En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.
Zemmour aura vendu son livre au fichier de Contribuables Associés (retour d'ascenseur), fichier de gogos réac que les lobbyistes libertariens attrapent avec du vinaigre, il s'agit de 200 000 membres revendiqués à toutes les sauces pour influencer notamment les politiques (Jean-Marie Le Pen au premier chef pendant des années), souvent d'office, à qui l'on matraque la publicité sur leurs sites respectifs.
Ensuite, le bluff est une technique de manipulation usitée par les mêmes milieux.
Enfin, le principal groupe de lobbies auquels sont affiliés ces groupes de pression proches de Zemmour (on se souvient que Zemmour comme Polony soutiennent les lobbies SOS éducation /Fondation Pour l'école affiliés à l'IFRAP de la libérale folle furieuse Agnès Molinier) est le plus influent du monde, il s'agit de l'Heritage Foundation dont le siège se situe à Washington.
Cette centrale est stipendiée par les multinationales et les magnats David Horowitz (qui finance aussi la propagation de l'idéologie du choc des civilisations) et la famille Mellon Scaife notamment (de l'empire bancaire et de matières premières du même nom).
Or, Richard Mellon Scaife avoue sur sa page Wikipedia en anglais, qu'il a coutume de faire acheter en masse les bouquins des auteurs qu'ils souhaitent mettre en avant et dont il dope ainsi les ventes.
Si les filiales utilisent les mêmes méthodes -ce à quoi elles vont se former directement auprès des organismes américains (cf. notamment l'Institut de Formation Politique qui fournit en cadre une certaine Marine Le Pen mais aussi d'autres mouvements politiques ou pas d'ailleurs)- cela peut être une piste.
Ces groupes, qui sont à l'origine de La Manif Pour Tous notamment, ont en commun de se réclamer du peuple, comme Zemmour.
C'est là encore une technique et c'est totalement usurpé, le peuple en question étant bien celui d'une certaine droite extrême agitée par les mêmes lobbies via les mêmes fichiers et myriades de sites, télés sur Internet, etc.
Le site Causeur, qui fait partie de cette nébuleuse, nous tire un papier sur Zemmour, ce "Socrate populiste", utilisant populiste au lieu de populaire, ce qu'il serait prétendument.
Ca tombe bien, Socrate était un escroc, même Platon a montré l'absurdité de la maïeutique.
Socrate s'est fait bannir par ses pairs à raison, il pervertissait la jeunesse avec ses thèses farfelues sur la réminiscence.
Platon démontre l'absurdité de la maïeutique avec l'esclave de Ménon.
Ca ne fonctionne qu'avec des adultes, déjà instruits. Justement, si nous remettons dans le contexte, Socrate a été banni parce qu'il pervertissait la jeunesse (motif précis de son procès), il était considéré comme un escroc dans son domaine.
Ensuite, Causeur est un petit organe d'extrême-droite, ils vivent en bulle, la référence à Socrate est récurrente, l'espèce de Collard a fait des conférences dans le microcosme sur le fait que Marine accoucherait les esprits via la maïeutique.
Ce qui est très drôle puisque Marine Le Pen n'a aucune science, elle répète ce qu'on lui fait apprendre mécaniquement depuis quarante ans.
Zemmour fait pareil, il reprend vingt ans après les poncifs conçus par le Club de l'Horloge qu'un gamin du FNJ sait débiter tout pareil, postulats souvent faux ou du moins biaisés au demeurant.
Mais auprès d'ignares, ça passe très bien.
Sur le populisme, reprenons l'étymologie, cela signifie : «Mettre le peuple au centre».
En France, cela va très loin puisque «natio» signifie aussi peuple, et que la France est un Etat-Nation, l'Etat a été conçu par nos rois pour protéger le peuple.
Zemmour ne défend d'ailleurs pas notre Etat dans tous ses pans, il est très lié aux lobbies de Contribuables Associés qui, comme le Club de l'horloge, ont une vision très anglo américaine de l'Etat. Mais là encore, comme personne ne sait de quoi il en retourne, ça passe très bien.
Disons que si populiste veut dire prendre les gens pour des cons, ça correspond. Mais c'est nier une réalité qui est l'intelligence collective. Un seul individu, tout génie soit-il, n'est rien par rapport à l'ensemble de ceux qui l'ont précédé et le suivront.
L'ouvrier sait mieux appréhender la réalité qu'un Emmanuel Macron par exemple, tout simplement par qu'il la vit, quand l'autre pauv'con de macro économiste est dans l'idéologie, forcément en porte à faux par rapport au réel.
Socrate donne la solution à l'esclave, et une fois sous ses yeux, évidemment l'esclave acquiesce. et quand on lui explique que 2 fois 2 font 4 et que 3 fois 3 font 9, il ne peut aussi que se rendre compte de son erreur. Socrate tire un raisonnement par les cheveux, c'est justement du sophisme, ne lui en déplaise. Lors du procès du maître de la maïeutique, il était bien question de la méthode socratique, le blasphème contre les Dieux était en plus, et ce sont les savants de l'époque qui l'on condamné avant la politique.
Si la maïeutique avait percé, cela eut été une catastrophe, notre civilisation gréco romaine n'aurait pas été. La maïeutique a continué à faire des émules, elle s'est transmise à travers de petites sectes, développée au XIX siècle (société théosophiques) et a donné des théories éducatives mises en place notamment en Allemagne avec les Maîtres camarades et aux USA avec la scientololie en particulier, cela a donné les méthodes globales et l'Apprendre à apprendre au XXème.
Quant à l'intelligence collective, c'est le fait que les erreurs des uns ou des autres se corrigent naturellement par le nombre. Si une erreur parvient, elle est testée et remise en cause parce qu'elle ne fonctionne pas, ceux qui l'utilisent en masse finissent par l'abandonner pour une meilleure solution. Si la société n'est pas totalitaire, cela s'appelle de l'empirisme organisateur.
Macron justement n'est pas un politique, c'est un rejeton de la Fondation Jean Jaurès, de ces think tanks stipendiés par les multinationales pour répandre et imposer une idéologie, libérale, par et pour une oligarchie financière.
L'éternel retour d'Athènes, qui, même si elle n'était pas une démocratie complètement aboutie, luttait déjà contre le système oligarchique.
Il eut mieux valu augmenter la progressivité de l'impôt plutôt que de toucher aux allocations familiales qui prennent en compte l'enfant et valorise le fait d'en avoir.
Une famille aisée avec enfants se voit dorénavant dévalorisée par rapport à la même sans enfant, ce qui est un non-sens absolu.
De plus, il aurait peut-être fallu tenir compte d'un aspect méconnu :
dans un couple avec enfant où seul le mari travaille avec une bonne situation, la mère peut n'avoir comme revenu que ces faibles allocations, pour elle, la reconnaissance de son travail de mère est totalement éludé et les allocations, sa seule respiration financière, l'Etat aurait dû rester présent à ses côtés.
Un des avantages de l'apparition au grand jour sur le marché politique du petit caniche des lobbies Emmanuel Macron, c'est de révéler clairement l’escroquerie de la macro-n-économie qui n'est qu'une idéologie par et pour les ploutocrates.
La véritable économie : oikos nomos, les règles de la maison, celle qui est circonscrite à un pays en fonction de son histoire, de ses institutions qui ne sont elles-mêmes que des constructions humaines dont le but est a priori la protection dont celle de la transmission au centre.
Nous les pauvres n'arrivons même pas à prendre les bus pour l'école, c'est de l'ordre de 200 euros par an, pour quatre enfants, 800 euros, pour nous c'est vélo par temps de pluie quand même, et encore, il ne faut pas se faire voler le vélo au collège ou à l'école, ce qui nous est déjà arrivé.
Ensuite, quand on part en famille, mieux vaut partir en voiture qu'en train même avec la carte famille nombreuse, c'est bien moins cher. Pareil pour le car, dès qu'on est plus de trois, la voiture est moins chère.
Sachant que les personnes au RSA ou au chômage ont des cartes gratuites, la mesure libéralisation des autocars Macron/Fondation Jean Jaurès (où la prime va au plus innovant et plus disant libéral) pour les sous-développés, ne sert pas à grand chose dans le monde réel dont ce genre d'idéologues n'ont à peu près aucune idée.
C'est sûr que si on libéralise, pour le même prix et rapidement plus cher, on pourra même crever en route car ils auront «rationalisé» les coûts de maintenance en sous-traitances aux responsabilités diluées et opaques, il y a des précédents récents.
L'idéologie libérale de la concurrence libre et non faussée mène toujours et irrésistiblement aux monopoles privés par fusion acquisition au profit des plus gros qui supplantent alors les Etats et les assujettissent à leur monopole tout en s'achetant les loyaux services de think tanks par eux stipendiés qui dirigent l'argumentaires de tous les politiques à qui ils font gober qu'ils ne seraient rien sans eux.
Comme la patrie est tout ce qui reste à ceux qui n'ont plus rien, les services publics sont le patrimoine de ceux qui n'en ont pas.
Là encore Maupassant a su voir tout cela dans son petit peuple normand, comme Pagnol dans son petit peuple de Provence.
Nous sommes humains, nous sommes tordus.
"- Je t'aime Manon, je t'aime d'amour !
Je veux te marier, je suis tout seul, j'ai personne à nourrir, le grand-père il est mort, la grand-mère elle est morte, mon père s'est pendu quand j'étais petit, ma mère est parti de la grippe, y'à plus que le papé. Il est riche, il est vieux, IL VA CREVER !
Il va tout me laisser, et tout sera pour toi, parce que je t'aime, je t'aime ! "
