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  • Marine, le Grisbi, et autre esprit de groupe

    Si tu veux l'oseille, rejoins-nous.

    C'est en substance ce que disent Marine Le Pen et son attelage européen.

    Ils tentent un dernier gros coup de bluff en faisant fuiter dans les réseaux d'extrême-droite que le groupe serait formé afin de faire céder les dernières digues et que ceux qui ont décidé de rejoindre le thatcho Farage, les rejoignent in extremis pour toucher le magot.

    Le conseiller à deux balles indexé sur l'étalon-or des libertariens, Ludovic de Danne (ceinture bannière étoilée), met en garde contre les fausses rumeurs, lesquelles ? Les siennes ?

    Jusqu'où Marine Le Pen va-t-elle descendre ?
    Le suppléant de Fritz Bolkestein ne lui suffisait pas (j'ai changé de teinture disait-il), elle veut la clique libérale au grand complet, ultra libéraux du 
    Congrès de la nouvelle droite (KNP) polonais bien compris.

    Marine ne veut pas s'embarrasser que de l'extrême-droite folklorique, elle veut aussi un peu de sérieux, elle la veut aussi économique.


    Bon, si elle n'y arrive pas, elle fera porter la faute sur le Vieux (c'est ainsi qu'on l'appelait au Paquebot, ou Neunoeil, selon l'humeur).

    Ce ne sera pas la première fois qu'un dérapage de Le Pen servira de prétexte aux libéraux me dira-t-on, sans doute, sans doute, et que derrière la petite histoire, une autre se déroule.

    Et Marine qui ne comprend pas que pour certains "antisémite" signifient surtout, "pas encore assez libérale".

    "Je ne comprends pas Nigel Farage, on est tout comme lui et il ne veut pas de nous."

    Mais non, Marine, tu n'as pas écouté Nicolas Dupont Aignan, tu es encore un trop infâme gauchiste à leurs yeux, ils disent "antisémite" comme Soral dit "Inuit" pour cacher "antisémite", Soral qui a bien fait l'allégeance libertarienne suffisante, lui, on ne lui reproche pas son soufre.

    C'est que pour les libertariens durs, les tiens sont trop mous, tu diras à  Monot et Sulzer qu'ils se font traiter de sous-libertariens par les copains, demande à Gaspard Koenig, ta race libertarienne est batarde, du sang-de-bourbe, voilà, ton parti est de sang mêlé, c'est cela qui fait que tu ne peux pas encore appartenir à la race des seigneurs.


    Soigne ta droite Marine, autrement tu vas le perdre ton combat de catch, demande à ton père ce que le Bourreau de Béthune lui a appris, derrière la parade, il faut un minimum de préparation.


  • Artistes, frontistes, et nos frères pourtant

    Les dirigeants du Front National doivent cesser de détester les artistes populaires.
    Ils ne représentent en cela pas du tout leur électorat, qui lui, est normal et se fond dans la communauté nationale, et qui aiment les artistes, nos artistes.

    Il en faut certes pour tous les goûts et on peut apprécier certains plus que d'autres, mais il faut leur dire qu'on s'en fout de leurs opinions politiques, on les aime pour les artistes qu'ils sont.

    Oui, disons-le, Jean-Jacques Goldman et Zazie sont géniaux, Calogero est touchant, on aime l'univers de Christophe Maé, on fond pour Souchon, Ferrat nous parle, Brel nous enchante tant qu'on eut souhaité qu'il fut Français, nous sommes tous des enfants de Piaf, d'Aznavour, les frères de Julien Clerc ou les copains de Voulzy et de Patriiiick, Cabrel tout le monde y pense, on a tous avec Michel Berger un message personnel, on se délecte des mots de Perret, on ne compte plus au Front les super fans de Johnny (ah que pourtant moi, j'aime pas forcément), on a tous Brassens au fond du coeur, Polnareff nous l'a fendu et sa Lettre nous l'a rendu, et Noah en fond de cour, et Ferré dans le fond des tripes, et Gainsbourg troubadour, et avec Biolay, ben on est comme tout le monde, on se fait chier, et on peut pas voir miss Maggie comme Renaud tatatin !

    On a aimé sur vos chansons, pleuré sur vos paroles qu'on écoute quand on est seul, dansé sur vos flonflons à la française.

    On vous aime, il faut qu'on vous le dise.
    Et on espère que vous aussi, vous pourriez nous aimer.

    Ah si tout était mieux expliqué, si vous ne vous arrêtiez pas à des caricatures qui nous ressemblent si peu, à des malentendus malheureusement si sous-entendus par certains des nôtres qui ne sont pas notre miroir.

    Si vous saviez comme vous l'êtes bien plus, vous qui savez toucher nos sentiments de si près, ressentir les émotions qui passent en chacun de nous, vous savez couper nos souffles, faire frissonner nos coeurs et toucher nos âmes.

    Vous êtes quelque chose de nous-mêmes, vous êtes toujours tellement différents, et toujours tellement Français.

    Nous sommes tous certes querelleurs, pas d'accord, prêts parfois à en découdre pour des idées, indécrottables mécontents, nous sommes la France, vous et nous.
    Et vous avez le droit d'être en colère contre des choses qui nous atteignent aussi et nous font réagir tout pareil et nous rendent bien malheureux.
    Vous aimez la France, cela se sent, vous portez notre parole haut et fière, vous êtes de nos vies, nous sommes un peu de la vôtre.

    Ne faisons pas comme nous étions si étrangers.


  • L'antisémitisme est un anti France

    La pensée unique serait semble-t-il selon JMLP, de ne pas pouvoir penser antisémite.

    Il y aurait un moyen très simple de liquider tout malentendu.

    Jean Marie Le Pen n'a qu'à clairement condamner l'antisémitisme.

    Non pas pour plaire à ses détracteurs et à se coucher comme il le prétend, mais tout simplement parce que c'est contraire à la vision française.


    On a certes le droit d'être antisémite.
    Si l'on devait interdire aux cons de l'être, beaucoup de choses seraient interdites, on ne saurait plus où donner de la tête et ce serait invivable.
    On a le droit d'être con, c'est une affaire entendue.

    La condamnation de l'antisémitisme, comme l'anti islam d'ailleurs, c'est bien différent, cela se situe dans un autre registre.

    On doit le condamner en tant que gardien de la France.

    La France ne discrimine pas entre le fait d'être juif, musulman, catholique ou autre, ni même d'être atteint d'anomalies chromosomiques pour ceux qui veulent absolument mettre du gène là où il n'y a pas de plaisir.

    Celui qui s'en prend à une personne parce que juif en l'occurrence, n'adopte tout simplement pas le principe de civilisation de la France.

    Etre antisémite, c'est être anti France.


    Lutter contre l'antisémitisme, tout comme l'anti islam, devrait  être un combat frontiste puisque nous sommes (devrions être) les garants de l'unité nationale, contre les communautarismes, et gardiens de tout ce qui fait notre société.

    Que Jean-Marie Le Pen explique cela, ce serait même de sa responsabilité politique, et l'affaire est close.

    Mais Jean-Marie Le Pen ne le fera jamais.

    Parce qu'il n'a pas le logiciel français, mais anglo américain.

    Il met au dessus de nos principes de civilisation les principes de civilisation opposés qui sont ceux des anglo saxons.
    Il met la liberté d'opinion au-dessus du principe d'unité nationale.

    Si Jean-Marie Le Pen entretient l'ambiguité sur le fait qu'il soit antisémite ou pas, une chose est certaine, il n'adopte pas la vision française dans de nombreux domaines, et c'est cela que chaque frontiste doit condamner.

  • Aymeric Chauprade aurait-il reçu une commission ou est-ce totalement improbable ?

     

    L’armée marocaineaurait fait une importante acquisition de matériel militaire auprès de la Russie l’année dernière, dont des systèmes de défense aériens et des hélicoptères de combat, d’après un rapport du Centre d’études de défense avancée, cité par le quotidien Al Massae.

    Lien permanent Catégories : Brèves
  • Antisémites ? Pas possible

    Quand le GUD prend le parti de l’étranger

    Publié le 21 janvier 2003, mise à jour le 11 octobre 2007 

     

    Publié à l’automne 1998

    Le 3 décembre 1996, Y. Derai, directeur du Journal Tribune juive, recevait au siège de ce journal une cassette vidéo piégée : cette tentative d’attentat fut revendiquée par des personnes déclarant faire « partie de la grande nation arabe comme certains font partie de la grande nation juive » et être solidaires « du sort qui est fait à [leurs] frères palestiniens ». L’enquête de police déboucha sur une douzaine d’interpellations et sur plusieurs perquisitions chez des membres ou des proches du GUD [1]. Les résultats de cette enquête à prétexte permirent d’établir des liens financiers, idéologiques et matériels entre ce milieu et des pays arabes tels que la Syrie ou l’Irak, et confirmèrent les relations étroites qu’ils entretiennent avec certaines factions du Front national. Pour notre part, nous avons essayé d’en savoir plus, histoire que l’État n’ait pas le monopole de l’information.

    Alors que la tentative d’attentat contre Tribune juive a lieu le même jour que celui perpétré dans le RER à Paris, ce n’est pas à la piste islamiste que s’intéressent les policiers. Au vu de l’objectif visé et du contenu du texte de revendication, les RG de la préfecture de police de Paris font le rapprochement avec une série d’affiches collées sur Paris entre janvier et juin 1996. L’une de ces affiches, signée par le GUD, met à l’honneur l’artificier du Hamas Yehia Ayache, tué par les services spéciaux israéliens ; une autre proclamant « Israël tue, ONU complice », sortie lors du massacre de Cana, est signée « Union et Défense des Victimes du Sionisme » ; une autre encore, « Et si l’abbé Pierre avait raison ? » porte la signature d’une « Union et Défense de la Liberté d’Expression ». Pour les RG il n’y a aucun doute, le GUD se cache derrière ces différentes signatures. C’est donc vers lui que s’oriente l’enquête, même si les certitudes policières sont bien faibles [2].

    Honneur au chef !

    À tout seigneur tout honneur, le premier à recevoir la « visite » de la brigade criminelle fut Frédéric Chatillon, ancien responsable du GUD. À son domicile de la rue du Renard dans le IVe arrondissement de Paris, la police trouve un calibre. Coup dur pour Chatillon qui aspire depuis quelque temps à une certaine respectabilité. En effet, en épousant Marie d’Herbais, il est devenu le gendre de la comtesse Katherine d’Herbais, qui, outre le fait d’être riche, est conseillère régionale FN et a longtemps été l’une des principales actionnaires avec son mari du journal Minute. Elle possède par ailleurs un château qui défraya la chronique en servant de décor au film X « Les Visiteuses », remake du film de J.-M. Poiré avec Tabata Cash en interprète star... Il faut ajouter à cela que Chatillon est maintenant le papa d’une charmante gamine dont le parrain n’est autre qu’un certain Jean-Marie Le Pen. Enfin, pour parfaire sa reconversion, il a créé une société en communication intitulée Riwal Communication (cf. infra). Bref, cette vilaine histoire avec la police risque de mettre à mal ses envies d’embourgoisement. Il finit par avouer que le flingue appartient à un autre membre du GUD, Antoine Roucheray (c’est pas bien de balancer un camarade, Frédéric...) qui est à son tour interpellé. La police se rend ensuite rue Pierre Demours (dans le XVIIe arrondissement) chez Thomas Lagane, lui aussi membre du GUD. Les inspecteurs trouvent chez lui quelques « souvenirs » rapportés de Croatie où il s’était rendu en compagnie de Chatillon.

    Fidélité à la famille !

    C’est au tour d’Axel Loustau, demeurant boulevard de Saint-Julien à Meudon (92), d’être l’objet de la curiosité policière. Cadre dans une banque, il fait partie d’une famille très connue à l’extrême droite : son père Fernand Loustau, mort en 1993, dirigeait une société de gardiennage, Normandy Sécurité, impliquée en février 1997 dans le « vidage » de la fromagerie Besnier à Isigny, occupée par des grévistes. À cette occasion, cet ancien officier du 3e REP avait fait appel à une trentaine d’anciens paras, membres comme lui de l’UNP (Union Nationale des Parachutistes). On retrouve Fernand Loustau comme actionnaire d’une société intitulée Veronica SA, qui offre la particularité d’avoir pour actionnaires le gratin de l’extrême droite française. Qu’on en juge :

    • Anne Meaux, actuelle attachée à la communication d’Alain Madelin (après avoir été celle de Giscard, époque à laquelle elle gagna le surnom d’Eva Braun), est une ancienne militante d’Ordre nouveau et du PFN ;

    • Gérald Penciolelli, actuel directeur de Minute, ancien d’Ordre nouveau et du PFN ; très proche de certains milieux patronaux et d’Alain Madelin ;

    • Bernard Lehideux, permanent au Parti républicain, et dont la sœur Martine est vice-présidente du FN et responsable du Cercle national des Femmes d’Europe ;

    • Jean-Pax Méfret, « le chanteur de l’Occident » ;

    • Gérard Écorcheville, ancien d’Occident, du GUD, d’Ordre nouveau et du PFN, recyclé au RPR par Pasqua avant de finir au FN ;

    • le « Prince noir » Henri de Bourbon.

    Fernand Loustau est par ailleurs un vieil ami de Jean-Marie Le Pen, à qui il prêta des locaux en 1985 pour héberger la « radio libre » proche du FN, Radio Courtoisie. Il fut également l’un des actionnaires de National Hebdo. Sa société Normandy Sécurité (reprise par sa femme) assura le service d’ordre de plusieurs manifestations du FN, tandis que plusieurs militants d’extrême droite (dont certains du GUD) y furent embauchés. C’est maintenant son fils Axel qui a repris le flambeau. Membre du FNJ, il fut candidat frontiste aux dernières élections législatives dans la 10e circonscription des Hauts-de-Seine. À noter que la police interpella, en même temps qu’Axel, son frère et sa mère : quelle famille ! Ainsi, la nouvelle génération du GUD est dans le collimateur des flics [3]. Mais l’ancienne n’est pas oubliée pour autant : pour preuve, l’arrestation d’Alban Druet. La police fut moins chanceuse rue Singer (Paris XVIe), où, après avoir pénétré par effraction dans l’appartement de Gauthier Guillet, elle s’aperçut de l’absence de son propriétaire. Ce dernier, chef d’entreprise, se trouvait en effet à Vitrolles, où il était candidat en 7e position sur la liste de Mégret aux municipales. De quoi décevoir son grand frère Jean-Jacques Guillet, ex-député RPR, ancien d’Occident converti au gaullisme par les bons soins de Charles Pasqua dont il est un des proches. D’après Wotan, journal des CHS (démantelés depuis février de cette année avec l’arrestation d’Hervé Guttuso et de ses petits camarades), cet intérêt pour le GUD proviendrait des dénonciations de Bonnefoy, ancien responsable du GUD avant la reprise en main de celui-ci par Chatillon au début des années 1990. Cette collaboration avec la police daterait de longtemps et expliquerait la réapparition de Bonnefoy au sein du Parti national républicain, groupuscule soutenu en sous-main par les réseaux d’un ancien ministre de l’Intérieur...

    Mains sales...

    Après Chatillon lui-même et ses petits copains, c’est au tour de sa société, Riwal Communication, de connaître les délices de la perquisition. Créée en mars 1995 avec un capital de 100 000 francs, elle a pour principales activités le conseil en communication, le marketing direct, l’édition de livres et de revues et la vente par correspondance. Elle était à l’origine domiciliée 6 rue Saint-Bon (Paris IVe). Un an plus tard, la société a déménagé au 10 rue Laurent Pichat (Paris XVIe), son adresse actuelle. Le gérant de la société est Axel Loustau, avec pour associée Marie d’Herbais. Parmi les actionnaires de Rivoal on retrouve :

    • Chatillon et sa femme Marie d’Herbais (260 parts à eux deux) ;

    • Anne-Christine Delaunay, sœur de Chatillon, à qui il a vendu 260 parts en septembre 1996 (sur les 470 qu’il possédait auparavant) ;

    • Axel Loustau (240 parts) ;

    • Thomas Lagane (240 parts).

    Entre autres productions, Riwal maquette la lettre d’informations d’Emmanuel RatierFaits & Documents ainsi que quelques numéros du journal municipal de Marignane. Par le biais des Éditions des Monts d’Arrée, créées en août 1995 et rattachées à Riwal Communication, Chatillon diffuse deux livres : le premier, Les Rats maudits [4], raconte l’histoire du GUD depuis sa création, le second décrit la république fasciste de Salo, créée par Mussolini vers la fin de la guerre. Le texte de présentation de ce livre a été rédigé pas un « expert » en la matière, l’ancien Waffen SS Christian de la Mazière, qui fut un temps directeur de publication duChoc du Mois [5]. À l’issue de cette opération, les policiers auraient saisi des armes à feu, des armes blanches, de la littérature antisémite, des manuels de fabrication d’explosifs. Mais, plus intéressant, nous avons découvert de notre côté que les fameuses affiches pro-Hamas et révisionnistes collées par le GUD ont été payées et fabriquées à Damas, avec l’autorisation du Ministre syrien de la Défense, le général Tlass. Les premiers contacts entre Chatillon et Tlass datent d’octobre 1994 : Frédéric Chatillon, lors d’un séjour à Damas, aurait rencontré le général pour discuter de l’aide que celui-ci pouvait apporter à son mouvement. À son retour en France, le leader du GUD fut interrogé par les services spéciaux français sur les raisons de ce voyage et sur ses contacts avec les autorités syriennes. Par ailleurs, en plus des affiches, Damas finance très largement l’édition par Chatillon et ses petits copains de textes révisionnistes qui sont ensuite traduits en arabe et diffusés au Moyen Orient : L’Holocauste au scanner de Jurgen Graf [6], Les Mythes fondateurs de la politique israëlienne de Garaudy, Critique de la Raison juive occidentale de David Warlet (cf. article sur Réfléchir & Agir aux pages suivantes)... Tous ces textes ayant pour particularité d’avoir été traduits par la même personne, Jawad Bashara, qui participa également à l’écriture du livre de Warlet (cf. infra).

    ... et tête Baas !

    Ce n’est d’ailleurs pas la première fois que la Syrie finance les activités de l’extrême droite française. Dans les années 1970, François Duprat, un des théoriciens du FN, avait reçu des fonds de pays arabes, dont la Syrie, pour la création de son comité de soutien à la Palestine ainsi que pour la diffusion des premiers écrits révisionnistes connus, comme la version française du livre de l’anglais Richard Harwood Did six million really die ?. Plus près de nous, lors des élections européennes de 1984, Rifaad El Assad, chef des services secrets syriens et frère du président Haffez El Assad, accorda une obole de 20 000 francs au FN via la candidature de Soraya Djebbours à ces élections. D’autres liens plus étroits semblent avoir été établi grâce à l’association Citoyen de France créée en décembre 1992. Cette association se donnait pour but de « réconcilier les Français et de lutter contre l’exclusion et la discrimination ». On trouvait à sa tête Sid Ahmed Yahiaoui, conseiller régional FN à l’époque (il a depuis démissionné). Au bureau de l’association on trouvait également :

    • Pascal Gannat, ancien du PFN, conseiller régional FN, membre du cabinet de Jean-Marie Le Pen et connu pour être un de ses « nègres », chargé d’écrire ses discours ;

    • Martin Pelletier, ancien journaliste au Quotidien de Paris, actuel rédacteur en chef de National Hebdo ;

    • Adnan Azzam, né en Syrie, connu dans les milieux spécialisés pour être un proche des services secrets syriens, propriétaire en outre du restaurant Zenobie, à Paris, fréquenté par Rifaad El Assad, et où eurent lieu, dit-on, d’intéressantes rencontres entre ce dernier et des membres du FN...

    Cet appel au monde arabe pour de vulgaires histoires d’argent devient d’ailleurs une habitude dans les milieux nationalistes et nationalistes-révolutionnaires français. La Lybie semble en effet un généreux donateur pour tous ceux qui courtisent son chef vénéré Mouammar El Khadafi. En témoigne la participation en septembre 1997 d’une délégation du Parti communautaire national-européen à la conférence annuelle organisée par le pouvoir lybien, le Camp de Jeunesse pour les Mouvements verts, pacifistes et alternatifs. Le PCN prend en cela la relève de Nouvclle Résistance et c’est d’ailleurs l’ancien responsable Ile-de-France de ce mouvement, Fabrice Beaur, qui emmenait les Français du PCN. M. El Khadafi a d’ailleurs des vertus de grand rassembleur puisqu’il est cité comme référence nationaliste-révolutionnaire par Christian Bouchet, à l’instar de Nasser ou de Peron. La descente de police dans les milieux gudards ou assimilés n’avait sans doute finalement pour seul but que de rappeler à tout ce petit monde que l’État français n’entend pas laisser se développer des contacts susceptibles de le gêner dans la difficile partie d’échecs qui se joue au Moyen-Orient. Mais certains ont l’habitude de jouer les pions malgré eux, tant il est vrai qu’un nationaliste est toujours prêt à avoir le petit doigt sur la couture...



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    [1] Groupe Union Défense

    [2] Mais nos milieux militants sont tellement habitués à ce type d’enquête à prétexte, que ce soit pour un plan de prison publié, une lunette de visée laser volée à l’armée ou des affiches ridiculisant la police, que celle visant des militants nationalistes ne nous a ni surprise, ni vraiment attristée. Ainsi va la vie, ainsi vont les faux-semblants...

    [3] L’analyse de Pierre Guillaume, l’animateur de La Vieille Taupe, diffère en partie de celle-ci. Pour lui, ce qui aurait motivé les enquêteurs, ce serait la diffusion du Droit de réponse de Roger Garaudy à ses calomniateurs et toutes les activités menées autour de cette affaire. D’après lui, « pendant les perquisitions et les gardes-à-vue, les policiers n’ont même pas fait semblant de croire un instant à une éventuelle responsabilité des interpellés dans l’envoi de la cassette (mal)-piégée à Tribune juive. Manifestement, ils cherchaient à se renseigner sur la manière dont les interpellés avaient découvert le révisionnisme historique » (Bulletin confidentiel n°4 - janvier 1997). Et Pierre Guillaume est le nombril du monde...

    [4] Livre par ailleurs très riche du point de vue iconographique et globalement intéressant. À compléter bien entendu par la lecture de la brochure publiée par REFLEX, Le GUD, autopsie d’un moribond

    [5] Christian de la Mazière est relativement atypique et plus du tout militant. Il essaime des interview dont certaines sont parfois surprenantes, comme celle délivrée il y a quelques années à Historia et dans laquelle il révélait son adhésion totale au mouvement de la jeunesse de mai 1968, y décelant les mêmes motivations que les siennes durant la guerre et son engagement dans la Waffen SS.

    [6] Le livre de Jürgen Graf a été reédité il y a quelques mois en langue arabe par l’éditeur égyptien Madbouli qui en a fait un deuxième tirage de 50 000 exemplaires.

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  • Jean-Marie Le Pen, pathétique débilité pathologique et toute dérisoire puissance paternelle

    Nous savons pertinemment que Herbais est une antisémite primaire et que JMLP se lâche avec elle, qu'elle a parfaitement suscité cette sortie à laquelle JMLP lui a répondu exactement comme elle l'attendait.
    Elle lui a bien tendu la perche par deux fois, un autre, Bruel.

    Bruel dans l'esprit tordu de Marie d'Herbais n'est pas un chanteur, il est un juif.
    D'ordinaire, cette complicité reste entre eux, là, elle leur a échappée.

    JMLP a confirmé plus que son antisémitisme primaire, il a signé sa débilité intellectuelle et politique.
    Son inconscient a parlé pour lui. JMLP fait de l'antisémitisme comme Monsieur Jourdain fait de la prose, il ne s'en rend même pas compte.
    Justice immanente.

    Il joue avec les mots.
    Il joue avec les morts.
    Et il trouve cela drôle.

    Et pire, il semble incapable de se rendre compte de ce qu'il fait.
    Tout de suite, les cris de vierges effarouchée, c'est lui la victime, il s'offusque.
    Toujours la même tactique pavlovienne, je suis attaqué donc j'abois plus fort encore.

    Quelle comédie quand il prend l'air grave en parlant de la patrie, la terre de nos morts, quand de la patrie, il fait tri de nos poussières.


    Jean-Marie Le Pen a toujours eu un côté mongolien à dire des aberrations d'un cerveau normalement connecté ne fabriquerait pas.

    Il a parfois le niveau d'un ado boutonneux qui n'a pas encore assis sa formation intellectuelle et qui débite avec l'assurance d'un sage, des âneries qu'il n'a pas eu encore l'occasion de confronter à la science en particulier et à la sagesse de la connaissance en général.

    Rire de ses bêtises aux côtés d'une pouffiasse blonde aussi stupide qu'irresponsable et qui suscite chez l'ado plein d'hormones, ces sorties de clown grotesque, montre la maturité du couple et la responsabilité politique que prend Marine le Pen de leur laisser tant de moyens de s'exprimer.

    Certes, JMLP tient sans doute encore Marine par la bourse, certes il est son père.
    Mais il n'est pas le père du mouvement national, et ce, même si tout en gourou qu'il se prend, il a toujours tenu à faire croire que sans lui, personne n'aurait soutenu la France.

    La France est plus forte que ce que vous croyez Président, elle ne serait pas tombée sans vous, d'autres que vous l'aiment et sont prêts à de bien plus grands sacrifices pour elle, si tant est que vous ayez souffert de votre carrière politique où vous n'avez jamais souffert d'autres eg(o)(aux) que vous.

    Marine, la France vaut plus que ton père et que tout le respect que tu lui dois, notre mouvement politique a suffisamment eu à souffrir de ses frasques qu'il fallait couvrir sous peine de perdre tout le reste.

    Nous avons grandi maintenant, nous ne croyons plus au Père-Noel.
    Tu dois faire en sorte qu'il aille rire de ses conneries ailleurs.



    J'ajoute que l'on trouve parmi les militants et sympathisants, toutes les réactions :

    - ceux qui ne cachent pas leur problème avec les juifs sur la toile et qui encensent JMLP pour sa sortie "vérité".
    Oui, certains lui ont déjà tressé une couronne dieudonnesque, une affiche le présentant comme "the Artist", ils font du mot "fourné" un ralliement antisémite, le mépris envers les juifs est total et assumé.

     - ceux qui par lâcheté n'osent rien dire.
    "Si je dis quelque chose, je suis mort", surtout pour ceux qui entourent JMLP en PACA, il faut bien le dire.

    - ceux qui ne voient pas le problème, aveuglés par la propagande et incapables de ressenti, et qui trouvent des arguments fallacieux pour excuser

     - ceux qui ne veulent pas croire qu'il puisse y avoir une once de vérité dans les accusations portées contre lui.
    Ils sont honnêtes et souffrent en silence car ils savent que tout cela leur retombera dessus et qu'ils seront identifiés par tous comme ce qu'ils ne veulent véritablement pas être.

     - ceux qui aimeraient bien ne rien dire mais qui voient l'impact politique désastreux et qui prennent les devants pour éviter le massacre

    - ceux qui sont sincérement écoeurés et qui hésitent à continuer le combat politique

     - ceux qui dénoncent et veulent que la politique soit autre chose que cette médiocrité-là


  • Hollande Sarkozy Le Pen, le grand combat des gobelins

    Tandis que Marine Le Pen se démène à coup de grand bluff au Parlement européen -elle est douée à ce jeu mais sera-ce suffisant - la bulle spéculative Marine fait pschitt en France.

    Contrairement à ce qu'aurait dû lui apporter les scores aux européennes, elle perd trois points d'un coup dans sa cote de popularité, dévissant même de 10 points dans son électorat de droite.

    Electorat qui a toujours été le plus versatile et le plus réceptif aux sirènes extrême-droitistes, or le grand retour de Sarkozy est annoncé.

    Amusons-nous un peu, Dominique de Villepin, toute crinière en peau de lapin dehors, se fait dithyrambe sur le boucher des carpates.

    On ignore toujours si la stratégie Buisson laissera le pas à une ligne plus centriste, peu importe les détails, si la ligne Buisson est plus empreinte de folklore droitiste, la ligne centriste est une ligne d'extrême-droite bien plus sérieuse économiquement.

    De toute façon pour un électeur UMP, l'esbroufe est largement suffisante pour faire un programme, c'est même cela qui l'attire chez Marine Le Pen.
    Une bonne dose de droite économique, quelques signaux anti bougnoule recouverts d'un puritanisme bourgeois au racisme racé, rien ne doit transparaître, la crasse sous le vernis.

    Le désaveu pour la politique libérale de Hollande devrait suffire à ramener le pouvoir dans le giron de la droite officielle.

    La désillusion des électeurs est totale mais en politique, le pouvoir peut se prendre avec une courte basse-cour, et à ce jeu-là, il y a suffisamment de personnes qui bouffent aux rateliers de la droite comme de la gauche pour faire basculer la gagne.

    Marine Le Pen s'autobercera comme toujours de ses propres illusions.
    Même si la France est son potentiel et le seul espoir et avenir des Français, elle n'est pas à la hauteur, elle n'a pas réussi à convaincre pour des raisons évidentes qu'elle ne veut pas voir, toute enfermée dans sa bulle dont les éclats ne tarderont pas à lui exploser à la figure.

    Le RBM est une coquille vide, tout tient sur du virtuel.
    L'ancrage n'est que feu de paille et correspond à la méthode identitaire sur laquelle elle s'appuie, éblouie par les apparences.

    Un activiste peut prétendre agiter mille fois plus qu'il ne représente réellement, la réalité reviendra toujours au galop, ceux qui se seront auto convaincus en seront pour leur frais.
    Ce que ne comprend pas Marine Le Pen, c'est que les Français ne sont pas aussi stupides qu'elle.


  • Connaissez-vous le Powell Memorendum, parce que lui, vous connaît bien


    Les "think tanks" qui pénètrent le spectre politique français jusqu'au Front National, sont issus du Powell Memorendum.
    (Il est à noter que des résistances étatiques subsistent et notamment aux USA, dont les batailles incessantes entre l'oligarchie industrialo financière et les Etats)

    Le mémo Powell: un appel à-bras pour les sociétés

     

    Dans cet extrait de Winner-Take-All Politics: Comment Washington Fait les riches plus riches - et tourné le dos à la classe moyenne , les auteurs Jacob S. Hacker et Paul Pierson expliquer l'importance de la Powell protocole, un appel aux armes pour sociétés américaines écrits par Virginie avocat (et futur justice de la Cour suprême) Lewis Powell à un voisin de travailler avec la Chambre de commerce des États-Unis.

    Winner-Take-All Politics veste du livreÀ l'automne de 1972, le vénérable National Association of Manufacturers (NAM) a fait une annonce surprenante: Il a prévu de déménager ses bureaux principaux de New York à Washington, DC Comme son chef, Burt Raynes, observé:

    Nous avons été à New York depuis avant le tournant du siècle, en raison 
    nous avons considéré cette ville comme le centre des affaires et de l'industrie. 
    Mais la chose qui touche les entreprises le plus aujourd'hui, c'est le gouvernement. La 
    relations de l'entreprise avec les entreprises n'est plus si important
    que la relation de l'entreprise avec le gouvernement. Au cours des dernières 
    ans, qui est devenu très évident pour nous. [ 1 ]

    Pour être plus précis, ce qui était devenu très évident pour la communauté d'affaires était qu'il devenait son horloge nettoyé. Utilisé pour avoir une large domination, les employeurs confrontés à une série de défaites surprenantes dans les années 1960 et au début des années 1970. Comme nous l'avons vu, ces défaites ont continué sans relâche lorsque Richard Nixon a remporté la Maison Blanche. Malgré les revers électoraux, le libéralisme de la Grande Société avait surprenant élan politique. "De 1969 à 1972," comme le politologue David Vogel résume dans l'un des meilleurs livres sur le rôle politique de l'entreprise, "la quasi-totalité de la communauté d'affaires américaine a connu une série de revers politiques sans précédent dans la période d'après-guerre." En particulier , Washington a entrepris une vaste expansion de son pouvoir de réglementation, d'introduire des restrictions et des exigences strictes et exhaustives sur les activités dans des domaines de l'environnement à la sécurité au travail pour la protection des consommateurs. [ 2 ]

    Dans les milieux d'affaires, ce changement prononcée et soutenue a été accueillie avec incrédulité, puis alarme. En 1971, l'avenir de la Cour suprême de justice Lewis Powell s'est senti obligé d'affirmer, dans une note de service qui était d'aider à galvaniser les milieux d'affaires, que le «système économique américaine est en grande attaque." Cette attaque, Powell maintenue, la mobilisation nécessaire pour le combat politique: " Les entreprises doivent apprendre la leçon. . . que le pouvoir politique est nécessaire; que ce pouvoir doit être assidûment cultivé; et que lorsque cela est nécessaire, elle doit être utilisée de manière agressive et avec détermination, sans gêne et sans hésitation qui a été si caractéristique de l'entreprise américaine "En outre, Powell a souligné, l'ingrédient essentiel à la réussite serait l'organisation:". force réside dans l'organisation, Attention à la planification à long terme et la mise en œuvre, en cohérence de l'action pendant une période indéterminée d'années, dans l'ampleur du financement disponible que par un effort commun, et dans le pouvoir politique disponible que par l'action unie et les organisations nationales. "[ 3 ]

    U.S. President Richard Nixon holds a commission that he will present to Lewis F. Powell Jr., left, and another will be given to William Rehnquist, right, at a White House ceremony in Washington, D.C., Wednesday, Dec. 22, 1971. Both Powell and Rehnquist are commissioned as Associate Justices of the Supreme Court and will take their oath Jan. 7, 1972. The two men were appointed to the Supreme Court by President Nixon. (AP Photo/Charles Tasnadi)

    Le président américain Richard Nixon est titulaire d'une commission qu'il présentera à Lewis F. Powell Jr., à gauche, et un autre sera donnée à William Rehnquist, à droite, à une cérémonie à la Maison Blanche à Washington, DC, le 22 décembre 1971. Les deux hommes ont été nommés à la Cour suprême par le président Nixon. (AP Photo / Charles Tasnadi)

    Powell est un de ceux qui a poussé à relancer le poids politique des employeurs.Avant les vents politiques décalées dans les années 60, l'entreprise avait vu peu de nécessité de mobiliser quelque chose de plus que d'un réseau d'associations professionnelles. Elle s'appuie essentiellement sur des contacts personnels, et le rôle principal de lobbyistes à Washington était à la traîne des marchés publics et des allégements fiscaux. L'explosion de l'activisme politique, et la montée des groupes d'intérêt public, comme ceux qui sont affiliés avec Ralph Nader, a créé un défi fondamental. Et comme les années 1970 ont progressé, les problèmes semblent s'aggraver. Powell a écrit en 1971, mais même après Nixon a balayé à une réélection écrasante l'année suivante, la marée législatif a continué à venir en jeu. Avec Watergate conduit à la démission de Nixon humiliante et une victoire démocratique spectaculaire en 1974, la situation s'est encore plus désastreuse. "Le danger avait soudainement augmenté," Bryce Harlow, représentant Washington senior pour Procter & Gamble et l'un des ingénieurs de la renaissance politique de l'entreprise devait dire plus tard. «Nous avons dû empêcher les entreprises d'être roulé et mis dans la poubelle par le Congrès." [ 4]

    Powell, Harlow, et d'autres ont cherché à remplacer de club avec un appareil plus moderne, sophistiqué et diversifié - capable de faire avancer les employeurs garçons intérêts même dans des circonstances politiques les plus difficiles. Ils ont reconnu que l'entreprise avait à peine commencé à exploiter son potentiel pour exercer le pouvoir politique. Non seulement les ressources financières à la disposition des chefs d'entreprise hors pair. Les structures hiérarchiques des sociétés ont permis à une poignée de décideurs de déployer ces ressources et de les combiner avec des capacités énormes, mais sous-utilisées de leurs organisations éloignées. Ce sont les conditions préalables à une révolution organisationnelle qui était à refaire Washington en moins d'une décennie - et, dans le processus, de jeter les bases critique pour winner-take-tout politique.

    Les hommes d'affaires du monde, unissez-vous!

    La contre-attaque de l'organisation de l'entreprise dans les années 1970 a été rapide et radicale - une version domestique de Shock and Awe. Le nombre de sociétés ayant leur siège social aux affaires publiques à Washington est passé de 100 en 1968 à plus de 500 en 1978. En 1971, seulement 175 entreprises ont enregistré des lobbyistes à Washington, mais en 1982 près de 2500 fait. Le nombre de PAC d'entreprise est passé de moins de 300 en 1976 à plus de 1200 d'ici le milieu de 1980. [ 5 ] Sur toutes les dimensions de l'activité politique de l'entreprise, les chiffres révèlent une œuvre dramatique, une mobilisation rapide des ressources de l'entreprise au milieu des années 1970.

    Qu'est-ce que les chiffres seuls ne peuvent pas montrer quelque chose de potentiellement encore plus d'importance: les employeurs ont appris à travailler ensemble pour atteindre des objectifs politiques communs. En tant que membres de coalitions, les entreprises pourraient mobiliser plus activement et sur un front beaucoup plus large. Les dirigeants d'entreprise sont devenus des défenseurs non seulement pour les intérêts étroits de leurs entreprises, mais aussi pour les intérêts communs de l'entreprise dans son ensemble.

    Ironiquement, cette nouvelle capacité est en partie un cadeau inattendu de la Grande Société libéralisme. L'un des traits distinctifs de la grande expansion de l'autorité du gouvernement dans les années 60 et au début des années 70, c'est qu'elle a créé de nouvelles formes de régulation qui ont affecté simultanément de nombreuses industries. Auparavant, les compagnies aériennes auraient fait pression sur le Conseil de l'aéronautique civile, les entreprises sidérurgiques auraient porté sur la restriction de la concurrence étrangère, les producteurs d'énergie pourraient avoir gagné allégements fiscaux spéciaux à partir d'un membre du Congrès préféré. Maintenant, les entreprises à travers un large éventail de secteurs confrontés à une menace commune: les organismes de réglementation de plus en plus puissants superviser leur traitement de l'environnement, les travailleurs et les consommateurs. Les entreprises individuelles ont peu de chance de repousser ces grandes initiatives de leur propre chef; pour élaborer une politique suffisamment large défense, ils ont besoin l'organisation.

    L'activité a été galvanisé par plus de portée excessive du gouvernement perçu. Il répond également aux défis économiques croissants auxquels elle est confrontée. Renforcement Organisation a commencé avant même que l'économie aigri au début des années 1970, mais l'économie tumultueuse de cette décennie - battue par deux grands chocs pétroliers, qui ont poussé l'inflation et traîné la croissance - la panique créée dans les secteurs sociaux ainsi que l'insatisfaction croissante parmi les électeurs . Les années 1970 n'était pas le désert économique que les comptes rétrospectives suggèrent souvent.L'économie a en fait augmenté plus rapidement en général (après ajustement pour l'inflation) pendant les années 1970 que dans les années 1980. [ 6 ] Mais dans le contexte des années 1960 rugissantes, la turbulence économique était une secousse désagréable qui a renforcé le cas des chefs d'entreprise que les nouveaux approche régissant était nécessaire.

    Quand il a écrit sa note influent, Lewis Powell était le président du Comité de l'éducation de la Chambre de commerce. La Chambre a été l'un d'un certain nombre de groupes d'entreprises qui ont répondu à la menace émergente en devenant beaucoup plus organisée. La Chambre doublé de composition entre 1974 et 1980. Son budget a triplé. La Fédération nationale des entreprises indépendantes (NFIB) doublé ses effectifs entre 1970 et 1979. [ 7 ]

    Reconnaissant que légiférer à Washington est devenu plus ouvert et plus dynamique, des groupes d'entreprises se refait pour s'adapter à son temps.

    L'expansion de la Chambre et la NFIB signalé non seulement une augmentation de la capacité collective de l'entreprise; il a une forme plus difficile tranchant de la mobilisation. Composé de manière disproportionnée des petites entreprises, ces organisations ont été particulièrement livide de la montée de la réglementation gouvernementale. Les grandes entreprises ont une absorption des coûts administratifs pour se conformer aux nouvelles règles, et plus de possibilités de répercuter les coûts sur les consommateurs plus facile temps. En outre, les associations professionnelles basées sur une multitude de petites entreprises se sont révélées particulièrement capable de mobiliser l'indignation de masse, qui se révèlent être une arme politique très efficace.

     

    Bien sûr, les grandes entreprises ont riposté ainsi. En 1972, trois organisations d'entreprises ont fusionné pour former la Business Roundtable, la première association d'affaires dont la composition a été limitée aux premiers dirigeants de l'entreprise. En partie à la demande de Bryce Harlow, lobbyiste pour Procter & Gamble, cette nouvelle organisation a combiné deux groupes ont porté sur des questions d'affaires relativement étroits avec une organisation informelle appelé le Groupe Mars. Le Groupe Mars avait grandi d'une réunion avec de hauts responsables de l'administration Nixon et d'éminents dirigeants et a été conçu pour réunir un grand nombre de chefs d'entreprise les plus puissants de la nation. Dans les cinq ans, la nouvelle méga-organisation avait enrôlé 113 des meilleurs Fortune 200 entreprises, représentant près de la moitié de l'économie. [ 8 ]

    La Business Roundtable a rapidement développé en un groupe formidable, destiné à mobiliser PDG de haut niveau en tant que force collective de faire pression pour la promotion des intérêts communs. Vice-secrétaire du Trésor de président Ford Charls Walker, un organisateur entreprise leader dont nous dirons plus dans un moment, plus tard mis de cette façon: «La Table ronde a fait beaucoup de différence. Ils savent comment obtenir les PDG dans Washington et le lobby; ils entretiennent de bonnes relations avec les états-majors du Congrès; ils ont juste appris beaucoup de choses sur Washington qu'ils ne connaissaient pas auparavant. "[ 9 ]

    Garder le contact avec les Naders

    Le rôle de la communauté d'affaires non seulement augmenté mais élargi, passant de nouveaux modes d'organisation qui avaient été confinés à ses détracteurs. Reconnaissant que légiférer à Washington est devenu plus ouvert et plus dynamique, des groupes d'entreprises se refait pour s'adapter à son temps.L'extension du réseau des groupes d'affaires serait bientôt capable de hisser les groupes d'intérêt public sur leurs propres pétards. L'utilisation d'outils en émergence rapide de marketing et de communication, ils ont appris à générer des campagnes de masse. création de réseaux d'employés, actionnaires, les entreprises locales et les entreprises ayant des intérêts communs (par exemple, les détaillants et les fournisseurs), ils pourraient bientôt inonder Washington avec des lettres et des appels téléphoniques. En quelques années, ces organisations top-down classiquement étaient à prospérer à générer "bottom up" campagnes de style qui non seulement correspond aux efforts de leurs rivaux mais dépassé.

    Ces nouvelles stratégies "extérieurs" étaient mariés à ceux "à l'intérieur". Les organisations d'entreprises ont développé des listes de premier plan dirigeants capables de faire des contacts personnels avec les chiffres législatives clés. Au cours de réunions privées organisées par le Conference Board, PDG comparé leurs notes et discuté de la façon d'apprendre et de déjouer les syndicats. Dans les mots d'un exécutif, "Si vous ne connaissez pas vos sénateurs sur la base du premier nom, vous ne faites pas un travail adéquat pour vos actionnaires." [ 10 ]

    Affaires aussi massivement augmenté ses dons politique - précisément au moment où le coût des campagnes a commencé à monter en flèche (en partie à cause de la montée de la télévision). Le besoin insatiable de l'argent donné politiciens bonnes raisons d'être attentif à ceux qui ont les poches profondes.Affaires et de loin, les poches les plus profondes, et il était heureux de verser des cotisations aux membres des deux parties. Clifton Garvin, président à la fois Exxon et le Business Roundtable dans les années 1980, a résumé l'attitude envers l'impartialité de cette façon: «La Table ronde essaie de travailler avec n'importe quel parti politique est au pouvoir. Nous pouvons avoir chacun individuellement nos propres alliances politiques, mais comme un groupe de la Table ronde travaille avec chaque administration dans la mesure ils nous ont laissé. "[ 11 ]

    Les groupes d'entreprises nouvellement mobilisés compris que les démocrates et les républicains pourraient jouer des rôles distincts mais complémentaires. En tant que partie d'une serrure apparemment permanent sur le Congrès, les démocrates devaient être fouillait loin de leur alliance traditionnelle avec les syndicats. L'argent est la clé ici: De la fin des années 1970 à la fin des années 1980, PAC entreprises ont augmenté leurs dépenses dans les courses du Congrès presque quintuplé. Les dépenses de main-d'œuvre PAC n'a augmenté que près de la moitié aussi vite. Au début des années 1970, PAC d'activité ont contribué à moins courses du Congrès général de PAC du travail fait. Vers le milieu des années 1970, les deux étaient à parité approximative, et par la fin de la décennie, PAC d'affaires étaient en avance. En 1980, les syndicats représentaient moins d'un quart de toutes les contributions PAC - en bas de la moitié six ans plus tôt. Le changement a été plus grand chez les démocrates, qui étaient bien sûr les plus dépendants de l'argent du travail: Près de la moitié des fonds de campagne des titulaires du Sénat vient de PAC de travail dans le milieu des années 1970. Une décennie plus tard, la part était inférieure à un cinquième. [ 12]

    A cette époque, cependant, PAC d'affaires ont été détournent de leur accent traditionnel sur la pommade titulaires (surtout démocratique) vers une stratégie qui mélange des dons à ceux au pouvoir avec le soutien de challengers politiques conservatrices. Cette tendance se manifeste dans l'année électorale cruciale de 1978. Grâce à Septembre de la saison électorale, près de la moitié des contributions de campagne entreprise coulait dans les coffres des démocrates.Dans les semaines cruciales avant les élections de 1978, toutefois, seulement 29 pour cent 
    fait. À la fin de la campagne 1978, plus de 60 pour cent des contributions des entreprises était allé aux républicains, les deux challengers du GOP et les titulaires républicains de défense hors démocrates libéraux [. 13 ] Une nouvelle ère de financement de la campagne est née: Non seulement les contributions des entreprises de plus en plus jamais plus, les démocrates ont dû travailler plus dur pour eux. De plus en plus, pour recevoir les largesses de l'entreprise, ils ont dû faire plus que détiennent le pouvoir; ils devaient l'exercer de façon que les entreprises aimé.

    Lire le mémo Powell . Télécharger le PDF).

    Notes

    •  1. National Journal, 1974, 14.
    •  2 David Vogel, vicissitudes: le pouvoir politique de l'entreprise en Amérique (New York: Basic Books, 1989)., 59; R. Shep Melnick, "De l'impôt et de dépenses à Mandat-et-Sue: libéralisme Après la Great Society», dans La Grande Société et la marée haute du libéralisme, Sidney Milkis et Jérôme Mileur, eds. (Amherst, MA: University of Massachusetts Press, 2005).
    •  3 Lewis Powell, "protocole d'accord confidentiel: Attaque sur le système de libre entreprise", 23. Août 1971, cité dans Kim Phelps-Fein, Invisible Hands: The Making of du Mouvement conservateur du New Deal de Reagan (New York: Norton, 2009), 158, 160.
    •  . 4 Thomas Byrne Edsall, La Nouvelle Politique de l'inégalité (New York: Norton, 1984), 114.
    •  5. Vogel, vicissitudes, ch. 8.
    •  6. Calculé à partir http://www.bea.gov/national/xls/gdplev.xls .
    •  7. Ibid., 198.
    •  8. Vogel, vicissitudes, 198; John Judis, Le paradoxe de la démocratie américaine: Elites, des intérêts particuliers, et la trahison de la confiance publique (Panthéon: New York, 2000), 121.
    •  . 9 Cité dans Sidney Blumenthal, The Rise of the Counter-création: de l'idéologie conservatrice au pouvoir politique (New York: Times Books, 1986), 80.
    •  10. Cité dans Leonard soie et David Vogel, éthique et profits: la crise de confiance dans American Business (New York: Simon & Schuster, 1976), 65.
    •  11. Blumenthal, Rise of the Counter-Création, 78.
    •  12. E. Taylor foncé, les syndicats et les démocrates: une alliance durable (Ithaca, NY: Cornell University Press, 1999), 149.
    •  13. Vogel, vicissitudes, ch. 8

     

    Extrait du Winner-Take-All Politics par Jacob S. Hacker et Paul Pierson 
    Copyright © 2010 par Jacob S. Hacker et Paul Pierson. Reproduit avec la permission de Simon & Schuster, Inc, NY. Pour plus d'informations s'il vous plaît visitez www.SimonandSchuster.com.

     

     

  • ShériFN , fais-moi peur

    Les cibles préférés des Le Pen : les femmes seules avec enfants et les ados.
    Moyens utilisés : traque sur les commentaires des pages Facebook et des journaux privés du réseau.

    On me signale un :
    "Le Pen au poteau, le peuple aura ta peau" sur le tableau noir du malheur de l'Ecole Jacques Prévert, école "publique" comme chacun sait, la menace est donc réelle et nécessite une réplique immédiate.



    "Wallerand de Saint-Just a transmis à l'AFP un capture d'écran du message, qui se trouve en fait sur la page Facebook nationale du MJS. Le message de Florian Richard y figurait bien ce mercredi à 14 heures, suivi d'une émoticône représentant un visage tirant la langue.

    La plainte a été "adressée ce jour par le FN au procureur de Paris", précise celui qui a mené les listes FN aux municipales à Paris. "L'écrit de Monsieur Richard tel que diffusé publiquement par le site Internet du Mouvement des jeunes socialistes réalise l'infraction de menaces de mort prévue et réprimée par l'article 222.17 du code pénal et le Front national dépose donc plainte entre vos mains pour ce délit", ajoute-t-il.  

    " Dès qu'il a la moindre occasion de faire du bruit médiatiquement, le FN préfère déposer plainte plutôt qu'utiliser les moyens mis à sa disposition sur les réseaux sociaux, notamment via Facebook, c'est-à-dire les signalements des utilisateurs qui ne respectent pas la loi", a-t-elle ajouté. "On ne porte pas plainte à chaque fois qu'il se passe quelque chose dans le sens inverse, mais on signale par les moyens qui nous sont donnés", a-t-elle fait valoir. "Au FN, dès qu'il y a le moindre truc, c'est la procédure, la procédure, pour se faire passer pour de doux agneaux", selon elle.


    Bah, si ça peut leur payer des vacances ...


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    Nouvelle course vers la lune et sa face que l'on veut cacher.
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    On n'attrape pas les homos avec des tapettes -ni les mouches avec du vinaigre ...-, mais avec des pipettes.
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    INTERNATIONAL - Une version préliminaire de la plateforme électorale du parti républicain du Texas [le programme du parti, ndlr] a pris position en faveur d'une ...