Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 7

  • Le jour où j'ai avorté

    C'est une chose que je n'ai jamais dite à personne, même si tout le monde le sait, ma mère l'ayant propagée de façon mal intentionnée il y a deux-trois ans, ayant même appelé des journalistes pour le leur dire -certains m'ont même contactée pour me dire que même s'ils ne partageaient pas mes idées, ils trouvaient cela moyen- dans un élan du coeur dont elle seule a le secret.

    C'est une chose que je voulais dire, j'attendais de rencontrer une personne à qui je pourrais raconter ce terrible fardeau.
    Ne rencontrant jamais personne capable de m'écouter, je me confie une fois de plus à ma page blanche, c'est elle qui permet toujours tous les réconforts.

    Oui, je sais déjà, impudeur, narcissicisme, mythomanie, on m'a déjà tout dit.
    Que m'importe, je ne respire pas en fonction de ce que disent, pensent, extrapolent les gens sur moi.

    Je me moque royalement du regard des autres, et je crois que je l'ai prouvé toute ma vie, je n'aurais pas eu le parcours que j'ai si j'avais peur de mon ombre.

    Je ne relativise pas du tout le sujet, je dis au contraire que le poids est trop lourd pour moi-même.
    J'y pense réguièrement, mais aussitôt je jette un blanc, je forme un mur, je ne veux pas.

    J'avais dix-neuf ans, je fréquentais un garçon depuis mes quinze ans, mon véritable premier amour avec lequel je suis restée près de huit ans.
    A dix-neuf ans, je partais pour Londres dans le cadre de mes études, quinze jours après, je savais.
    J'étais très mal, loin de tout, saturée de travail, seule.
    J'ai prétexté un mal du pays, dans tous les cas, j'avais du mal à retenir longtemps des larmes.

    De retour en France, j'ai appelé des religieuses en cherchant de l'aide dans l'annuaire.
    Elles n'ont pu m'aider, elles m'ont seulement donné le numéro d'un médecin.
    Je lui ai dit qui j'étais, il m'a dit qu'il fallait que j'en parle à mes parents.

    J'ai eu beaucoup de mal et un soir, lors d'une de ses longues promenades que je faisais avec ma mère, je lui apprends que j'attends un bébé.

    Elle connaissait ma relation depuis longtemps, en revanche, je n'avais jamais pris de moyen de contraception.
    Je suis fille de médecin, j'ai un Bac D, nous avions étudié toute la Terminal le sujet de la procréation, je sais tous les bébés jusqu'aux prémices de la génétique, je ne peux pas dire que j'ai été prise au dépourvu.
    Pourtant ...

    J'appréhendais tellement sa réaction, qui fut glaciale, comme attendu, que je lui dis dans la foulée que je ne vais pas le garder.

    Ma mère devrait me connaître, depuis toute petite, je pouponne, ma petite soeur, mon petit frère, mes petits cousins, j'achète dès que je peux de la layette pour mes poupées, que j'ai toujours eues et gardées dans ma chambre, et même un lit de bébé , ce qui exaspérait ma soeur et faisait se moquer mes copines, je gardais des bébés et des enfants tout le temps.

    A dix-neuf ans, il était inconcevable que j'arrête mes études, en fait, je n'arrivais même pas à concevoir une vie différente en dehors des parents et des études, je n'avais jamais envisagé l'avenir, sauf une chose, devenir maman.

    Sans autre discussion, ma mère a pris un rendez-vous pour une échographie.
    On a vu quelque chose, j'ai bien vu cette forme.
    Cette forme n'avait pas de forme, mais moi, j'ai vu mon bébé, je trouvais même bêtement des ressemblances, je le trouvais beau, et je pleure la nuit.

    Tout se passe très vite.
    J'en parle au papa, c'était un garçon très doux, un ange.
    Mais là, il me dit : "Il est bien de moi j'espère".

    Cela fait un choc.
    Je suis restée quelques années ensuite encore avec lui, mais cela a marqué incontestablement une cassure.
    Quelques années après il m'avait dit qu'il se sentait prêt à être papa, j'ai eu un sourire triste.

    Dans cet espace très laid de la Rue Barla, tout était froid, aucune chaleur ni dans l'agencement des locaux ni dans le personnel.
    Vous passez, vous n'êtes qu'un numéro.
    Je pleurais, j'étais un problème, on a dit qu'il y avait un problème avec moi.
    Une psychologue est venue me voir, je crois n'avoir jamais vu un sourire aussi faux, aussi méchant.
    J'ai dit que je savais que c'était un bébé.

    Elle m'a dit que j'allais voir, que ça allait vite passer, elle voulait que ça aille vite.
    Le médecin est venu me voir, il était en colère : "Vous voulez le gardez ou pas."
    J'avais pensé à ma mère, j'ai dit que non. On m'a endormie.

    Je me souviens des femmes avec moi, une maman, très décontractée, avec ses trois autres enfants qui étaient venus la rechercher.
    Une autre, assez âgée, sans doute mon âge aujourd'hui, mais déjà frippée, décolorée, froide, une sorcière à faire peur, les autres -nous devions être cinq- je ne m'en souviens plus, elles ne parlaient pas trop, j'étais la seule à être mal, on m'a séparée du groupe.

    On ressort le lendemain.
    Personne ne s'aperçoit de rien.

    Chez moi, on n'a rien dit, on n'en a plus parlé.

    Personne n'a jamais dit ce que j'attendais, personne ne m'a dit que ce n'était pas la fin du monde, qu'il y avait une autre voie, bien plus heureuse, personne ne m'a dit que cet enfant, je pouvais le garder, et peut-être même, qu'on allait m'aider.


    Je ne veux pas me dédouaner, je savais parfaitement ce que je faisais, mais je n'ai jamais, à aucun moment, senti que j'avais le choix.


    Quand je suis tombée enceinte de mon premier enfant, je travaillais à temps complet tout en poursuivant mes études, je m'étais inscrite pour passer une autre maîtrise, de Droit International, plus en rapport avec mon travail.
    Je vivais dans mon appartement, j'étais à ma charge et autonome, mes parents s'étaient séparés l'année d'avant de façon impromptue, mes frères et soeurs étaient partis, je n'avais plus de famille.

    Le papa et moi ne nous fréquentions que depuis trois mois.
    Il habitait entre la Baule et Paris, et moi à Nice.
    Autant dire que ce n'était pas vraiment prévu.
    J'en avais averti le père par téléphone, nous ne nous voyions que rarement, il avait dit qu'on en reparlerait.

    Lors d'une randonnée en montagne, un ami me fait remarquer que j'ai changé, et là, je lui ai dis tout de suite que j'attendais un bébé. Je n'avais même pas fait de test, je le savais.

    Nous dormons tous dans les collines de la Madone des Fenestres.
    Je n'ai pas peur, je me sens parfaitement bien, cet enfant, il peut arriver n'importe quoi, il sera toujours avec moi.


    Cette équipe de randonneurs étaient composés de responsables du Front, le papa était à Paris, il militait au siège du Front, mais travaillait au Ministère de l'Agriculture.

    Il m'appelle peu de temps après, furieux.
    Il n'était pas content que je l'ai révélé.

    J'étais moitié sereine moitié inquiète, j'ai dit que je voulais le garder mais qu'il n'était pas obligé d'en subir les conséquences.

    Il m'a rappelée, nous nous sommes revus.
    Nous avons vécu ainsi, lui au Nord, moi à Nice.

    J'ai fini par démissionner de mon travail, et par le rejoindre à Paris, et nous avons eu trois autres enfants, magnifiques. Je pense avoir aimé le papa de tout mon soûl.

    Ma mère, que j'appelais régulièrement, ne s'est jamais déplacée pour venir les voir, ni à leur naissance ni jamais, sauf une fois, elle se rendait chez ma soeur en Guadeloupe et avait besoin de garer sa voiture pendant le séjour, pour ne pas payer le parking de l'aéroport.


    •  
    •  
      Henry P Si tu avais connu SOS Tout Petits - Ton bébé serait encore là... Nous t'aurions aidés, discrètement mais sûrement... d'ailleurs, il est : son âme est éternelle, il t'aime et pense à toi... 
      Je partage ta peine (autant que je le peux, moi qui ne suis qu'un homme, je ne peux pas tout comprendre) mais en tant que grand-père je commence à être pas mal au courant. Sais-tu qu'il existe des cessions de guérisons profondes pour ce traumatisme de l'âme ?
    •  
      Oriane Borja Je n'ai pas envie que mon âme oublie.
      On peut vivre avec les douleurs les plus profondes, sans doute comprend-on mieux encore le sens de la vie.
      Et je n'aurais pas aimé être sous l'emprise d'une secte.
      Après mes études de droit, j'ai appris que la Loi n'avait pas été respectée.
      La Loi Veil comprend deux alinéas, le premier -le plus important- est formel, la règle, c'est la vie, c'est de mettre tous les moyens en oeuvre pour cela.
      Le second, c'est l'exception.
      Or cette Loi a été pervertie par ceux qui s'en sont emparés parce d'autres ont déserté parce qu'elle leur faisait peur.
      L'exception est devenue la règle.




  • A quand la journée de la sous-femme ?

    Alors que je profitais hier de ma dernière non-journée de moi-même en attendant son retour dès demain, l'agression verbale ce matin d'une jeune militante FN par un militant PS, m'a rappelé certains souvenirs.

    Aux dernières cantonales de Saint-Nazaire, le ténor communiste avait pris son élan et m'avait foncé très violemment dedans comme un bélier, devant tout le monde et créant un attroupement pour l'arrêter, et notamment devant la militante féministe en chef du secteur. 

    Je lui avais demandé si ça ne lui faisait rien, elle avait haussé les épaules tout en bégayant trois mots, hébétée que je lui demande des comptes sur le comportement de son acolyte.

    J'ai été plusieurs fois agressée sur les marchés, systématiquement par des hommes.

    Je dois mentionner qu'une fois, la candidate Modem locale, sur le marché de Rezé est intervenue devant la sauvagerie d'un homme à mon égard, disant que même si elle ne partageait pas mes idée, il était inconcevable de laisser faire, et elle a pris à partie tous les autres candidats -des hommes- qui avaient laissé faire sous leurs yeux.

  • Tarte à la crème municipale

    Municipales, l'enracinement de 2014 correspond à celui de 1995 qui n'a pas fait long feu.
    Les listes, faites de bric et de broc, comme en 95, ne sont guère plus crédibles.
    Sur cinq cents, s'il y a ne serait-ce qu'une dizaine de têtes de liste potentiellement capables ...
    Pour ne rien dire du reste de la liste, les jeunes (la propagande qui consiste à dire que l'on met les jeunes en avant trompe qui ? On met ce qu'on a sous la main, voilà tout) et les mourants étant bien sûr les bienvenus.

    Une chose est sûr, il y a moins de lâches en période faste.

    Certes, on prend le peuple pour des cons, le pouvoir est à ce prix, pense sans doute Marine.
    Une fois, élu, sûr, on le respectera.
    Avec quoi, on ne sait pas, avec la méthode "Cauet" sans doute, qui consiste à faire passer les vessies pour des lanternes.

    Vous me direz, les autres listes sont-elles plus réjouissantes ...

  • Ces choses étrangères qui nous parlent

     
    Pour la journée de la femme, le 8 mars, Julie Gayet joue dans un court-métrage choc contre le mariage forcé > http://bit.ly/1fPfpr4
    Pour la journée de la femme, le 8 mars, Julie Gayet joue dans un court-métrage choc contre le mariage forcé > http://bit.ly/1fPfpr4


    C'est étrange.

    On sent que ça a été fait pour parler aux musulmans, qui sont à l'évidence concernés, tout en se payant au passage les catholiques.

     

    Mais moi, par exemple, ma mère est issue d'une famille très bourgeoise et très catholique, son frère aîné est prêtre, comme il se doit, et j'ai souvenir que ma mère, en pension aux Dames de Saint-Maur à Monaco de l'âge de deux ans à dix-huit ans, est tombée rapidement enceinte juste après, qu'elle avait deux amoureux, que sa famille a choisi le plus riche, et mon père était bien plus âgé qu'elle, et l'a forcée à se marier.

     

    Et ça ne rigolait pas, c'était où le mariage ou elle quittait la maison.

     

    De l'autre côté, le père de mes enfants, a été abandonné par son père.

     

    On sait qui c'est, un ingénieur, très catholique, d'une famille très bourgeoise, il a payé une sorte de pension à sa mère, très longtemps et sans que celle-ci ne demande rien.

     

    Les deux familles lui avaient demandé d'accoucher sous X, d'abandonner l'enfant à la naissance, ce qu'elle a fait, avant de se rétracter un jour avant la date fatidique des trois mois où il allait être adopté.

     

    Il porte d'ailleurs toujours les trois prénoms d'usage que l'on donnait aux enfants abandonnés : Philippe Pierre François.

    Et la mère a dû aller se cacher chez des soeurs parce qu'elle n'avait pas réussi à se faire épouser.

     

    L'enfant - le père de mes enfants- a été confié en famille d'accueil jusqu'à ses trois ans, en sachant qu'on l'a laissé emmailloté, sans affection durant ses trois premiers mois.

     

    C'est tout.

     

    Personnellement, toute l'expérience que j'ai tirée des secrets de ma famille, c'est de la philosophie, du recul, de la sagesse, un cynisme bienveillant, mais je l'avoue, une franche réfraction à l'hypocrisie.

    Pour le père de mes enfants, je pense que c'est une fragilité qu'il a hélas, que j'ai toujours vue et que j'ai voulu soigner, en vain.

    Le mariage forcé concerne d'après les chiffres, 6 % des catholiques, et 12 % des musulmans.


    Il y a les mariages forcés chez les catholiques, mais aussi les forcés au non-mariage.
    Mon oncle a été mis au séminaire à l'âge de cinq ans, et forcé de devenir prêtre.
    Les catholiques enjoignent aussi leurs enfants homosexuels à devenir prêtre, ou à se marier.

    Pourtant, notre culture a toujours fait référence à l'amour, toute notre littérature en parle, Chevaliers de la Table Ronde, Tristan et Iseult, Roméo et Juliette, nos Contes et nos Légendes, Molière, Beaumarchais.
    Intellectuellement, la France a toujours refusé le mariage de raison.

    Le mariage de raison s'accorde parfaitement avec l'idéologie libérale, qui fait passer l'économique avant les sentiments.
    Flaubert, Balzac nous racontent comment ce sont des arrangements de petits bourgeois.

    "Même si les motifs de Tristan sont directement liés à ceux de mythes celtiques, il n'est pas difficile d’établir des relations entre les romans antiques et les romans de Tristan, notamment celui de Thomas. En effet, les caractéristiques les plus originales de ce dernier par rapport à la version commune, comme la multiplication des monologues et des commentaires au détriment du récit pur, semblent empruntées au roman antique. Elles sont la base d’une réflexion sur l’amour au sein même du roman qui se rapproche des préoccupations de certains romans antiques. Surtout, et ici de façon plus générale, les romans de Tristan, même si aucun n'est complet, retracent le parcours du héros de sa naissance jusqu’à sa mort. Ils se caractérisent par ce que Baumgartner appelle dans son étude Tristan et Iseut : de la légende aux récits en vers une « structure biographique » qui calque « le temps du récit sur le modèle du temps humain ». Cette structure est héritée en droite ligne des romans antiques."


    Lien permanent Catégories : Education
  • Serait-ce possible alors ...

    C'est là que dans les enregistrements de Buisson, figure celui où un des meilleurs amis de Nicolas et de Carla (il a même appelé sa deuxième fille Carlita), lui présente sa première fille : Marion Maréchal Le Pen.

  • Vipère au Point

     

    Le Point se fournit auprès de l'IFRAP, Think tank extrême-libéral américain qui veut tuer l'école française.

    Et vous ?


    http://www.ifrap.org/Le-Point-Fonction-publique-le...

    Le Point | Fonction publique - iFRAP
    www.ifrap.org
    Jeudi 20 février, le magazine Le Point reprend l’étude à paraître de la Fondation iFRAP
  • L'Alliance européenne de Marine et les amis nazis de BHL

    Svoboda.jpg

    Vlaams Belang.jpg

    Belgique et Ukraine. Anatolyy Osukhovskyy, qui dirige le bureau de Svobada (Ukraine) à Bruxelles, a rencontré, fin octobre 2013, Frank Creyelman du Vlaams Belang. Ils ont discuté d’une possible coopération entre les deux partis politiques.

    Svoboda Vlaams Belang.jpg

    Frank Creyelman et Anatolyy Osukhovskyy

    Frank Creyelman et Anatolyy Osukhovskyy

     

     Head of Svoboda's representative office in Brussels Anatolyy Osukhovskyy held a meeting with Frank Creyelman, one of the leaders of the Flemish nationalist party Vlaams Belang.

     

    Both parties profess traditional European and Christian values, morality and culture, thus the representatives discussed the possibility of cooperation between the two political forces.

     

    Last year, Frank Creyelman participated in the Ukrainian elections as an international observer. The politician stated that he may again personally witness the upcoming by-election to the Verkhovna Rada, and will register as an observer in the 223 constituency where Svoboda's Yuriy Levchenko is registered as a candidate.

     

    The attendees then agreed that in order to identify areas of cooperation, more frequent meetings shall take place between the two parties in the future.

     

    Press Service of Svoboda

     

    Vlaams Belang Svoboda.jpg

     

     

    Vlaams Belang Svoboda.jpg

  • Les Internettes de Najat

    Des femmes internes (le ministre veut peut-être les rebaptiser "internettes") en médecine portent plainte pour discrimination avec le soutien de Najat Vallaud Belkacem parce que les stages d'Internat interrompus par une grossesse ne sont pas validés leur faisant alors perdre des points dans le classement national du Concours.

    Mais n'est-ce pas le cas dans tous les cas, quand on fait des études, quand on passe un concours, on voit mal comment l'absence pour cause de grossesse permettrait de faire valoir des points que l'on n'a pas gagnés ?

    Ma soeur ayant eu ses trois enfants durant son Internat, je sais que les internes profitent de l'Internat pour  mener leur(s) grossesse(s) cela car cela leur permet d'être payées durant leur grossesse, chose qui n'est plus possible une fois médecin.

    Les enfants de ma soeur ont même déambulés dans la chambre d'interne de leur père et de leur mère, et il y en avait d'autres dans ce cas.

    Le Ministre profite de chaque prétexte pour faire valoir son idéologie sans trop se poser de questions.
    La réalité est parfois plus triviale.

    En espérant que Madame le Ministre n'ait pas l'idée de dévaloriser leurs diplômes en leur octroyant une discrimination positive, ce qui relèguerait les femmes spécialistes à un rang de seconde zone par rapport à leurs homoloques masculins.

    Lien permanent Catégories : Ecole
  • Barbouzerie buissonnière

    Les libertariens veulent prendre la main sur tous les partis politiques, comme aux Etas-Unis et ailleurs.

    Ils y sont arrivés avec Marine (pas difficile étant donné le fleuron intellectuel).
    Ils y sont arrivés pour les mêmes raisons avec Sarkozy.
    Mais Sarkozy voulait tenter un coup plus à gauche au prochain coup.
    Je pense qu'ils ont éliminé Copé en ressortant ses casseroles,  et qu'ils plombent Sarkozy actuellement.

    Buisson porte plainte pour vol de K7, qu'il sait avoir filées à son pote d'Atlantico par une combine-à-Buisson.

    ["Ce n'est pourtant pas ce que laissent entendre certaines sources bien informées, qui avancent que «Patrick Buisson a aidé Jean-Sébastien Ferjou à monter Atlantico».

    «On ne peut pas imaginer Atlantico sans lui», surenchérit-on par ailleurs. Si certains laissent entendre que ce soutien relève d'un appui financier, sans toutefois en apporter la preuve formelle, d'autres estiment qu'il s'agirait davantage d'une entraide d'ordre informel, tel qu'un accès facilité au carnet d'adresses de l'ancien journaliste aujourd'hui versé dans les affaires politiques."]
    Avec au passage un petit coucou à l'abruti Alexandre Latsa -qui travaille pour Atlantico et ... la Voix de la Russie (le hasard bien sûr)- et qui est monté sur ses grands chevaux quand je lui expliquais il y a un ou deux ans qu'ils travaillaient pour les libertariens de Washington.

    Atlantico joue le jeu.

    Ils font exploser Sarko en vol.

    Peut-être pour pousser le pion Marine sans doute.

    Les libertariens avaient misé un temps sur NDA, presque adoubé, mais le pompon, c'est quand même Marine.

    Avec Monot, Chauprade, PMC, elle est bien cuite.

    Il y a bien l'UDI, Boutin, mais ce sont des petis joueurs.

     

    Ils ont des pions dans tous les think tanks de toute façon, dans toutes les écoles, Universités, ils distillent leur idéologie.

    Dans tous les cas, les politiques sont à la fois façonnables, et, éjectables.
    JMLP a déjà été mis en orbite puis désintégré.

    Au passage encore,
     Marine se dit outrée par le procédé des enregistrements, prétextant de l'atteinte à l'Etat, elle faisait moins sa bégueule avec le libertarien Snowden.

     

  • Le libéralisme expliqué aux libéraux

    Alors que Marine Le Pen entreprend depuis quelques années une rediabolisation à l'insu de son plein gré, nous apprenons qu'une grande loge maçonnique française entend exclure un de ses membres pour cause de candidature sur les listes Rassemblement Bleu Marine aux municipales.

    C'est qui la franc-maçonnerie ? Des élus de la République ?
    Je n'ai jamais rien vu dans les institutions de la république qui reconnaisse ces sociétés.
    Qu'ils fassent mumuse entre eux, se donnent des airs d'humanistes, on en saurait reconnaître d'humains que les peuples.
    Les sociétés établies selon les critères de l'intérêt général et la chose publique, sont construites par les peuples dans leur totalité.
    En France, la transmission est publique, la justice est publique, le peuple est souverain, on ne voit pas qu'une infime partie puisse s'ériger au-dessus de tous les autres en les toisant de haut du haut de leur supériorité morale.

    Il s'agit de cohérence, quand les gens parlent au nom d'un prétendu humanisme, il faut leur rappeler ce qu'est l'humanisme.

    Mettre l'humain au centre, ce n'est pas établir des micro sociétés fermées au sein de la société et s'ériger de ce simple fait, en juge et en être supérieur du reste de cette société.


    Une fois cela dit, c'est le Front qui devrait se départir de ce candidat anti national.

    Le problème étant que la loge ignore que Le Front de Marine Le Pen a rejoint ses rangs.
    Marine fait écrire son programme par un libertarien, tenant de l'école autrichienne comme il vient de se déclarer lui-même.

    Les libertariens sont issus de la maçonnerie anglo saxonne (les Fils de la Liberté) et répondent à la vision individualiste la plus antirépublicaine qui soit.

    De plus, ils répondent précisément à la définition que Marine elle-même faisait de l'extrême-droite, à savoir, la droite de la droite, on ne fait rien de plus à droite que l'idéologie de l'école autrichienne d'économie.

    Pour l'Austrian School of Economics, "plus le régime est libéral, plus les conditions de la prospérité sont réunies et les niveaux de vie élevés car la division du travail peut opérer à plein et être correctement orientée vers la satisfaction des gens en tant que consommateurs".

    Il faut savoir lire le programme présidentiel de Marine en le mettant dans cette perspective.
    Je m'étais aperçue de la pâte libertarienne alors que j'ignorais la présence de Bernard Monot et son idéologie revendiquée.
    On la percevait notamment, et j'en avais fait état dans mes textes, via la notion de "liberté monétaire" qui n'est pas la souveraineté monétaire, de l'étalon-or, évidemment, marque libertarienne s'il en est, via l'immigration choisie (flexible), via le programme sur l'école avec notamment l'introduction du statut du chef d'établissement et de l'autonomie des écoles -j'avais expliqué comment cela était les prémices d'une privatisation-, la non remise en cause du programme de LifeLong Learning de l'OCDE, du patronat, de Delors, et, des souverainistes; etc.

    Cela confirme bien d'ailleurs que le mondialisme -qui est le libéralisme- est bien d'extrême-droite.
    La querelle qui oppose les libéraux entre eux, n'est que celle de savoir à quelle sauce le libéralisme est le mieux accompagné.
    Ainsi s'affrontent Ecole autrichienne et Ecole de Chicago, comme le rappelle le conseiller le plus influent de Marine Le Pen, se réclament lui de la première, celle qui entend lâcher l'individu dans la jungle libérale la plus sauvage.