Depuis janvier 2009, Gerhard Schröder est membre du directoire du groupe pétrolier russo-britannique TNK-BP, fonction pour laquelle il touche une rémunération de 200 000 euros par an.
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"Au niveau européen, les eurosceptiques ne sont pas vraiment la somme de leurs partis " indique Paul Taggart, professeur de sciences politiques de l'université d'Essex. Sur le site Vote Watch qui rend publiques les données des présences, des votes et des activités des députés européens à Strasbourg, on peut constater que le taux de participation et surtout de cohésion des élus d'extrême droite est plus faible que celui des autres partis au sein du Parlement : 48,9% en moyenne pour Europe, libertés et démocratie (ELD) pour 83,1% en moyenne (94,6% pour le groupe des Verts/Alliance libre européenne (ALE) et 92,5% pour le Parti populaire européen, PPE). Les partis d'extrême droite possèdent chacun leur propre agenda ; leurs votes diffèrent sur de nombreux enjeux et ils ne se rejoignent que sur quelques questions spécifiques."
"Le vote en faveur de l'extrême droite aux élections européennes et la volonté d'union de cette tendance politique ne sont pas choses nouvelles. En revanche, la capacité de certains partis d'extrême droite, en raison de l'évolution de leur positionnement idéologique (discours social et protectionniste et défense de l'Etat-providence et des principes d'un vivre ensemble européen - tolérance, liberté d'expression, égalité des sexes et émancipation des femmes, pluralisme, laïcité, etc.), à fédérer les mécontentements est à ce jour inédite. En outre, la démarche plus pragmatique de ces partis en quête de pouvoir pourrait leur permettre de taire certaines de leurs dissensions idéologiques, en valorisant ce qui les rassemble.
L'augmentation du nombre de leurs députés lors des élections de mai prochain devrait inciter les partis d'extrême droite à davantage s'engager au parlement de Strasbourg qu'ils utilisent plus souvent comme une tribune qui leur permet de se faire entendre et de s'opposer que comme un espace de travail et de proposition.
Le renforcement probable de l'extrême droite, conséquence de la dispersion des votes, habituelle aux élections européennes, ne doit pourtant pas conduire à surestimer son impact sur les équilibres politiques du futur Parlement européen. Il aurait néanmoins comme conséquence de pousser le Parti populaire européen (PPE) et les Socialistes & démocrates,(S&D) voire l'Alliance des démocrates et des libéraux pour l'Europe (ALDE) et Les Verts/Alliance libre européenne (ALE), à constituer des grandes coalitions de manière encore plus fréquente afin d'obtenir des majorités. "
Ce que Marine essaie désespérément de comprendre et qu'elle ne veut pas comprendre, c'est que NDA et Nigel Farage ne sont pas les seuls à la prendre pour une conne, il y a aussi : Robert Ménard, Paul-Marie Coûteaux, Aymeric Chauprade comme tous ceux qui se rattachent idéologiquement au Club de l'Horloge et à la logique de l'Union des droites.
Mais Marine ne prend-elle pas elle-même ses électeurs pour des imbéciles en se rattachant à ses conseillers économiques tenants de l'Ecole Autrichienne qui est la plus extrême des écoles libérales ?
A ce jeu d'imbéciles, que chacun récolte un jour ce qu'il mérite.
"Alors que Nigel Farage, le leader de l'United Kingdom Independence Party (Ukip) a estimé jeudi que «l'antisémitisme est inscrit dans l'ADN» du FN, Marine Le Pen a dénoncé les «déclarations ignominieuses à l'égard de mon mouvement» de Nigel Farage.
«J'ai essayé désespérément de trouver la raison qui le pousse à ces déclarations somme toute assez nouvelles, car par le passé il avait plutôt eu à notre égard un comportement courtois», s'est désolée Marine Le Pen. «Est-ce que peut-être nos assistantes sont moins jolies que celles de Nicolas Dupont-Aignan ? Ca pourrait être une raison», a-t-elle suggéré, dans une allusion à la tête de liste du député de l'Essonne dans la circonscription Est, Laure Ferrari, qui a été l'assistante parlementaire de Nigel Farage au Parlement européen.
«Je pense qu'il est de mauvaise foi»
«Nicolas Dupont-Aignan, je vous le rappelle, vient d'accueillir dans son groupe Gilles Bourdouleix, dont le seul acte qui l'a fait connaître, est de dire que Hitler n'avait pas tué assez de Tziganes», a accusé Marine Le Pen. Soit Nigel Farage ne le sait pas, soit il est de mauvaise foi. Je pense qu'il est de mauvaise foi».
Une amende de 750 à 5.000 euros a été requise mardi 15 avril devant la cour d'appel d'Angers à l'encontre du député-maire (ex-UDI) de Cholet (Maine-et-Loire), poursuivi pour avoir estimé en juillet 2013 que Hitler n'avait «peut-être pas tué assez» de Tziganes. Dans le cadre du financement public des partis, Gilles Bourdouleix s'est rattaché à Debout la République, le parti de Nicolas Dupont-Aignan, comme d'autres députés centristes ou le député d'extrême droite Jacques Bompard." (le Parisien 26/04/14).
Essayiste, Me Goldnadel est avocat au barreau de Paris, président d’Avocats sans frontière et président de l’Association des Juristes Pénalistes de France. Il est également l’auteur de nombreux articles et d’ouvrages.
Pour nous, François était avant tout le fondateur de Contribuables Associés. C’est lui, et lui seul, qui en avait eu l’idée, sur le modèle d’une organisation américaine qu’il avait rencontrée à Washington au début des années 80 (National Taxpayers Union). C’est lui qui l’a mené jusqu’à son accomplissement.
Entre 1985 et 1990 (nos statuts ont été déposés à la Préfecture de police de Paris le 9 février 1990), François élabora en détail le projet de notre association et s’efforça de rassembler autour de lui quelques amis qui constituèrent avec lui le premier « bureau ».
Il y avait Bernard Legrand, compagnon de route de François à l’Institut La Boétie (où il était chargé de mission, et à ce titre, auteur de nombreuses brochures sur l’urbanisme) ; Bernard Zimmern, fondateur de l’iFRAP en 1985 ; la collaboratrice de ce dernier, Carole Néaumet, et Xavier de Mazenod, également à l’iFRAP.
Pour ma part, éditeur de presse et par ailleurs maire du 2e arrondissement de Paris, enthousiaste à l’idée de participer à ce combat contre les gaspillages publics, j’acceptais d’être le premier président de Contribuables Associés.
Il ne fallut que quelques mois à François pour mettre notre association sur orbite, en utilisant, pour la première fois en France, au titre d’une association civique, l’outil du marketing direct.
La suite est bien connue de nos adhérents. Nous sommes aujourd’hui forts de quelque 146 000 membres, et de loin, la première organisation civique française.
Chaque année, la célébration du « jour de la libération fiscale » constitue un rendez-vous incontournable avec l’opinion publique. Notre journal « Le Cri » est dans les kiosques. Notre site d’informations en continu lecri.fr s’affirme comme l’un des tous premiers dans sa catégorie. Nos Rendez-vous parlementaires, à l’Assemblée nationale, sont suivis par plus d’une centaine de députés.
Certes, François s’était rapidement tourné vers d’autres combats. Pour aider au lancement de « Sauvegarde Retraites », « SOS Education » et « L’Institut pour la Justice ». Mais le succès et la pérennité de Contribuables Associés resteront, j’en suis sûr, l’une de ses plus belles réussites.
Au départ, François était un artiste. Elève de l’école des Beaux Arts à Paris il était ensuite devenu architecte. Qui ne l’a pas vu dessiner, sur son petit calepin, ne pouvait pas mesurer la finesse de son trait qui était aussi celle de son esprit.
Il était né à Leyde aux Pays-Bas, d’une famille catholique. Il était donc naturellement européen et citoyen du monde. Il parlait plusieurs langues, dont l’Anglais, parfaitement. Car il avait travaillé à New York comme architecte urbaniste, avant de faire ce métier au sein du groupe français SERETE, en poste notamment en Arabie saoudite.
C’est d’ailleurs au cours de ces expériences qu’il fut personnellement confronté au problème de la corruption de certains élus et qu’il y puisa, sans doute, la motivation du combat que nous symbolisons aujourd’hui…
Intellectuel, homme d’action, artiste, homme de culture, il était capable de réciter par cœur, et pendant des heures, Rousseau, Lamartine, Chateaubriand ou Shakespeare…
Sans doute serait-il surpris que j’ajoute qu’il a aussi joué un rôle politique important. Mais le paysage français serait-il le même en 2009 si Contribuables Associés n’existait pas ? Sans parler des autres groupes de pression, cités plus haut, aujourd’hui très solides, qu’il a contribué à construire…
L’ultra-gauche ne s’y est d’ailleurs pas trompée qui, dès la fin des années 90, en fit l’une de ses cibles…
Je me fais l’interprète de notre conseil d’administration pour témoigner à sa famille l’expression de nos condoléances et de notre souvenir fidèle et admiratif.
Alain Dumait
Alain Lamassoure : "Je suis un lobbyiste qui respecte les lobbies industrialo financiers de tous les pays."#ElectionsEuropéennes2014