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Face à la baisse, toute relative, de la fécondité des femmes françaises l'an dernier, Jean-Marie Le Pen fustige les femmes qui manqueraient à leur responsabilité au niveau de leur fonction reproductive.
Il ferait bien également de remettre en cause la façon de faire des hommes.
Comment les femmes peuvent-elles enfanter dans la sérénité quand les hommes n'ont pas évolué face à leur prétendu déterminisme à tromper, à vouloir conforter leur perte de virilité par des coucheries-diversité incessantes.
Mais sans doute Jean-Marie Le Pen aurait-il lui-même des choses à se reprocher de ce côté-là, lui dont la fidélité laisserait doucement rigoler ceux qui l'ont cotoyé dans la force de l'âge.
Faire porter la responsabilité de la baisse de natalité uniquement sur les femmes est proprement scandaleux. Pour ne pas du tout parler ici des raisons économiques et du fait que l'on pousse les femmes sur le marché du travail sans qu'elles en aient toujours le choix.
Aujourd'hui, il aurait fallu que hommes et femmes s'ajustent en fonction de leurs
défauts respectifs, ils ont au contraire plonger dans une fuite vers le pire encore
comme des tordus affectifs incapables de faire l'effort de se redresser.
Le coup de la femme qui trompe son mari est surtout fait pour exciter les hommes, la proportion d'hommes allant voir ailleurs si l'herbe est plus verte est bien plus importante, même si les femmes tentent de rattraper leur "retard". Mais je doute fort qu'elles y trouvent satisfaction.
L'explication est simple, pendant qu'elle enfante et élève ses petits, elle a peu le temps et peu la tête à s'occuper à autre chose, ensuite, la nature se charge de la rendre moins attractive sur le marché.
Tandis que l'homme se retrouve le plus souvent perdu dans son rôle de père et cherche à se rassurer comme il peut par les moyens qu'il peut.
Evidemment, si la femme a les moyens, elle peut s'offrir quelques dérisoires compensations qui ne serviraient qu'à masquer le manque d'affection qu'elle recherche. Une affection qui grandit davantage dans le temps et l'adversité que dans une éphémère rencontre de deux égoismes.
On dit vulgairement qu' "Une femme a besoin d'une raison pour tromper mais un homme a simplement besoin d'une femme."
Certes génétiquement, les hommes sont des animaux, mais ce sont aussi des êtres dotés de réflexion et de sensibilité, à eux de déterminer quelle part d'eux-mêmes ils entendent faire prévaloir.
Le droit à l’intimité ? par le Frère Trancrède Le Beuve
Contactée par L’Express, Yann Le Pen regrette amèrement d’avoir accordé cet entretien au printemps 2013 et à la journaliste d’avoir ‘’mangé le morceau’’ : « En vingt ans, aucun journaliste à qui j’en avais parlé ne s’est permis de relayer cet épisode. Ce qui s’est passé est hallucinatoire. Je suis très gênée. »
Avec son mandat, Marion Le Pen ne pouvait espérer cacher toute sa vie ce secret.
Si Roger Auque était n’importe qui, s’il était étranger à tous monde politique ou médiatique, cela ne poserait pas de problème. Mais ce n’est pas le cas.
Roger Auque est élu conseiller municipal du IXe arrondissement de Paris sur la liste UMPen 2008. Il est très proches des très atlantistes Sarkozy et Kouchner, qui l’ont nommé ambassadeur, au grand étonnement du Quai D’Orsay, ‘’pour services rendus’’. On aimerait savoir de quoi il s’agit, de quels services ?
Surtout, il faut comprendre maintenant que les journalistes qui interrogent Marion-Marechal-Le-Pen-Auque (barrez les mentions inutiles) sont au mieux des collègues, sinon des amis de son père.
Il faut donc, quand on consulte un entretien avec Marion Le Pen, que l’on replace ce fait en perspective.
Un journaliste peut parfaitement être objectif. Pourquoi pas, il existe bien des poissons volants ! Mais cacher une telle information à son public est parfaitement malhonnête. Et c’est ce qu’ont fait tous les journalistes jusqu’ici.
Dans l’établissement, dont la famille Le Pen fait définitivement partie, tout le monde était au courant.
Eux le savent, mais, tout le monde a le droit de le savoir quand il s’agit de personnage public.
Qui avait-il à cacher ?
Sans chercher encore un complot, cela nous permet de nous interroger sur le soutient que Marion Maréchal Le Pen qui se dit à droite -et pour le rassemblement de toutes les droites, reçoit de Christine Boutin qui est en lien avec les lobbies de Washington et notamment les Heritage Foundation, Cato Institute, American Enterprise Institute, Hudson Institute…
Au fait, ce sont les mêmes groupes qui soutiennent les réseaux Sarkozy et Kouchner/Ockrent et qui ont promu Roger Auque ambassadeur de France !
Publié dans Biographie, Bourrage de crânes / Manipulations, Dérives / Infiltrations, Front national | Mots-clefs : Bernard Kouchner, FN, FNJ, Franc maçon, Front national de la Jeunesse, Gilbert Collard, israel,Jean-Marie Le Pen, JMLP, Marine Le Pen, Marion Marechal Le Pen, MLP, Nicolas Sarkozy,rassemblement bleu marine, Roger Auque, Yann Le Pen"
Mon texte :
http://orianeborja.hautetfort.com/tag/roger+auque
http://orianeborja.hautetfort.com/archive/2013/11/08/marion-marechal-le-pen-a-la-droite-de-son-pere-5216204.html
L'ex-candidat à la présidentielle a "pipolisé" le congrès de son parti, Debout la République. En présence de Frigide Barjot.
Une robe rose Barbie au décolleté profond, une peau bronzée cet été au soleil de Croatie et son éternelle choucroute blonde, revoilà donc Frigide Barjot. Hier, l'ancienne égérie de la Manif pour tous était l'invitée vedette du congrès de Debout la République, porte de Versailles, à Paris. Le parti du souverainiste Nicolas Dupont-Aignan, sas de décompression entre l'UMP et le FN. Le député de l'Essonne avait rassemblé 1,79% des voix au premier tour de la présidentielle 2012.
À la tribune, alors qu'à l'ère de l'info éclair le combat des anti-mariage homo semble bien loin, Frigide Barjot tente, avec une certaine nostalgie, de ressusciter l'engouement que sa présence pouvait provoquer il y a moins de six mois devant une telle assistance : "Quelle joie, chers amis, compagnons de cortège!" L'ancien pilier de boîte de nuit explique ses "nombreuses valeurs communes" avec Nicolas Dupont-Aignan et répète, sans qu'on la croie vraiment, que sa présence ne vaut pas ralliement. "En tout cas pas maintenant", ajoute celle qui dit ne pas vouloir non plus être candidate aux municipales. Le récit qu'elle fait de son parcours politique (l'UDF, puis le RPR, le refus des traités européens) semble pourtant la mener tout droit aux côtés de Dupont-Aignan.
Mais l'ancienne de Jalons veut d'abord mesurer son poids politique. Pour cela, elle propose à tous les candidats à un siège de maire, "et à Nicolas le premier", d'adopter sa "charte des valeurs pour tous", qui s'oppose encore et toujours au mariage entre personnes de même sexe, "à cause de la filiation". "Même aux candidats FN?", lui a-t-on demandé. "S'ils adoptent la charte, oui", a-t-elle répondu.
Quelques instants plus tôt, c'était un tribun d'un autre genre, le critique gastronomique de Marianne, Périco Légasse, mari de la polémiste Natacha Polony, qui faisait ses premiers pas à la tribune de Debout la République. Le journaliste, qui avait revendiqué son vote Dupont-Aignan au premier tour en 2012, s'est taillé un beau succès en huant la grande distribution, combattant l'atlantisme et défendant les commerces de proximité. Pour lui, le député de l'Essonne, incarnerait "une certaine idée de la France". Dupont-Aignan, lui, se veut désormais – c'est sa nouvelle formule – l'image d'un "patriotisme tranquille". Alors que son positionnement anti-euro coïncide avec celui de Marine Le Pen, il tente de se démarquer, dans une relation plus apaisée à l'immigration. "Je refuse cet enfermement entre l'UM-PS et le FN. Notre devoir est d'offrir un autre choix aux Français, le choix gaulliste et républicain", explique-t-il. Pas question non plus de se plier à tous les caprices de ses invités du jour.
Voici la Marseillaise de fin, Frigide Barjot s'approche de Nicolas Dupont-Aignan et tente de lui épingler un badge L'Avenir pour tous, le nom de son mouvement, au veston. Le député refuse et le glisse dans sa poche. Souverain en son parti.
INFO PANAMZA. L'homme que son ADN désigne aujourd'hui comme le "tireur de Libération" avait affirmé, lors du procès de Florence Rey, être un agent des services secrets. En 1996, Abdelhakim Dekhar avait fait la démonstration, face à un juge, de son lien inattendu avec un militaire au passé obscur. Révélations.
Dekhar prétendait avoir rencontré au Liban, lors d'une mission, un officier français dont il avait donné le nom.
Lors de cette séance au Palais de justice, étaient présents trois gendarmes du Palais et cet homme dont le juge d'instruction n'a pas voulu me donner le nom.
Abdelhakim Dekhar est allé directement vers lui, lui a serré la main et l'a appelé par son nom, ils semblaient très bien se connaître.
Tels sont les propos extraits d'un entretien accordé aujourd'hui au Figaro par Emmanuelle Hauser-Phelizon, ancienne avocate d'Abdelhakim Dekhar.
De 1994 à 1998, le Franco-Algérien était en détention provisoire en raison de son implication présumée dans l'affaire Rey-Maupin. En 2003, l'émission Faites entrer l'accusé de France 2 lui avait consacré une séquence.
Interrogée dans la nuit de mercredi à jeudi sur I Télé, l'avocate avait déjà souligné l'importance de cet "officier français" connu au Liban par Abdelhakim Dekhar. La chaîne d'information n'a pas mis en ligne la vidéo intégrale de cette interview (dont un extrait peut être vu ici). Les propos tenus alors par Emmanuelle Hauser-Phelizon sont néanmoins similaires à ceux exprimés ensuite auprès du Figaro.
Dans la matinée de jeudi, l'avocate, sollicitée par RTL, France Inter et BFM TV, a nuancé le portrait sommaire qui allait être esquissé par François Molins, procureur de la République de Paris, au sujet de son ancien client et repris sans sourciller par la plupart des médias hexagonaux : il serait réducteur, selon celle qui l'a fréquenté durant quatre années, de considérer simplement Abdelhakim Dekhar comme un ancien hurluberlu "aux tendances affabulatrices" comme l'a décrit le magistrat. "Il n'était pas un mythomane", a-t-elle fait savoir au Figaro.
Je ne le voyais pas comme un homme violent mais comme un homme intelligent, extrêmement méfiant, même vis-à-vis de moi.
C'est une affaire (ndlr: l'affaire Rey-Maupin) qui a traumatisé le pays. On ne s'est intéressé qu'à Florence Rey et Audry Maupin à l'époque. Des tas de choses ne sont pas sorties lors de ce procès. Je n'ai plus aucune nouvelle de lui depuis 1998.
Cet homme est une énigme. Je n'ai jamais eu de rapports proches. J'avais des convictions dans son dossier mais c'était quelqu'un d'extrêmement réservé et d'extrêmement intelligent.
Emmanuelle Hasuer-Phelizon, BFM TV, 21.11.13
Lors du procès Rey-Maupin, les experts psychiatriques étaient d'ailleurs beaucoup moins catégoriques que François Molins. Voici les extraits du rapport médical effectué alors sur Abdelhakim Dekhar et rapportés aujourd'hui par le journaliste Frédéric Ploquin deMarianne (passages en gras soulignés par Panamza):
A en croire l’un des docteurs qui a mené son examen psychologique pour le compte de la justice après son arrestation, en 1994, pour complicité de vol à main armée, « ses différents emplois n’auraient en fait qu’un rôle de prétexte, puisque son activité réelle, officielle et mensualisée selon lui, aurait été celle d’officier de renseignements pour les autorités algériennes ».
« C’est ainsi, poursuit le docteur, qu’il aurait eu pour mission d’infiltrer les milieux gauchistes, marginaux et potentiellement violents de la région parisienne ». Dernière réflexion : « Il n’est pas impossible que les services de renseignements algériens ou français utilisent des personnalités plus ou moins déséquilibrées et plus ou moins insérées socialement pour justement infiltrer les milieux marginaux ».
Marianne rapporte également les propos tenus alors par Dekhar devant le juge.
Dès ses premières déclarations devant le juge chargé d'élucider l'attaque d'une fourrière parisienne par deux apprentis gauchistes, ponctuée par la mort de trois policiers et d'un chauffeur de taxi, Dekhar raconte en effet qu’il a bénéficié d’une formation dans une école militaire, près d’Alger (« On m’a appris à formuler des messages, à les coder, à filmer avec des caméscopes et à filer les gens »). Puis comment il a mené ses premières missions d’espionnage parmi les étudiants algériens, sur le campus universitaire de Metz, pour le compte d’un membre de l’amicale des algériens en Europe, un certain Mohamed Boudiaf.C’est sous le contrôle d’un officier palestinien, un certain Haffif Lakdar, qu’il aurait approfondi ses contacts avec la mouvance autonome, en particulier avec Philippe Lemoual, qu’il a connu à l’occasion d’un concert, puis en fréquentant les squats parisiens, fin 1990. « On m’avait, dit-il, demandé de m’infiltrer auprès de gens susceptibles de faire partie de milieux islamistes dans certaines banlieues ». On lui aurait également permis d’accéder à une sorte de centre de documentation sur l’extrême gauche clandestine, situé à l’intérieur de l’ambassade d’un pays du Golfe, près de Trocadéro. Il aurait ensuite été pris en main par un membre du consulat d’Algérie à Aubervilliers, un certain Moukran. Travaux pratiques : un mystérieux tract appelle à la jonction de la violence entre l’Algérie et les banlieues françaises, en novembre 1993. « On » lui demande « d’être bien » avec Philippe, mais aussi avec un garçon surnommé « Francky », qui semble lui aussi avoir un lien avec ce tract.
« C’est dans ces conditions, explique-t-il, que Philippe est venu me demander d’acheter un fusil de chasse » S’il a accepté, c’est « dans une optique précise, qui consistait à faire du renseignement pour mon pays, qui est en guerre ».
Officiellement, la justice n'a jamais corroboré ces déclarations singulières d'Abdelhakim Dekhar, surnommé alors "Toumi". Mais une chose est certaine: la condamnation clémente de l'homme qui se disait "protégé par les services" avait surpris sa propre avocate. Malgré le témoignage de Florence Rey qui le désigna comme le "troisième homme", Dekhar a seulement été reconnu coupable d'association de malfaiteurs et écopa de quatre années de prison, soit la durée exacte de sa détention provisoire. Comme le fit remarquer -hier soir, sur I Télé- son ancienne avocate, le Parquet avait pourtant requisdix années. Ce fut une décision "étrange", ajouta Emmanuelle Hauser-Phelizon.
Barbouzes, terrorisme d'Etat et coups tordus
Panamza a découvert le nom de ce mystérieux "officier français" auquel l'avocate fait mention dans son entretien accordé au Figaro, précisant que le juge n'avait pas voulu alors lui décliner son identité. Il s'agit de Gérard Manzanal. Cette information avait été obtenue et divulguée le 28 mai 1996 par la journaliste Cathy Capvert de L'Humanité. Extraits (passages en gras soulignés par Panamza) :
Parce qu'il en dit trop ou pas assez, et qu'il faudra bien un jour savoir s'il est complètement fou ou un vrai agent secret, le juge Hervé Stéfan a décidé de le confronter avec l'homme qui l'aurait recruté et lui aurait permis, indirectement, d'infiltrer les mouvements autonomes français.
Ce matin-là, le magistrat ordonne donc à trois ou quatre gendarmes, habituellement employés au Palais de justice, de venir dans son bureau en civil.Il faut brouiller les pistes. Les hommes s'alignent. Tous âgés d'une cinquantaine d'années. Au milieu, le recruteur présumé. Un certain Gérard Manzanal que bien peu de monde connaît. Sauf peut-être ceux qui s'intéressent au dossier du GAL, le Groupe antiterroriste de libération dont les commandos ont semé la mort au Pays basque entre 1983 et 1987.
Dans cette affaire de terrorisme d'Etat, supposé lutter contre l'ETA, son nom a été cité par un témoin à charge dans le volet espagnol de l'enquête. Nulle part son portrait n'a été diffusé. Dans les milieux nationalistes basques, on pensait même qu'il avait disparu. Mais il est bien vivant. Au milieu de la parade d'identification, Abdelhakim Dekhar le reconnaît, tend son index et dit: « C'est Gérard Manzanal, l'officier qui nous dirigeait à Beyrouth et m'a présenté à des officiers de la Sécurité militaire algérienne. Il était membre du SAC. C'est lui qui me l'a dit ».
Plus loin, la journaliste précisa que l'intéressé avait évidemment démenti tout lien avec Abdelhakim Dekhar.
L'ancien sergent recruteur de la légion étrangère à Bayonne, aujourd'hui affecté près du commandement général des régiments étrangers, explique: « De par mes fonctions, je suis un homme public. Dans toutes les gendarmeries, les ANPE, les commissariats, il y a des affiches pour inciter les hommes à s'engager, j'y agrafe ma carte de visite ». Reste que sa photographie n'y est pas accolée. De toute façon, il dit: « Je n'ai jamais fait partie du SAC. Je ne suis jamais allé à Beyrouth. Je ne connais aucun membre de la Sécurité militaire ».
Et d'émettre, à propos de l'affaire Rey-Maupin survenue au début de la campagne présidentielle de 1994/95 et sous l'ère Pasqua (alors ministre de l'Intérieur et ancien responsable du Service d'Action Civique) une audacieuse hypothèse (que certains taxeraient probablement aujourd'hui du mot fourre-tout de "complotiste") pour conclure son article:
Un légionnaire qui aurait fait partie du SAC: la coïncidence est trop belle, colle trop bien avec la thèse de la manipulation policière que défend depuis son arrestation Abdelhakim Dekhar. Le SAC dissout, les aventuriers n'ont pas obligatoirement disparu.
Et si, effectivement Dekhar avait raison et qu'un groupe de militants d'ultra-gauche avait été infiltré afin d'être utilisé pour servir une idéologie de droite?
Dans un ouvrage paru en 1981, juste après la tuerie d'Auriol, Lecavelier, ancien membre du SAC, expliquait que la stratégie de cette milice consistait à « déstabiliser le régime par des actions d'infiltration et d'intimidation pouvant aller jusqu'à la violence ». On aurait le « comment? ». Peut-être même le « pourquoi? » de l'attaque de la préfourrière.
Hormis cet article de L'Humanité, exhumé aujourd'hui par Panamza, il existe très peu d'éléments publics -disponibles en ligne- à propos de Gérard Manzanal. Il faut consulter la presse espagnole et les essais hispanophones consacrés à l'ETA pour avoir des bribes d'information. Ainsi, le quotidien El País paru le 17 septembre 1988 évoqua le démenti de Manzanal à propos de son implication dans l'affaire du GAL, ce groupe clandestin de paramilitaires secrètement appuyés par l'Espagne et la France pour lutter contre les indépendantistes basques de l'ETA. Le 21 septembre 1995, le même quotidien espagnolsouligna la participation vraisemblable de Manzanal dans les opérations du GAL. Un livre paru en 2008 sur les services secrets espagnols qualifia Manzanal de "mercenaire" au service des agences de renseignements. En avril 2011, le site La Gaceta consacra un portrait à l'une des figures opaques du GAL, un policier français surnommé "Jean-Louis": incidemment, le journaliste Manuel Cerdán fit allusion à Gérard Manzanal, présenté comme l'un de ses "ex-collaborateurs" qui serait aujourd'hui décédé.
En mars 2012, Canal+ diffusa une enquête de 52 mn consacrée à ce sujet particulièrement obscur dans les relations franco-espagnoles et dénommé "GAL: des tueurs d'Etat ?". En 1996, les députés communistes avaient réclamé, en vain, la création d'une commission d'enquête parlementaire sur la question. Un juge d'instruction, Christophe Seys, avait également tenté, sans succès, de faire la lumière sur le volet français de ces opérations clandestines et meurtrières: « J'ai commencé à vouloir le faire, expliqua-t-il, mais les choses sont devenues difficiles…».
Quel rapport avec Dekhar? Si l'homme avait bien été "recruté" par Manzanal, comme il l'affirma au juge, reste à savoir comment et jusqu'à quand cette collaboration occulte se déroula. Un seul fait semble assuré, à ce jour, à propos de son rapport officiel avec l'institution militaire: selon Evelyne Gosnave-Lesieur, avocate générale du procès Rey, Dekhar aurait été réformé de l'armée en raison d'un problème oculaire.
Un ancien du SAC décoré par le ministre ?
En mai 1996, lorsqu'il fut convoqué au Palais de justice de Paris, Gérard Manzanal n'était plus sergent instructeur en poste à Bayonne comme ce fut le cas du temps de l'affaire du GAL. Il avait entretemps intégré le Commandement de la Légion étrangère, basé à Aubagne. Trois mois auparavant, le 6 mars 1996, l'adjudant-chef Gérard Manzanal recevait, pour ses "28 ans de services", la prestigieuse "médaille militaire" de la part de Charles Millon, alors ministre de la Défense et compagnon historique des mouvances groupusculaires d'extrême droite.
Dans un document publié en 1995 par El Mundo et rédigé par les indépendantistes basques de Batasuna, il est fait mention de Manzanal :
Gérard Manzanal Pan était le chef de recrutement de la Légion étrangère. Né dans la localité de Garbajosa de Alba, proche de Salamanque, il entra dans la Légion française la 6 août 1967. Sa carrière professionnelle est brillante et il a été décoré, entre autres, de la médaille d’Outre-Mer et de la Défense nationale de l’Armée française. Le 1er mars 1987, il fut arrêté et interrogé par la Police judiciaire de Bayonne en relation avec une affaire du GAL.
Pedro Sanchez (est) un homme-clef dans l’affaire du GAL. Ex-légionnaire, originaire de Santander, naturalisé français, résidant à Biarritz, extrémiste de droite convaincu, comme son ami Manzanal, ex-membre du SAC. Il fut arrêté le 4 décembre 1984 au cour de l’enlèvement de Segundo Marey par un commando du GAL. La police fit ne perquisition à son domicile, 29 rue de Mazagran à Biarritz et saisit 43 photos de membres d’ETA provenant de dossiers policiers. En outre, il portait sur lui le numéro de téléphone direct du bureau d’Amedo à la Direction supérieure de la police de Bilbao. Il alla en prison. Après une brève période de liberté conditionnelle, il fut réincarcéré jusqu’en 1986. Le 27 août de cette même année, les juges français lui accordèrent de nouveau la liberté, cette fois à cause de son état de santé extrêmement précaire. Le 7 octobre, il mourut à Bordeaux. Avec lui disparaissait une des personnes-clef dans le réseau initiale du GAL, en particulier en ce qui concerne le recrutement des mercenaires pour la formation des commandos.
Herrira, un mouvement dédié à la libération des "prisonniers politiques" basques,évoque également Manzanal, présenté comme un fournisseur d'hommes chargés d'opérations clandestines:
Amedo signale un de ses contacts comme étant le chef du recrutement de la Légion étrangère à Baiona : Gérard Manzanal Pan. C'est par son intermédiaire qu'il a connu plusieurs ex-membres de la Légion comme Sanchez ou Echalier qui participeront à des attentats.
Au lendemain de l'arrestation de Dekhar dans un parking de Bois-Colombes, et dix-sept ans après sa désignation (qui a stupéfié le juge et son avocate) de Manzanal -présenté comme son "recruteur"-, une énigme demeure : si l'homme avait collaboré durant plusieurs années (au moins de 1990 à 1994, période au cours de laquelle il infiltra avec succès l'ultra-gauche parisienne) avec un militaire rôdé dans la pratique du terrorisme d'Etat, qu'en est-il de ses contacts aujourd'hui avec de tels personnages similaires?
Rien n'exclut l'hypothèse d'une action solitaire dans les tentatives d'assassinat (non assimilées, curieusement, à une "entreprise terroriste") perpétrées à BFM, Libération et devant le siège de la Société générale. Mais rien, non plus, n'autorise à balayer d'un revers de la main, au regard de sa connexion antérieure avec Manzanal, la possibilité d'une manipulation policière et barbouzarde aux visées politiques. Poursuivre l'exploration du passé trouble de Dekhar et de ses éventuels réseaux sera nécessaire : pour des raisons évidentes, le terrorisme d'Etat(s) constitue un tabou absolu pour la corporation médiatique actuellement au pouvoir.
Hicham HAMZA
[J'ai laissé ses fautes d'orthographe]
"Rassemblement Nice Bleu Marine - Municipales: Nice 2014 a partagé un lien.
8 novembre
C'est inadmissible de s'attaquer à la vie privé des gens en public.
J’espère que les facebookeurs ayant cette personne en ami saurons à quoi s'en tenir.
Par qui la polémique est arrivée:
Cette information à été révélé par "Oriane Borja" ancienne membre du FN et virée par le FN pour son parlé complotiste et proche de la psychose paranoïaque. Marion l'a assignée devant les tribunaux en lui réclamant 23 000 euros de dommages, intérêts et dépens pour atteinte à la vie privée. Si vous surfez sur la page facebook de cette personne vous vous rendrez vite compte du degré de sa paranoïa avancé, Les propos tenue et peut être rémunérateur de madame Borja à la journaliste Christine Clerc lui servirons surement d'acquitter les 23.000 euros de dommage et intérêts demandé par Marion.
PS: j'ai visité sa page et bien entendue tous son historique à été effacé."
Oriane Borja:
"Je n'ai jamais été "virée".
J'écrivais pour le compte personnel de Marine Le Pen, mes articles avaient donc son aval et ils passaient nombreux sur NPI et NPMag.
http://www.nationspresse.info/author/oriane-borja
J'étais membre du Comité Central (élue par deux fois) où j'étais candidate sur injonction de Marine Le Pen qui m'a également sommée d'être tête de liste aux élections régionales en Loire-Atlantique, ce que je ne souhaitais pas, je l'ai fait pour l'aider.
Vous faites de la diffamation.
C'est moi qui ai démissionné de toutes mes fonctions et du Comité Central en novembre 2011.
Vous êtes donc très mal informés et participez d'une désinformation caractérisée.
Mon historique FB n'a jamais été effacé, autre mensonge.
Je ne connais pas la journaliste Christine Clerc, que je n'ai évidemment jamais rencontrée.
Et vous semblez oublier que c'est la mère de Marion elle-même qui a donné gracieusement l'info à cette même journaliste.
Je n'ai jamais reçu un centime de mes activités politiques , et j'en suis très fière.
Je n'ai jamais révélé le nom du père de Marion -qui était un secret de polichinelle-.
Ce que je révèle est bien plus important, et je ne l'avais pas fait "en public", mais en un vingt-cinquième commentaire d'un des milliers de statuts de mon journal privé Facebook (que vous n'avez visiblement même pas été foutu de retrouver... et si toutefois nous sommes "amis" sous un autre de vos pseudos -la technique des lâches et des menteurs- autrement ma page ne vous est pas accessible).
Le père biologique de Marion a été nommé ambassadeur par les très atlantistes Sarkozy et Kouchner, pour services rendus, au grand étonnement du Quai D'Orsay.
Je m'inquiétais de ces choses qui vous dépassent sûrement ...
Les gamelles d'Auque, ami choisi de Sarkozy |
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22-11-2011 16:01 - 5465 visites - People, Jet Set, Luxe - Ecrit par Jef Tombeur |