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Responsabilité des femmes et des hommes dans la natalité

Face à la baisse, toute relative, de la fécondité des femmes françaises l'an dernier, Jean-Marie Le Pen fustige les femmes qui manqueraient à leur responsabilité au niveau de leur fonction reproductive.

Il ferait bien également de remettre en cause la façon de faire des hommes.

Comment les femmes peuvent-elles enfanter dans la sérénité quand les hommes n'ont pas évolué face à leur prétendu déterminisme à tromper, à vouloir conforter leur perte de virilité par des coucheries-diversité incessantes.

Mais sans doute Jean-Marie Le Pen aurait-il lui-même des choses à se reprocher de ce côté-là, lui dont la fidélité laisserait doucement rigoler ceux qui l'ont cotoyé dans la force de l'âge.

Faire porter la responsabilité de la baisse de natalité uniquement sur les femmes est proprement scandaleux. Pour ne pas du tout parler ici des raisons économiques et du fait que l'on pousse les femmes sur le marché du travail sans qu'elles en aient toujours le choix.


Aujourd'hui, il aurait fallu que hommes et femmes s'ajustent en fonction de leurs

défauts respectifs, ils ont au contraire plonger dans une fuite vers le pire encore

comme des tordus affectifs incapables de faire l'effort de se redresser.

Le coup de la femme qui trompe son mari est surtout fait pour exciter les hommes, la proportion d'hommes allant voir ailleurs si l'herbe est plus verte est bien plus importante, même si les femmes tentent de rattraper leur "retard". Mais je doute fort qu'elles y trouvent satisfaction.

L'explication est simple, pendant qu'elle enfante et élève ses petits, elle a peu le temps et peu la tête à s'occuper à autre chose, ensuite, la nature se charge de la rendre moins attractive sur le marché.
Tandis que l'homme se retrouve le plus souvent perdu dans son rôle de père et cherche à se rassurer comme il peut par les moyens qu'il peut.

Evidemment, si la femme a les moyens, elle peut s'offrir quelques dérisoires compensations qui ne serviraient qu'à masquer le manque d'affection qu'elle recherche. Une affection qui grandit davantage dans le temps et l'adversité que dans une éphémère rencontre de deux égoismes.

On dit vulgairement qu' "Une femme a besoin d'une raison pour tromper mais un homme a simplement besoin d'une femme."


Certes génétiquement, les hommes sont des animaux, mais ce sont aussi des êtres dotés de réflexion et de sensibilité, à eux de déterminer quelle part d'eux-mêmes ils entendent faire prévaloir.




 

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