L'extraordinaire, c'est le centre, les Larcher, les Jego, les Borloo, les Bayrou, ils se sont auto déterminés comme centristes alors qu'ils sont à l'extrême-droite, des leaders.
Certes, le centre de l'action politique se situe aujourd'hui à l'extrême-droite, en ce sens, nous pouvons interpréter leur jeu d'échiquier comme légitime.
Ecole, sécurité sociale, droit du travail, aucun doute, ils sont bien dans la volonté d'extrême-droite de tout déréguler.
Ils sont "réformistes" comme dirait Christine Lagarde, "macronistes" donc, Christine n'a d'yeux que pour Chimène-macron, si gauche flexible vers la droite la plus extrême.
La dérégulation, anti-étatisme, l'anti protection est en bonne marche, on ne peut pas dire que le patronat n'est pas servi.
Et c'est vrai, qu'à leurs yeux d'extrême-droite, rigoureuse, ordonnée, garantie, une Marine Le Pen -qui ne croit pas elle-même à ses compétences-, fait figure de danger.
Elle ne sait pas vraiment reconnaître l'extrême-droite, un pied dedans, une main folle ailleurs parfois, c'est du grand n'importe quoi, je ne suis la seule à le voir.
Son extrême-droite n'est pas sérieuse, on ne miserait pas une action sur son cheval, c'est un canasson ridicule face à des chevaux de course et de compétition dont un Macron fait figure de parfait écuyer.
Les Beigbeder l'ont bien compris, même s'ils pensent qu'ils pourraient dans l'avenir rabattre casaque sur une Marion Maréchal Le Pen prête à tout pour mettre ses crocs sur le leadership d'extrême-droite et qu'elle est formée en ce sens, le Le Pen ne sert pour le moment qu'à orienter la chevauchée vers plus de dérégulation plus vite et plus fort.
S'il y a une seule chose à comprendre et retenir des orientations politiques actuelles, c'est juste cela.
