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libéralisme mondialisme - Page 58

  • Les idéologues libéraux : embrouillassement idéologique mais constante businessologique

    Un ami me transmet les informations suivantes (cf.plus bas).




    Nous nous posons la question de savoir si ce Vincent Laarman de Santé Nature Innovation domicilié à Rhode-Saint-Genèse en Belgique flamande, et également éditeur de lettres confidentielles, est le Vincent Laarman de SOS Education et compagnie, également spécialisé dans les mailing et fund raising.

    Sachant que son oncle François Laarman était néerlandais.

    Sachant qu'en Antenne de Liberté Chérie a été ouverte en Belgique.

    Sachant que l'on retrouve les experts de Santé Nature Innovation ... sur Radio Courtoisie.

    Les autres éléments sont donnés ci-dessous.

    Je me souviens aussi que JMLP avait autorisé Alain Dumait à passer un hommage aux médecines alternatives et que le commentaire salé que j'avais laissé à l'époque avait fait des vagues.
    N'oublions pas que c'est Bernard Kouchner qui a autorisé la reconnaissance de ces pseudo médecines en France, sur le modèle américain, contre l'avis de l'Académie de Médecine.

    Les Contribuables Associés ayant toujours cette étrange habitude de pourfendre l'Etat mais de toujours vouloir lui sucer le sang, qui par le remboursement des médecines parallèles par la Sécu, qui par le voucher (chèque-éducation), pour se faire subventionner leurs écoles libres hors-contrat par l'Etat, en faisant les poches des contribuables ...
    Toujours ces aller-retour entre l'école de Chicago et l'Ecole Autrichienne, entre   Milton Friedman, David Friedman (qui balance entre les deux) et Hayek.

    Embrouillant les cartes, voici la fiche Wikilibéral de Vincent Laarman :

    "Vincent Larmaan, né en 1976, est un militant libéral conservateur français, fondateur de SOS Éducation.

    Philosophiquement, il se réfère fréquemment à Friedrich Hayek et est proche du philosophe Philippe Nemo. En particulier, concernant l'organisation du système éducatif, il défend un système proche de ceux défendus par les deux auteurs, dans lequel le financement de l'enseignement resterait en bonne partie public mais où il n'y aurait plus de monopole étatique dans l'enseignement proprement dit. Des idées qu'on peut rapprocher de celles de Hayek qui écrivait : « Qu'il y ait de solides arguments pour que le gouvernement finance au moins une instruction générale n'implique pas que cette éducation doive aussi être administrée par l'État, et encore moins qu'il doive en avoir le monopole »[1]. En particulier, il défend le système du chèque éducation, qui permet aux parents de financer l'école de leur choix. Cela permet de garantir le financement de l'éducation tout en empêchant tout monopole étatique néfaste sur l'enseignement délivré.

    Autrement dit, c'est une démarche libérale classique et non libertarienne, les libertariens souhaitant eux que l'Etat ne finance pas du tout l'éducation. Il est donc complètement inapproprié de parler pour cela d'« ultra-libéralisme », qualificatif exagéré et utilisé uniquement pour discréditer par certaines publications[2],[3].

    Vincent Larmaan est diplômé de l'ESCP-EAP et titulaire d'une maitrise d'économie de l'université de Berlin. C'est le neveu de François Laarman."

    On retrouve bien sur la fiche de François Laarman, Carole Néaumet, travaillant également pour l'IFRAP, épouse de Jean-Emile Néaumet de Boulevard Voltaire de Bob Ménard.
    Carole me disait elle qu'il était anormal que l'Etat finance l'école, et elle tient ce genre de propos avec une conviction qui frise l'hystérie.

    Sachant que les tenants de l'Ecole Autrichienne, comme les conseillers économiques (Bernard Monot, Jean-Richard Sulzer de Marine Le Pen (libéralisme intégral), font reposer sur l'Ecole de Chicago (libéralisme accompagné), tout le mal où en est arrivé le libéralisme.
    Aymeric Chauprade, également conseiller de Marine Le Pen, fait aussi partie de l'IFRAP (et d'autres think tanks libérocons) et formateur à l'IFP (émanation de l'IFRAP et également bien sûr en liaison directe avec les think tanks libertariens américains).
    On ne sait pas exactement où se situe son école. Il fustige "l'Etat profond" (qui représente au USA la politique du Pentagone et du Département d'Etat auxquels s'opposent aussi les libertariens) et prône un "Etat stratège"; mais Ron Paul envisage aussi un Etat qui contrôle la bonne application du chaos libéral.

    C'est à en perdre son libéralisme anglo saxon ...

    Rassurez-vous, les think tanks des deux écoles sont soutenus et financés par le même gotha de multinationales, y'en a qui ne perde pas le Nord.


    http://www.dumait.fr/2011/11/19/christian-tredaniel-un-heros-francais/





    "Le site 
    Santé Nature Innovation et la revue mensuelle Alternatif Bien-Etre sont des acteurs récents du milieu de la santé naturelle. Le premier cité, dont l'article en ligne le plus ancien date du 19 juillet 2011, diffuse également ses textes par courriel, de même que 2 publications mensuelles payantes au format pdf : La lettre du Dr. Thierry Hertogue et Les Dossiers de Santé & Nutrition, rédigés par le nutritionniste réputé Thierry Souccar. Elles sont respectivement facturées 45 et 59 euros l'an. Santé Nature Innovation est la propriété de la société SNI Editions SA, dont le siège social est situé à Fribourg en Suisse.

    La revue Alternatif Bien-Etre publiait quant à elle en avril 2014 son 92ème numéro, soit une ancienneté supposée de plus de 7 ans. Son propriétaire actuel, la NPSN Santé SARL, n'a été cependant créé que le 2 mai 2012, également à Fribourg.

    Le point commun, outre que le site internet promeut la revue, est que les deux sociétés ont été créées par un même homme, le dénommé Vincent Laarman, comme le montrent les deux précédents liens. Né en 1976, il est par ailleurs le co-fondateur en 2001 de SOS Education, une association qui milite pour la libéralisation de l'école française. Il déclare notamment le 17 septembre 2005 qu'il n'y a d'espoir que «si l'Education nationale se trouve menacée dans sa survie par la concurrence d'un grand secteur éducatif libre».

    Il est le neveu de François Laarman, l'initiateur en 1990 de Contribuables associés, une autre structure anti-étatiste qui se bat, elle, contre la fiscalité, sur le modèle américain de la National Taxpayers Union. Décédé en 2009, il était un spécialiste du marketing et de la collecte de fonds.

    Vincent Laarman semble suivre les pas de son oncle, puisque le modèle payant de son affaire est née de la lettre d'information de Santé Nature Innovation qui, après avoir expédié gratuitement quelques articles, a proposé de souscrire aux sus-cités Dossiers de Santé & Nutrition. SuivrontAlternatif Bien-Etre et La lettre du Dr. Hertogue. C'est par ce biais que votre serviteur a découvert les deux premières publications et s'y est abonnées (?) un an durant. Des textes gratuits ont eux été regroupés au sein de l'ouvrage L'Intégrale Santé Naturelle.

    Précisons que les articles du site Santé Nature Innovation et de la lettre d'information du même nom sont rédigées par un certain Jean-Marc Dupuisqui dissimule son visage tout en indiquant être né en 1976, ce à l'instar de Vincent Larmaan. Le site Silicium.blogspirit.com prétend que c'est un pseudonyme utilisé par M. Laarman, tandis que Psiram.com semble le sous-entendre.

    Ajoutons pour conclure que Vincent Laarman est membre du "comité d'éthique" de l'Institut pour la protection de santé naturelle, dirigé par Augustin de Livois. Celui-ci est membre de FairValue Corporate & Public Affairs, un cabinet français de conseil en affaires publiques, politiques et en communication.

    L'on constate bien que le domaine des solutions alternatives et naturelles de santé, sujet essentiel tant la médecine officielle est gangréné par les intérêts de l'industrie pharmaceutique, est ici récupérée par une élite malfaisante méconnue, le lobby libéral-conservateur. D'inspiration américaine, il profite des inquiétudes populaires pour réaliser des profits et orienter sa clientèle contre l'Etat français, dont les tares actuelles ne doivent pas faire oublier qu'il représente un modèle de civilisation millénaire à l'opposé de la jungle ultra-libérale anglo-saxonne. Des tares justement dus aux infiltrations du mondialisme libéral en son sein, ce qui donne une idée de l'étau dans lequel se trouve actuellement le peuple français."


    Supplément :

    http://blogs.mediapart.fr/blog/spinoza1670/041011/sos-education-et-extreme-droite-et-neoliberalisme

  • Ni droite Ni gauche Français s'oppose à De droite et De gauche Libertarien

    Le slogan Ni droite Ni gauche Français avait fait du grabuge au sein même du Front National.

    Les anciens étaient farouchement attachés au terme de "droite nationale", le terme d'extrême-droite n'en gênait même pas d'autres, au contraire.

    Derrière Samuel, il y avait tout de même en filigrane une idée précise.

    Parmi les jeunes dont j'étais, peu formés aux idées d'extrême-droite, l'affaire était entendue comme rejetant les partis politiques qui s'étaient succédés depuis l'après-guerre, et rejetant un clivage qui coupait la nation en deux quand il s'agissait de défendre la France et les Français, et je ne dirais pas, "d'abord", qui était justement le slogan de la droite nationale, mais défendre la France pour les Français, tous.

    Les dirigeants de l'époque et je pense à  Bruno Raccouchot (mercenaire bobdenardesque, féru de Heidegger, et chargé de l'argumentaire et de la formation aujourd'hui lobbyiste européen), ont fini par se ranger à l'idée parce qu'ils avaient une façon personnelle de l'interpréter.

    Plus tard, je découvrais que déjà sous De Gaulle, les Américains avaient (ré)introduit le concept dans un but de main-mise idéologique ne remettant pas en cause le système.

    Marion Maréchal Le Pen se dit "femme de droite", bien à l'inverse que ce qu'a toujours martelé son père Samuel Maréchal.

    Elle s'inscrit cependant parfaitement dans la logique d'extrême-droite de la révolution par la droite aujourd'hui incarnée par le Printemps Français qui reprend la pensée de Georges Sorel.

    Les libertariens se positionnent non pas Ni droite Ni gauche, mais prenant à droite, prenant à gauche, ne remettant pas en cause le système libéral anglo saxon, mais voulant simplement maintenir un principe de supériorité et de loi sauvage, sur le modèle libertarien des pères fondateurs des Etats-Unis.

    On retrouve ainsi un Alain Soral sur ce positionnement comme un Fabien Engelmann, comme un Eric Zemmour, d'un Finkielkraut, etc.

    Ces gens-là ne défendent pas la France, qui fait le Français -et qui fait de n'importe qui un Français-, mais ils défendent la vision anglo américaine, libérale, d'extrême-droite dans son essence et que l'on retrouve aujourd'hui au sein des Tea parties.

    Et qui entend bien faire main basse sur le Front National et sur d'autres mouvements politiques de façon transversale, avec les technique toute américaine de lobbying pour faire avancer les idées libertariennes -libérales pures- qui pénètrent ainsi partout, sont déjà bien avancées, et qui sont, si nous ni prenons garde, l'avenir.

  • Economie de la connaissance, e-Learning, business et dumping social

    Merci à Tangi.
    J'avais annoncé cela en 2007 déjà sur Nations Presse Info, ce qui m'avait valu un droit de réponse du président du World Committee For Longlife Learning (le Front l'avait effacé croyant avoir affaire à un troll).

    http://focuscampus.blog.lemonde.fr/2014/05/03/comment-dit-on-moocs-en-chinois
    La Chine débarque en force sur le marché des MOOCs
    focuscampus.blog.lemonde.fr
    La Chine débarque en force sur le marché des MOOCs

  • Eric Brunet vous invite à fêter le 14 juillet dix jours avant ...

    Eric Brunet a récemment créer le buzz sur RMC autour des jours fériés français qui coûteraient chers.
    Il ne veut pas nous dire un mot des congés payés aussi ?
    Il se dit aussi dans certains milieux que la fin de l'esclavage coûte cher, que l'enracinement coûte cher, que la mémoire nationale est un non-sens pour l'économie.
    Rappelons qu'Eric Brunet est un libertarien de l'Institut de Formation Politique de de l'IFRAP qui sont des émanations directes des extrémistes libéraux de Washington :



    http://orianeborja.hautetfort.com/archive/2014/01/30/eric-brunet-on-vous-dit-merde-5285400.html

    30/01/2014

    Eric Brunet, on vous dit : "Merde !"

    Eric Brunet nous fait son sketch sur RMC, "Maman, les programmes scolaires ...".


    Il doit être content Brunet que l'on ne parle plus de Louis XIV à l'école (j'aimerais bien voir ça, et abattre Versailles, c'est au programme ?), lui qui veut faire disparaître l'Etat.


    Brunet est formateur de la plus puissante centrale de lobbies de Washington (comme un certain Aymeric Chauprade).

  • Quel est le cap européen de Marine Le Pen en matière de libéralisme ?

    Marine doit se corriger, elle n'a pas le droit de faire tout ce qu'elle fait pour tuer l'espoir, elle n'a pas le droit de ne pas être à la hauteur.

    Concernant la directive qui consiste à un meilleur contrôle des travailleurs détachés afin que la législation sociale des pays où ils travaillent soit respectée, Marine Le Pen s'est abstenue au prétexte qu'elle ne cautionnait pas le principe des travailleurs détachés.
    Et alors même qu'elle déclarait justement aux média que ces contrôles n'étaient pas suffisants ce qui permettait de faire travailler des ouvriers avec la législation sociale de leur propre pays, pratiquant ainsi le dumping social.
    Les contrôles proposés par la directive pour laquelle Marine Le Pen permettant d'éviter cette fraude.
    Ses assistants expliquent que voter "contre" ou voter "pour" dans ces conditions, c'est la même chose et qu'il vaut mieux s'abstenir.

    Le problème est que toutes les directives amenées à être voter sont des émanations de la Commission avec laquelle nous ne sommes pas d'accord.

    Si on dit que l'on ne vote pas en s'abstenant lors des votes de ces directives parce que nous sommes contre le principe même de ces directives - ce qu'invoquent les assistants de Marine Le Pen pour justifier l'abstention- alors on peut tout aussi bien dire que l'on cautionne la directive. (Nous sommes bien contre l'Union Européenne et nous présentons bien aux élections qu'elle propose.)

    Marine nous invite à ne pas nous abstenir de voter pour elle lors des prochaines élections européennes pour les mêmes raisons, elle l'a martelé durant tout son discours du 1er mai !

    Le problème étant qu'on ne peut pas donner blanc seing à une personne qui fait n'importe quoi au niveau européen (la liste est longue des directives de libre-échange pour lesquelles elle a voté "pour" et bien "pour"), et notamment des alliances avec les partis qui sont les plus tenants du libéralisme auquel elle prétend s'opposer.

    Selon Pierre Deruelle, qui est en train d'éplucher les votes de Marine Le Pen au Parlement UE via votewatch.eu. :
    - Elle a voté en faveur d'un traité de libre-échange entre l'UE et le Vietnam. 
    - Elle a voté aussi CONTRE une régulation des imports de riz en provenance du Bangladesh, mais POUR le budget 2015 du Parlement U.E.
    - Elle a aussi voté POUR un accord cadre EU-Korea, POUR un fond de la pêche européenne, et POUR un accord de pêche UE-Madagascar.
    - Elle a aussi voté CONTRE le prolongement de la durée minimale du congé de maternité à plein traitement de 14 à 20 semaines.
    - Elle est membre de la Commission parlementaire UE International Trade. (Accord de libre échange UE – Canada, le GMT, ...)

    Peut-être a-t-elle simplement voulu s'aligner sur ses partenaires libéraux ces derniers temps ?

  • Compagnies pétrolières internationales versus Compagnies nationales

    Vladimir Poutine a reconnu, au printemps et à l'été 2012, que la deuxième vague de privatisation devait se dérouler comme les libéraux l'avaient planifiés.
    Il a seulement déclaré que les actifs de l'Etat ne devaient pas être vendus à bas prix.
    Par la suite, Rosneftegaz participera à la privatisation afin d'éviter que les actifs gaziers et pétroliers de l'Etat ne soient vendus trop bon marché.
    Enfin, Rosneftegaz a été autorisé à investir dans les actifs énergétiques publics, pour accroître leur capitalisation avant qu'ils ne soient privatisés.

    En juillet 2012, Rosneft a annoncé son intention d'acquérir une partie des la troisième plus grande compagnie pétrolière de Russie, TNK-BP.
    Elle a été crée en 2003-2005 par la major BP et le consortium AAR, propriété de trois milliardaires étroitement liés à la Russie : Mikhail Fridman, Len Blavatnik, et Viktor Velselberg.

    Suite à un conflit stratégique, BP décida de vendre ses parts à Rosneft afin de pouvoir saisir d'autres opportunités plus lucratives notamment dans l'Arctique russe.
    Le consortium s'est alors retiré du capital social de TNK-BP, cédant aussi ses parts à Rosneft.

    Rosneft a réussi à obtenir crédit de la part de plusieurs institutions financières internationales et BP va devenir le premier actionnaire privé de Rosneft.
    TNK-BP avait acheté les actifs pétroliers et gaziers de BP situés au Vietnam, au Vénézuela et au Brésil.

    Poutine compte sur les IOC (International Oil Compagnies) partenaires de Rosneft, Exxon Mobil, ENI, Statoil et BP pour stimuler le développement de nouveaux champs en Sibérie orientale et en Arctique.

    Fort de son pouvoir, Rosneft songe à s'attaquer au monopole gazier de Gazprom, il a en tout cas, tous les marchés ouverts en main pour écouler sa marchandise.

    Dans un paysage mondial encore dominé par les NOC (National Oil Compagnies), qui des OIC -qui possèdent la technologie et les moyens que n'ont pas les compagnies nationales- ou des NOC prendra la main ?

     

  • La Russie, ça fait rêver l'extrême-droite française ...

    Violences ...

    Ci-dessous figure le classement des pays par taux d'homicide volontaire par an pour 100 000 habitants. La fiabilité des données concernant les...
    FR.WIKIPEDIA.ORG

     


    "Le nombre de Russes vivant en deçà du seuil de pauvreté avec moins de 5 euros par jour a augmenté de deux millions par rapport à 2010, à plus de 21 millions, un mauvais résultat pour le pouvoir à l'approche des élections législatives et présidentielle.

    Selon des chiffres publiés par l'agence russe des statistiques Rosstat, le nombre de pauvres a atteint 21,1 millions de personnes sur les six premiers mois de 2011, soit 14,9% de la population (143 millions), alors qu'il était de 19,1 millions sur cette même période en 2010. Le minimum vital, déterminant le seuil de pauvreté, était fixé à 6505 roubles (150,5 euros) par mois au deuxième trimestre. En France, ce seuil est fixé à 954 euros par mois.

    Ces mauvais résultats sont de mauvaise augure pour les autorités russes à l'approche des élections législatives de décembre et de celle en mars pour la présidence, que brigue l'actuel premier ministre et ancien président Vladimir Poutine. M. Poutine a semblé avoir pris note de cette tendance qui pourrait remettre en cause la popularité dont il jouit toujours dans son pays en l'absence de réelle opposition.

    Samedi, après avoir annoncé sa volonté de retourner au Kremlin à la faveur de la présidentielle de mars prochain, ce qui lui est quasi-assuré, Vladimir Poutine a déclaré que les impôts pourraient être augmentés à l'avenir pour les plus riches, reconnaissant qu'il y avait un niveau "dangereux" d'inégalité sociale dans le pays. Car parallèlement à la hausse de la pauvreté, le nombre de milliardaires en Russie a explosé cette année, passant de 62 à 101, selon le classement 2011 du magazine Forbes."

    AFP

    "L’espérance de vie d’un homme est meilleure au Guatemala, en Indonésie, en Irak, au Mexique, aux Philippines… qu’en Russie. Et la situation s’aggrave.
    La pauvreté est la meilleure alliée de l’alcoolisme, chez les plus démunis tout est bon à boire, du liquide de frein à l’antigel, en passant par le dissolvant… Ici il n’est même pas question de vodka.
    Comme l’alcool « comestible » est trop cher pour beaucoup de Russes, on compte 36 000 morts par ingestion d’alcool frelaté, qui s’ajoutent aux 46 000 suicides, 40 000 morts par accident de la circulation et 35 000 victimes de meurtres."

    "Parallèlement, la gratuité des services de l’enseignement et de la santé n’existe plus, ce qui explique pourquoi le minimum de subsistance, calculé sans prendre en compte les dépenses d’éducation et de soins médicaux, a cessé de refléter les besoins minimaux de la population."

    http://ceriscope.sciences-po.fr/pauvrete/content/part5/la-pauvrete-et-l-inegalite-en-russie?page=2

    "Le système d’enseignement public russe subit actuellement une désaffection de la part des enseignants. Mais le plus grave est que cela concerne en premier lieu les enseignants les plus jeunes et les plus compétents.Le nombre de postes vacants était officiellement de 76 000 en 1993, de 81.6 000 en 1994. En 1995 il a un peu diminué, mais artificiellement, grâce à l’afflux d’enseignants venus de Tchétchénie, du Tadjikistan et d’autres pays de la CEI. Cette pénurie d’enseignants en poste résulte de ce que beaucoup quittent l’école et rares sont les étudiants des Instituts Pédagogiques qui s’y destinent effectivement.

    Ce phénomène a des causes en premier lieu matérielles : les fonctionnaires reçoivent un maigre salaire, qui plus est avec souvent des mois de retard et seulement partiellement. Mais le corps enseignant a subi une perte importante du prestige moral qui était associé dans la période soviétique à la fonction d’enseignement. Aujourd’hui les enseignants inspirent l’indifférence, voire la compassion, on admire beaucoup plus les banquiers et les hommes d’affaires, commerçants ou autres. C’est pourquoi, beaucoup d’enseignants se sont reconvertis dans la police, la banque, et dans les sociétés commerciales. L’hémoragie est sensible dès l’Institut Pédagogique, qui a pour vocation de former les futurs enseignants. Alors qu’à la fin du cycle secondaire, près de 20% des élèves veulent être enseignants, ils ne sont plus que 5% à le vouloir au bout des 5 années de formation de l’Institut Pédagogique. Parmi ces derniers, seuls 60% intégrent effectivement le système d’enseignement public.

    Il faut reconnaître qu’aujourd’hui la formation en Institut Pédagoigque n’est plus adaptée à la variété des formes d’établissements scolaires et des besoins d’éducation. Le système d’enseignement n’est plus celui qu’il était auparavant, constitué d’un seul corps très homogène, avec un seul programme, une seule méthode, des élèves identiques et des matières similaires sur tout le territoire soviétique. Aujourd’hui les élèves veulent pouvoir choisir les matières et les langues qu’on va leur enseigner : bachkir, oudmourte, tatare...Par ailleurs, les établissements d’enseignement se sont diversifiés.Il faut donc préparer des enseignants à cette diversité nouvelle de l’éducation.

    Cependant la réforme de la formation des enseignants ne peut à elle seule régler les problèmes matériels auxquels est confronté le système d’éducation public dans son entier. Des solutions locales ont été trouvées : à Moscou par exemple le Maire a instauré le principe de gratuité du logement pour les enseignants qui acceptent d’aller travailler dans les zones déshéritées. Mais dans de nombreuses régions, c’est aujourd’hui l’école privée qui comble les lacunes du système d’enseignement public. Leur développement est concentré dans les grandes villes (Moscou, Saint-Pétersbourg, Rostov)et dans les régions ayant une tradition d’autonomie par rapport au centre : Tatarstan, Bachkortostan par exemple. Mais aucun établissement privé n’était enregistré dans 25 autres régions et dans 18 autres, on en comptait moins de 2. L’inégalité face à l’enseignement privé n’est pas seulement régionale : le prix de l’enseignement est presque gratuit ou symbolique dans certains établissements, alors que dans d’autres, très prestigieux, il peut atteindre 1000 à 2000 dollars le mois. Par conséquent, la clientèle s’est considérablement modifiée : à la fin des années 1980, l’école privée était surtout fréquentée par les enfants de l’intelligentsia, qui y cherchaient une autre forme d’enseignement. Aujourd’hui seuls les banquiers, les chefs d’entreprise et les hommes d’affaire peuvent se permettre de payer de telles sommes. Entre ces deux pôles extrêmes existent toute une variété d’écoles privées dont la vocation peut être aussi bien expérimentale que linguistique avec l’apprentissage des langues nationales. Mais si l’école privée peut parfois combler les lacunes pédagogiques de l’école publique, de par la sélection sociale et financière qu’elle instaure, elle ne peut assurer la fonction principale de l’éducation qui est l’intégration sociale." Oxana DUVALOVA

     

    La Russie n'a jamais remonté la pente, vous vous faites berner par la propagande.

    Les Russes sont archi soumis au modèle libéral, les oligarques y règnent en maître, cachés au peuple par le folklore et un discours violents.
    C'est le même Etat "fort" à la Aymeric Chauprade, celui qui impose fortement le modèle libertarien.
    Il y a une augmentation de la pauvreté, malgré la propagande qui dit évidemmment le contraire, ainsi qu' un accroissement de la disparité riches/pauvres, mais en Russie, le salaire gris est aussi culturel que l'alcoolisme, et que la propagande, ce n'est pas évident d'avoir des chiffres véritables en tous les cas.




  • Joyeux 1er mai travailleurs ...

    "En 2013, le gouverneur de la Banque de France avait décliné un véritable manuel de libéralisation de l'économie française à l'usage de François Hollande, dans sa lettre annuelle adressée au président de la République. Cette année, Christian Noyer récidive dans sa nouvelle missive au président de la République.

    S'il juge les "deux inflexions majeures" de la politique économique du gouvernement, avec la priorité donnée au redressement de la compétitivité des entreprises et la baisse des dépenses publiques, Christian Noyer estime qu'il devrait aller beaucoup plus loin."
    Le gouverneur de la Banque de France s'attaque au smic
    www.lepoint.fr
    Christian Noyer estime que la baisse des charges patronales ne suffit pas...

  • Berlusconi, Blair, Schroder, Sarkozy, ect., la politique business

    Après la fin de sa carrière politique, en 2005, il reprend ses activités professionnelles, mais à Berlin, et est engagé par la société russe Gazprom pour présider le conseil de surveillance de North-European Gas Pipeline, consortium germano-russe chargé de la construction et de l'exploitation du gazoduc Nord Stream. Le conseil l'élit à ce poste à l'unanimité le 30 mars 2006. Cette décision fait l'objet de critiques dans la mesure où Schröder, en sa qualité de chancelier, a approuvé le tracé du gazoduc et s'est porté garant d'un prêt bancaire d'un milliard d'euros proposé par Deutsche Bank et KfW à Gazprom dans le cadre de cette affaire. Il a été conseiller de Goldman Sachs, puis de la banque Rothschild, et a également rejoint le groupe de presse suisse Ringier comme consultant.

    Depuis janvier 2009, Gerhard Schröder est membre du directoire du groupe pétrolier russo-britannique TNK-BP, fonction pour laquelle il touche une rémunération de 200 000 euros par an.

    20 minutes - Rencontre discrète de Schröder et Poutine - Monde
    www.20min.ch
     
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  • La Commission Européenne a déjà analysé la "victoire" des "eurosceptiques" (plutôt partisans d'une Europe des régions encore plus libérale)

    "Au niveau européen, les eurosceptiques ne sont pas vraiment la somme de leurs partis " indique Paul Taggart, professeur de sciences politiques de l'université d'Essex. Sur le site Vote Watch qui rend publiques les données des présences, des votes et des activités des députés européens à Strasbourg, on peut constater que le taux de participation et surtout de cohésion des élus d'extrême droite est plus faible que celui des autres partis au sein du Parlement : 48,9% en moyenne pour Europe, libertés et démocratie (ELD) pour 83,1% en moyenne (94,6% pour le groupe des Verts/Alliance libre européenne (ALE) et 92,5% pour le Parti populaire européen, PPE). Les partis d'extrême droite possèdent chacun leur propre agenda ; leurs votes diffèrent sur de nombreux enjeux et ils ne se rejoignent que sur quelques questions spécifiques."

    "Le vote en faveur de l'extrême droite aux élections européennes et la volonté d'union de cette tendance politique ne sont pas choses nouvelles. En revanche, la capacité de certains partis d'extrême droite, en raison de l'évolution de leur positionnement idéologique (discours social et protectionniste et défense de l'Etat-providence et des principes d'un vivre ensemble européen - tolérance, liberté d'expression, égalité des sexes et émancipation des femmes, pluralisme, laïcité, etc.), à fédérer les mécontentements est à ce jour inédite. En outre, la démarche plus pragmatique de ces partis en quête de pouvoir pourrait leur permettre de taire certaines de leurs dissensions idéologiques, en valorisant ce qui les rassemble.

    L'augmentation du nombre de leurs députés lors des élections de mai prochain devrait inciter les partis d'extrême droite à davantage s'engager au parlement de Strasbourg qu'ils utilisent plus souvent comme une tribune qui leur permet de se faire entendre et de s'opposer que comme un espace de travail et de proposition.

    Le renforcement probable de l'extrême droite, conséquence de la dispersion des votes, habituelle aux élections européennes, ne doit pourtant pas conduire à surestimer son impact sur les équilibres politiques du futur Parlement européen. Il aurait néanmoins comme conséquence de pousser le Parti populaire européen (PPE) et les Socialistes & démocrates,(S&D) voire l'Alliance des démocrates et des libéraux pour l'Europe (ALDE) et Les Verts/Alliance libre européenne (ALE), à constituer des grandes coalitions de manière encore plus fréquente afin d'obtenir des majorités. "