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  • Elections régionales, une première analyse des avancées de l'extrême-droite, quels que soient les résultats

    Le premier tour des élections ne sera pas très signifiant, le Front va faire un score qui en jettera, mais cela ne sera qu’esbroufe, juste de quoi exciter un journaliste en mal de sensationnalisme.

    In fine, la gauche va limiter la casse et la droite va rafler la mise, le nullard Sarkozy va s’auréoler d'une gloire dont il n'est pour rien, simple basculement du dernier désespoir ressenti vers l'autre.


    Reste le Front au second tour.

    Plusieurs cas de figures :

    - le pire scénario, peu probable, la marionnette intégriste gagne la PACA, et Marine et Philippot loupent le coche.
    La petite devient incontournable et va pousser la patronne et surtout son second dehors, y a plus qu'à laisser les rênes à l'Opus Déi et à sa branche du Medef le plus extrémiste s'il en est.

    Mais je pense que Marion, dans sa bulle djihadiste, a mal compris la sociologie des provençaux.

    Les catholiques de Provence sont tout sauf la secte à laquelle elle fait allégeance, elle n'aura pas les voix espérées.
    Reste à savoir combien elle grattera à Estrosi, les sarkozystes se choisiront-ils la jeune autoritodidacte ou le motodictacte comme moteur, voilà le seul dilemme.

    - l'autre éventualité, Marine remporte la région au Nord, et la petite la rate au Sud.

    Cela permettrait à Marine d'éjecter Marion, une nécessité si elle veut vraiment se dissocier de l'extrême-droite (mais est-ce vraiment son intention ?).

    Cas renforcé si Philippot se démarque aussi par un bon score, signifiant que la demande sociale est logiquement forte.
    Mais les derniers événements ont peut-être fausser la donne, l'émotion étant aussi forte qu'elle a été montée en mayonnaise pour redorer le blason d'une gauche oubliée, cherchant la solidarité et l'unité face à la terreur sécuritaire pour mieux faire oublier ses atteintes sociales.

    Le Front se réorienterait vers le destin protecteur qui devrait être le sien, au sens du politique reprenant la main sur l'économique et donc le social, s'émancipant des discours débiles flattant les bas instincts identitaires.
    Ce serait le meilleur espoir.


    - Reste que la région, comme l'Etat, fonctionnent sans les politiciens, à part quelques mesures folkloriques, la main-mise des grands groupes seraient la même, ce sont eux qui tiennent la formation via l'OCDE ( Fmi/Banque Mondiale), dont la région est une cellule de base.

    Et ni Marine ni Philippot ne sont en mesure de maîtriser actuellement la question du LongLife Learning.

    Marion Maréchal Le Pen, elle, fonctionne seulement avec la branche la plus extrémiste du Medef, qui voudrait accélérer les réformes sociales en détruisant la politique sociale et en avançant dans la libéralisation de l'économie, mais l'Etat a encore quelques garde-fous.

    L'emprise libérale est une action de long terme, et passe tout aussi bien via la gauche que la droite, "ne nous faisons pas de souci" ...

  • Abstention active

    Je n'irai pas voter dimanche, comme la majorité des Français, aucun candidat ne me satisfait, même par défaut.
    En attendant mieux.

  • Rivarol va se retourner dans son vomi

    Les petits copains de MMLP jouent à se faire peur ...


    «Je veux juste mon fric et mes flingues et que personne, bordel, ne me dise ce que je dois faire, voilà ce qui dicte ma politique».

    Il admire Bush, Reagan et Trump.

    Jesse Hughes est aussi un catholique ultra conservateur et anti-avortement, qui aime parler du «diable» lorsqu’il évoque le monde actuel.
    Il a été ordonné prêtre de l'Ordre Saint-François par l'Universal Life Church il y a deux ans, et «célèbre des mariages entre deux tournées».

    «Il y a une énorme contradiction car mon job quotidien, c'est le rock'n'roll, ce qui présume être un serviteur du diable. Mais le King du rock'n'roll, Elvis Presley, nous a appris quelque chose: tu dois vénérer le Seigneur. La moitié de ses albums étaient du gospel et il allait à l'église tous les dimanches. Je ne fais que suivre la voie tracée par Elvis»

    Le chanteur des Eagles of Death Metal est militant pro-armes à feu, anti-avortement et soutient...
    «The Redemption of the Devil», un documentaire consacré à Jesse Hughes, chanteur du groupe Eagles of Death Metal, le montre en adorateur des armes à feu …
    M.SLATE.FR



    Jesse Hughes : un militant pro-armes à feu, on l’a dit, mais aussi un chrétien (1) ultra conservateur et anti-avortement, fervent soutien de Donald Trump, admirateur transi de Ronald Reagan et qui voit aussi en George Bush « un héros » (« Un mec qui adore ZZ Top est le genre de salopard que j’apprécie », dit-il, parlant de l'ancien président américain) et enfin adepte du créationnisme. Bref, cela fait quand même beaucoup pour un rockeur.

    « Tout part en couilles. Honnêtement, si les armes à feu étaient interdites aux Etats-Unis, ce serait un désastre », explique-t-il dans The Redemption of the devil. Disponible depuis le 2 octobre sur iTunes, le documentaire d’Alex Hoffman se déploie sur une année, au moment où Hughes célèbre ses 40 ans. On y suit en partie l’enregistrement de Zipper Down, le dernier album des Eagles of Death Metal, et les obsessions d’un personnage complètement azimuté. Hughes, dit le film, est « un diable en rédemption ».

    Il en a bavé : à l’aube des années 2000, marié, obèse et perdu dans une vie bornée, il trouve sa femme au lit avec sa meilleure amie. Le désespoir le fait tomber dans les drogues, mais le speed, en l’occurrence, lui fait perdre aussi énormément de poids. Jesse Hughes devient Boots Electric, surnom que lui donne Josh Homme, son ami d’enfance.

    Avec lui, il fonde en 2004 Eagles of Death Metal. Moustache de texan, tatouages en pagaille, Jesse Hughes devient un autre homme, et quatre albums plus tard, une rock star.

    “Ce dont ce pays a besoin, c’est que tout le monde retourne dans les églises”

    Sa rédemption passe aussi par Jésus Christ. Ordonné prêtre de l'Universal Life Church il y a trois ans, il célèbre aujourd’hui des mariages, entre deux tournées : « Ce dont ce pays a besoin, c’est que tout le monde retourne dans les églises. Dès maintenant », prêche-t-il dans le film. Depuis sa ville de Palm Desert en Californie, Hughes réfléchit aussi beaucoup à la destinée de son pays et pensait même sérieusement à se faire élire à la chambre des représentants pour briguer ensuite… la Maison Blanche. Hughes a toujours été passionné par la politique.

    Il peut même se targuer d’y avoir une petite expérience, puisqu’il fut jadis, à l’âge de 20 ans, la plume des discours politiques de Sonny Bono (la moitié de Sonny & Cher), lors de la campagne ratée de l’ex-chanteur pour devenir sénateur républicain, en 1992. Dans le même temps, Hughes n’aime rien tant que fumer des kilos d’herbe avec sa copine Tuesday Cross, ancienne actrice porno, parle de sa « bite » toutes les deux minutes et jure à longueur de temps, ce qui énerve beaucoup sa mère, très présente dans The Redemption of the devil.

    Eagles of Death Metal : Jesse Hughes, rockeur pas si cool
    Militant pro-armes à feu, prêtre anti-avortement ou encore fervent soutien de Donald Trump, le chanteur du groupe Eagles of Death Metal est loin...
    TELERAMA.FR

  • Poutine, au moins une guerre de retard

    Poutine qui s'alimente tout directement aux argumentaires des libertariens américains, il reprend les éléments conspi qui datent de l'an dernier, c'est pathétique.

  • Marc Bloch dévoyé, de Sarkozy à Marion Maréchal Le Pen

    L’œuvre de Marc Bloch dévoyée (par Suzette Bloch Journaliste, petite-fille de Marc Bloch, 2012).

    A la lecture du Figaro Histoire numéro 4, mes cheveux se sont dressés sur la tête. Marc Bloch, le grand historien qui a payé de sa vie son engagement dans la résistance contre les nazis, y est mis sur le même plan que le maurassien pro-mussolinien et antisémite Jacques Bainville, membre de l’Action française, journal de l’ultradroite monarchiste.

    Ce n’est pas la première fois que l’œuvre à portée universelle et la vie irréprochable de Marc Bloch sont récupérées pour tenter de rendre vertueuse une idéologie douteuse qui prône le retour à la préférence nationale. Nicolas Sarkozy, épaulé de ses conseillers, le souverainiste Henri Guaino et l’extrême droitiste Patrick Buisson, était un habitué du genre. En décembre 2009, avec l’historien Nicolas Offenstadt, j’avais tapé du poing sur la table, dans une tribune au Monde intitulée «M. Sarkozy, laissez Marc Bloch tranquille».

    Cela n’a pas suffi. Le dernier numéro du Figaro Histoire met à nouveau en exergue ce passage de l’Etrange Défaite - livre posthume décrivant le désastre de 1940 - cité, recité et même rabâché dans une version tronquée et sortie de son contexte afin de pouvoir caser Marc Bloch, dans, dixit le Figaro Histoire, le «panthéon des ferments d’unité nationale». Voici cette phrase : «Il est deux catégories de Français qui ne comprendront jamais l’histoire de France : ceux qui refusent de vibrer au souvenir du sacre de Reims ; ceux qui lisent sans émotion le récit de la fête de la Fédération.» Sauf qu’incluse dans le paragraphe complet, elle a un tout autre sens. Marc Bloch y évoquait le Front populaire de 1936 et critiquait l’égoïsme du patronat et des élites et leur incapacité à saisir l’élan des luttes ouvrières. Voici le début du paragraphe : «Surtout, quelles qu’aient pu être les fautes des chefs, il y avait dans cet élan des masses vers l’espoir d’un monde plus juste, une honnêteté touchante à laquelle on s’étonne qu’aucun cœur bien placé ait pu rester insensible. Mais, combien de patrons, parmi ceux que j’ai rencontrés, ai-je trouvé capables, par exemple, de saisir ce qu’une grève de solidarité, même peu raisonnable, a de noblesse : passe encore, disent-ils, si les grévistes défendaient leurs propres salaires.»

    Mais il y a pire. Voilà ce que l’on peut encore lire à propos de l’Etrange Défaite : «Marc Bloch dresse un tableau éblouissant des faiblesses récurrentes de la France : luttes des classes, élites coupées du peuple, ouvriers plus préoccupés de l’esprit de jouissance que de celui de sacrifice…» une fin de phrase qui n’apparaît nulle part dans le livre de Marc Bloch et qui reprend, en fait, presque mot à mot le discours de Philippe Pétain le 20 juin 1940 : «Depuis la victoire, l’esprit de jouissance l’a emporté sur l’esprit de sacrifice.» Les auteurs de ce dossier cherchent à s’approprier la figure héroïque de Marc Bloch tout en accusant l’école des Annales, fondée par ce même Marc Bloch avec Lucien Febvre, de tous les maux. Le chapeau d’un article intitulé «Vie et mort du roman national» dit ceci : «L’enseignement de l’histoire à l’école a longtemps visé à entretenir le patriotisme des jeunes Français. La volonté de le ramener à l’objectivité sous l’influence de l’école des Annales a paradoxalement conduit à conjuguer l’ignorance avec le communautarisme.»

    J’aurais pu traiter par le mépris cette façon de faire mais ce numéro du Figaro Histoire va trop loin. Au fil des pages l’ensemble de ce dossier consacré à «la vérité sur l’histoire à l’école», décline clichés nostalgiques, positions conservatrices, héros virils et guerriers du roman national, positions réactionnaires, distillant racisme et xénophobie, utilisant le témoignage d’anonymes comme si nous n’étions pas en démocratie. «Têtes blondes, traite des Noirs, mère maghrébine, la place de l’homme européen, l’identité française, la France chrétienne» : ces mots sont agencés dans un discours xénophobe appuyé par une iconographie orientée où l’on peut voir des écoliers mis en contrepoint avec des reproductions de manuels scolaires incriminés, dont l’une avec une étoile de David et le drapeau nord-américain. Dans un dossier détaillé publié par le collectif Aggiornamento histoire-géographie, des historiens décortiquent les différents articles.

    Je lance l’alerte. Il y a tentative répétée de mettre le feu à la démocratie. Ne laissons pas le discours d’une extrême droite continuer à se diffuser dans le discours public et envahir le champ intellectuel à la faveur des déclarations tonitruantes de la droite décomplexée «pain au chocolat». Plaidoyer d’un côté pour un retour à «l’histoire-récit» sous forme d’un grand roman national magnifié par les grands héros tels Vercingétorix, Saint-Louis, Jeanne d’Arc ou… Pétain ; occupation de l’autre de la mosquée de Poitiers par des membres du Bloc identitaire : voilà deux facettes d’une réalité alarmante. Il faut lire et relire Marc Bloch qui, dans ses écrits clandestins, esquissait les contours d’une réforme de l’enseignement : «Il importe bien davantage à un futur citoyen français de se faire une juste image des civilisations de l’Inde ou de la Chine que de connaître, […] la suite des mesures par où "l’Empire autoritaire" se mua, dit-on, en "Empire libéral".» «Le passé lointain inspire le sens et le respect des différences entre les hommes, en même temps qu’il affine la sensibilité à la poésie des destinées humaines», ajoute-t-il. «L’histoire est un effort vers le mieux connaître», affirme-t-il encore dans Apologie pour l’histoire ou métier d’historien.

    (1) Et aussi : Sylvie Aprile, Maurice Aymard, William Blanc, André Burguière, Bernard Chambre, Christophe Charle, Sonia Combe, Christian Delacroix, Olivier Dumoulin, Patrick Garcia, Pascal Jeanne, Elisabeth Lalou, Christophe Maneuvrier, Massimo Mastrogregori, Vincent Milliot, Joseph Morsel, Didier Panfili, Peter Schöttler, François-Olivier Touati, Pierre Toubert, Sophie Wahnich.

    Lien permanent Catégories : culture
  • L'inconséquente Marion Maréchal Le Pen

    Ce qui gêne les libéraux comme Marion Maréchal Le Pen, c'est que l'Etat intervienne en général, et se mêle de santé publique en particulier.

    Les avortements clandestins entraînant le pronostic vital des femmes ne la dérangent pas, ni les avortements bourgeois à l'étranger pour ceux qui en ont les moyens.

    L'avortement est vieux comme le monde, partant de là, on peut, soit le prendre en compte, soit faire l'autruche, Marion Maréchal est cet oiseau de malheur.


    Contrairement à ce qui a été véhiculé, la Loi Veil est une loi sur la vie.

    Le premier alinéa de cette loi, et donc le principal, rappelle ce grand principe.

    Le principe, c'est la vie, l'avortement est l'exception, et toutes les mesures doivent avoir été prises pour que ce soit l'ultime recours.

    Non, toutes les grossesses ne sont pas prévisibles, un oubli de contraception est fréquent, cela arrive aux femmes les plus attentives, les préservatifs ont un coût (même si certains députés n'ont visiblement pas toujours conscience de la façon dont les Français les plus pauvres finissent les fins de mois), et la pudeur même peut amener à une grossesse.

    Marion Maréchal Le Pen elle-même n'a-t-elle pas fait montre d'une non-maîtrise en la matière puisqu'elle est tombée enceinte et a dû courir après un mariage de rattrapage pour sauver les apparences qui, dans son milieu, sont de mise.

    Lors de son discours devant les députés, Simone Veil a déclaré :

    « Je le dis avec toute ma conviction : l'avortement doit rester l'exception, l'ultime recours pour des situations sans issue. Mais comment le tolérer sans qu'il perde ce caractère d'exception, sans que la société paraisse l'encourager ? Je voudrais tout d'abord vous faire partager une conviction de femme - Je m'excuse de le faire devant cette Assemblée presque exclusivement composée d'hommes : aucune femme ne recourt de gaieté de cœur à l'avortement. Il suffit d'écouter les femmes. »

    IVG : "pas à l'Etat de réparer l'inattention des femmes" selon Marion Maréchal-Le Pen -...
    La benjamine de l'Assemblée nationale a déclaré sur Mouv' jeudi qu'elle était favorable au déremboursement de l'Interruption Vonlontaire de Grossesse. Pour…
    LCI.TF1.FR

  • Pierre Gattaz, le patron low cost, face à la nouvelle génération

    Pierre Gattaz a rendu le service minimum syndical dans sa critique économique du programme du Front National, un argumentaire qui a dû lui prendre 35 secondes payé soixante-dix heures.
    Une anti-campagne à pas chère, compétitivité oblige sans doute, il ne s'est nullement plongé dans le programme de Marine Le Pen, qui est très incohérent par ailleurs, reprenant notamment des mesures extrêmement libérales (autonomie des établissements, libéralisation monétaire, étalon-or, décentralisation dissimulée, etc.).
    Le patron des patrons se contente de prendre trois mesures elles-mêmes décriées par les libéraux du Front qui n'attendent qu'une défaillance de Florian Philippot pour reprendre l'entier contrôle.

    D'aucuns diraient du travail d'arabe -et pas celui de l'Alhambra, nous sommes à l'ère Martel-Maréchal Le Pen-, même si le Medef n'a rien contre le travail des immigrés en lesquels il trouve toujours une main-d'oeuvre acculée qui acceptera n'importe quelles conditions et viendra accroître l'offre concurrentielle de l'esclave à employer sur le marché de l'exploitation.



    - La retraite à 60 ans

    Les lobbies libéraux au sein du Front, tentent de revenir dessus, ils n'attendent que patiemment un éventuel moment de disgrâce qui éliminerait Philippot, voire Marine Le Pen elle-même.

    Il y a plein de copains de Gattaz au Front, les Gattaz, Pierre et Yvon, et les Contribuables Associés - aujourd'hui aussi à Marion Maréchal Le Pen-, c'est une longue histoire, la même qu'avec la dynastie Le Pen.



    Il est une autre romance qui fait bon ménage : l'alliance patronat/Club de l'Horloge dont les aiguilles flottent toujours au plus près de Marine Le Pen, et même de Florian Philippot, qui n'a jamais donné d'explications sur son alliance a priori contre-nature avec la droite de la droite de Jean-Yves Le Gallou et de sa clique libérale conservatrice, ni avec les recrues de l'IFP (Institut de Formation Politique), encensé par Marion Maréchal Le Pen, et dont les cadres se forment dans les lobbies libertariens américains.


    Tous ceux-là fustigent ensemble la retraite à 60 ans, et alors même que ce sont les entreprises qui, en plus de délocaliser pour trouver toujours plus compétitif (comprendre clairement que l'esclave est moins cher sur le marché exotique), se débarrassent des "seniors", et qui sont bien contentes de cette concurrence sur le marché du travail.

    Et qui verront, à force de "compétitiver", ce qu'il restera bientôt des bonhommes qui auront eu le travail-sauf à 60 ans. Si le travail est flexible, pas sûre que tirer sur la bête humaine, la rende plus souple à la tâche.


    Et il est vrai qu'un patron à la mentalité patronale, ça croit en général travailler plus que tout le monde, à faire suer les autres, ce qui occupe tout son esprit (même quand il bouffe, il travaille), tant et si bien qu'il est incapable de comprendre que la véritable responsabilité échet et échoue in fine dans les dernières petites mains, presque aussi invisibles que la non-régulation qu'ils appellent de leurs vœux.


    - L'augmentation du Smic, la dernière Loi Ayrault va l'augmenter d'une centaine d'euros via la suppression de la CSG, mais il est vrai que le Medef demande plusieurs Smics (des sous-Smics pour les jeunes, pour les repreneurs d'emplois, etc.) de façon à payer une bonne partie des cacahuètes.
    La gauche libérale a beau se démener pour faire mieux que la droite en matière d'aplaventrisme économique -si tant est qu'elle puisse rivaliser-, elle risque toujours de dégoter une mesure de derrière les fagots pour sauver les apparences.
    Et supprimer une taxe, voilà une mesure de droite que la gauche peut prendre sans appréhension, Ayrault, hérault et héros de Contribuables Associés, serait presque nommé au prochain Prix libéral à la con, si Macron n'arrivait pas avec sa bonne tête à claques, rafler toutes les médailles.
    Macron premier de la classe, Sarko-la-loose aura beau pomper dessus et faire du lèche avec son "choc des civilisations fiscal", pour un patron, la main-d'oeuvre est Kleenex, Sarkozy n'a pas compris qu'il est un produit périmé, déjà-vu, dépassé, on est à l'ère du one-shot, le modèle politicien n'est à la mode qu'une année, à la rigueur une année tous les vingt ans parce que le nostalgique est toujours vendeur, surtout à l'ère "plus libéral qu'hier, toujours moins que demain", un candidat d'hier pourra toujours avoir un côté rassurant.


    - Le retour au Franc qui n'est jamais que le retour d'un pan de souveraineté de la France, et donc de son Etat régulateur qui fait naturellement horreur au Medef car rempart à l' emprise des gros intérêts privés.

    Et de feindre le "repli sur soi", comme si la monnaie n'était pas une monnaie d'échanges, et comme si cela empêchait les discussions quand c'est souvent l'Euro qui les bride.

    Le Medef qui stigmatise une économie basée sur la consommation et non sur la compétitivité (comprendre, baisse de tous les salaires -sauf les leurs-, droits et protections).
    Il est vrai que pour consommer, il faudrait que le consommateur ait un certain pouvoir d'achat, et donc sans doute un meilleur salaire par rapport aux prix à la consommation?
    Ce n'est donc pas cette option que le Medef va choisir.

    Comme si l'économie tournait autour de cette unique alternative, et comme si elle devait dominer toute chose.




    Enfin, Gattaz parle avec quelques guerres de retard, histoire d'avoir quelque chose à dire pour défendre le lobby dont il est le patron et qui, entre nous, devrait aller se faire foutre, chez les Grecs ou en Suisse, mais définitivement, pas pour aller et venir selon les profits à générer, le politique doit embrasser une vue d'ensemble, d'en haut, les intérêts particuliers portés au pinacle sont l'inverse de l'intérêt général.

    Car il y a une composante lepéniste qui est bien plus en avance sur son libéralisme, Gattaz se fait dépasser par sa droite par les lobbies libéraux qui ont choisi d'adouber Marion Maréchal Le Pen (n'en déplaise au Point qui ne sait utiliser que le terme anglo saxon de "liberal" et qui a du mal à bien définir les cons qui tapissent le mur du libéralisme).

    Et au passage, rappelons que l'identitarisme est un libéralisme.
    Martel en tête, Marion Maréchal Le Pen a pour parrains les saints patrons libéraux de chez libéraux, cornaqués par l'Opus déi et ses réseaux puissants, Gattaz risque le licenciement pour insuffisance professionnelle lors de la prochaine tournante, l'heure est à l'immigration choisie parmi l'élite chrétienne, les banquiers sont aussi des assureurs, et les mêmes ont pipé les aléas en plombant l'islam, et espèrent rafler la mise au ban en misant justement sur les théories du choc.

  • Gattaz, le Medef low cost

    Gattaz ne s'est pas cassé la tête pour s'en prendre au programme du Front, une critique économique de niveau maternelle.


    - La retraite à 60 ans (sur laquelle le Front est discrètement en train de revenir, il y a plein de copains de Gattaz au Front, les Gattaz et les Contribuables Associés - aujourd'hui aussi à Marion Maréchal Le Pen-, c'est une longue histoire), alors même que ce sont les entreprises qui, en plus de délocaliser, se débarrassent des "seniors", et qui sont bien contentes de cette concurrence sur le marché du travail.

    Et qui verra, à force de "compétitiver", ce qui restera bientôt des bonhommes à 60 ans.


    Et il est vrai qu'un patron, ça croit en général travailler plus que tout le monde, à faire travailler les autres, ce qui occupe tout son esprit (même quand il bouffe, il travaille), tant et si bien qu'il est incapable de comprendre que la véritable responsabilité échet et échoue in fine dans les dernières petites mains, presque aussi invisibles que la non-régulation qu'ils appellent de leurs vœux.


    - L'augmentation du Smic, la dernière Loi Ayrault va l'augmenter de 100 euros via la suppression de la CSG, mais il est vrai que le Medef demande plusieurs Smics (des sous-Smics pour les jeunes, pour les repreneurs d'emplois, etc.) de façon à payer une bonne partie des cacahuètes.

    - Le retour au Franc qui n'est jamais que le retour d'un pan de souveraineté de la France, qui fait naturellement horreur au Medef car rempart à leur emprise.

    Et de feindre un repli sur soi, comme si la monnaie n'était pas une monnaie d'échanges, et comme si cela empêchait les discussions quand c'est souvent l'Euro qui les bride.

    Le Medef qui stigmatise une économie basée sur la consommation et non sur la compétitivité (comprendre, baisse de tous les salaires -sauf les leurs-, droits et protections).

    Comme si l'économie tournait autour de cette unique alternative, et comme si elle devait dominer toute chose.


    Enfin, Gattaz parle avec quelques guerres de retard, histoire d'avoir quelque chose à dire pour défendre le lobby dont il est le patron et dont on se fout royalement, le politique doit embrasser une vue d'ensemble, d'en haut, les intérêts particuliers portés au pinacle sont l'inverse de l'intérêt général.

    Car il y a une composante lepéniste qui est bien plus en avance sur son libéralisme, Gattaz se fait dépasser par sa droite par les lobbies libéraux qui ont choisi d'adouber Marion Maréchal Le Pen (n'en déplaise au Point qui ne sait utiliser que le terme anglo saxon de "liberal" et qui a du mal à bien définir les cons qui tapissent le mur du libéralisme).

    Et au passage, rappelons que l'identitarisme est un libéralisme.