heros-libertarien-2014-05-28
    Snowden, traître ou héros libertarien ? - Idées - France Culture
    www.franceculture.fr
    Comment un individu isolé, placé à un échelon subalterne de la hiérarchie de l’organisation pour laquelle il travaillait en tant que contractant, a-t-il pu déjouer les systèmes de sécurité...

    "Comment un individu isolé, placé à un échelon subalterne de la hiérarchie de l’organisation pour laquelle il travaillaiten tant que contractant, a-t-il pu déjouer les systèmes de sécurité d’une structure aussi secrète que la National Security Agency américaine, qui emploie 60 000 personnes ? Pourquoi ce jeune homme sans histoire, se réclamant de la droite libertarienne, qui dénonçait Wikileaks comme une trahison, est-il devenu le plus fameux lanceur d’alerte de la planète ? Quels sont aujourd’hui ses liens avec le régime de Poutine auprès duquel il a trouvé refuge ? Quel est le juste équilibre, dans une démocratie, entre la sécurité et les libertés publiques, toutes deux également nécessaires, mais dont les exigences peuvent se révéler contradictoires entre elles ?

     

    Quelques pistes. Sur le site Ars Tecnica, sur lequel il signait The True HOOHA, Edward Snowden développait des idées proches de la tendance Ron Paul du Parti républicain. Cette droite-là est inconnue chez nous. Elle considère l’Etat comme son ennemi naturel. Elle le soupçonne de chercher, de par sa nature même, à étendre constamment son contrôle sur les citoyens, sous prétexte de les protéger. Lorsque Barak Obama fait prendre un tournant à la lutte contre le terrorisme, en renonçant aux expéditions militaires de Bush et en leur substituant la recherche privilégiée de renseignements, Snowden y voit la preuve que l’Etat américain a dépassé toutes les limites et qu’il menace les libertés civiques. La NSA ingère automatiquement des millions de conversations privées, de manière automatique et indiscriminée. Le monstre est devenu aveugle. Le système est devenu fou, il est hors contrôle. Snowden décide alors de devenir l’un de ces « lanceurs d’alertes » qu’il condamnait sous le pseudonyme de True HOOHA.

     

    D’après Luke Harding, ce journaliste du Guardian, qui a écrit un livre sur l’affaire Snowden, ce dernier ne peut être soupçonné d’avoir étén au départ, un espion russe, mais il vit peut-être aujourd’hui dans une cage dorée, en Russie. Harding révèle que Snowden a été piégé lorsqu’il séjournait sur l’aéroport de Moscou, d’où il comptait s’envoler pour la Bolivie, l’Equateur ou le Venezuela. Il a été contacté par Anatoly Kucherena, un avocat qui exerce des fonctions de relations publiques dans les services russes, le FSB. Ainsi s’expliquerait la « question inoffensive, servie sur commande et arrangée à l’avance » - commentaires de l’ancien avocat général de la NSA, Stewart Baker, lancée par Snowden à Vladimir Poutine : « est-ce que vous aussi, vous espionnez plusieurs millions de vos concitoyens ? » Ce qui a permis au maître du Kremlin, ancien colonel du KGB, dont le libéralisme est bien connu de rassurer pleinement le monde entier : « Nous avons un règlement strict concernant l’utilisation par les services spéciaux, de ces moyens notamment des écoutes téléphoniques et de la surveillance sur internet. » Ouf !

    « Je n’ai prêté aucune allégeance à la Russie », déclare Snowden. Depardieu non plus. Mais il rend bien service à Poutine. De même que ses révélations ont servi aux Chinois de prétexte objectif pour renforcer leurs murailles numériques. Snowden, qui vient de confesser « avoir subi un entraînement classique d’espion et avoir vécu à l’étranger sous de fausses identités », est-il manipulé ?

     

    Mais l’une des questions que pose le cas Snowden, c’est celle du recours à des sociétés privées pour des contrats de renseignement. Comme on sait, Edward Snowden n’était pas employé de la NSA, au moment de sa fuite, mais d’un cabinet privé, Booz Allen Hamilton. Les allers et retours entre ces sociétés privées et les agences d’Etat sont fréquents : ainsi, John Michael McConnell, le vice-président de Booz Allen Hamilton, a été un temps directeur de la National Intelligence. Simon Chesterman, s’en inquiétait récemment sur Project Syndicate : à l’heure actuelle, écrit-il, 70 % des 70 milliards de dollars que les Etats-Unis consacrent au renseignement sont attribués à des contractants privés. Cela pose nombre de problèmes. Parce que ces sociétés peuvent avoir des divergences d’intérêt avec l’Etat américain. Parce qu’elles jouissent d’une immunité légale inquiétante et qu’elles ont peu de comptes à rendre sur la manière dont elles travaillent. La situation est malsaine : dans une démocratie, où les services de renseignement doivent être contrôlés par le Parlement, cette fonction ne devrait pas être externalisée."

  • Marine Le Pen et sa partie de quitte ou double

    Marine Le Pen et son étrange attelage tirant à hue et à dia européen  (ce n'est pas exactement le sien, elle n'est que vice-présidente) sont obligés d'afficher des mines réjouies, leur but est de tenter de faire croire au maximum à ceux qui sont tentés par l'UKIP de Farage que c'est dans leur giron que le groupe, les millions et les petits fours (il ne s'agit que de cela, son groupe s'il existe un jour, n'aura aucun pouvoir), sont.
    Il s'agit d'une partie de poker menteur.
    Ceux qui auront réussi à faire croire qu'ils ont le meilleur jeu, rafleront la mise.

  • TAFTA, organe privé de réglement des différends, un positionnement très libertarien en phase avec l'idéologie des économistes de Marine Le Pen

    C'est très libertarien.
    Allez on parie qu'aucun journaliste ne va demander aux conseillers économiques de Marine Le Pen leur véritable position idéologique sur le sujet (OK, ils peuvent se dire contre, mais il faut savoir que s'ils sont contre, c'est parce qu'ils estiment que l'Union Européenne est trop étatiste et n'a même pas à intervenir dans le sujet).


    Et on espère naturellement qu'Etienne Chouard lance le débat sur la justice privée la prochaine fois qu'il passe sur Radio Courtoisie, on va se marrer.

    On pourrait également proposer le même débat au Cercle Aristote où Pierre-Yves Rougeyron inviterait son mentor John Laughland pour en débattre, bonne rigolade en perspective aussi.
    Le SCANDALEUX organe privé de règlement des différends est DÉJÀ EN COURS DE VOTE AU...
    chouard.org
     
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    •  
      Oriane Borja http://www.wikiberal.org/wiki/Justice
      www.wikiberal.org

      "Dans l'optique 
      libertarienne, la justice est rendue par un arbitre (qui peut être privé) dans le but de régler pacifiquement un conflit entre individus ou groupes d'individus (associations, entreprises)."


      • « La privatisation des tribunaux civils est tout à fait concevable et réaliste. Il existe présentement aux États-Unis des milliers d'arbitres privés auxquels les parties à un contrat peuvent librement recourir pour régler un litige, et pareil recours est souvent prévu à l'avance dans les contrats. Devant l'inefficacité des tribunaux de l'État, observe Rothbard, les sociétés d'arbitrage privées sont florissantes. »
            — Pierre LemieuxL'Anarcho-capitalisme
      • « Dans une telle société (anarcho-capitaliste), la loi est un produit du marché. Une cour de justice vit de la facturation des services d'arbitrage qu'elle rend. Son succès dépendra de la réputation qu'elle obtiendra du point de vue de l'honnêteté, de la fiabilité, de la promptitude et de l'attrait auprès de ses clients potentiels de l'ensemble des lois qu'elle applique. Les clients immédiats sont les agences de protection. Mais une agence de protection elle-même vend un produit à ses clients. Dans ce produit entrera le ou les systèmes juridiques des cours de justice dont elle est cliente, et sous lesquels ses clients seront par conséquent jugés. Chaque agence de protection essayera d'entrer en affaires avec les cours de justice dont le système juridique plaira le plus à ses clients. »
            — David FriedmanVers une société sans État
      • « Au cours de l'histoire, les hommes de l'État ont confisqué les droits de la victime. Ils vont jusqu'à inventer des victimes, comme « l'ordre public » que personne n'a jamais vu mais qui est toujours prêt à se dire agressé. Le danger dont l'histoire révèle la manifestation constante est que la technique pour accéder au pouvoir et s'y maintenir est la fabrication de délits dont le pouvoir peut ensuite dénoncer les auteurs. Lorsque les hommes de l'État ont la faculté de déclarer que « la société » est une victime, chacun de nous devient un criminel potentiel. Retirer l'administration de la justice aux hommes de l'État est essentiel à notre liberté. »
            — Christian Michel
      • « Justice : un produit plus ou moins frelaté que l'État vend au citoyen pour le récompenser de son obéissance, de ses impôts et des actions civiles qu'il exerce[2]. »
            — Ambrose Bierce (humour)Le Dictionnaire du diable

  • Marine Le Pen et la vie privée des siens avec les journalistes

    Le Rassemblement Bleu Marine va examiner à la loupe la vie privée des journalistes.

    Pas celle de Roger Auque j'espère ? Le père de Marion Maréchal Le Pen et ses liens avec Bernard Kouchner, Nicolas et Carlita sarkozy ? Et ça va pas bien dans la tête !

    Passons.


    Marine Le Pen va sans doute enfin révéler les affinités d'Eric Brunet avec les lobbies libertariens américains.

    Pas de Chance, ce sont les mêmes que celles d'Aymeric Chauprade, conseiller spécial de Marine Le Pen.

    Marine Le Pen va sûrement nous parler des ménages que font Eric Zemmour et Naulleau chez Les Contribuables Associés des Le Pen, mais surtout, de Washington DC, n'est-ce pas ?

    Et le défilé des hommes politiques tournant dans tous ces dits think tanks sera des plus intéressants à commenter pour la transparence de la démocratie.

    On va même connaître des bébés pseudo journalistes issus de ces groupes de pression libertariens qui adulent Marion Maréchal Le Pen.


    Ah Marine, il était temps, quelle excellente initiative.

    Une partie de la presse a complètement faux, tu vas peut-être en écraser quelques-uns, mais tu en brosses beaucoup d'autres.


    Au fait, la bise à Radio Courtoisie, Fdesouche, La Voix de la Russie, etc. ...


  • Abel Mestre du Monde, déjà lepéniste ?

    Abel Mestre joue-t-il au con, ou au lèche-cul, ou tout simplement au trotskiste de droite :)  ?

    Monot se réclame de l'Ecole autrichienne CONTRE l'école de Chicago qui est elle, des deux écoles libérales, celle qui tolère un minimum d'interventionnisme.

    Le libertarianisme, c'est très clair, ce n'est pas Milton Friedman, c'est Hayek et Von Mises.

    Abel Mestre, en gros fainéant, ne cherche pas à approfondir le sujet et à savoir ce que Monot et les libéraux du Front entendent par "Etat".


    Les libertariens sont les économistes que nous qualifions souvent d'ultralibéraux. Ils pensent que le marché concourt mieux que tout autre mécanisme à faire que la recherche par chacun de son intérêt personnel débouche sur le meilleur intérêt général qui se puisse concevoir. Pour eux, l'Etat est l'ennemi toutes les fois qu'il empiète sur la liberté personnelle au nom d'un pseudo-intérêt général. L'auteur consacre ce livre - issu d'une thèse de doctorat - à la genèse et à la conceptualisation de ce courant d'analyse économique (le libertarianisme) aux Etats-Unis. Il en montre la diversité: les fondements sont parfois néoclassiques (Milton Friedman, David Friedman, James Buchanan), "autrichiens" (Ludwig von Mises, Friedrich von Hayek, Murray Rothbard), voire philosophiques (Ayn Rand et Robert Nozick), débouchant sur des analyses bien plus différentes qu'on ne le croit. Les uns s'attachent à un Etat minimal, les autres pensent qu'il est possible de s'en passer et que tout Etat porte avec lui prédation et arbitraire.
    "Les libertariens ne donnent au fond aucun sens au vivre ensemble et ne reconnaissent l'existence d'aucun bien commun."

    L'Etat vu par Hayek (Monot ou Chauprade, etc. ...) :

     L'État et son encadrement 
    La liberté est le point de départ de la réflexion politique de Hayek. Elle est définie comme l'absence de coercition., mais la coercition est une menace perpétuelle, et il semble impossible de l'abolir complètement. De là vient la nécessité de l'État, qui est une institution centrale du système hayékien ; celui-ci doit disposer du monopole de la coercition. Mais l'État a tendance à outrepasser son territoire, à exercer son monopole en d'autres lieux. Il importe qu'il soit lui-même contrôlé, contraint et limité. Il doit l'être par la règle de droit. Seul un cadre juridique dominé par la règle de droit peut garantir la liberté, l'absence de coercition, le fonctionnement naturel de l'ordre spontané. Le droit, tel que conçu par Hayek, est d'ailleurs lui-même un ordre spontané, fruit d'une longue évolution. Les lois ne sont pas élaborées rationnellement par les individus. Hayek ne propose donc pas pour autant le démantèlement de l'État, auquel il accorde au contraire un rôle important : il est seul en mesure d'assurer le cadre juridique nécessaire pour assurer le libre jeu des forces du marché.

    État et économie : sécurité sociale et services publics 
    Le système de sécurité sociale a outrepassé sa fonction légitime de protection des faibles et des démunis pour devenir un moyen détourné de redistribution des revenus. Il en est de même pour l'impôt sur le revenu dont Hayek propose qu'on abolisse la progressivité, qui constitue une autre violation de la règle de droit. Il propose également la suppression du monopole de représentation des syndicats, qui est une violation flagrante de la règle de droit. 
     
    Hayek reconnaît que l'État a un rôle à jouer pour assurer divers services ; ceux qui profitent à tous et qu'on ne peut fournir sans que tous contribuent à leurs coûts. Ces services sont les suivants : la protection contre la violence, les épidémies et catastrophes naturelles, telles qu'inondations, tremblements de terre, incendies, tempêtes, verglas, la plupart des routes ainsi que les problèmes de pollution… Néanmoins si ces services ne peuvent être financés que par l'impôt, il ne s'en suit pas qu'ils doivent être gérés par le gouvernement. Dans la gestion de ces activités il n'y a aucune raison pour laquelle le gouvernement ne devrait pas lui-même être soumis aux règles de la concurrence 
    Hayek envisage, en convergence avec les idées de Keynes, une place pour un secteur intermédiaire indépendant : des corporations semi-autonomes. 
    Pour lui le problème majeur de notre époque reste l'absence de contrôle sur le monopole gouvernemental ce qui amène ce dernier à élargir constamment son assiette. 
     

    Milton Friedman et l’école de Chicago sur le rôle de l’État

    Publié le 31 juillet 2012 dans Histoire de l'économie

     

    Si Milton Friedman admet que le fonctionnement des marchés libres n’est pas parfait, il considère que les défaillances de l’État sont la plupart du temps supérieures à celles des marchés, raison pour laquelle son périmètre d’intervention doit être précisément circonscrit à quelques activités. Dans cette vidéo de l’Institute for Humane Studies, le Dr Nigel Ashford expose avec clarté ce point de vue du chef de fil de l’école de Chicago.

    Un article de l’Institut Coppet.

    Selon Milton Friedman et l’école de Chicago, dans le but d’évaluer les mérites d’une loi, on doit mesurer les résultats de cette loi. Les lois peuvent avoir de bonnes intentions, mais l’école de Chicago exige qu’on mesure leurs conséquences, et pas seulement les intentions.

    L’école de Chicago admet que les marchés échouent parfois. Mais les administrations échouent aussi. Elle soutient qu’une défaillance de l’administration est presque toujours supérieure à une défaillance du marché. C’est pourquoi elle croit que l’administration devrait être considérablement limitée.

    Que dit l’école de Chicago au sujet du juste rôle de l’administration ? Selon la pensée de Friedman, que vous pouvez trouver dans ses livres populaires Capitalisme et Liberté et La liberté du choix, l’administration devrait avoir quatre domaines de responsabilité :

    • L’armée et la police,
    • L’administration judiciaire,
    • Les biens publics (comme la défense) et les externalités négatives (comme la pollution),
    • La protection des enfants et des handicapés mentaux.

     

     

  • Marine ou la trahison tranquille

      La garde rapprochée extrême-libérale de Marine Le Pen, entre IFRAP et Hayek ...

    Photo de Oriane Borja.

    "Bernard Monot: âgé de 51 ans, la tête de liste FN a obtenu 24,18% des voix et entre pour la première fois au Parlement de Strasbourg. Fils d'assureur et natif de Nice, cet analyste financier adhère au parti frontiste en 1989. Il y est depuis 2006 conseiller spécial en charge de la stratégie économique. Se considérant comme un économiste «libertarien», il est notamment à l'origine de la doctrine du FN sur la monnaie, le financement de l'Etat, l'emploi et les retraites." (Le Figaro 26/05/14).

    Les libertariens pénètrent facilement le Front National grâce à l'ignorance de ses cadres et de ses dirigeants au premier chef, en matière économique.
    Les journalistes n'étant pas plus avancés semble-t-il, ils sont incapables de comprendre le processus de pénétration, volontaire, coordonné, et évidemment à l'opposé des principes français.


    Incapables de comprendre que la "liberté monétaire", principe libertarien importé des USA, est à l'opposé de la "souveraineté monétaire".

    On retrouve évidemment la pensée anglo américaine dans le programme de Marine Le Pen, avec l'indexation à l'étalon-or (en refourguant un peu de gaullisme au passage, le Général de Gaulle s'étant déjà fait avoir par les Américains).

    En France, les attributs de l'Etat sont (étaient) intangibles depuis toujours :
    le droit de battre monnaie faisait partie de ses prérogatives qui lui conféraient sa souveraineté monétaire.

    Une monnaie= Une Nation


    Ce principe a toujours été entendu de nos rois.

    Le "franc" a été crée pour cela et signifie "libre.

    La Reine de France, Anne de Bretagne, avait fort bien compris cela et s'empressa lors de son deuxième mariage, de demander à recouvrer sa souveraineté monétaire, ce qui permis à la Bretagne d'exister indépendamment pendant des siècles.

    Notre souveraineté monétaire est indispensable à notre "Unité", principe constitutionnel dans tous les sens du terme, de la France.
    L'unité nationale est à la fois un principe constitutionnel depuis la Révolution, mais également constitutif de notre Etat-Nation depuis le départ.

    Les attributs de souveraineté de l'Etat sont restés inchangés depuis la création de la France et ont perduré après la Révolution, ce qui a permis la survie de la France.

    Ce n'est qu'après la seconde guerre et la victoire des Américains, que les attaques libérales ont pu avancer.

    A coups de Traités européens, notre souveraineté fut dépecée, les attributs de l'Etat réduits à peau de chagrin :

    - droit de battre monnaie (nerf de la guerre, disparu entre les mains de Bruxelles)
    - droit de faire et d'exécuter les Lois (qui ne sont aujourd'hui à la quasi unanimité que des transcriptions des directives européennes votées par le Parlement Européen mais décidées par la Commission Européenne non élue.
    - droit de se défendre (peu à peu grignoté)
    - droit de rendre justice (relativement préservé mais évidemment attaqué par les libertariens)

    Ajoutons que pour les libertariens, l'école ne saurait être publique (le programme de Marine Le Pen, laisse une large place à l'instauration de la libéralisation, avec autonomie des établissements dès le primaire très libéralement marquée, et rien contre l'emprise des écoles hors contrat et leur communautarisme avancé, déjà bien en pointe grâce à l'action des lobbies libéraux), et l'Etat ne saurait s'ingérer dans les ressources stratégiques ni les transports, ni la santé en général (lutte contre l'Obama Care, alors je vous laisse estimer ce qu'ils pensent de la Sécurité sociale ...).

    Les libertariens entendent indexer les monnaies sur l'étalon-or.

    Notons que la France n'a plus d'or ou quasiment plus, et que les ressources en la matière sont détenues par des groupes privés (avec toutes les "mystérieuses" disparitions d'or aux USA, qui ont bien été transférées dans des mains privées, la FED étant considérée par les libertariens comme encore trop dépendante de l'Etat américain.

    De plus, si l'or est une monnaie de référence, il y aurait donc deux monnaies : le franc, et l'or, et quelque chose d'autre qu'une seule nation et qu'une seule souveraineté et que l'indépendance nationale.

    La monnaie ne reste plus un attribut de souveraineté mais devient un instrument financier dépendant des possesseurs des ressources de matières précieuses.

    Ressources accaparées, via les moyens du bras armé américain, et comme par hasard largement réparties chez des anciens de l'OSS/CIA et/ou puissants oligarques industrialo financiers en place qui ont pu s'emparer des richesses des matières premières, acquérir une puissance financière telle qu'ils ont pu acheter ou racheter l'ensemble des richesses de la planète, ce qu'ils s'appliquent à faire encore pour le peu que détiennent encore les forces nationales.


    Le propre du libertarianisme est de considérer l'Etat comme un rempart au libéralisme à détruire à tout prix, seul doit rester une forme d'Etat fort, fortement enclin à permettre le libéralisme.
    L'Etat ne doit plus être que ce garant.

    L'économie est elle "régulée" par une dite "autorégulation", dont il faut bien comprendre qu'elle est la loi du plus fort.
    Cet ordre "naturel" se chargeant d'éliminer ce qui doit être éliminer pour un meilleur "ordre", une économie "saine".

    Aux USA, les lobbies libertariens ne cachent pas leur volonté de répandre leur idéologie.
    Ils disposent de moyens considérables, et de réseaux bien établis en France depuis une vingtaine d'années et en continuelle expansion.
    Lobbies qui opèrent de manière transversale dans tout le spectre politique, avec la facilité que l'on voit dans le parti pauvre en cadre de Marine Le Pen.

    Bernard Monot parle bien de l'Ecole autrichienne à laquelle il adhère, contre l'Ecole de Chicago qu'il charge de tous les maux actuels.

    Ce sont deux écoles libérales dont la première, l'Austrian school (tout aussi américaine que l'autre, sinon plus puisque basée sur les principes fondateurs des Etats-unis issus de la Boston Tea Party), entend prendre le pas sur la seconde, l'Ecole de Chicago, encore trop interventionniste à leur goût.

    On voit mal dès lors comment Bernard Monot, conseiller et rédacteur du programme économique de Marine Le Pen, prétendrait le contraire, sinon à jouer sur les termes, les définitions et l'ignorance.

    De nombreux détails du programme de Marine Le Pen doivent être analysé à la lumière du prisme libertarien.

    Ajoutons que Bernard Monot n'est pas seul, il nomme le Professeur Sulzer comme des siens, et nous savons que Aymeric Chauprade est lié à cette école libérale, j'ai déjà parlé de ses liés nombreux, ceux avec l'Institut de Formation Politique et l'IFRAP devrait amplement suffire à une personne avertie.
    Chacun d'entre ses personnes et institut sus-nommés, se chargeant de former les cadres de Marine Le Pen et Marine Le Pen elle-même.


    Sans que tout cela ne dérange absolument personne, ni même n'ai suscité jusqu'à présent la moindre interrogation.
    Plus c'est gros , plus ça passe.

    Personnellement, je pense à l'électorat, ses espoirs, et l'extraordinaire incohérence et mur, et disons-le, trahison, vers lesquels Marine avance tout cela.

  • Etienne Chouard expliqué à Etienne Chouard, et à vous si vous le voulez bien

    Oriane Borja ·  Meilleur commentateur · Université de Nice Sophia Antipolis
    Au-delà du bla-bla mascarade, il est plus intéressant de savoir ce qui lie des deux protagonistes, peut-être sans doute le troisième, et qui n'est pas celui que l'on croit.
    En effet, le Bien commun, c'est la façade.

    Posez-vous la question de savoir pourquoi ceux-là se trouvent réunis autour d'une table ?

    Cherchez plus loin.

    Voyez ce qu'est le mouvement de Démocratie Directe Internationale.
    Pourquoi Dominique Jamet est allié à Robert Ménard et au Club de l'Horloge.

    Soyons claire, jeter un regard impudique sur les réseaux de la nébuleuse libertarienne de Washington dont ceux-là sont les pions.

    Les lobbies oeuvrant à la propagation de l'idéologie des pères fondateurs des Etats-Unis, opèrent de façon transversale et tous azimuts.

    Le but est la déstabilisation de l'Etat pour le réduire à sa portion congrue, un Etat peau de chagrin qui peut cependant être un Etat "fort", fortement autoritaire à encadrer un chaos libéral.

    Ces groupes d'influence -les plus puissants au monde-, Heritage Foundation, Cato Institute, Hoover Fondation, American Enterprise Institute, pour ne pas les nommer, soutenus par le gotha industrialo financier, agissent via plusieurs vecteurs.

    Celui de la Démocratie Directe en est eux, ce sont eux qui sont à la base du mouvement mondial, et utilise des pions innocent comme Etienne Chouard qui ne se rend pas compte de la portée du mouvement dont il croit être une des mouches du coche.

    Les media dit de "dissidence" (on pense immédiatement à Soljenitsyne qui fut évidemment un pion de la CIA), dont Boulevard Voltaire et toute la sphère Contribuables Associés directement relié aux lobbies de Washington en sont d'autres.

    Aujourd'hui, il ne s'agit pas à proprement parler de la CIA, même si des anciens ou des membres de la CIA en font partie.
    Il s'agit de pilotes détachés, de multinationales qui ont acquis une telle puissance financière et stratégique, qu'elles opères comme des puissances d'Etat sans territoire (sinon, des parcelles de ceux des autres).
    Elles ont leurs règles propres, leur politique étrangère propre, et s'en prennent notamment à l'Etat "profond" (oui, vous avez déjà entendu ce mot dans la bouche d'Aymeric Chauprade), que représentent le Pentagone et le Département d'Etat, encore forcément trop étatistes pour l'idéologue libérale totale.

    Ces groupes d'influence ont des moyens colossaux, ils fournissent réseaux, instituts de formation, "experts" et argumentaires.

    Ils cooptent à travers le monde des personnalités marginales pour asseoir la "résistance" au "système" trop timide à leur sens.

    Le but est d'accélérer le processus libéral en déstabilisant ce qu'il reste d'Etat.

    Le paradoxe est bien là, car vous n'entendez souvent dans la bouche de la "dissidence", que les termes de France (on pense à Radio Courtoisie ou carrément Nouvelles de France, directement relié à Washiongton ...), ou de "peuple", le groupuscule sectaire qui sert de vecteur prétend parler au nom du peuple dont il ne réprésente en réalité rien (Manif Pour Tous, Soral, etc.).

    Ces groupes-là ont pénétré la Russie même, toujours par les mêmes réseaux -on pense à l'Institut Pour la Démocratie et la Coopération et l'action de John Laughland qui travaille directement pour l'Human Institute For Prosperity de Ron Paul, ou à l'Human Institute d'Exxon Mobil-, Russie dont ils se servent pour déstabiliser le Département d'Etat.
    Snowden contre la NSA, c'est cela, Snowden qui fonctionne évodemment avec l'IDC dont son avocat en Russie est membre.

    Bref, il y a beaucoup à dire, grattez un peu la surface, c'est bien plus intéressant que les petits débats bidon que l'on vous propose.
    • Celeste Lavil ·  ·  Meilleur commentateur
      "Le but est d'accélérer le processus libéral en déstabilisant ce qu'il reste d'Etat." Mais... Flamby fait ça très bien tout seul, non ?
       
       
    • Oriane Borja ·  Meilleur commentateur · Université de Nice Sophia Antipolis
      Terra Nova, Institut Montaigne, Institut Turgot et Institut Jaurès, Fondapol, même combat, la querelle est libérale et importée des States, à savoir quel degré d'avancement du libéralisme est le plus rentable.
       
       
    • Emile Penoucos
      Oriane : Vous devez être un esprit supérieur, parce je ne comprend rien à ce que vous racontez. Dite clairement en quoi Chouard va favoriser l'avancer du néo-libaralisme svp. Et je vous pose une question : Avez-vous déjà regardé une de ses conférences ? Il ne propose qu'un renouvèlement du système afin que les peuple puissent disposer d'eux-même... Une deuxième question : Qu'est-ce que vous proposez pour faire avancer les chose dans la bonne direction et selon-vous qu'elle est la bonne direction ? 
      Seriez-vous prète à débattre avec Chouard pour le faire progressez ? Vous avez surement des chose à lui apprendre... C'est vraiment quelqu'un d'ouvert à la critique vous savez...
       
       
    • Oriane Borja ·  Meilleur commentateur · Université de Nice Sophia Antipolis
      Emile Penoucos 

      Etienne Chouard sait ce que je lui reproche, nous en avons déjà parlé ensemble.

      Il n'a pas le niveau politique nécessaire pour comprendre dans quel mouvement il est pris.

      Le libéralisme, toutes tendances confondues, vise à déstabiliser l'Etat et à l'annihiler.

      L'Etat en France est garant de l'unité nationale et s'occupe du bien commun des Français, il est doté d'attributs qui sont le droit de battre monnaie, le droit de faire et d'exécuter les lois, le droit de défense, de police et de justice, nombre de ces attributs sont déjà passés en d'autres mains par la corruption de nos derniers dirigeants.

      L'Etat est assis sur des institutions qui remontent à la naissance de l'Etat-nation France qui date du baptême de Clovis.

      Quand le pouvoir souverain est passé du souverain -le Roi, qui agissait pour son peuple- au peuple lui-même, les attributs de l'Etat sont restés identiques, ils sont la réelle identité de la France et la réelle protection et liberté des Français.

      Le système que propose Chouard est un modèle copié du "modèle "anglo saxon, déjà adopté par la Suisse, qui est très anglo saxonne.

      Communautarisme, pouvoir des lobbies et donc de l'argent, les propositions de Chouard mènent à un système maffieux, à l'Américaine.

      Croyez en La France et en ses institutions, vous avez la preuve par l'histoire de leur bien-fondé.

      La France est le pays au monde le plus avancé en civilisation malgré les assauts répétés de la vision anglo saxonne.
      Tous les maux de la France, viennent de l'absence de France, de la rupture du continuum français car le monde nouveau, anglo américain, est impérialiste et entend pénétrer et asseoir tous les autres à sa domination.

      Chouard est une des marionnettes utilisées pour ce faire.
       
       
    • Emile Penoucos
      Oriane Borja : Veuillez m'excusez mais vous n'ètes absolument pas convainquante... Je ne dirais qu'une chose, Chouard ne propose pas un système tout fait tout beau, il propose un moyen pour que tous les peuples de la planète se réaproprie leur destin... 
      L'Etat Français est déjà complétement dévoyé par les puissances occultes qui achètent le pouvoir grâce à l'élection... Si vous avez déjà discuté avec Chouard se n'est pas moi qui vais pouvoir vous faire changer d'avis, surtout par messages interposés. J'aurais une dernière question : Que pensez-vous de l'UPR, d'après ce que vous me dites, ce parti qui place la sortie de l'UE et la grandeur de la France au centre de son cheval bataille devrait attirer votre attention... Non ?
       
       
    • Oriane Borja ·  Meilleur commentateur · Université de Nice Sophia Antipolis
      Emile Penoucos 

      Chouard propose ça (et je vous suggère de chercher ce qu'est le Cato Institute) :

      http://www.cato.org/publications/policy-analysis/limiting-government-through-direct-democracy-case-state-tax-expenditure-limitations
       
       
    • Oriane Borja ·  Meilleur commentateur · Université de Nice Sophia Antipolis
      Emile Penoucos 

      En France, Chouard a , comme par hasard, été intégré à tous les réseaux des groupes d'influence américains qui sont juste les plus puissants de la planète et qui mettent sur la table des milliards pour mener la planète entière à leurs idées.

      http://www.cato.org/blog/direct-democracy
       
       
    • Emile Penoucos
      Oriane Borja 

      Dsl mais je pense que vous vous trompez. Encore une fois Chouard ne propose concrètement rien d'autre qu'une constituante. Serte il a ses idées personnelles sur ce que doit être l'Etat - et je ne suis pas du tout sûr qu'il veuille un Etat faible - mais concrètement ce qu'il propose c'est une constituante démocratique, c'est à dire une constitution écrite par le peuple, qu'avez vous contre ça ?
       
       
    • Etienne Chouard ·  · 20 109 abonné(e)s
      Oriane Borja , vous dites : « Le système que propose Chouard est un modèle copié du "modèle "anglo saxon, déjà adopté par la Suisse, qui est très anglo saxonne. »

      Ah bon ?

      Vous avez un sacré "niveau", vous, hein ? :)

      Voudriez-vous me décrire le pays dont «je copie le modèle» qui aurait mis en place (et qui continuerait à faire vivre touts les jours en tant que Conseil constitutionnel) une assemblée constituante tirée au sort, elle-même surveillée 1) sur le plan fonctionnel par une Chambre de contrôle elle aussi tirée au sort et 2) sur tous les plans par des citoyens devenus constituants —et donc exigeants— par des années d'ateliers constituants populaire ?

      Je suis curieux d'apprendre sur quel pays j'ai copié ça :)
      Quand on est trop sûr de soi, on est très menacé de dire des couillonnades :o) Je crois qu'il vaut mieux rester (au moins un peu) humble, autant que possible, si on veut continuer à progresser.

      Mais je dis ça, je dis rien, chacun son truc, pas vrai ?
      Au plaisir de vous lire.
      Étienne.
       
       
    • Etienne Chouard ·  · 20 109 abonné(e)s
      Oriane, il y a une chose qui m'intéresse vivement, c'est de savoir ce que vous préconisez de faire (en dehors de lister tout ce qu'il ne faut surtout pas faire), de votre côté.
      Auriez-vous la gentillesse de nous expliquer cela ?
      Impatient de vous lire.
      Étienne.
       
       
    • Oriane Borja ·  Meilleur commentateur · Université de Nice Sophia Antipolis
      Etienne Chouard 

      Je parle de l'essentiel, vous regardez le doigt quand je montre la Lune.

      Je parle des groupes d'influences qui vous ont enrôlé dans le mouvement de Direct Democracy, on vous fait tourner sur tout le réseau, comme toutes les autres marionnettes qui en sont :

      http://www.cato.org/blog/direct-democracy
       
       
    • Oriane Borja ·  Meilleur commentateur · Université de Nice Sophia Antipolis
      Etienne Chouard 

      Je ne préconise rien d'extraordinaire :
      de s'inscrire dans le continuum français.
      Je dénonce toutes les scories anglo saxonnes qui le parasitent.

      J'écris suffisamment d'articles sur tous ces sujets pour ne pas être taxée d'inconséquente.

      Je ne peux guère résumer ici tout ce que j'ai écrit depuis des années.

      Mais il est vrai qu'après m'être spécialisée sur le sujet de l'école, qui m'a menée bien loin, je m'intéresse davantage depuis quelques années -mais , j'ai commencé à le faire depuis une vingtaine d'années via mon combat contre les lobbies anglo américains de SOS Education dès leur apparition- à la pénétration des mouvements politiques par l'oligarchie industrialo financière, dont spécifiquement, celle qu'ils opèrent dans les mouvements nationaux.
      Même si leur action est transversale, j'ai un point de vue privilégié sur celle qu'ils exercent au Front National (pour avoir été très proche des Le Pen pendant une vingtaine d'années) et les petites structures dans lequelles vous vous inscrivez.

      Je ne me serais pas intéressée à vous dénoncer comme partie intégrante de ces groupes si je ne vous y avais pas rencontré.
       
       
    • Oriane Borja ·  Meilleur commentateur · Université de Nice Sophia Antipolis
      Etienne Chouard 

      Il faut vraiment avoir un point de vue général de leurs actions, s'intéresser à leur fonctionnement et leurs réseaux pour comprendre.

      Vous ne semblez voir que par votre petit bout de lorgnette.
       
       
    • Oriane Borja ·  Meilleur commentateur · Université de Nice Sophia Antipolis
      Etienne Chouard 

      Sur le concept de souveraineté nationale et la démocratie représentative, opposé à celui de souveraineté populaire et la démocratie participative, je suis juriste, nous n'allons pas faire un échange de cours.

      Il ne vous aura pas échappé combien la souveraineté nationale de réfère à la nation, à une dimension supérieure en terme de passé et de futur, que celle de peuple.

      C'est l'Etat-Nation France qui a fait le peuple et non l'inverse, et a consisté en l'unification de peuples qui passaient leur temps à s'entretuer -ce qui réchauffe certainement mais ne fait pas avancer une civilisation- autour de l'idée du bien commun, d'une langue et donc d'un mode de pensée commun, et d'un avenir partagé.

      Les lobbies libertariens auxquels vous êtes rattachés, n'ont qu'un seul objectif : détruire les entités nationales.

      L'Etat-Nation France est le dernier rempart contre le libéralisme total.

      Notre Constitution est garante de notre unité nationale, vous comprenez bien qu'il faut l'attaquer.

      Les lobbies ont bien plus d'effet sur les individus manipulables que sur le mur constitutionnel.

      Certes nos dirigenats ont déjà modifié notre Constitution pour transférer des attributs de souveraineté de l'Etat en d'autres mains, celles de l'UE qui est elle entre les mains de ces lobbies dont nous parlons.

      Ces lobbies se heurtent encore à certaines résistances de la part des Etats, et principalement à celui de la France qui a une histoire et une réistance toute particulière.

      Les forces libérales attaquent à plusieurs niveaux, dont celui européen car elles trouvent encore l'UE trop "étatique", elles disent l'"Union soviétique européenne", et travaillent avec les "souverainistes".

      On peut dire ce que l'on veut de la bureaucratie et je ne veux même pas voir ce qui se passe au niveau de l'UE, ce que je comprends, c'est que l'on s'en prend à elle pour de méchantes raisons.

      Même s'il y a sûrement des améliorations à faire, le temps sert à cela, à peaufiner sa civilisation, notre administration, c'est notre protection.
      Les lenteurs de l'administration venant, à la fois de son sens de la nuance et du perfectionnement de notre civilisation, mais aussi de son manque de moyens.

      Quand les libertariens s'en prennent à l'administration, c'est en général et pour la détruire pour mieux laisser place au chaos libéral qui-rétablira-le-meilleur-ordre, comme chacun sait, l'ordre naturel du fort sur le faible, cela s'entend.

      Au niveau national, les attaques sont de tout ordre, à tous les niveaux, sur tous les thèmes, et c'est ainsi que nous avons vu fleurir depuis une vingtaine d'années, des tas de réseaux qui avaient été éteint suite au scandale du Congrès pour la Liberté de la Culture en 67, où l'ombre de la CIA avait fait scandale. Il avait fallu se mettre en veilleuse.

      Avec les Contribuables Associés (de Washington branche dure) et ses émanations, la branche la plus féroce du lobbyisme libérale a été réactivée (SOS Education, créer son école, Institut pour la Justice, Institut de Formation Politique, Cri du Contribuable, etc.).
      Elle papillonne autour de Radio Courtoisie, l'ancêtre de tous les nouveaux petits media et cercles relativement récemment apparus : Boulevard Voltaire, Nouvelles de France, Contrepoints et autres Cercle Aristote, Ecole de Guerre Economique, les anciens du Club de l'Hormoge bien sûr avec Polemia, Realpolitik, Egalité et Réconciliation, etc.).

      Vous aurez remarqué combien vous vous intégrez bien dans ce groupe, n'est-ce pas ?

  • Extrême-droite, paradoxe, et autres événements électoraux

    Paradoxe, qui comme tout paradoxe qui se respecte, n'en est pas un :

    en Belgique, les instances dirigeantes ne polémiquent pas autour du caractère antisémite des assassinats de Bruxelles "pour ne pas faire monter l'extrême-droite", et en France, les instances dirigeantes communiquent sur ce caractère "pour contrer la montée de l'extrême-droite".

    C'est la réalité.

    Au sujet des derniers événements à Bruxelles et à Créteil, je préfère personnellement qu'il y ait plus de réserves, non pas que je ne crois pas qu'il n'y ait pas de dingues antisémites, c'est-à-dire débiles, et menés par les discours d'un Dieudonné, Laurent Louis et compagnie, mais parce que je sais aussi le Mossad capable de choses ignobles pour arriver à ses fins, de même que du côté de groupuscules religio fascistes en France, il y a des précédents.

    Mais il est vrai que la Belgique semble comprendre que l'extrême-droite dominante est davantage islamophobe qu'antisémite, et récupère même au passage les extrémistes sionistes (on pense en France à William Goldnadel qui est la quintessence de la droite de la droite économique qui se cache derrière son judaisme).

    L'exemple de Goldnadel étant emblématique à double titre car renferme le double paradoxe :

    - il est, d'une part, cadre des instituts lobbyistes libertariens des Contribuables Associés via l'Institut Pour la Justice, notamment, il tourne évidemment dans tout le réseau et leurs media dont Radio Courtoisie qui est surtout Radio Washington dans sa version hard (comprendre celle des idéologues libéraux anglo américains les plus extrémistes, tenants des "valeurs" des pères fondateurs des Etats-Unis qui se sont eux-mêmes fondés sur des principes diamétralement opposés à ceux de la France qui sont des valeurs d'unité, de bien commun, d'Etat-Nation, auxquelles on peut ajouter le rejet des "valeurs" d'argent

    - et d'autre part, partisan de l'extrême-droite qui se réclame du judaisme (ce qui paraît aussi inadapté que celle qui se réclame du catholicisme).

    Mais vraiment rien d'étonnant la dedans.

    Aux USA, c'est David Horowitz, le mentor de Geert Wilders, d'un autre Michel Thooris, le Jihad Watcher du Front National, qui soutient, finance et organise l'extrême-droite autour de ces mêmes préceptes.
    David Horowitz qui agit via le groupe d'influence parmi les plus puissants, libertarien (libéralisme total) : l'Heritage Foundation, qui avec d'autres groupes, forment tout bonnement et gracieusement, les novices que lui envoient les dirigeants des Contribuables Associés et de Radio Courtoisie, directement à Washington D.C.

    Lobbies de Washington qui ont des détachements directs en France liés très directement à de nombreux cadres de Marine Le Pen, qui se reconnaîtront et que j'ai déjà nommés (Ecoles autrichienne, IFP, IFRAP, IDC, les liens sont têtus).

    Nous avons dit paradoxe ...