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"Chacun est seul responsable de tous" - Page 253

  • Quelques remarques sur les élections cantonales 2011 en Loire-Atlantique

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    Nous remercions nos électeurs pour les très jolis scores du Front National en Loire-Atlantique, permettant à nos contrées de l’ouest de lisser notre force au niveau national.

      

    Nous savons que le département de la Loire-Atlantique n’est pas encore aussi atteint par les fléaux qui touchent notre pays, délocalisation, chômage et précarité de masse, immigration engendrant tant des problèmes économiques qu’en terme d’identité et d’unité de notre peuple puisqu’utilisée en ce sens par nos dirigeants irresponsables.

    N’oublions pas que l’ouest est encore un des derniers bassins industriels français, voué comme ailleurs à disparaître puisqu’il en a été décidé au niveau mondial, la partition du "village planétaire" par l’hyperclasse mondialiste ayant établi notre relégation au rayon des musées et du tourisme.

    On voit tout de même saillir les prémices de cette politique inhumaine, les nombreux équipementiers automobiles vont voir leur activité assassinée par la fin de la prime à la casse non tolérée par les dogmes ultralibéraux de la concurrence libre et non faussée européenne.

    Idem pour le bastion industriel de Saint-Nazaire auquel personne ne peut faire croire le contraire étant passé de 12 000 à un petit millier d’emplois dans les chantiers navals, toujours plus touchés par la précarité, même ceux qui ont encore un emploi, connaissent l’incertitude et les conditions de travail de la « flexibilité » fétiche des instances économiques et financières internationales à qui nos dirigeants Umps & Co, ont vendu notre pays : l’Ocde, l’Omc, le Fmi, la Banque mondiale.

    La casse économique étant à la fois alimentée et possible par la folle politique de libre circulation des personnes, des biens et des capitaux et donc l’immigration qui va commencer à changer l’identité bretonne et française de nos quartiers.

    La Loire-Atlantique n’a certes pas encore connaissance, ou partiellement dans certains quartiers, de ce génocide par substitution que l’on peut connaître ailleurs en France, mais son avenir, je le connais pour l’avoir vécu puisque je n’ai rejoint cette région que depuis quelques seize années.

    Mon passé, je l’ai laissé sur les rives nord de la Méditerranée où j’ai vu le cher petit village de mon enfance changer du visage adoré que j’en avais, celui que ma mère et ma grand-mère m’ont conté, les temps paisibles où jadis, l’on pouvait encore sortir à pied chercher des médicaments pour les patients de mon grand-père dans le besoin. Aujourd’hui, la nuit tombée, c’est le couvre-feu, on se fait insulter, cracher dessus, à la sortie des écoles, on ne parle plus notre langue et les parents sont habillés selon des traditions qui nous sont étrangères mais qui nous font passer, nous, pour étrangers en notre propre pays.

    La femme qui s’habille simplement à la française est clairement traitée de « pute » et de « salope » par de petits ou jeunes garçons.

    Le niveau des écoles y a baissé terriblement, la violence des cours de récréation, patente.

    Il y a aurait multiples explications, dont la responsabilité incombe en quasi entière majorité à la politique de nos dirigeants, allant de la politique d’immigration bien sûr, à la politique d’abandon de notre école traditionnelle, en passant par l’idéologie anglo saxonne de discrimination positive et établissant le communautarisme quand la France ne reconnaissait à l’inverse que la communauté nationale.

    J’ai ainsi vu mourir sous mes yeux ma petite patrie, mon combat pour mon pays tout entier est un combat vital, je ne l’abandonnerai jamais.

    A l’instar des peuples du sud - victimes comme nous de politiques mondialistes puisque le Fmi pilotait en sous-main ces dictatures qui ne gênaient pas outre mesure nos tenants de l' hyperdémocratie (comprendre la démocratie sans les peuples) mondialiste - les peuples semblent de nos jours mettre une trentaine d’années avant de comprendre et de réagir.

    ela a laissé le temps au Front d'être fin prêt, au bon moment.

    La réalité prise en pleine figure, la prise de conscience des leurres des dirigeants en place, appelle à la réaction, la révolution chez nous a la chance de pouvoir trouver un réceptacle qui a eu le temps de peaufiner un programme adapté au réel, c’est la révolution patriotique proposée par le Front National.

    A l’idéologie mondialiste, nous proposons le visage enraciné et humain de la réalité nationale.

    Les français ont montré qu’ils en avaient assez d’être baladés de droite à gauche, dans tous les sens du terme, ils ont compris. Ils rejettent en masse les responsables du désastre et nous rejoignent parce que nous leur ressemblons, forcément.

    Tous les voyants sont au vert pour la France.

    Nos résultats émergés sont déjà de bel augure, nous savons que la partie immergée de notre aura est encore plus importante, 27 % des abstentionnistes nous sont favorables, nous sommes les premiers dans le cœur de la majorité des français.

    Nous le sentons sur le terrain, nous sommes reconnus par ceux que nous défendons, c’est naturel.

    C’est donc cœur battant et cœur vaillant que nous serons portés au pouvoir pour remettre chaque chose à sa place.

    Même le théâtre de guignols ne fait plus florès, les dirigeants en place aux abois ne réussissent à peine à se maintenir aux places de notables que grâce aux prébendes qu’ils distribuent et à la clientèle qu’ils arrosent.

    Ils nous ressortent le coup du baou dans la cave, le méchant méchant Front national, arheu arheu.

    Arheu arheu guili guili, on en fait des sketches aujourd’hui, même certains de nos récents adhérents nous avouent avoir défilé contre nous en 2002, la sauce pourrie ne prend plus.

    Non, il n’existe pas une race frontiste différente, j’assure que c’est le même sang qui coule dans nos veines que les autres humains, et si la caste au pouvoir a d’autres croyances, qu’ils fassent des tests génétiques, que notre cas soit résolu dès la naissance, qu’ils nous piquent et que l’on en finisse.

    Nos valeurs ne sont que le courage, l’abnégation, le don de soi, la persévérance, au service de notre peuple, le peuple français.

    La république et la démocratie ne sont en danger aujourd’hui que du fait de ceux qui ne les laissent pas vivre, qui ont abandonné notre souveraineté en d’autres mains, ne permettant plus à la république française d’être maître de son destin ou qui trahissent la volonté du peuple lorsqu’elle est clairement exprimée par le référendum.

    Nos dirigeants croient -ils vraiment qu’ils pourront longtemps prendre les gens pour des imbéciles ?

  • Entretien sur la radio étudiante Prun' (Oriane Borja pour le Front National)

     

    http://www.prun.net/cantonales-2011/des-cantonsdes-candidats/

  • Là où ça fait mal

    Coup de pied dans les urnes.jpgCoup de pied dans les urnes.jpgCoup de pied dans les urnes.jpgCoup de pied dans les urnes.jpgCoup de pied dans les urnes.jpg

  • Réponse à Mediapart au sujet de l'article de Carine Fouteau, À Saint-Nazaire, les ouvriers veulent résister aux assauts du FN

     

    La journaliste est tout bonnement une menteuse, elle a deux heures d'enregistrement sur ma supposée "méconnaissance" des chantiers.

     

     

     

    Qu'elle les mette en ligne dans leur totalité si elle veut prouver ses dires, justement, je suis allée bien au-delà de ce que disent les partisans de gauche et que j'avais parfaitement analysé.

     

    Je lui ai évidemment fait part de toutes les données factuelles qu'elle avance dans l'article, et d'autres, je vais encore plus en avant dans l'analyse de la situation.

     

     

     

    On retrouve d'ailleurs bon nombre de mes articles sur la toile. Je lui livrais même une hypothèse vraisemblable sur les raisons des commandes du fils Kadhafi, et les commandes en général des chantiers, dernier baroud d'honneur d'un monde que l'on a condamné à coup d'idéologie mondialiste et de Traités l'appliquant, les absences d'infrastructures en matière de fret ferroviaire, confirmant leur mise à mort programmée.

     

     

     

    Je lui ai expliqué le concept libéral de flexibilité et la façon dont il s'appliquait à plein sur le bassin d'emplois industriels.

     

    Peut-être n'y a-t-elle rien compris, il est vrai que je suis pédagogue pour les enfants, pas pour les sourds-muets.

     

    Mon "mépris social" allant jusqu'à donner bénévolement des cours pour les enfants en difficulté et en me battant pour recouvrer une instruction nationale digne de ce nom afin que le fils d'ouvriers ait accès aux mêmes méthodes d'excellence que la France lui apportait avant la ruine elle aussi, programmée, de notre système éducatif.

     

     

     

     

     

     

    A la vérité, je maîtrise bien plus le sujet qu'elle et à ces questions, je comprends qu'elle ne connaît le monde des ouvriers et des classes populaires en général que par papier interposé.

     

    Moi, j'en suis.

     

     

     

    Quand elle m'a posé la question précise de ma connaissance d'ouvriers de Saint-Nazaire, je lui ai même dit que beaucoup avait perdu leur emploi et que l'un d'eux s'était suicidé, voulait-elle le menu ? Cela n'a pas semblait l'interpeller outre mesure, pour ne pas dire du tout.

     

    Je n’allais pas redévelopper la question de leur précarité que j’avais déjà abordée précédemment et qu’elle feint d’ignorer dans l’article.

     

     

     

    Sur sa dernière question qui lui tenait tant à cœur puisque répétée, sur le fait de savoir qu’elle était ma réponse lorsqu’on me demandait sur les marchés, les supposées conséquences-désastreuses-de-la-sortie-de-l’euro, je lui ai répété également que l’on ne me posait jamais la question en ces termes.

     

    Je n’allais pas inventer une situation non vécue.

     

     

     

    Je lui ai en revanche expliqué que le problème, C’ÉTAIT, l’euro, que les gens le percevait bien, qu’avant l’euro, on acheté en franc, la baguette au prix de sa valeur en euro actuel, que la femme de ménage gagnait il y a vingt ans 50 francs de l’heure quand elle en gagne 7 euro(s) aujourd’hui, et que la ville de Saint-Nazaire, montre par son identité que l’ouvrier pouvait s’offrir une maison quand il ne peut même plus l’espérer dorénavant.

     

    J’ai tout de même abordé la déflation compétitive et la courbe en J, mais lui ai expliqué que ce n’était même pas parce que nos travaux reposaient sur deux prix Nobel et confirmés par bon nombre d’économistes dont dernièrement Emmanuel Todd, que les gens y étaient réceptifs, mais bien par l’état de nécessité qui les poussait dans nos bras, qu’ils n’arrivent plus à joindre les deux bouts, que ce n’était pas plus compliqué.

     

     

     

    Tout cela est dans son enregistrement et bien d’autres choses, écoutez la bande et découvrez mon «incompétence» et mon «mépris».

     

     

     

    Parmi les valeurs qui me sont chères et que je transmets à mes enfants, il y a l’honnêteté, je l’exige envers les miens et moi-même, il est normal que je sois déçue pour ne pas dire outrée, par le comportement de ceux qui font fi de cette qualité.

     

     

     

    Dommage pour ceux qui y ont recours, je crois en la justice immanente, la même qui nous portera au pouvoir, ce n’est là encore, pas plus bête.

     

     

    Je conçois que le journalisme puisse émaner d'un certain point de vue, pas de celui de l'incompétence cachée derrière la malhonnêteté, ou réciproquement.

  • Tribune libre Ouest-france

     

    Saint-Nazaire est : Oriane Borja (FN) - Saint-Nazaire

    lundi 14 mars 2011

     

     

     

     

    Oriane Borja, candidate du Front national dans le canton de Saint-Nazaire est.

     

     

     

    « Oriane Borja est enseignante vacataire, elle élève seule ses quatre enfants. Proche de Marine Le Pen, elle est membre du Conseil National du FN. Voici ses principaux axes de campagne :

    Insécurité sociale

    La politique de « flexibilité » se retrouve au conseil général via l'Éducation tout au long de la vie. Elle transforme les métiers en « job » (faibles salaires ponctués, ou pas, de formations « reconvertissantes »), faisant des êtres humains des variables d'ajustement de l'économie de la rentabilité maximale. Je propose de relocaliser l'emploi et de produire, travailler et consommer au plus proche. Je souhaite revenir sur la loi de 73 qui somme l'État et les collectivités d'emprunter sur les marchés financiers à taux exorbitants.

    Insécurité physique et des biens

    Les violences aux personnes et aux biens sont en constante augmentation. Je demande pour la sécurité :

    - l'éducation : par une instruction qui structure et des sanctions effectives

    - la police : en stoppant la politique libérale qui supprime les postes et instaure des polices privées pour les riches

    - la justice : en rétablissant l'échelle des peines dont la peine de mort.

    Immigration

    C'est une volonté du grand patronat pour tirer les salaires à la baisse. Je veux l'application de la préférence nationale en matière de logement et d'attribution de toutes les aides sociales. Alors que l'on fait des coupes drastiques en matière d'aide sociale, de collèges, des pompiers, des maisons de retraite, des routes, etc. nous ne pouvons pas partager les miettes avec des arrivants récents à qui l'on accorde des privilèges communautaristes diviseurs. »

     

  • A Saint-Nazaire, le PC a la haine aux corps intermédiaires

    Alain Manara CGT PC.jpg

    Etant présente samedi dernier sur le marché de Penhoët

    à Saint-Nazaire, j’ai dû subir la haine du candidat du Parti Communiste qui prétendait en me fusillant du regard, s’opposer à ma haine toute prétendue ainsi qu’à celle tout aussi phantasmée, de notre électorat.

     

    Je lui demandais alors candidement si c’était chez eux qu’ils avaient été formés à cette haine, étant donné que nos voix locales, semblaient en toute état de cause, provenir directement des déçus directs d’un PC qui prétendait lui, défendre les travailleurs mais dans lequel vraisemblablement les ouvriers ne se reconnaissent plus en rejoignant nos rangs.

    Et quand je lui fis cas des membres de la CGT qui votaient FN, il est passé de la haine à l’hystérie, hurlant, lui qui est à la fois, secrétaire CGT de Saint-Nazaire et candidat du PC, qu’il les foutait alors tous dehors, reconnaissant implicitement leur présence.

    Je comprends mieux pourquoi nos membres ont quelques pudeurs à se révéler face à la terreur fascisante que font régner leurs dirigeants syndicaux, ou, politiques, on ne saurait lesquels choisir …

    Je rappelle opportunément aux défenseurs des travailleurs qui nous traitent de "xénophobes" parce que nous entendons seulement défendre les nôtres, qu’il ferait bien de relire Marx dont il n’existe hélas pas de petite version illustrée, ce qui aurait l’avantage de leur faire comprendre la notion d’idiot-utile.

    Il s’agirait enfin qu’il assimile pourquoi le grand patronat demande depuis les années soixante-dix, Bouygues le premier, un politique d’immigration aussi libérale.

    Et l’ « armée de réserve » a bien joué son rôle, les économistes ayant calculé de 1 à 2 %, le taux de baisse des salaires pour 1 % d’immigration.

    Faites le calcul quand on compte en trente ans, l’entrée de dix millions d’immigrés pour une population totale de soixante-cinq millions d‘habitants.

    Je ne doute pas un seul instant que les 17 % de chômeurs de Saint-Nazaire ainsi que les 3 200 demandeurs de logement sociaux de cette commune, apprécient la mise en concurrence avec de nouveaux arrivant reconnus par le grands patronat comme bien plus conciliants que les français installés, et auxquels il est accordé de facto, une préférence étrangère du fait de la composition bêtement mathématique de leur famille.

    Il paraîtrait qu’il rechignent moins devant bas salaire et conditions de travail, toujours selon le leader maximo Bouygues, comme s’il existait une grosse race de français fainéant.

    Sans doute la même race qui naîtrait avec la haine dans le sang et qui rejoindrait par atavisme débile, les rangs du Front National.

    Allez comprendre les secrets de la génétique.

  • Où l’on a du mal à cuver d’avoir toucher le fond, fut-il celui du tonneau des Danaïdes

     

     

     

    Femmes cherchent emploi désespérément 1.jpgFemmes cherchent emploi désespérément 2.jpgLors d’un tractage sur marché à La Baule, deux femmes interpellent mon regard.

    Rien ne pourrait a priori les différencier des autres, elles sont aussi souriantes qu’élégantes, une énergie se ressent dans leur allure.

    Pourtant.

    Pourtant ces jeunes femmes font la manche sur le marché le plus huppé de la région. Même la police municipale ne sait que faire, mendicité, commerce ? Elles ne demandent pas d’argent et laissent les gens se promener et vaquer à leurs occupations, la majorité ne les voit même pas.

    Cependant, certains jettent un regard furtif, pudique, puis effaré sur la pancarte située à leur pied à côté d’un carton :

    «  2 Personnes,

    2 CV

    Pour un emploi !

    Servez-vous »

     

    Je ne sais pas si vous imaginez le désarroi dont peut résulter un tel acte.

    Sous nos contrées, il n’est guère courant de se dire au chômage, ce qui est normal, pour toute personne normalement constituée, la situation, en plus d’être socialement peu viable, n’est guère flatteuse.

    De là à franchir le pas de s’afficher aux yeux de la foule, jusqu’à quémander son salut social, cela nécessite un certain courage empreint d’un désespoir certain.

    Elles sont droites, dignes, mais leurs sourires laissent percer le malaise.

    A la lecture de leur CV, rien ne manque, diplômes supérieurs, expériences, on peut même dire un joli parcours jalonné d’entreprises prestigieuses.

    Qu’est-ce qui cloche ?

    Je les approche en me présentant telle qu’elles pouvaient me voir sous leurs yeux en train de militer pour le Front.

    En quelques mots, nous nous comprenons, je vois que nous avons le même âge, que la situation est bien éloignée de l’assurance qu’elles dégagent, leur vie sociale a vacillé rapidement jusqu’à les conduire jusqu’à cet extrémité.

    Elle m’autorise à les prendre en photo, même si elles n’ont pas d’engagement politique, elles veulent bien que l’on parle de leur démarche sur NPI que je leur dépeins en quelques mots.

    Je leur dis que je souhaite montrer cela.

    Nous nous rejoignions sur l’opportunité d’attirer l’attention sur le fait que tout est loin d’aller pour le mieux dans le meilleur des mondes, pour paraphraser cet euphémisme voltairien.

     

    Leur regard comme un miroir, le même que tant d’autres, amis, hommes et femmes que je côtoie, me raconter la précarité de leur situation sociale.

    Quand on est deux, cela peut encore aller, mais quand on est, se retrouve, seul ou que l’autre tombe aussi, c’est la chute, vertigineuse, quand toutes ces misères ne se croisent pas entre elles pour accélérer les choses, pression, anxiété, et couples ne font pas toujours bon ménage.

    Il n’est guère simple de faire ou de refaire sa vie quand l’insécurité matérielle s’installe.

    Les personnes dont je vous parle ont un point commun, malgré leur solide expérience, elles ont le malheur de ne pas faire le poids face à un marché où le chômage de masse pèse à la baisse sur les salaires, et à l’heure de la rentabilité maximale, il vaut toujours mieux exploiter un débutant toujours moins cher, plus servile et corvéable, qui quoi qu’il arrive, sera toujours jetable et interchangeable par un autre pion, la manne étant inépuisable.

    A ce jeu de massacre, ce n’est pas le fond de cuve mais le fond tout court que l’on atteint.

    Hier matin, c’est un homme qui s’immolait par le feu face un ènième refus de logement social.

    Qui ne sait pas voir les signes de la présence de nombreux Mohamed Bouazizi.

     

    Ce n’est même pas parce que le projet économique de Marine se base sur les travaux de deux Nobel d’économie, ni parce qu’il est soutenu par bon nombre d’autres experts, que la vague va nous porter au pouvoir.

    Ce n’est pas non plus seulement parce que tout ce que dit Marine est vrai et mille fois vérifié par la réalité quotidienne.

    Non, c’est parce que les gens vont être poussés dans ses bras par l’état de nécessité, celui à qui le droit reconnaît même le droit de voler !

    Madame Lagarde comprendrait-elle seulement cela.

    Non, dans sa bulle, on bullotte, rien de plus, rien de moins, alors qu’on lui file un pédalo, nous sommes gonflés à bloc, et qu’elle retourne dans son cabinet d’affaires new-yorkais, qu’elle cesse de s’occuper des nôtres, ça nous fera des vacances, celles que l’on n’arrive plus à se payer !

  • Direct Radio Prun' campagne électorale

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