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culture - Page 2

  • Dark Djony le dernier de la dernière des idoles

    Dans une société où l’avenir s’écrit en noir, où personne n’est épargné par le risque de déchéance social même s’il n’a pas démérité, c’est un au-revoir en-bas qui a été rendu au nom d’un peuple français qui n’a jamais existé, pas plus hier et encore moins aujourd’hui.

    Je suis Française dans la moindre de mes cellules souches -c'est-à-dire dans l'âme- et je ne suis pas Johnny, ni Johnny Hallyday ni Jean-Philippe Smet, ce produit bâti sur le mensonge et la pourriture d’un milieu que l’on vend au monde avec autant de vernis que le portrait originel est hideux.

    Toute la tartufferie symbolique autour du personnage, de sa vie comme de sa mort hérisse mon âme de Française, bonjour colère bonjour tristesse, on lui aura tout pardonné, on ne me pardonnera pas cet article sur sa vie à celui de sa mort, je me sens avoir bien seule la liberté de l’écrire.

    Quel artiste, quel homme de media, quelle personnalité politique s’y risquerait, qui mettrait un terme direct à sa carrière qui se fait souvent en fonction de la courbure des salamalecs que l’on est prêt à consentir à cette bulle d’entre soi qui vous porte ou vous explose à la gueule, qu’est-ce qu’elle a leur gueule, de plus que les autres, sinon d’être conforme, la rebellitude normalisée, une raffarinade à la hauteur d’un petit milieu artfairiste.

    Seul peut se permettre une critique vraie celui qui n’est rien ni personne, un luxe aujourd’hui, une véritable richesse si tant est qu’on peut l’asseoir sur une instruction solide, trésor précieux accordé par cette France qui m’est si chère.

    Dieu merci la transmission existe encore pour tous en France, l’école encore non complètement atteinte par l’américanisation, même si le mal ronge, sournoisement.

    Jean-Philippe Smet a été une victime iconique de tout ce qu’il ne nous faut pas devenir.

    Il a commencé par mentir sur ses origines, il fallait être à moitié anglo saxon, son milieu art-ificiel a fabriqué le produit qui allait se vendre avec fureur, le côté obscur est une force attractive universelle, Vador Hallyday était né, cap bling-bling et masque de strass, le méchant d’opérette excitant le bourgeois en rébellion contre un petit milieu dont il ne se risque pas à sortir, la liberté se limitant à ce qu’autrui se fixe comme propres limites.

    Pâle copie des produits préfabriqués américains, on savait les ingrédients pour que la sauce à la française prenne, on se met à consommer des stars en boîte comme des savonnettes.

    Victime plus ou moins consentante, un esprit faible dans une carrure forte, le charisme d’huître de Jean-Philippe Smet transfiguré par un Johnny chargé aux puissances psychotropes et vapeur d’alcool dont il ne manquera pas plus tard d’accuser son propre public de l’usage qu’il en a fait. Comment croyez-vous que se fabrique une star, reprochera-t-il bientôt à ses fans.

    Il a mis le prix, il l’a payé, mais somme toute pas bien cher, une année de douleur contre une vie de déchéance, il s’en sort bien, ceux qui ont dû le plus souffrir de ses démons furent sans doute ceux qui avaient une conscience dans son cercle proche.

    Y en avait-il ? On l’espère au regard des enfants qu’il a eu car si Johnny reconnaissait qu’il se défonçait jusqu’à “enculer des arbres”, on tremble à l’idée qu’on ait pu laisser des gamins dans son entourage, ne serait-ce que pour leur éducation, et l’on sait malheureusement de la jeune Laura a été trouvée dans des états lamentables abandonnée nue dans les nuits parisiennes droguées au dernier stade.
    Qu’on préserve les enfants de “l’amour” des camés et des alcooliques.

    Mais le tout Paris se pâme de ces frasques et c’est ce genre d’idoles que l’on donne à nos enfants.
    Depardieu, Delarue, vedettes starlettes Canal qui laissent là aussi leurs enfants entre les mains d’un Weinstein encensé jusqu’à l’overdose.
    S’ils ne savent plus quelle position adopter face à un Polanski pris en flagrance droguant une gamine pour en abuser, c’est que même eux peine à naviguer sur leurs propres vagues.

    Et pourtant cela fonctionne toujours très bien, on se demande si les carrières ne sont font pas au prorata du degré de déchéances physique et morale, c’est en tout cas, le goût amer que cela laisse et qui heurte la mère de famille que je suis.

    L’hypocrisie atteignant son comble, comme il se devait sans doute, dans le recueillement d’une cathédrale, toute croix en bandoulière et signature en decorum, Johnny en Christ Roi, l’apothéose de alcoolo-cathodique New Born Again.

    Et tels philosophe ou journaliste-écrivain de l’époque d’y voir le peuple français dans son essence existentielle, n’en jetons plus.

    Je ne connais pas de peuple français, la notion de “peuple” est obsolète, complètement dépassée, même si finalement l’hommage “populaire” y fait écho.

    Un hommage national, dont il n’a bien heureusement pas été question, a bien plus de sens car faisant référence à la nation qui est le cadre de l’organisation politique des citoyens.

    Le “peuple” est une notion folklorique qui finalement sied bien à la mise en scène d’un enterrement à l’américaine avec bondieuseries convoquées en deus ex machina, tout le monde a droit au Paradis, même Dorian Gray finalement, c’est du Wilde au pays de Disney où les Johnny ne peuvent pas être les méchantes sorcières aux pommes empoisonnées parce qu’elles se vendent trop bien dans Gala et via Universal.

    Car derrière les façades ravalées du gotha du show business, si l’on doit casser la gueules aux dealers, ils se chargent déjà eux-mêmes d’écourter leurs jours dans la violence, ce parrain corse tonton de l’ex-femme d’un intime du clan Hallyday, tombant de crimes organisés en balles perdues par ses frères en maffiosie, le théâtre était au grand complet.

  • Thomas Pesquet, Superman aux petits bras

    En ces temps chtarbés de Black Cybers' Fashion Week, il n'y a pas que les savonnettes qui partent comme des petits pains, il y a aussi des baffes qui se perdent.

    On croyait le Petit Prince Thomas Pesquet joyaux dans les étoiles, on le découvre terre à terre bien au chaud dans les portefeuilles, de billet vert en coupures trébuchantes, un petit pas pour l'homme, un grand pied dedans pour l'humanité.

    Pardon mais encore un qui sait parfaitement privatiser son parcours public, vendre son ascension aux parcs d'attraction disney à prétexte scientifique aux enfants dont les parents auront déboursé une somme astronomique quand la nation lui a tout donné, formation et gloire, c'est petit.

    Le surhomme a sa faille kryptonicienne, et c'est à cette aune que sa révolution se heurte également au mur de la réalité, il a le son du politiquement correct et la vieille rengaine de l'action en bourse qui va bien avec.

    Thomas Pesquet, tout talentueux qu'il soit, ne vole pas plus haut quand il nous survend dans les hautes sphères, une Union Européenne qui se ravit de ces partenariats public/privé au profit du privé qui pompe dans le public, la même qui se targue d'être plus verte que son Allemagne dirigeante, mais en réalité tout aussi libérale et anti écologie qu'un vulgaire Trump.

    On attend le point de vue spatio temporel d'un homme qui prétend voir avec recul ce qui le détache de la pesanteur libérale qui semble être l'archéofuturisme ambiant, étouffant.


    https://www.ouest-france.fr/sciences/espace/thomas-pesquet/thomas-pesquet-la-nouvelle-attraction-du-futuroscope-c-est-lui-5407734#comment-38149

  • Marion Maréchal Le Pen reconvertie ?

    Certains lui prêtent d'entendre des voix, en tout cas, faute de les avoir perdues aux dernières législatives tout en ayant anticipé sa défaite par une courageuse démission aux prétextes d'instincts maternels retrouvés sur le tard, elle cherchait sa voie.

    Mais une libérale cons se reconvertit-elle si facilement ?

    A en croire la presse, et donc ses amis qui ont laissé fuiter l'info, la voilà toute prête à recevoir son baptême vénitien, les bras du privé l'appelait de leurs vœux, le premier pieu du mur du cons bâtisseur était jeté, la voilà propulsée au sommet de la plus haute tour sans avoir passé le premier, de la pasionaria manifestante pour tous à l'entrepreneuriat magnifiscience pour peu, il n'y avait qu'un pas, l'affranchie des convictions l'a franchi solidement.

    Mais le socle de l'élue du privé est-il si dur que son ancienne droite ?


    De repenti en démenti, son chemin de croix fait école en croisant les travers d'un chevelu gras pas très propre sur lui, à la voix trompette cocaïne des palaces parisiens.

    Un nouveau gourou pour la nouvelle élue de la finance, business plan en bandoulière, Marion à peine retournée chez sa mère et à l'école qu'elle enfante d'un nouveau bébé qui semble cette fois-ci avoir toute son attention, c'est que les intérêts courent plus vite que la lumière.

    C'est ainsi à l'EMLYON qu'elle a eu la révélation.

    Pour resituer, l'école de commerce lyonnaise privatisée et en perte de vitesse a fait appel à la société de classement du christ des affaires en cours Martial Guiette, piètre gérant et cador de restaurant et de domaine à en croire ces anciens salariés et créanciers laissés sur le tapis en cours de route du succès, ses paris valent bien quelques pions sacrifiés, il faut bien que les requins de la finance se fassent les dents.


    Celles de la petite Le Pen rayaient jusqu'au parquet de Montretout, Le Pen le vieux entendait lui montrer de quel bois il se chauffe, l'étincelle a pris une claque, dans le râtelier.

    Il fallait donc aller manger ailleurs mais il n'y a pas qu'à l'entreprise familiale que la soupe est bonne.


    Car Marion a des connaissances, entre Saint Pie X et les clubs jet set parisiens, les opportunités ne manquent pas, il paraît qu'on s'arracherait la tête de pont libérale, anglais assimil'é peu ou proue en trois mois, la voilà chef d'entreprise en une semaine, ces écoles privées, il faut le dire, font des miracles.


    Et dire qu'il en est qui croient qu'il faut obtenir son bac scientifique avec mention pour intégrer les classes préparatoires pour espérer à force d'abnégation et de travail de bénédictins, réussir concours pour débuter un cursus de grande école de commerce, comme c'est ringard, quand on peut rencontrer aux bains douches des chargés de com qui t'intègrent sans prépa aux meilleurs classements mondiaux.


    Car oui, MMLP ne rentre pas à l'école comme tout le monde, elle en crée une directement, une surdouée, demandez à Mariani, à Buisson, à Zemmour, à Polony, à Beigbeder, à Zimmern, tous vous le diront, cette fille, c'est la pierre philosophale tout crachée, juré.


    Il faut dire que des créateurs d'école, c'en est plein l'école libérale, et la libéralisation de l'enseignement sous l'égide de la sainte patronne union européenne, une divine obole.
    MMLP n'avait même pas besoin de lancer un SOS Education que son projet était déjà tout tracé, voire traçable.



    Si ce n'est pas de l'art, c'est de la méthode, explications de texte ou, comment créer son école pour les nuls :

    Intégrer une école de business en allongeant un chèque ou un CV financièrement aguichant, l’école privée, hors-contrat de préférence, est aussi soucieuse de vos compétences que ces diplômes sont bidons.

    Mais à ce prix, tout est compris, achat de classements bien compris.


    Le business du ranking est si juteux que même les écoles prestigieuses peuvent s'y vendre, parfois de façon anonymement hypocritement gênée, payer de la publicité pour monter dans un classement, c'est moyen de s'en donner les chances.

    On s’écœure des expertises indépendo dépendantes de Monsanto, on devrait adorer vomir les classements des experts des sociétés de notation des écoles, non ?


    Payer, c'est garantir la clientèle, qui rentabilise l'affaire et permet jusqu'à acheter son emploi futur, soit en reproduisant le schéma, soit en garantissant aux entreprises, le sujet adéquat, capable de faire de l'argent par tous les moyens possibles, même légaux, et puis, flexibilité oblige, le candidat s'effacera de lui-même dans les montages jopcables, entre temps, l'écran de fumée aura fait l'affaire, ce monde est libéré de toute contrainte, puisqu'on vous le dit.

    L'établissement fait, étude de personnalité, prêt bancaire étudiant, aide au choix de l'école privée éventuellement très proche de l'organisme de crédit, et oriente donc dans les méandres du classement exactement là où il faut, du reste, il y en a pour tous les goûts, une corde au cou bien ficelée.


    Marion n'a pas été embauchée, elle demande des conseils, pardon, elle rencontre "dans l’unique but de discuter d’une éventuelle convention de consulting marketing" han, han.

    Tout de suite, ça en jette leur set de table ronde.

    Sûrement de bons conseils puisqu'il a plombé de nombreuses affaires douteuses en laissant salariés et créanciers sur le carreau.

    Mais qui vend quoi et à qui ? Moulinette et rétropédalage, il ne faudrait pas croire en l'existence de conflits d'intérêts, qu'on nous dit, c'est sûr, enfin, c'est clair, enfin, pas de ça chez eux, le monde respectueux de la finance, ça se respecte, et puis le crédit, faux que ce soit crédible, donc c'est dit, c'est faux, tout est faux, tout ce qu'il ne faut dire est dit, et réciproquement.

    Bon, dans tous les cas, il ne faudrait pas croire que le projet d'école vient des copains conffinier mouliné de l'IFRAP, ils font ça, mais pas comme ça, la sainte libérale discrétion, c'est sacrée.
    Il ne faudrait pas croire non plus que le business réside dans le fait de faire croire à une clientèle ignorante ou intéressée que son école a de la valeur, ce qu'elle achètera par avance et qu'elle remboursera par la clientèle que ce classement payé lui rapportera.


    Et, monnaie de la pièce montée sur le gâteau, tout cela grâce à l'Union Européenne qui nous impose la libéralisation de l'enseignement, c'est-à-dire sa mise en vente à la découpe, en faisant croire que ces écoles de commerde auraient plus de valeur que nos grandes écoles publiques gratuites.
    CQFD











  • Au-revoir là-haut, le film, Un tableau d'humanité dans la palette des personnages

    Le point de vue de chacun est déterminé par sa propre histoire, mon jugement n'est pas celui d'un professionnel du cinéma ni même de la littérature, mais davantage guidé par des émotions et des références culturelles propres.

    Sur la guerre, en général et celle-ci en particulier, il est bon de démythifier le roman national comme de le démystifier.
    Le mythe de la guerre patriotique est remis en question lors de la scène de l'hôtel Lutecia, on ne peut s'empêcher de penser à la citation d'Anatole France :"On croit mourir pour la patrie, on meurt pour les industriels".
    Les personnages historiques, du Tigre aux Maréchaux, en prennent pour leur grade, leur cirque est démasqué.

    La première victime d'une guerre, nous le savons tous aujourd'hui, c'est la Vérité.

    La corruption des hommes est le fil rouge du film, la bourgeoisie d'argent est dépecée à l'aune de ses travers. Le pouvoir en petites coupures, c'est bien peu de chose.
    Entre Les Marchands de gloire et Topaze, nos dirigeants actuels n'ont hélas rien inventé.

    Au milieu de ce champ de ruine humaine, on trouvera tout de même toujours un Javert, fonctionnaire incorruptible, amis dont on ne saurait dire si son service de l'Etat est mué par la conscience ou par un problème personnel avec les hommes. Jolie façon de l'avoir choisi par un Edouard averti des rouages de l’administration et de ses médailles tout droit sorties de La Ferme des animaux, là encore, la référence à Topaze et aux palmes académiques revient.

    Les petites gens et la classe moyenne ne sont pas épargnées, telle bonne sœur plus sensible à sa croix en bandoulière qu'à la douleur des hommes, cette femme qui se laisse acheter la garde de la petite orpheline qu'elle recueillait déjà moyennant compensation financière.

    Notre héros de guerre, courageux mais toujours vivant (les plus valeureux ne sont-ils pas tous morts ?) qui n'hésite pas à violenter honteusement des mutilés de guerre pour leur voler leurs anti-douleur.
    Humain trop humain.
    Il y a du Maupassant là dedans.

    L'artiste de génie Edouard, tout en poésie, n'arrive-t-il pas lui-même à se sortir de ce qui semble être un déterminisme familial et de classe, voulant surpasser son père dans l'escroquerie.

    Là où il remporte la mise, peut-être, c'est sur la compassion, sa mère lui a, à mes yeux, dé-livré l'amour nécessaire qui le lui permet. Seuls semblent compter la reconnaissance et l'amour de son père qui lui ont manqués, et qui arrivent, mais trop tard, ce qui lui permet tout de même, oiseau, de s'envoler, libéré de ce poids, son père s'avoue vaincu.
    C'est par le vol que le fils surpasse "le plus grand des voleurs" qui était son père, le mal par le mal, on a du mal à en sortir.

    [Aparte : L'Etat a bon dos, ce sont les hommes qui le volent et le rendent impuissant, l'Etat n'est pas fait pour abandonner, ce sont les hommes qui le font. Il faut rendre à César.]

    Mais sans doute laisse-t-il un père qui comprend que l'argent, le pouvoir et la domination qu'ils procurent ne sont rien par rapport à un seul geste d'amour.

    Le lieutenant Pradelle n'aura pas eu cette opportunité, il reste égal à lui-même tout le long, en dessous de tout.
    A côté de celui qui aurait pu être son maître et qui le méprise, il est un piètre élève.
    Le père Péricourt a pour supériorité d'avoir conscience de sa médiocrité en ne s'entourant que de personnes corruptibles et stupides, il ne s'embarrasse pas d'hypocrisie. S'il est un horrible personnage, il est indéniablement doté d'intelligence, de subtilité, de raffinement, là où Pradelle n'a que vulgarité, grossièreté sous un masque de dandy, encore un Dorian Gray dont les traits lisses dissimulent mal le portrait hideux.

    Chacun son persona dans la vaste farce de la comédie humaine.

    Les femmes ne sont pas mieux représentées, si la sœur est capable de pleurer un frère qu'elle croit mort, elle a toute compétence pour donner à son enfant, un père ordurier; d'elle ou de son mari, elle sait se faire diable sous une apparence angélique, et finit par gagner la partie d'infidélité par une humiliation digne de son père.

    La femme de chambre quant à elle, récupère la mise d'une Cendrillon mais sans le moindre caractère, elle est aussi joli qu'insipide et pardonne bien vite l'écart de patriotisme de son favori.

    Le premier et dernier personnage du film, donne, l'air de rien, la dernière leçon, un instant de moralité l'homme de loi qui sait contourner les règles, il ferme les yeux, il doit bien cela à son fils qui a donné ses vingt ans pour la France.


    Il y a une grande poésie dans ce film, essentiellement portée par le génie d'un artiste meurtri, tant par une guerre absurde que par sa guerre personnelle après la perte de son être le plus cher en la personne de sa mère.
    On ne l'entend pas parler ou presque, ni avant ni après sa mutilation, qui symbolise sans doute, son impossibilité à dire sa douleur, à l'exprimer, avant comme après, il dessine, admirablement, avec sensibilité, des êtres humains, qu'il vaut mieux connaître en image qu'en réalité, on sera moins déçu.
    Profondeur de sentiments qui touche l'abîme tant que le Ciel, là-haut.

    Lien permanent Catégories : culture
  • Comment Maître Collard défend sans complexe les lobbies américains à l'assemblée

    Les militants frontistes se croient obligés de relayer les grandes œuvres du petit télégraphiste des lobbies américains protégé de Marine Le Pen.

    Maître Collard, défenseur des petits retraités et sauveur des ménages modestes assujetis, que c'est beau dans le tableau, mais le portrait du GG Gilbert Gray est bien voilé, mais ouvrons la porte du petit cabinet où le visage hideux du pacte se cache.

    Il est vrai que le business du mediocrate avocat avait fait long feu, les enquêtes publiques ayant révélées sa façon toute particulière de faire fonctionner sa boutique, s'arrangeant avec la déontologie pour se faire grande publicité et clientèle sur le dos de familles de victimes dans le désarroi.


    Sa nouvelle carrière n'est pas plus glorieuse, après avoir convaincu une Marine le Pen toujours prête à s'entourer des personnages les plus sombres et crédules aux bateleurs de bas étages, il s'offre une tribune à l'assemblée nationale pour mieux servir d'autres manipulateurs, qui eux, se sont jurés d'avoir la tête de notre civilisation, rien de moins, Collard, s'il n'est pas le seul, était à la mesure de la trahison envers la France.


    Collard dénonce ainsi à l'assemblée, l'horrible façon dont les gouvernements lèvent l'impôt.

    Il ne faut pas s'y tromper, ce ne sont pas les gouvernements qui sont visés, ses amis de l'IFRAP ne voient pas d'un mauvais oeil la politique de droite mise en oeuvre.

    L'objectif réel, c'est d'atteindre l'Etat et la façon dont notre Etat fait société, en se basant notamment sur l'impôt.


    Car notre civilisation française est assise sur l'impôt, à l'inverse des paradigmes libéraux anglo-américains qui ont fondé leurs principes sur le refus des taxes et un individualisme qu'ils verraient bien poussé à son paroxysme.



    http://www.gilbertcollard.fr/qag/fiscalisme-gilbert-collard-interpelle-gouvernement-demande-contribuables-associes/



    "Fiscalisme : Gilbert Collard interpelle le gouvernement à la demande de « Contribuables Associés »
    PAR NICOLAS M · 30 SEPTEMBRE 2014

    Fiscalisme : Gilbert Collard interpelle le gouvernement à la demande de « Contribuables Associés »
    Ministère interrogé : FIN – Ministère des finances et des comptes publics


    Types de question QE

    injustice fiscale

    Question n°39-00435

    M. Gilbert Collard interroge M. le ministre des finances et des comptes publics sur le nombre de contribuables, et par tranches d’imposition, qui ont été redevables de l’impôt sur le revenu des personnes physiques, au titre des revenus de 2012, puis des revenus de 2013.

    Question n°39-00436

    M. Gilbert Collard interroge M. le ministre des finances et des comptes publics sur le produit de l’impôt sur le revenu des personnes physiques, par tranches d’imposition, sur les revenus de 2011, 2012 et 2013; impôts dont certains contribuables constatent un alourdissement qui dépasse leurs moyens financiers.

    Réponse émise le 10 mars 2015
    La recette d’impôt sur le revenu s’est élevée à 59,5 M€ en 2012, à 67,0 M€ en 2013 et est prévue à 68,9 M€ pour 2014. La recette 2012 concerne essentiellement les revenus 2011, marginalement les revenus 2010 et antérieurs. La recette 2013 concerne essentiellement les revenus 2012, marginalement les revenus 2013 (revenus de capitaux mobiliers soumis au prélèvement forfaitaire obligatoire), marginalement les revenus 2011 et antérieurs. La recette 2014 concerne essentiellement les revenus 2013, marginalement les revenus 2014 (revenus de capitaux mobiliers soumis au prélèvement forfaitaire obligatoire), marginalement les revenus 2012 et antérieurs.

    Le nombre de foyers fiscaux imposés est de 18,1 M au titre des revenus 2011 et de 19,1 M au titre des revenus 2012. Ce nombre est estimé à 17,4 M au titre des revenus 2013. Au titre des revenus 2012, 0,09 M de foyers fiscaux ont été taxés marginalement à 0 %, 1,8 M l’ont été à 5,5 %, 13,1 M à 14 %, 3,8 M à 30 %, 0,3 M à 41 % et 0,06 M à 45 %. Au titre des revenus 2013 (données relatives à environ 99 % des foyers attendus), 0,06 M de foyers fiscaux ont été taxés marginalement à 0 %, 0,4 M l’ont été à 5,5 %, 12,2 M à 14 %, 4,3 M à 30 %, 0,4 M à 41 % et 0,06 M à 45 %."




    Je rappelle que Contribuables Associés, c'est la bourse Tocqueville, pour former des cadres à faire du lobbying pour aligner la France sur les principes américains.

    La privatisation généralisée de tous les secteurs est au programme, la fossoyeuse des services publics Agnès Verdier-Molinié, leur égérie, à côté, Maréchal Le Pen bien que des leurs, fait pâle figure, ou plutôt, fait dans la retenue.

    Tout ce qui est Etat leur est étranger, la France, en tant que chef lieu politique d'organisation des affaires de la Cité, est une cible à abattre prioritairement car étant le dernier rempart à la financiarisation généralisée, ce que d'aucuns appellent pudiquement, mondialisation irrépressible.


    Voici comment ils se présentent eux-mêmes :


    "La Bourse Tocqueville, financée par Contribuables Associés et organisée par Alexandre Pesey, permettra, pour la cinquième fois, à cinq jeunes lauréats de découvrir des groupes de pression américains, « cousins » de Contribuables Associés.

    Pendant près d’un mois d’immersion à Washington DC, ces jeunes gens vont assister aux séminaires et participer aux formations des think tanks (laboratoires d’idées) les plus prestigieux.

    Comme les vingt-trois lauréats des années précédentes, ils vont découvrir les centres de pouvoir et partir à la rencontre des acteurs et décideurs de la vie politique américaine.

    Benoîte Taffin, porte-parole de Contribuables Associés, rappelle la philosophie de cette initiative : « Le même esprit anime notre soutien à la bourse Tocqueville depuis que nous l’avons initiée : préparer la relève pour les groupes de pression et plus généralement pour diffuser dans la société civile les idées qui nous animent».

    Rappelant l’engagement de l’Association, elle ajoute que « la bourse Tocqueville est en quelque sorte un vivier pour Contribuables Associés, mais aussi pour d’autres associations partenaires de Contribuables Associés
    : Ethic, l’iFRAP, Radio Courtoisie, Conscience politique et bien d’autres… »."

    http://www.contribuables.org/2007/07/cinquieme-annee-pour-la-bourse-tocqueville/


    J'ai dénoncé la main-mise de ces réseaux sur le Front ainsi que leur entrée directe à l'Assemblée nationale où ils ont coopté dans tous les bords politiques.
    Leurs actions ne se bornant pas au monde politique, puisqu'ils opèrent autant dans le monde économique, médiatique, que culturel, etc.


    Un lobbying forcené dont nombreux membres de leurs fichiers usurpés à droite à gauche, connaissent des méthodes de levées de fonds, avec la myriade de filiales issues de ces réseaux qui découpent leurs cibles en tranches de salami, école, éducation, impôt, justice, retraite, automobiliste, électricité, gaz, santé, tout y passe, les techniques identiques, critiques en mettant en exergue des faits marginaux et les coûts pour le contribuables pour amener le tout dans le giron privé.


    Aux USA, leurs mentors ne sont rien moins que les groupes d'influence les plus puissants au monde, et ont porté Trump au pouvoir en même temps que leurs réseaux sont étroitement liés au pouvoir russe et à ses oligarques maffieux.


    C'est si petit et si gros que ça passe parfaitement, mais chacun est libre de juger de l'action de ceux qui trahissent notre pays en s'attaquant à ses fondations.

    Le pire étant toujours de prétendre défendre le peuple et les plus modestes alors que ces lobbies sont stipendiés par les plus grands groupes financiers et à leur profit exclusif.


  • La Catalogne, c'est l'Espagne

    Mes ancêtres furent vice-rois de Catalogne, (et comptèrent également les premiers papes catalans de Rome, dont je suis une descendante directe), ils ont toujours servi la couronne d'Espagne.
    C'est d'ailleurs parce qu'ils s'installèrent sur les terres de ce qui devint plus tard l'Algérie, en tant que corsaires en Méditerranée pour la couronne espagnole, qu'ils furent naturalisés Français en 1830.

  • Qui est de droite ou de gauche n'est pas Français

    Le socialisme ne me parle pas, pas plus que le capitalisme, pas plus que la gauche ou la droite, je ne réfléchis que via un prisme français, je n'ai pas de références étrangères, même si je les connais.

    Il est incohérent de vouloir pour la France des idéologies étrangères, fussent-elles recouvertes d'une improbable sauce française.

    La France se suffit à elle-même, elle n'a de leçons ni de dogmes à recevoir de personne.

    Elle a été bâtie sur une volonté universelle d'unité, et s'est dotée de moyens institutionnels pour se faire.

    Notre structure est solide et a fait ses preuves, notre avenir civilisé s'inscrit dans un continuum français, en dehors, il n'y a que tribu, jungle, chaos et désolation.

  • Est Français celui qui résiste aux lois du marché pour consacrer les lois de notre société unitaire

    La souveraineté nationale signifie simplement que ce sont les Français qui décident pour eux-mêmes (au lieu de laisser ce soin aux grands groupes financiers, lobbies de Bruxelles au pouvoir en Union Européenne qui agissent selon des principes qui sont étrangers à la France, répondant aux lois libérales anglo saxonnes du marché), et la souveraineté monétaire (et donc la sortie de l'Euro) est une condition nécessaire pour recouvrer ce droit de la France à gouverner selon ses propres principes dans son esprit d'unité et de protection.

    Si nous voulons que la France reste ce pays unique où l'école, la justice, la police, la défense sont publiques, les lois sont les mêmes pour tous les citoyens, les droits sont protecteurs, nous avons besoin de notre souveraineté monétaire, la monnaie n'est pas qu'un moyen d'échange, elle est un moyen de rester libre, de penser et de décider pour nous-mêmes.

  • Les nominalistes, ennemis universels

    Il s'agit de nominalisme.

    La perversion du langage révèle l'existence des idéologies.

    L'idéologie libérale va "libérer" l'individu en "réformant", en réalité, elle ne s'applique qu'à détruire toute forme de société, de protections, pour ramener l'individu à l'état de nature, à ses instincts sauvages de violence.

    L'individualisme contre l'unité qui fait société, l’intérêt particulier contre l'intérêt général, le profit contre le bien commun.
    Avec la croyance (naturellement contredite par les faits), que la violence individuelle fera bénéfice collectif.

    Ce "progrès" est vieux comme le projet libéral, mais moins tenable que la vieille et durable civilisation unitaire, notre Etat-Nation est un modèle politique, d'organisation des affaires de la Cité, qui a fait ses preuves par le temps, l'idéologie libérale a encore des batailles à gagner avant d'abattre un tel rempart forgé par la volonté de se vivre et de se battre ensemble au lieu de s'abattre les uns les autres.


    Anne Dufourmantelle : «La perversion du langage empêche de sortir de la colère sociale»
    La mobilisation colérique a marqué cette campagne présidentielle. Mais pour l’auteure de la «Puissance de la douceur», la colère doit être écoutée, et, pour la…
    LIBERATION.FR

  • Savoir lire la "nationalisation temporaire" de Macron


    Si les mots peuvent nous parler, il ne faut pas voir dans le projet du président Macron, une volonté de recouvrer un pan stratégique de notre industrie nationale.

    Il s'agit d'une simple tactique libérale pour remporter un marché plus au futur avantage d'une multinationale "française", électrice et commanditaire de Macron.

    C'est une renégociation à la Farage ou à la Trump, ou encore à la de Gaulle, un "pragmatisme libéral".

    Le but est de gagner un peu de temps pour négocier au plus serré et faire pression.

    Mais chacun sait que l'UE interdit ce genre de manoeuvre, tout ce qui est national est hors-sol du marché, Macron lui-même explique qu'il ne faut pas s'y tromper et insiste sur le terme de "temporaire".

    Dans tous les cas, nos pans stratégiques nationaux, dont le transport et le savoir-faire industriel, ne sont pas au programme des libéraux.

    Ils veulent ses fleurons pour le privé qui les alimente, pas pour la France, mais pour l'oligarchie française, ce qui est bien différent, puisque c'est l'opposé.