Les journalistes, les sociologues et les experts sont parfois des gens étranges et ont de réelles difficultés à appréhender la réalité.
Ou simplement se laissent-ils facilement berner par une opération de communication leur permettant au passage de faire un papier et de passer pour un expert, chacun y trouve son compte.
Lorsque j'ai été étudiante il y a vingt ans -et j'ai fait six ans d'études supérieures-, nulle part en France ni chez moi à Nice, les étudiants frontistes ne se cachaient pas.
Je le sais puisque nous nous connaissions et nous réunissions tous et préparions des actions communes.
Quant à notre nombre, il y a juste eu des haut et des bas en fonctions des groupes et du charisme de leurs membres et des résultats aux éléctions (les profondes convictions et le courage de certains s'affirmant davantage quand le Front est fort ...), il suffit d'un gars pour faire une équipe, il reste invariable, sur les différentes années de faculté, on trouve bien une dizaine d'étudiants qui s'affichent ouvertement.
A Nice, nous organisions même des soirées qui comptaient autant de monde que les autres.
Evidemment, pour avoir été étudiante à la fois en fac de Lettres et en fac de droit, je sais qu'il y a certaines universités où il vaut mieux ne pas trop la ramener.
En fac de Lettres, quand on refusait de signer une pétition gauchiste, on retrouvait systématiquement sa voiture avec une grosse bosse en creux le jour-même, on finit vite par comprendre.
En fac de droit, comme nous étions un petit groupe, cela suffisait à en faire un fac "facho".
Pour être honnête, nos groupes étaient gangrénés par des gens de droite forte et droite dure, la droite forte étant proches de la droite classique et la droite dure, des groupuscules.
Ils nous méprisaient cordialement, ce qui était absolument réciproque, mais ils surfaient sur les succès électoraux du Front et profitaient de leurs réseaux de petits bourgeois pour s'imposer.
Les groupes étaient si hétéroclites qu'ils éclataient souvent puis se reformer au gré des consignes des états-majors.
Le Front les tolérait avec toute l'ambiguité que nous connaissons encore aujourd'hui.
Au niveau du FNJ, nous savions pertinnement que nous étions différents tant sur le fond que sur la forme, mais en douce, les états-majors de chaque camp discutaient continuellement entre eux.
La méthode reste malheureusement inchangée.
Ou simplement se laissent-ils facilement berner par une opération de communication leur permettant au passage de faire un papier et de passer pour un expert, chacun y trouve son compte.
Lorsque j'ai été étudiante il y a vingt ans -et j'ai fait six ans d'études supérieures-, nulle part en France ni chez moi à Nice, les étudiants frontistes ne se cachaient pas.
Je le sais puisque nous nous connaissions et nous réunissions tous et préparions des actions communes.
Quant à notre nombre, il y a juste eu des haut et des bas en fonctions des groupes et du charisme de leurs membres et des résultats aux éléctions (les profondes convictions et le courage de certains s'affirmant davantage quand le Front est fort ...), il suffit d'un gars pour faire une équipe, il reste invariable, sur les différentes années de faculté, on trouve bien une dizaine d'étudiants qui s'affichent ouvertement.
A Nice, nous organisions même des soirées qui comptaient autant de monde que les autres.
Evidemment, pour avoir été étudiante à la fois en fac de Lettres et en fac de droit, je sais qu'il y a certaines universités où il vaut mieux ne pas trop la ramener.
En fac de Lettres, quand on refusait de signer une pétition gauchiste, on retrouvait systématiquement sa voiture avec une grosse bosse en creux le jour-même, on finit vite par comprendre.
En fac de droit, comme nous étions un petit groupe, cela suffisait à en faire un fac "facho".
Pour être honnête, nos groupes étaient gangrénés par des gens de droite forte et droite dure, la droite forte étant proches de la droite classique et la droite dure, des groupuscules.
Ils nous méprisaient cordialement, ce qui était absolument réciproque, mais ils surfaient sur les succès électoraux du Front et profitaient de leurs réseaux de petits bourgeois pour s'imposer.
Les groupes étaient si hétéroclites qu'ils éclataient souvent puis se reformer au gré des consignes des états-majors.
Le Front les tolérait avec toute l'ambiguité que nous connaissons encore aujourd'hui.
Au niveau du FNJ, nous savions pertinnement que nous étions différents tant sur le fond que sur la forme, mais en douce, les états-majors de chaque camp discutaient continuellement entre eux.
La méthode reste malheureusement inchangée.
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