Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Gattaz, le Medef low cost

Gattaz ne s'est pas cassé la tête pour s'en prendre au programme du Front, une critique économique de niveau maternelle.


- La retraite à 60 ans (sur laquelle le Front est discrètement en train de revenir, il y a plein de copains de Gattaz au Front, les Gattaz et les Contribuables Associés - aujourd'hui aussi à Marion Maréchal Le Pen-, c'est une longue histoire), alors même que ce sont les entreprises qui, en plus de délocaliser, se débarrassent des "seniors", et qui sont bien contentes de cette concurrence sur le marché du travail.

Et qui verra, à force de "compétitiver", ce qui restera bientôt des bonhommes à 60 ans.


Et il est vrai qu'un patron, ça croit en général travailler plus que tout le monde, à faire travailler les autres, ce qui occupe tout son esprit (même quand il bouffe, il travaille), tant et si bien qu'il est incapable de comprendre que la véritable responsabilité échet et échoue in fine dans les dernières petites mains, presque aussi invisibles que la non-régulation qu'ils appellent de leurs vœux.


- L'augmentation du Smic, la dernière Loi Ayrault va l'augmenter de 100 euros via la suppression de la CSG, mais il est vrai que le Medef demande plusieurs Smics (des sous-Smics pour les jeunes, pour les repreneurs d'emplois, etc.) de façon à payer une bonne partie des cacahuètes.

- Le retour au Franc qui n'est jamais que le retour d'un pan de souveraineté de la France, qui fait naturellement horreur au Medef car rempart à leur emprise.

Et de feindre un repli sur soi, comme si la monnaie n'était pas une monnaie d'échanges, et comme si cela empêchait les discussions quand c'est souvent l'Euro qui les bride.

Le Medef qui stigmatise une économie basée sur la consommation et non sur la compétitivité (comprendre, baisse de tous les salaires -sauf les leurs-, droits et protections).

Comme si l'économie tournait autour de cette unique alternative, et comme si elle devait dominer toute chose.


Enfin, Gattaz parle avec quelques guerres de retard, histoire d'avoir quelque chose à dire pour défendre le lobby dont il est le patron et dont on se fout royalement, le politique doit embrasser une vue d'ensemble, d'en haut, les intérêts particuliers portés au pinacle sont l'inverse de l'intérêt général.

Car il y a une composante lepéniste qui est bien plus en avance sur son libéralisme, Gattaz se fait dépasser par sa droite par les lobbies libéraux qui ont choisi d'adouber Marion Maréchal Le Pen (n'en déplaise au Point qui ne sait utiliser que le terme anglo saxon de "liberal" et qui a du mal à bien définir les cons qui tapissent le mur du libéralisme).

Et au passage, rappelons que l'identitarisme est un libéralisme.

Commentaires