La course à l'échalote à l'extrême-droite est serrée, il n'y a pas à dire.
Entre Laurent Wauquiez et Marion Maréchal Le Pen, on ne saurait qui allonge mieux sa foulée.
Bruno Lemaire est également bien calé dans les starting blocks (là t'as Henry de Lesquen qui, tout cul-de-jatte de la com' qu'il soit, mais leader du marché du libre marché dans le marché libre, s'excite : "Un sou pour mon cohon et ma cochonne de campagne, j'aurai au moins le soutien de Christine Tasin malgré ses lèvres et robes rouges d'une vulgarité limite bourgeo-bolchevique, Béatrice Bourges ira illuminer trois cierges pour son cas entre deux révolutions avortées, le marché vaut bien une messe, et Roger Holeindre ira pousser une gueulante, histoire de se calmer de n'avoir pu embrasser Jean-Marie pendant cinq ans d'un baiser brejnévien).
Sarko, quoi que se la jouant outsider, la place étant bonne et sa bonne femme plus dans la place, rapplique et réplique : L'immigration bien choisie, c'était lui !
Car ne la faisons pas en mille, il y a bougnoule, et bougnoule, chez ces gens-là.
Macron a donné le LA, ce qu'il faut, c'est qu'ils aient envie de railler le parquet républicain, les ors de la république, c'est d'ailleurs ce que JMLP -l'arabe de service politique- préfère, même s'il les préfère en barre et en Suisse.
La croissance est à ce prix.
Et le marché n'ayant pas d'odeur et le moins de bruit possible, le pov' con de Français sur son pallier Hlm n'a pas besoin d'en devenir fou.
Cette folie est celle des grandeurs de ce monde, ceux qui pensent tordu vers la droite.
Et à droite, l'immigration est choisie, la bonne pioche est celle qui ramène le flouze, qui va chercher le taux optimal d'efficience économique avec les dents.
L'arabe, c'est du point de croissance s'il a la niaque, s'il est Zidanor bankablo transformable.
MMLP vous le dit, les gamins de banlieue qui sont juste morts de peur, ce n'est pas du bon sang pour le marché, c'est mille générations génétiquement foutues, de la racaille inapte à évoluer dans les hautes troubles sphères.
Marion Maréchal Le Pen préfère la banlieue racaille maffieuse bling-bling, celle dégénérée qui génère le genhar, la jet-set cosmopolite, la banlieue proxénète avec laquelle elle passe ses nuits "blanches", grand remplacement oblige.
Elle est comme Macron, elle n'aime que les parvenus, à la force du réseau, du fric qui sent la pénombre, dont le noir cache ce qui n'est pas bien blanc.
Ses amis gudards sont formels, la nuit, tous les rats sont gris.
Et Valls est ravi, ceux-là se mélangent aux blancos, ça fait moins triste dans le tableau noir du malheur.
A la limite, le Medef modéré (je vous assure que quand on connaît le révolutionnaire dissident Charles Beigbeder, on sait que la saloperie modérée existe) est moins bégueule, l'immigration, c'est comme dans le cochon, tout est bon.
Quand le patronat libertarien verra toujours d'un mauvais œil l'immigré, ou pas, à la charge de l'Etat, dans tous les cas, aider son prochain proxima ou pas, c'est caca, le bon immigré, c'est comme le bon Français, celui qui adule, vénère, monopolise, le marché, et lui seul, on ne saurait avoir qu'un seul dieu, l'Etat n'a pas à interférer dans les croyances de ces gens-là, ils en référeraient presque à la Loi de 1905.
Bref, dis-moi quel arabe (nom générique de la tête de turc, qui selon le point de vue, peut être le grand Mamamouchi) tu aimes, je te dirais ton niveau sur l'échelle d'extrême-droite.