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Ecole - Page 10

  • Le petit cas Asselineau

    On me pose souvent la question à laquelle j'ai souvent répondu mais que je n'ai peut-être pas posée sur mon blog.

     

    Asselineau vient des réseaux libertariens et les fréquente toujours.

     

    Rappelons que l'ensemble des mouvements politiques sont traversés par les lobbies libertariens, mais pas seulement puisqu'ils opèrent aussi dans le domaine économique, des media, et celui de l'éducation (ils sont très présents à Sciences Po notamment, mais dans beaucoup d'écoles et universités privées).

     

    Au sein de tous ces groupes, ils affrontent les autres écoles libérales, les deux grandes confrontations étant entre l'Ecole de Chicago (libérale modérée, appelé "ultralibérale" par les libertariens car ils utilisent le terme anglo saxon de "liberal" pour les définir) et l'Ecole autrichienne (libéralisme total avec des nuances qui sont autant de sujets clivants), avec toutes les querelles internes propres à ces sous-groupes, ce qui rend leur étude particulièrement croustillante.

     

     

     

    Sur les positions des libertariens sur l'Etat, elles sont variables et demandent à être analyser finement.

     

    Les notions d'Etat fort et d'Etat stratège sont des notions libertariennes.

    Elles sont d'ailleurs très usitées par le Thomas Morien Ifrapien Aymeric Chauprade.

     

    D'une part certains libertariens se basent encore sur la méthode Friedman père (Ecole de Chicago) au sujet des étapes à franchir, quand ils peuvent prôner concomitamment le chaos par la révolution à la Sorel;

    d'autre part, il suffit de voir comment sont abordés -ou jamais abordés-les sujets de l'école, des assurances (sécurité sociale ou retraite bien comprises), des contrats de travail, pour comprendre à qui on a affaire.

     

    Dans tous les cas, le fait qu'Asselineau s'acoquine avec les réseaux libertariens (il ne s'en prend évidemment jamais à ses liens auxquels il est enlacé, il n'y a qu'à connaître de ses invités à l'Université qu'il avait faite -Ménard, Chouard, Despot, RéseauVoltaire, etc.) montre, soit qu'il est un ahuri incompétent, soit qu'il est complice.

  • Toucher à madame Taubira par racisme, c'est abattre la France

    Qui ne comprend pas qu'en comparant madame Taubira à un singe, c'est à l'esprit de la France que l'on s'en prend.
    Il faut, à la fois par nos sciences, arts et lettres qui ont fait notre rayonnement, expliquer dans les écoles ce qu'est la France, son grand principe d'unité qui est la pierre angulaire de son édifice, la clef de voûte de notre civilisation.
    S'il faut rechercher les lobbies qui agissent en sous-main pour déstabiliser notre pays en inondant la toile de ce genre de méfaits, il faut comprendre comment ils utilisent l'ignorance et la bêtise qui s'en suit.
    Il en va de la sauvegarde de l'avenir libre de nos enfants.

  • Frédéric Bastiat ou l'anti-France

    Il n'y a pas plus anti-France que l'idéologue bas de gamme des libertariens, Frédéric Bastiat.

    L'individualisme et le libéralisme sont l'essence du monde anglo saxon et anglo américain qui s'est bâti à l'opposé de la France construite sur la base de l'Etat-Nation, l'Etat étant garant de notre souveraineté (les attributs de l'Etat sont nos attributs de souveraineté) et de l'Unité nationale.

    En France, l'Etat est interventionniste depuis toujours, il est en charge de la prospérité de la nation.

    Bastiat se base sur tout ce qui a fondé notre ennemi héréditaire et que Jeanne d'Arc a chassé à raison, pour notre liberté à tous en tant que Français.

    La Magna Carta et l'Habeas corpus ne sont pas nos fondements, Bastiat s'inscrit dans ces textes et cette pensée qui nous sont étrangers, et qui tentent depuis trois siècles de pénétrer la France pour l'anéantir.

  • Humanitaire à domicile et cantine de proximité

    Alors que certains maires sont prompts à s'en prendre aux plus faibles, proposons une initiative appropriée :

    Une solution existe bien pour les cantines scolaires :

    Sodexo leader de la restauration scolaire, se pique d'actions caritatives, on n'a qu'à lui proposer une action en faveur des Français les plus démunis en leur offrant la nourriture gratuite dans les école.
    Et honnêtement, il n'y perdrait même pas, d'une part parce que le groupe impose de s'inscrire à l'avance, il reste donc toujours des repas des enfants absents, et d'autre part, les repas sont pesés pour pas cher, les actionnaires mangent plus que nos enfants dans l'affaire.

    Les mairies feraient bien d'ailleurs de revenir aux cantines maison, nos enfants ne sont pas des variables d'ajustement des profits des grands groupes cotés en bourse.

    Depuis cotation

    SODEXO, un des leaders de la restauration collective, a choisi d'aider une…
    MARQUESOLIDAIRES.COM

     

     
  • Rejetons les femmes et les enfants d'abord !

    Les femmes et les enfants d'abord, mais pas dans le sens que l'on croit.

    Le maire-de-propagande du Pontet (Vaucluse) ignore sans doute que les familles les plus démunies sont en France les familles monoparentales, ces mères qui élèvent seules leurs enfants et dont les revenus sont ou seraient inférieurs au frais de garde et de transport qu'ils occasionne(rai)ent.
    Il souhaite supprimer la gratuité de la cantine pour les plus démunis.
    Relevons que cet édile si soucieux des deniers publics a commencé par prendre en toute première mesure, sa propre augmentation d'indemnité d'élu, une augmentation qui permettrait d'offrir 500 repas par mois.

    Comme Ménard, il assène la double peine aux catégories les plus fragilisées de nos concitoyens.

    On peut garantir que plus l'acharnement contre les faibles est fort, moins les attaques contre les puissants le seront, c'est quasiment un théorème de base.

    Les électeurs et tous ceux qui reconnaissent la France comme la patrie du petit, du sans grade, contre l'injustice, apprécieront.

    Ceux qui traitent les pauvres d'assistés feraient mieux de mouler le ton, j'en ai rencontré beaucoup de ces tueurs qui font les malins quand ils ont du travail, et quand ils tombent eux aussi -car chacun peut être touché par la maladie, l'accident, l'abandon, la faillite, le licenciement 
    etc.- ils tombent de haut.
     
    Etre au chômage ou autres formes de précarité aujourd'hui n'a rien à voir avec sa volonté ni ses capacités, ce serait mal comprendre le fonctionnement du système actuel.

    Sachons ce qui oppose notre pays au monde libéral anglo américain.
    Nous sommes un pays de redistribution, notre sytème d'éducation,de santé, de retraite, de justice, de police, d'assurances même, ou de banques, tout dans notre droit contient ce principe d'unité et d'égalité des droits.
    La France organise la société de façon à ne laisser personne au bord du chemin.
     
    Ceux qui sont prompts à définir ce système comme de l'assistanat, ignorent parfois qu'ils ne défendent pas le modèle français, mais la conception anglo américaine où les écoles sont différentes en fonction de la fortune des parents, où les plus aisés s'offrent une police privée, une justice plus favorable, peuvent s'offrir des soins de santé inaccessibles aux plus démunis, etc.
    Nos chevaliers jadis, défendaient la veuve et l'orphelin.
    Choisissez bien vos références, nous, c'est la France.

    Un maire FN supprime la gratuité de la cantine pour les familles pauvres
    www.huffingtonpost.fr
    Le conseil municipal du Pontet, commune du Vaucluse conquise par le Front national aux élections de mars dernier...

  • Cachez ces notes, ou, ces maîtres, que l'on ne saurait voir

    Un de mes anciens textes toujours d'actualité trois ans après :

    Libres propos Que peut donc lier certaines banques, grandes surface, boîtes de recrutement, le gotha des associations de l’économie sociale et solidaire, et les institutions gouvernementales ?...
    NATIONSPRESSE

     

     

     






    Lien permanent Catégories : Ecole
  • Le journalisme facile et tape-à-l'oeil contre la réalité

    Les journalistes, les sociologues et les experts sont parfois des gens étranges et ont de réelles difficultés à appréhender la réalité.
    Ou simplement se laissent-ils facilement berner par une opération de communication leur permettant au passage de faire un papier et de passer pour un expert, chacun y trouve son compte.

    Lorsque j'ai été étudiante il y a vingt ans -et j'ai fait six ans d'études supérieures-, nulle part en France ni chez moi à Nice, les étudiants frontistes ne se cachaient pas.
    Je le sais puisque nous nous connaissions et nous réunissions tous et préparions des actions communes.
    Quant à notre nombre, il y a juste eu des haut et des bas en fonctions des groupes et du charisme de leurs membres et des résultats aux éléctions (les profondes convictions et le courage de certains s'affirmant davantage quand le Front est fort ...), il suffit d'un gars pour faire une équipe, il reste invariable, sur les différentes années de faculté, on trouve bien une dizaine d'étudiants qui s'affichent ouvertement.
    A Nice, nous organisions même des soirées qui comptaient autant de monde que les autres.

    Evidemment, pour avoir été étudiante à la fois en fac de Lettres et en fac de droit, je sais qu'il y a certaines universités où il vaut mieux ne pas trop la ramener.
    En fac de Lettres, quand on refusait de signer une pétition gauchiste, on retrouvait systématiquement sa voiture avec une grosse bosse en creux le jour-même, on finit vite par comprendre.
    En fac de droit, comme nous étions un petit groupe, cela suffisait à en faire un fac "facho".

    Pour être honnête, nos groupes étaient gangrénés par des gens de droite forte et droite dure, la droite forte étant proches de la droite classique et la droite dure, des groupuscules.
    Ils nous méprisaient cordialement, ce qui était absolument réciproque, mais ils surfaient sur les succès électoraux du Front et profitaient de leurs réseaux de petits bourgeois pour s'imposer.

    Les groupes étaient si hétéroclites qu'ils éclataient souvent puis se reformer au gré des consignes des états-majors.
    Le Front les tolérait avec toute l'ambiguité que nous connaissons encore aujourd'hui.
    Au niveau du FNJ, nous savions pertinnement que nous étions différents tant sur le fond que sur la forme, mais en douce, les états-majors de chaque camp discutaient continuellement entre eux.

    La méthode reste malheureusement inchangée.
    Les étudiants qui votent FN de plus en plus nombreux et décomplexés
    www.lemonde.fr
    Jusqu'à il y a peu, les sympathisants d'extrême droite étaient peu visibles sur les campus.

  • Victor Hugo, 2014, et les misérables

    Victor Hugo le bâtard de ouf, l'enfoiré de sa mère.

    On se calme.

    Mon fils a eu 17,5 à l'écrit du Bac français en première scientifique et il est tout à fait capable de s'exprimer ainsi sur les réseaux sociaux.

    Les lycéens savent parfaitement usé des différents registres de langage et passeraient pour des débiles s'ils envoyaient un tweet en langage soutenu.

    Il faut vraiment être une bande de réac type lecteur du Figaro ou de Valeurs Actuelles, suivi par le Nouvel Obs et autres déconnectés pour ignorer autant le monde réel et celui des ados.

    Sauf à faire du buzz quand on n'a rien de mieux à se mettre sous la dent.
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      C'est de l'humour.

      Les lycéens rendaient à leur manière décalée, l'hommage dû au grand écrivain, qui n'est pas forcément accessible au premier degré.

      Les lycéens qui ont planché sur ce sujet sont parmi les meilleurs puisqu'il s'agissaient des Bac S et ES.
      D'ailleurs le commentaire de texte est le plus difficile des exercices, ne s'y frottent que ceux qui s'en sentent capables.

      Balancer un tweet blasphématoire, c'est du second degré pour relâcher la pression.
       
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      Peut-être y a-t-il eu des tweets qui ont pu se surajouter pour profiter de l'aubaine (Il en est dont c'est l'occupation principale), ce qui a permis d'écrire un marronnier sur le niveau des lycéens.
      Et puis on a tous eu des rigolos dans la classe qui n'en ont rien eu à faire de cette épreuve, à tort sans doute, mais qui ont pu effectivement avoir à coeur d'amuser la galerie.
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      Je préfère prendre la défense de gamins que je connais bien et  d'une jeunesse que je ne trouve pas pour si désespérante qu'on veut bien le dire.

      Nous sommes un certain nombre à les trouver attachantes ces bêtes-là.
      Le professeur de français de mon deuxième fils, qui est en seconde, leur a gentiment rendu tout récemment, ce qu'il disait avoir reçu de leur part durant toute l'année : chacun a eu droit à une Bêtise de Cambrai.
      Les élèves l'ont pris comme il fallait le prendre, en riant, c'était bien une marque d'affection.

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       «Victor Hugo, si j'te croise dans la rue, t'es mort», c' est drôle.

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      N'avons-nous jamais été jeune ?

      J'avais dans ma classe d'excellents éléments qui avaient un jour traité George Sand de grosse "biiiiip".

      C'est déplacé si on le pense vraiment, mais quand c'est  un anachronisme doublé d'une litote, ça permet juste de décompresser quand on vient de plancher quatre heures sur une dissert.


      Pas de quoi en faire un fromage, juste un papier de journaliste.

  • Blouse de travail, école des bleus, et marketing de la connaissance

    Bob Ménard a lancé la nouvelle mode, alors Le Figaro embraye, on ne s'y attendait pas ...

    Ménard se fait néopédagogue, on va changer le fond en changeant la robe.
    Demain, tous en djellaba, tunique uniforme, il n'est pas dit si Bob va rempiler avec la Qatar Academy et refourguer le logo du PSG à toutes ses équipes.

    Il ne s'agit pas du tout du retour de la blouse du temps où le vêtement faisait le moine.
    Aujourd'hui, il existe deux classes dans les écoles, et elles traversent indifféremment les classes sociales : ceux qui portent des marques Adidas, Lacoste, ou autres Desigual, et ceux qui se moquent pas mal de ce qu'ils portent.

    La blouse ne changera pas plus la donne que le pédagogisme n'assoit la formation.
    La transmission n'a rien à voir avec l'accessoire mais avec l'essentiel.

    Une leçon de grammaire suivie d'une dictée, de questions de grammaire et qu'une bonne correction, sans blouse, donnent plus de résultat que la même non-leçon suivie d'une non-dictée et d'un moindre effort d'application, avec blouse.

    C'est l'agencement du cerveau qui engendrera une meilleure absorption des règles et règlements, pas l'hanarchement de la bourrique.

    Le port du voile en forme de blouse répond à un tout autre but.

    Il s'agit de copier les écoles privées anglo saxonnes avec logo de la marque -pardon, de l'école- et de s'inscrire dans le futur marché éducatif.
    Cette marque pouvant tout aussi bien être le nom d'une ville, les entités territoriales participant pleinement du découpage économique à venir.

    Les élèves porteront la blouse comme les employés de Carrefour ou de Macdo portent la leur, et on leur apprendra à en être fiers et à les porter haut ...
    Et sans doute comme les joueurs de foot exiberont-ils aussi les couleurs de leurs sponsors chargés de financer leurs études, en médaillon.
    Avec Prix L'Oréal dans les écoles de coiffure et Prix Areva dans les écoles d'ingénieur.

    Alors retournons la blouse et examinons-la sous toutes les coutures avant d'en devenir esclave et de ne pouvoir plus en faire partir les malfaçons comme autant de taches indélébiles.

  • Le Réseau Voltaire est inconséquent

    Alain Benajam, du Réseau Voltaire, est injuste et incohérent.

    Il s'en prend à Marine Le Pen qui certes n'a pas tout compris à la question quand elle parle des réseaux islamistes (mais à la limite, depuis quand serait-elle dotée d'une pensée ...).
    Or

    - Marine Le Pen ne fait que se ranger à la doxa de son Alliance pour la Liberté dont le chef de file est Geert Wilders.

    - Geert Wilders est le pion de David Horowitz de l'Heritage Foundation.

    - Mais là où vous prenez les gens pour des cons, c'est quand on sait que :

    - Le même Heritage Foundation a une filiale qui s'appelle le Family Research Council
    - Que c'est via ce Family Research Council que des ponts libertariens ont été menés entre Washington, l'Europe et la Russie, comprenant Manif Pour Tous, Printemps Français, Egalité et Réconciliation et compagnies.
    - Que c'est précisément le Family research Council qui a orienté ces groupe à s'associer à les groupes communautaristes tels que Fils de France et des groupes moins connus mais liés aux évangélistes noirs ou les racialistes comme Kémi Séba (le gars qui bossent pour les American Private Business Schools en Afrique), et autres Farida Belghoul dont le lobby sur l'école est un sous-groupe des lobbies libéraux qui entendent casser l' Education nationale parce qu'il s'agit d'abattre la France via l'Etat
    - Et pompon sur le gâteau, Meyssan et Benajam sont eux-mêmes libertariens et ron pauliens, idéologie dont l'Heritage Foundation n'est qu'une structure.
    - Pour finir en beauté, j'invite à prendre connaissance de la listes des multinationales qui soutiennent et financent l'Heritage Foundation, qui est en autre, classé parmi les tout premiers réseaux d'influence mondialistes par le chercheur Patrick Gatines.