Marine fait tout en douce, ses actions montrent qu'on ne peut pas lui faire confiance.
Elle a renoué avec toutes les factions d'extrême-droite, actions qu'elle a rebaptisées "dédiabolisation", c'est Dorian Gray, elle pactise avec le diable sous le masque d'une beauté vertueuse, mais ce sont bien les bas fonds qu'elle fréquente.
Des lobbies de l'Institut de Formation Politique dont l'objet est de répandre la politique américaine la plus extrême-droitiste, jusqu'aux ligues racistes du Nord et du Sud, en passant par les décentralisateurs de l'Action Française-à-l'anglo-saxonne, tout y passe.
Marine soigne sa droite via sa niaise, une nièce qui racole sur les terres extrémistes avec ses gros sabots, mais les sillons sont tracés droits, la petite fait bien le boulot.
Les pieds dans le purin de l'AF ne fera pas tache dans son parcours, cela n'a étonné que les commentateurs politiques qui ne semblent toujours pas avoir compris quel jouet Marion Maréchal Le Pen est entre les mains des lobbies les plus influents du système.
L'Action Française, des arriérés qui défendent le libéralisme à l'insu de leur plein gré
Ce que ne comprennent pas les royalistes de l'AF c'est que leur postulat de base est faux, à savoir qu'ils rejettent la démocratie au motif que la population ne saurait pas voter, et d'argumenter sur le manque de connaissances pour comprendre ce qui leur serait inaccessible.
Nos rois avaient pourtant instauré l'école et la transmission pour tous.
Notre république est le fruit de notre royauté, une société prête car préparée à la démocratie, la souveraineté exercée par le roi pour le peuple, pouvait passer des mains du roi à celles du peuple.
Du reste, le père ou la mère de famille devient un fin connaisseur du réel pour vivre en plein dedans et se prendre directement dans la figure les conséquences de l'organisation de la société, il sait reconnaître son intérêt qui est l'intérêt de tous les pères de famille.
Or l'AF dans son conservatisme conservant de fait les privilèges des puissances dominantes, ne fait d'entretenir le système libéral.
Ses velléités décentralisatrices sont le lit du libéralisme qui ne craint qu'une chose : la puissance de l'Etat et sa main-mise sur les intérêts particuliers.
L'unité nationale ne peut exister qu'avec un droit national, une loi commune, les pouvoirs locaux n'étant que les creusets des maffias locales et donc des puissances d'argent.
La bourgeoisie, le patronat et l'AF se reconnaissent entre eux comme alliés, tenant d'une classe supérieure qui se défend bien, patronnant les pauvres pauvres comme l'Eglise à les siens, craignant que l'Etat ne vienne chasser sur leurs terres, le social étant leur chasse gardée.
Si les pauvres recouvraient fierté et indépendance grâce à la solidarité nationale organisée par l'Etat, la caste supérieure n'aurait plus moyen de conserver ses privilèges sur la charité qu'elle prétend exercer sur ses prochains.
Cette caste est dépendante de la population qu'elle asservit par sa main protectrice, sans doute pas invisible, mais l'enveloppe du libéralisme lui va comme un gant.
La terre des pères fondateurs des Etats-Unis ou l'âme des patriotes à côté de la plaque
On trouvera difficilement plus atteint de libéralisme aigu que la « droite royaliste et traditionaliste », les deux termes étant totalement usurpés puisqu’il s’agit souvent d’une aristocratie issue de l’ancienne noblesse qui combattait les pouvoirs du Roi pour asseoir le leur, quant au traditionalisme, on fait là aussi difficilement plus anti catholique que ces gens-là dont le prochain n’est qu’un de leur caste, la France éternelle est pour eux celle qui défendrait leurs privilèges et caste.
D'ailleurs, Les chouanneries furent en réalité l'utilisation de l'ignorance des paysans par la noblesse et le clergé locaux à des fins de conservation de privilèges, de refus d'intégration nationale et de velléités décentralisatrices anti esprit français.
C'est un de nos principes fondateurs, l'Etat intervient dans l'économie depuis toujours, c'est un des éléments constitutifs de la France.
Avant, l'Etat et le Roi se confondaient, aujourd'hui, c'est l'Etat et le peuple.
C'est le seul moyen de brider les intérêts particuliers et de faire valoir l'intérêt général dont l'Etat est garant.
Et c'est tous ce que les prétendus royalistes mettent en cause, mais comme ils n'ont jamais rien compris de la France, ils ne s'en rendent même pas compte et vont défendre une position anti nationale dans pratiquement tous les domaines.
Les Jacqueries, à l'origine des Chouanneries, sont parties de ces volontés de remettre en cause le pouvoir royal.
Ils étaient contre l'impôt royal qui était naturellement destiné aux prérogatives de l'Etat unitaire.
Ce sont des Tea Parties dans l'âme.
Il faut bien comprendre pourquoi les libéraux trad actuels font corps avec les lobbies libertariens de Washington aujourd'hui, ils ont une vision opposée à celle de la France, ce sont des Anglo Américains dans l'âme, soit nos pires ennemis en tant que Nation libre française.
La Fayette est un de leur porte drapeau, La Fayette l’Américain qui n’a rien trouvé de mieux que de vouloir importer l’idéologie issue des Mayflowers en France, la patrie de ces gens-là est un no man’s land.
On les entend déjà, "La Fayette, ce franc-mac, jamais !", il n'empêche que cela reste une référence dans les réseaux, tout comme Tocqueville, les lobbies libertariens auxquels l'AF est rattaché n'en font pas mystère.
Et puis Aymeric Chauprade, et Mathieu Decosse Maréchal le Pen, leur franc-maçonnerie ne les dérange pas vraiment ...
Et puis quoi, dénommer sa fille Olympe, d'accord, c'est un truc pour les dieux, mais on se demande si c'est franchement catholique.
Il en est qui lutte contre le libéralisme, mais vraiment tout contre, Alain de Benoist mène aussi ce jeu trouble.
Alain de Benoist à Sciences Po, la main visible du libéralisme directement dans la gueule des étudiants
A l'heure des violences estudiantines et policières, les étudiants semblent assez goûter au sadomasochisme, ça tombe bien, on va leur en donner.
Tout est drôle dans la venue d'Alain de Benoist à Sciences Po.
D'une part, il n'y a pas de polémique, mais à l'heure de l'extrême-droitisation décomplexée, ce n'est guère étonnant.
Mais c'est surtout le foutage de gueule, ADB va répéter son couplet favori sur l'anti libéralisme, lui qui lutte contre, mais alors vraiment tout contre.
Bon, ce n'est pas à Sciences Po qu'il sera contredit, on ne trouvera ni un prof ni un élève capable d'une analyse politique de base en la matière.
Le libéralisme n'est pas leur problème, ils ne savent pas ce que c'est sinon qu'il est de bon ton.
Associé depuis le départ à la liberté, cet esclavagisme de salon doit à son postulat d'être inattaquable.
On s'en prendra éventuellement à ses conséquences, dont le capitalisme, jamais à son essence.
Sauf ADB, sauf qu'ADB se vautre dedans depuis toujours, son environnement est entièrement libéral et dans sa version la plus hard.
Qui lui poserait la question, à savoir qu'il est porté, financé, encadré (Boulevard Voltaire, Le Gallou, Blot, Laughland, etc.) par les lobbies les plus influents de Washington en matière libérale (Heritage Foundation, Cato Institute, American Enteprise Institute, etc.) ?
Personne puisque la question n'est jamais étudiée nulle part, elle n'existe donc pas.
Un problème n'existe pas si personne ne sait le mettre en équation, il n'y aura donc pas débat faute de combattants, faute d'armes, faute d'idée sur le sujet.
Pourtant, c'est bien aux bras de l'Opus Dei et de ses coreligionnaires du Club de l'Horloge et des libertariens des think tanks américains les plus puissants et dont l'unique objet est de répandre le libéralisme -étant entendu que le libéralisme actuel n'est pour eux qu'une médiocre contribution de leur idéologie qui n'a jamais encore été poussée à son paroxysme-, que l'Alain se balade benoîtement.
La dernière saloperie en date est celle, non nouvelle, mais sans cesse renouvelée de l'agent de Jihad Watch, Michel Thooris
Non seulement, Marine pratique le communautarisme couramment, mais encore ne se contente-elle pas de couper les gens en rondelles de salami, de cette viande dont elle découpe notre unité nationale et nos principes fondateurs, encore faut-il qu'elle prenne les pires morceaux.
Elle n'entend pas que considérer les juifs comme bande à part de notre communauté nationale, elle souhaite ardemment récupérer les sales juifs.
Comme Marion Maréchal drague les prétendus chrétiens des fanges, qui cachent (mal) leur religion libérale, leur racialisme et leur anti républicanisme, derrière un nuage de bondieuseries, Marine compte sur son apôtre en service commandé Thooris pour amener à elle, les petits enfants de l'extrémisme se revendiquant du judaïsme.
Même racialisme, même libéralisme, même communautarisme, que les ouailles de la Maréchal, la démarche est cohérente.
A défaut d'être respectable et avouable ...
Le libéralisme, un repli étriqué des esprits bornés
Le communautarisme est un libéralisme.
Dans un pays comme la France, il n’aurait pas lieu d’être, nos institutions ne reconnaissent pas cette cellule et sont faites justement pour faire disparaître ce genre de replis.
Ce sont les avancées du libéralisme qui empêche l’unité nationale, à tout point de vue.
L’uberisation ne fonctionne que dans un pays où on laisse les lois du marché devenir supérieures à celles de l’Etat, c’est-à-dire où on déserte la civilisation, le vrai sens du politique qui est d’exercer un contrôle sur les affaires de la société.
Le prétexte de la mondialisation a bon dos, la loi de la jungle ailleurs n’implique pas que nous devions nous aligner sur le moins-disant protecteur.
La civilisation, c’est la protection ; la protection, c’est la politique ; la politique, c’est l’Etat, l’Etat, c’est nous.
Mettre les échecs sur le dos d’un prétendu « assistanat » est une vaste escroquerie distillée par les lobbies libéraux, qui sont les ennemis des nations (une nation étant constituée des citoyens de la Cité, la Cité étant la société obéissant à des lois communes dans l’intérêt général).
Les règles de l’économie doivent être celles « de la maison » (oikos nomos), le système anglo saxon, libéral, étant un contre-modèle, il faut imposer notre modèle social, plus juste, par exemple, et surtout pas par la force ni par la ruse comme le fait justement le système ennemi.
L’organisation d’une Cité qui tient debout, c’est-à-dire en ne laissant personne sur le bord du chemin, est celle de l’organisation des protections économiques, sanitaires, sociales, de la transmission.
A l’heure des Panama Papers, nous savons que les problèmes économiques des pays viennent des gros tricheurs et de personne d’autre, l’Etat doit se renforcer là encore, pour mettre les moyens à son service, c’est-à-dire au service de tous.
Les cotisations sociales et fiscales sont notre contribution au fait de vivre dans un pays digne des plus grandes civilisations, et là encore, il faut se méfier des conneries libérales répandues, un pauvre contribue proportionnellement bien plus à la richesse de la Cité, la TVA étant l’impôt qui rapporte le plus et de loin.
A ce propos, les IFRAPiens ont encore frappé
La tête-à-claque porte-parole de l'IFRAP est effrayée par les aides sociales réservées à la jeunesse qu'elle préfère aux abois pour servir de proie à ses commanditaires.
Cela les "désincit(erait)" à travailler, selon elle.
Elle qui n'a jamais naturellement cherché de travail de sa vie, n'est pas à une ineptie réac près.
La jeunesse ne demande que ça, du travail, c'est seulement que le libéralisme total prôné par la secte dans laquelle la demoiselle est embullée, mène irrépressiblement aux minima d'emplois et à leur précarité, salaires de misère que la jeunesse a raison de refuser, un minimum de dignité oblige.
Il faudrait que ce genre de bourgeoises filles à papa arrête de faire semblant de penser pour ceux qui vivent dans le réel, ça fait parasite à éliminer ...
Et pourtant, les vers sont dans le fruits, les trois têtes de listes de l'extrême-droite candidates putatives à la présidentielle sont sur les rangs.
Emmanuelle Macron, Rama Yade, il ne manque plus que Marion Maréchal Le Pen et l'extrême-droite a placé tous ses pions.
"Chacun est seul responsable de tous" - Page 41
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L'extrême-droite pour les Nuls
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L'Action Française, les rois de la farce
Non seulement les Royalistes n'ont rien compris à la royauté française et se trouvent donc dans l'incapacité intellectuelle d'intégrer qu'ils sont dans l'anachronisme (mais qu'attendre de libéraux cons ? Oui, ils ignorent aussi qu'ils sont libéraux, mais ils ne savent pas plus ces concepts que les autres), mais encore leur faut-il prouver leur décadence atavique, l'immanence de leur idéologie.
Passer de Maurras à Maréchal Le Pen, fallait oser.
On ne saurait en effet dire qui, des coupeurs de têtes du peuple, à la pensée blonde, est le plus ridicule.
Certes, la peu attirée de la Chose Publique n'a fait que répéter un discours attendu (la jeune tient à garder cinquante ans de retard sur l'horaire actuel, la ringardise étant un état d'esprit), et s'est donc foutu de la vieille garde à l'insu de son plein gré, mais les attardés de la France ont tenu à l'accueillir comme une reine, ils reconnaissent ce qu'ils peuvent.
Misère de la bêtise.Lien permanent Catégories : Brèves -
On a retrouvé le Nègre de Surinam Gare de Lyon, il demande en hollandais l'avis de la Promotion Voltaire
Peut-être que la Promotion Voltaire a un avis sur le sujet.
"En approchant de la ville, ils rencontrèrent un nègre étendu par terre, n'ayant plus que la moitié de son habit, c'est-à-dire d'un caleçon de toile bleue ; il manquait à ce pauvre homme la jambe gauche et la main droite. « Eh, mon Dieu ! lui dit Candide en hollandais, que fais- tu là, mon ami, dans l'état horrible où je te vois ? -- J'attends mon maître, M. Vanderdendur, le fameux négociant, répondit le nègre. -- Est-ce M. Vanderdendur, dit Candide, qui t'a traité ainsi ? -- Oui, monsieur, dit le nègre, c'est l'usage. On nous donne un caleçon de toile pour tout vêtement deux fois l'année. Quand nous travaillons aux sucreries, et que la meule nous attrape le doigt, on nous coupe la main ; quand nous voulons nous enfuir, on nous coupe la jambe : je me suis trouvé dans les deux cas. C'est à ce prix que vous mangez du sucre en Europe. Cependant, lorsque ma mère me vendit dix écus patagons sur la côte de Guinée, elle me disait : " Mon cher enfant, bénis nos fétiches, adore-les toujours, ils te feront vivre heureux, tu as l'honneur d'être esclave de nos seigneurs les blancs, et tu fais par là la fortune de ton père et de ta mère. " Hélas ! je ne sais pas si j'ai fait leur fortune, mais ils n'ont pas fait la mienne. Les chiens, les singes et les perroquets sont mille fois moins malheureux que nous. Les fétiches hollandais qui m'ont converti me disent tous les dimanches que nous sommes tous enfants d'Adam, blancs et noirs. Je ne suis pas généalogiste ; mais si ces prêcheurs disent vrai, nous sommes tous cousins issus de germains. Or vous m'avouerez qu'on ne peut pas en user avec ses parents d'une manière plus horrible."
[...]
Extrait du chapitre 19 de Candide ou l'optimiste - de Voltaire
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Bko Malinké avec Siby Malinké Vieuba Camara et 9 autres personnes.
Hier, à 01:26 ·
Aujourd'hui A mon retour de Paris ,je me suis retrouvé devant une fouille avec une brutalité inouïe à la Gare de Lyon .
Je suis prêt de me porter témoin ,malgré les explications de l'intéressé les agents présent A cet effet l'ont obligé de se dénudé,le pauvre c'est retrouvé sans prothèse afin de prouver sa coopération aux yeux de la loi ,le monsieur a été malmené jusqu'à se mettre assis par terre sans ses vêtements, je tiens à ce que ceci soit connu par tout le monde et partager la vidéo au maximum ,et je comprend avec un peu de retard pourquoi la France ferme les jeux sur ce qui ce passe sur le génocide en Afrique ...
Ma question aux autorité en ce qui concerne la déontologie si ça dû changer entre temps dites nous comment se comporté dans le journal officiel à ce que nous puissions adapter nos comportements actuel qu'un individu peu afficher devant un agent de l'ordre...
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Bruno Gollnisch, les limites du raisonnement en vase clos
Bruno qui ne comprend pas qu'il représente tout ce qui fait repoussoir, les vieilles dingueries de l'extrême-droite, libéralo trad, portées par des fanges aux allures de sectes.
Quand ils partiront, les électeurs normaux arriveront.
Bruno Gollnisch (FN) : "Je rends service à la candidature de Marine Le Pen"
Le bureau politique du Front national a demandé lundi à Marie-Christine Arnautu et Bruno Gollnisch de…
FRANCEINFO.FR
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Manif Pour Tous Dégage !
Barbara Mazières, l'abonnée de Nouvelles de France de Washington, démise également, très bien.
Les petits pions formés aux USA pour promouvoir l'idéologie libérale anglo américaine n'ont absolument rien à faire au Front.
Avis aux amateurs !Lien permanent Catégories : Brèves -
Nul ne gouverne la France s'il n'est historien du droit
Pour comprendre, comment à la fin, c'est la France qui gagne, c'est-à-dire son Etat garant de l'unité nationale.
Comment les velléités d'une certaine noblesse puis bourgeoisie d'usurper le pouvoir royal puis le pouvoir étatique, ont lamentablement échoué.
Et comment percevoir que le combat est toujours de mise.
"Au début du Moyen Âge, la cour du roi, Curia Regis entourait le roi pour toutes les affaires du royaume. Mais le développement du pouvoir royal entraîna la séparation de la Curia Regis en trois organes distincts : le Conseil du roi pour les affaires politiques, la Chambre des comptes pour les questions financières, et le Parlement pour la justice. C'est l'origine du parlement de Paris au xiiie siècle. Le parlement de Paris a compétence sur tout le royaume jusqu'au xve siècle. Les clercs en sont exclus en 1319. L'ordonnance du 11 mars 1344 l'organise définitivement.
À partir de 1422, de nouveaux parlements sont créés : à Toulouse, à Bordeaux puis dans les grands fiefs rattachés au domaine royal. En tout, quatorze parlements ont été mis en place du xiiie au xviiie siècle.
Les parlements, et notamment le parlement de Paris, ont toujours été un appui de la royauté face à la papauté pour la défense de l’église gallicane. Durant les guerres de religion, ils s’opposent ainsi à l’introduction de la réforme tridentine en France, qui renforcerait les pouvoirs du pape, puis éclatent entre ligueurs et royalistes : ainsi, les membres du parlement de Paris fidèles au roi forment de 1589 à 1594 le parlement de Tours.
Frondes parlementaires
Les droits d’enregistrement (qui consiste à publier les actes royaux : édits, ordonnances, déclarations, lettres patentes) et de remontrance (qui consiste à faire des remarques en cas d'irrégularité ou d'incompatibilité avec des lois ou coutumes existantes dans leur ressort), donnèrent aux parlements l'idée qu'ils avaient un pouvoir de contrôle, voire de censure, des décisions royales. C’est notamment le cas pendant la première période de la Fronde, la Fronde parlementaire, (1648-1649). Le Parlement de Paris réclame le droit de contrôler les finances du royaume.
Ce faisant, après la Révolution anglaise, les parlements revendiquent les compétences du Parlement de l’Angleterre dont une des deux chambres, la Chambre des communes, est composée d’élus, alors que les parlements français sont à l’époque composés de magistrats dont les charges sont des offices royaux inamovibles et souvent héréditaires.
En 1673, Louis XIV interdit aux parlements de faire quelque remarque que ce soit avant l’enregistrement des édits. Ceci musela les parlements pendant tout son règne.
Les parlements relèvent la tête après la mort de Louis XIV en 1715, en négociant leur droit de remontrance avec le régent Philippe d’Orléans, à qui ils attribuent, en cassant le testament de Louis XIV, les pouvoirs que ce dernier, oncle du régent, avait très fortement limité. À partir de 1750, les parlements bloquent les réformes du pouvoir royal, notamment le principe d'égalité devant l'impôt.
Le 3 mars 1766, Louis XV, frustré de n'avoir pas pu faire la série de réformes qui devaient permettre au royaume de se remettre, va au devant du parlement et tient un lit de justice. Cette séance s'appelle la séance de la Flagellation3 du nom de la fête du 3 mars. Louis XV y fait donner un discours appuyant le principe d'absolutisme royal, et le fait que le droit de remontrance des parlements n'est qu'un pouvoir de justice délégué, que le roi reste la seule source de pouvoir du royaume.
Louis XV est désormais décidé à limiter les parlements. En 1771, le chancelier Maupeou, nommé en 1768, enlève aux parlements de Paris et de provinces leurs attributions politiques et les divise en six Conseils supérieurs, les cantonnant à rendre la justice.
Mais en 1774, Louis XVI, conseillé par Maurepas (« Sans parlement, point de monarchie ») et inquiet de sa popularité, fait rappeler les anciens Parlements, ce dont se charge son nouveau chancelier Lamoignon. Louis XVI reculera désormais chaque fois devant leur opposition. Ils jouent un rôle important dans l’agitation pré-révolutionnaire des années 1780. Ils sont soutenus par une partie du peuple dont ils prétendent être les protecteurs contre le « despotisme » royal. En empêchant toute réforme de celui-ci, ils préparent la Révolution, dont ils sont les premières victimes : dès 1790, les parlements sont remplacés par des juges élus et appointés par l’État."Lien permanent Catégories : culture -
Bruno Gollnisch tacle Jean-Marie Le Pen
Est-ce une pique dirigée contre Marion Maréchal Le Pen ou Marie-Christine Arnautu ou même JMLP ?
Bruno Gollnisch : "Je peux faire autre chose" qu'être au bureau du FN
Bruno Gollnisch a indiqué lundi qu'il allait « réfléchir » à la demande qui lui a été faite par le Bureau politique du Front national de démissionner.
OUEST-FRANCE.FR
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Marine Le Pen continue de soigner sa droite au détriment de nos principes fondateurs
Le site racialiste FDesouche -que Marine et certains de ses partisans n'arrivent toujours pas à bannir de leur entourage proche- fait naturellement ses choux gras d'une maman victime des attentats du 13 novembre.
Cette mère refuserait que "ses" impôts servent à la défense d'un terroriste.
Il faudrait expliquer à cette maman perdue ce qu'est la France et comment notre justice, attribut de notre Etat, fonctionne.
Nous ne sommes pas Daech ni Poutine, les droits de la défense sont une marque de civilisation.
Lutter contre la barbarie, c'est commencer par comprendre cela.
La seule menace contre la France, est la destruction de ses principes civilisationnels, dont notre justice est un des piliers.
Depuis nos Rois, nous avons des principes de droit de la défense.
Saint Louis fut un de nos grands rois juristes, il a beaucoup fait pour la justice de notre pays, nos Rois étaient garants des attributions judiciaires de l'Etat.
La justice était rendue au nom du Roi et était la même dans tout le royaume, même si la noblesse a toujours voulu récupérer les prérogatives du pouvoir royal, les Parlements des provinces françaises étaient les sanctuaires territoriaux de l'autorité du Roi.
Saint Louis réforme profondément la justice en promulguant, en 1256, la grande ordonnance. Ce texte général, très novateur, insiste sur l'importance de la présomption d'innocence.
" Nul ne sera privé de son droit sans faute reconnue et sans procès ", est-il écrit. Cette ordonnance, le souverain l'adresse aux baillis et aux sénéchaux, mais également à leurs subordonnés, les prévôts, les vicomtes, les maires, les sergents et " aux autres ".
Elle s'applique donc à tout le royaume. Saint Louis conservera ce souci impérieux d'une bonne justice. A sa mort, il léguera à son fils un texte, un vade-mecum, dans lequel il lui rappelle que " le pouvoir royal doit vérifier que les villes font bien appliquer la justice ".Lien permanent Catégories : Brèves, culture -
Marion Maréchal ne se plie par en quatre mais nous plie en deux quand elle fait le grand écart idéologique
Un des avantages avec les carences intellectuelles de la petite Maréchal Le Pen, c'est qu'on peut lui faire dire n'importe quoi, en particulier toutes les conneries libérales trad dont elle a été bercée, trop près du Mur des Cons naturellement, mais encore le cas échéant, leur contraire.
C'est ainsi qu'un de ses administrés a dû lui suggérer une question, qui, à la Collard, lui permet de une intervention à moindre frais, et de demander le contrôle de l'Etat sur l'arnaque des "auto entrepreneurs", qui sont naturellement des dérives libérales pour exploiter au mieux l'ego individualiste et le soumettre à la flexibilité, comprendre l'exploitation de l'homme par l'homme.
L'auto entrepreneur, c'est le rêve libéral d'une main d'oeuvre corvéable à merci.
On le fait travailler sans payer de charges et on l'emploie à la demande, et de son côté, on lui bourre le mou pour leur faire croire que leurs difficultés viennent de l'Etat, cela faisant d'une pierre deux coups.
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Connaître la France n'est pas "royaliste", sauf à être plus royaliste que les prétendus "royalistes"
C'est un de nos principes fondateurs, l'Etat intervient dans l'économie depuis toujours, c'est un des éléments constitutifs de la France.
Avant, l'Etat et le Roi se confondaient, aujourd'hui, c'est l'Etat et le peuple.
C'est le seul moyen de brider les intérêts particuliers et de faire valoir l'intérêt général dont l'Etat est garant.
Et c'est tout ce que les prétendus royalistes mettent en cause, mais comme ils n'ont jamais rien compris de la France, ils ne s'en rendent même pas compte et vont défendre une position anti nationale dans pratiquement tous les domaines.
Les Jacqueries, à l'origine des Chouanneries, sont parties de ces volontés de remettre en cause le pouvoir royal.
Ils étaient contre l'impôt royal qui était naturellement destiné aux prérogatives de l'Etat unitaire.
Ce sont des Tea Parties dans l'âme.
Il faut bien comprendre pourquoi les libéraux trad actuels font corps avec les lobbies libertariens de Washington aujourd'hui, ils ont une vision opposée à celle de la France, ce sont des Anglo Américains dans l'âme, soit nos pires ennemis en tant que Nation libre française.Lien permanent Catégories : culture