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  • Les anti Antigone et autres folklores libertariens

    Les voies libertariennes sont tellement pénétrables ... 
    Anti Antigone 1.jpg

    Voilà ainsi un nid de grues [les "Antigones = celles qui ont des côtés oposés] qui nous viennent directement de Washington en passant par l'European Foundation de John Laughland -le libre-échangiste-, le Club de l'Horloge, l'IDC (Institut de la Démocratie et de la Coopération), qui vient  d'atterrir en Russie.


    Sont trop fort ces libéraux.


    Enfin, s'il n'y avait pas les collabos de la Douma, ce ne serait peut-être pas si simple.

    On n'aura pas de mal à comprendre que le passage a déjà été emprunté, par une

    certaine Marion Maréchal Le Pen il y a quelques temps,  par Aymeric Chauprade affublé d'un coreligionnaire libéral américain du Family Research Council & Cato Institute (Opus Dei, Mormons, ces lobbies brassent des milliards de dollars et sont prêts à toutes les manipulations) ou comment la finance internationale finance la prétendue lutte contre le finance internationale ...

    "Nous étions accompagnés à la Douma par Monsieur Brian Brown, président catholique de la puissante association américaine National Organization for Marriage (NOM), qui a fait un discours remarqué à la Douma où il a appelé à une Internationale de la vie et du mariage." (Aymeric Chauprade, 13 juin 2013)-

    , par Marine Le Pen ensuite, et toute la cohorte de jeunes libertariens à

    peine pubères.


     Depuis quelques années, les libertariens ont ouvert une voie en Russie.


    Le passeur est l'Institut Pour la Démocratie et le Développement (SIC), fondé en

    2008.


    Institut fondé par les libertariens tenants de la politique libérale la plus radicale dans

    la plus pure tradition des Fils de la Liberté, pères fondateurs des Etats-Unis, dont ils

    se réclament et auxquels ils sont affilés.

    Les Britaniques ne sont qu'un pont, et se servent d'ailleurs du pont français pour

    pénétrer la Russie, c'est plus aisé que de venir avec son costard London City.

    Nous avons donc John Laughland, très libertarien journaliste mainstream de 

    Rupert Murdoch et pour bien d'autres gazettes libérales.

    Anti Antigone 2.jpg

    Responsable Europe de l'European Foundation, se réclamant de Margaret 

    Thatcher.


    Le responsable France est Georges Berthu, vice-président du Club de l'Horloge.

    Natalia Narotchnitskaïa collabore avec eux depuis le début, et a introduit tout ce

    petit monde en Russie dans ses réseaux de la Douma.

    [Dans la série Le monde est petit, l'avocat de Snowden, Anatoli Koutcherena est un ami de Natalia Narotchniskaia #Lemondeestpetit


    CITÉS DANS CET ARTICLE : Institut pour la démocratie et la coopération | Vassili Kononov | Cour européenne des droits de l’homme | Cour pénale internationale | Anatoli Koutcherena | Andranik Migranian | Rodina | Natalia Narotchnitskaïa]

    L'IDC est dirigé depuis Moscou par un avocat, Anatoli Koutcherena, avocat de Snowden.

    JOHN LAUGHLAND, est le directeur des études de l'Institut pour la Démocratie et la Coopération.
    Il est également le directeur européen de la Fondation européenne.

    Le groupe, composé de politiciens, d'universitaires, hommes d'affaires, d'avocats et d'économistes.
    La Fondation européenne a été créée pour mener une campagne vigoureuse au Royaume-Uni et à travers l'Europe pour réformer la Commission européenne / Union européenne dans une communauté de libre-échange. 

    La Fondation continue d'établir des liens avec des organisations similaires à travers l'Europe et le monde.

    La Fondation ne prônent pas ouvertement retrait de l'Union européenne , mais sa réforme en profondeur. Il préconise: «Oui au commerce européen, non au gouvernement européen".

    Il a été révélé en 1996 que la Fondation européenne a été financé par Sir James Goldsmith puis par Margaret Thatcher , qui est depuis devenue le mécène de la Fondation européenne.]


    C'est ainsi par exemple que le petit Cercle Aristote a ses entrées.

    .
    L'Ecole de guerre économique est un bastion libertarien, paneuropéen.


    Bob Ménard a également placé par les mêmes réseaux ses pions à la Voix de la

    Russie, qui se fait ainsi écho de la voie de la CIA, c'est très marrant.


    Le petit Snowden a emprunté les mêmes réseaux.

    De là à ce qu'ils aient laissé fuiter une fausse capacité de l'Empire à surveiller toute

    la planète, cela aura fait d'une pierre deux coups.



     Il semble que les services américains qui usent de la main-d'oeuvre libertarienne,

    exploite le filon russe pour faire pression sur le Pentagone.

    C'est le bon vieux côté guerre froide qui peut toujours avoir sa petite influence.


    L'extrême-droite israelienne en use aussi chaque fois que la menace tombe de

    baisser les aides à Israel.


    Côté russe, ils y voient sans doute leur petit intérêt mais franchement, faut être

    moyennement futé pour entrer dans ce jeu où les Russes ne sont que des sous-

    sous-pions.


    Des anti Antigone donc, qui n'ont pas dû bien comprendre le mythe, il ne viendrait

    à l'idée de personne de vêtir Antigone en blanc. Elle porte le deuil et elle sait qu'elle

    va mourir. On ne peut pas porter le costume d'Ismène et le destin d'Antigone.


    Mais quand on croit que la loi morale passe par les lobbies de Washington financés

    par les multinationales, forcément, on n'est pas à une inversion près, et on n'est pas

    près d'avoir fini de tourner ... 

    Les Antigones ne sont pas seules, elles ne sont que le nième maillon de la grande

    chaîne issue de l'Heritage Foundation.

    On nous a envoyé toute une cavalerie de young Chicago boys :

    - La Manif Pour Tous, en mode Marriage March

    https://www.marriagemarch.org/sponsors/

    - Collectif Prisonnier Politique, en mode french connection

    http://www.frcblog.com/2012/10/our-french-connection/

    Camping Pour Tous, en mode DAL

    - Printemps Français, en mode révolution colorée

    - Hommen, qui veut bien défendre une cause, mais sans remettre en cause son mode de vie petit bourgeois, en mode anonymous

    - Veilleurs pathétiques, antéchristiques qui ignorent qu'ils refondent le Veau d'or

    Nous saluerons le nouveau Prix Razel au passage, après Contrepoints de vue de la CIA et Nouvelles de France du département d'Etat, le petit UMP receveur de couteaux Samuel Lafont.


    On mettra également à l'Honneur les valeureux boursiers -nous n'avons pas les mêmes-, de la Tocqueville, reçus comme ils se doit et dont on espère qu'ils auront été à bonne école comme dirait le pauvre pécheur Eric Martin :

    Anti Antigone 3.jpg 

     

    Washington 2012, Ron Paul office, jeune élevage de libertariens en batterie
  • Toute ressemblance avec des personnes ou des situations réelles ou ayant existé serait purement non fortuite et totalement dépendante de ma volonté

    Justicier de New York (le).jpgAMERICAN PARANOS


    Pourquoi la piste de l’extrême droite américaine a-t-elle été évoquée pour l’attentat de Boston ?

    Stéphane François : L’extrême droite américaine est connue pour ses actions violentes et symboliques. Par le passé, elle a fait des attentats très violents comme à Oklahoma City, en 1995, ou à Atlanta, l’année suivante… Nous pourrions multiplier les exemples, en partant depuis les années 1960, et les attentats perpétrés par les Minutemen entre 1968 et 1972.

    S’agirait-il d’organisations, de groupuscules, de milices ?

    Il peut s’agir aussi d’individus seuls, pratiquants la stratégie du « Loup solitaire », une stratégie élaborée, en 1978, par un militant d’extrême droite.

    Quel est leur lien avec le Tea Party ?

    Il y a des porosités entre l’extrême droite américaine dure et le Tea Party, mais nous sommes quand même face à deux milieux différents, les seconds étant plutôt la frange radicale du parti républicain.

    Où en est l’extrême droite américaine, depuis la réélection de Barack Obama ?

    L’extrême droite américaine s’est considérablement radicalisée depuis l’élection de Barack Obama. En 2008, on dénombrait environ 250 mouvements d’extrême droite aux Etats-Unis. En 2012, on en compte plus de 1300, soit une augmentation de 750% depuis l’élection de Barack Obama ! Depuis le début des années 2000, on a vu le retour de théoriciens de la supériorité de la race blanche, dont certains sont des universitaires, comme Jared Taylor.

    Quel est leur poids réel ?

    Il est difficile à déterminer, car certains mouvements évoluent vers le séparatisme blanc : certains militants s’installent à l’écart des villes et du multiculturalisme pour vivre entre « blancs », selon un mode de vie assez survivaliste. Au-delà de cela, on a constaté le retour de sites et de revues faisant l’éloge de l’antisémitisme et du racisme… On a vu aussi la multiplication de milices. S’ils sont marginaux, ces groupes, mouvements ou milices peuvent avoir une capacité de nuisance assez forte tout de même.

    Nous avions tendance à oublier la menace intérieure américaine, le dernier attentat remontant à 1995. Avions-nous tort ?

    Complètement ! L’extrême droite américaine n’a jamais disparu. Elle a évolué, mais elle reste fidèle à ses discours, et à ses thèmes. Elle condamne toujours l’Etat centralisé, le melting pot, l’homosexualité, la décadence des mœurs en général, l’« invasion » des immigrés, etc. De manière récurrente, des attentats d’extrême droite sont perpétrés aux Etats-Unis, en particulier de la part des mouvements anti-avortements. Simplement ces informations ne traversent pas l’Atlantique.

    Dans le cas d’un attentat lors du Patriot Day, suspecter l’extrême droite est rationnel. La violence sert certes à terroriser, mais elle a aussi une fonction symbolique, car elle renvoie à une forme de refus de l’Etat, les terroristes se présentant comme des patriotes face à un Etat qu’ils jugent illégitime, surtout depuis qu’il est dirigé par un afro-américain… C’est un classique pour l’extrême droite américaine que de faire des attentats ce jour-là : de mémoire, il y en a eu 5 depuis son instauration. Les milices américaines se présentent comme les descendantes des Minutemen de la guerre d’Indépendance. Ces milices se voient comme des patriotes se battant contre un pouvoir corrompu et se posant en défenseur de la liberté des individus. Pour cette extrême-droite-là, le jour de Patriot’ Day est particulièrement bien choisi.

    De quoi se nourrissent ces milices ?

    A la fois d’anticommunisme (au sens américain, bien sûr, puisqu’un social démocrate européen est déjà perçu comme un dangereux communiste), d’esprit libertaire aussi : l’Etat veut forcément restreindre la liberté des individus. Il y a cet esprit libertarien, qui peut se résumer par ‘la bible, le flingue, je défends mes droits et ma liberté’. Il y a aussi un refus de la société multiculturelle. Elire et réélire un président noir est un fait qui évidemment ne passe pas quand on est un suprématiste blanc. Le débat sur les armes est afférent à celui sur les libertés : ‘l’Etat veut me priver de ma possibilité de me défendre pour me soumettre ensuite’. Avec la liberté d’expression, c’est le cœur du problème. On trouve enfin un combat pour les valeurs chrétiennes : la défense des minorités, comme les homosexuels ne passe pas non plus. Il y a un terme pour résumer ces différentes facettes de l’extrême-droite américaine : les paléoconservateurs. Ce qu’on appellerait chez nous de francs réactionnaires, populistes et xénophobes. .

    C’est donc d’abord le refus de l’Etat fédéral ?

    C’est un classique de la droite et de l’extrême-droite américaines quasiment depuis l’Indépendance. Est-ce une fédération réelle d’Etats avec chacun un gouverneur qui fait ce qu’il veut dans son Etat ou est-ce un Etat avec un gouvernement centralisé ? Le débat est présent dès les origines des Etats-Unis. Ce courant de l’extrême-droite, c’est un refus du gouvernement. Et cette question n’existe pas seulement à l’extrême-droite. Prenez les films de Clint Eastwood : ses films montrent méthodiquement un refus du gouvernement.

    Ces mouvements se nourrissent de beaucoup de paranoïa non ?

    La paranoïa et la théorie du complot sont inhérentes à la culture américaine. Pour nous Européens, c’est d’autant plus inimaginable à comprendre que la société américaine est quand même très transparente. Plus la société est transparente, plus ils sont paranoïaques. Ils se disent : ‘s’ils nous montrent quelque chose, c’est qu’en fait ils nous cachent encore plus. De toute manière, le gouvernement n’est pas le gouvernement, derrière, il y a des officines.’ On retrouve ces thématiques dans des séries à succès comme X-Files. Les Américains sont paranoïaques. C’est propre à la culture américaine, comme l’a mis en avant Richard Hofstadter dans Le Style paranoïaque. Théorie du complot et droite radicale en Amérique, dès les années 60.

    L’image d’une Amérique où le blanc chrétien est en train de devenir minoritaire accentue-t-elle cette paranoïa ?

    Les thèses racialistes qui font la promotion de la supériorité de la race blanche se redéveloppent aux Etats-Unis depuis les années 2000, y compris dans les milieux universitaires. L’Amérique est de plus en plus métissée et, face à ça, il y a un repli des séparatistes blancs qui sont de plus en plus violents, au moins au niveau des textes. Se retrouvant en minorité, ces milieux se radicalisent.

    On est donc dans un cycle de paranoïa qui génère une haine absolue et finit en  violence ?

    Je renverserais peut-être la proposition. Il y a au départ une haine absolue qui elle dégénère en paranoïa. Malgré les avancées de la société américaine depuis les années 1960, il y a des milieux qui restent foncièrement racistes. Le Ku Klux Klan n’a toujours pas disparu ! Ces personnes sont racistes, et sont persuadées qu’elles sont persécutées parce qu’elles ont une vérité qui dérange. Au mieux, ces milieux-là sont des séparatistes blancs. Ils font le constat que les Etats-Unis sont devenus une nation multiethnique. Ils demandent à vivre dans les montagnes, en communauté blanche, sans être dérangés par qui que ce soit. Et à partir du moment où ils se sentent envahis, ils passent aux armes. Pour eux, à la fin, vu que l’Amérique s’est vendue à un président noir, il n’y a plus rien à en tirer, autant la faire sauter, malheureusement. Il peut y avoir en effet une radicalisation nihiliste.

  • Le sénateur Sylvie Goy-Chavent, pion libertarien du moment

    lRon Paul israel-taxes1.jpegOriane Borja a partagé le statut de Sylvie Goy-Chavent.
     
    Une chose est certaine, tout le réseau reprend en boucle, et l'UDI est à la pointe du libertarianisme.
    Une petite salve anti Pentagone, mais la plupart ne se rendent sans doute pas compte qu'il s'agit de faire prendre la querelle libérale sous nos contrées en utilisant tous les prétextes.
    Même si je suis d'accord sur le fait d'imposer la transparence en matière d'étiquetage, on voit bien la manipulation qui s'agite derrière.

    Je crois que le gouvernement est sage de ne pas exiber tout cela, les enjeux derrière sont conséquents.

    De toute façon, in fine, tous ces gens sont incohérents, le communautarisme et le sionisme sont deux mondialismes, qu'ils cautionnent tous des deux mains.


    C'est un peu long à expliquer et pas très aisé à comprendre quand on n'a pas étudié précisément la question.

    Sur le sujet précis, je suis d'accord et l'ai défendu avant vous.
    Derrière l'abattage halal se cachent des intérêts plus grands, la viande est en réalité casher et donc halal, et les surplus sont ensuite refourgués sur le marché, et la taxe alimente Israel.

    Là dessus, je suis d'accord et entends bien comme vous, qu'il en soit autrement et que la république française reprenne le dessus.

    Ce que vous ne voyez pas, ce sont les réseaux de Washington, qui reprennent votre affaire en boucle, en s'en servant de prétexte, comme de multiples autres sujets.

    La querelle qui oppose depuis le déclenchement de la crise de 2008, le Pentagone à la CIA, a des retentissement jusqu'à nous.

    Les réseaux libertariens de Ron Paul, favorable au désengagement de l'Etat, dans le domaine des affaires étrangères comme dans tous les autres, se heurtent au Pentagone allié aux positions israéliennes qui craignent la fin de la perfusion.

    Ce sont les filiales libertariennes qui vous assurent actuellement la promotion, l'UDI comptent par ailleurs de nombreux tenants de cette école.

    Il faut toujours lire les évènements dans leur globalité et non par le petit bout de la lorgnette.
    "Je suis toujours menacée, insultée, traînée dans la boue par des extrémistes juifs !
    Les médias n'en parlent pas ... Mais plus grave, le Président Hollande et ses ministres s'en moquent !!!....
    Plus que jamais je continue mon combat pour une France plus juste. 
    Tous les Français méritent d'être respecter. 
    Un étiquetage de l'origine et du mode d'abattage des animaux de boucherie donne le choix aux consommateurs et respecte leur liberté de conscience. 
    Un étiquetage honnête des produits venant de Cisjordanie respecterait le droit international. 
    Je veux le respect du droit et des Hommes !!!
    Cela pose peut être un problème à certains ? Et bien pas à moi !"


     
    http://www.kabobfest.com/2011/02/tea-party-senator-wipe-israel-off-the-map.html

  • Le journal Marianne ne vous dit pas tout, ou, comment en savoir davantage sur la formation de certains cadres politiques

    Dans un article en date du 5 août 2013, le journal républicain manque à son devoir en vous cachant une part prépondérante de la vérité au sujet de l'Institut de Formation Politique.

    En effet, l'IFP est un des réseaux des libertariens de Contribuables Associés.
    Ils fonctionnent directement avec et en allégeance des lobbies de l'Heritage Foundation basés à Washington DC.

    Pourquoi le journal fait-il abstraction d'un fait aussi signifiant ?

    Quand il révèle que l'IFP formerait des cadres de l'UMP (il n'est d'ailleurs pas étonnant de retrouver des personnalistés comme Elisabeth Levy (Causeur), Eric Brunet (RMC)

    http://www.lopinion.fr/11-juin-2013/eric-brunet-quitter-secu-c-est-maintenant-928

    ,
      encadrant le cheptel), il omet d'ailleurs de dire qu'il forme aussi des cadres de la droite au sens large, FN compris, comme j'ai été la première à m'en alarmer il y a plus de deux ans en publiant la photographie d'un responsable FNJ en pleine formation libéralo atlantiste.

    On notera que l'IFP travaille à l'Union des droites à la base et au renouvellement de la classe politique, en partenariat avec le Club de l'Horloge. 

     


    Institut de formation politique fn.jpg

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Adrian Grosjean notamment, mais il n'est pas le seul,
    quand on sait que le Discours des Mille de Marine reprenait texto certaines de leurs références ...

     Young Chicago boys que l'on retrouve ici :


    Institut de formation politique.jpg 

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


     http://www.fnjeunesse.fr/les-federations/le-bureau-national/

     

    Le Bureau national

    Les membres du Bureau national ont un rôle de coordination des Secrétaires départementaux du FNJ, au sein de la zone géographique qu’ils représentent. Ils ont également une vocation de porte-parole de notre mouvement de jeunesse. Enfin, ils sont une force de propositions et de travail, notamment au cours des Conseils nationaux qui les réunissent, le plus régulièrement possible, aux côtés de la Direction nationale.

    Adrien GROSJEAN, membre du Bureau national grosjean@fnjeunesse.fr


    Adrien est âgé de 21 ans, il est étudiant en Droit et totalise déjà 6 années de militantisme au sein du Front National, pour la France. Sa passion pour sa ville, Cannes, son dynamisme et ses qualités de rassembleur lui valent en retour des résultats électoraux remarqués : 41, 47 % aux cantonales de 2011, 33,87 % aux législatives de 2012. Son engagement sans limite fait honneur à la mémoire d’Albert PEYRON, ancien Député FN, qu’il cite en modèle politique de la cause nationale, au service des habitants du bassin cannois. Adrien est également un féru d’Histoire.


    La photographie qui illustre l'article de Marianne est d'ailleurs très parlante puisqu'y figure un jeune garçon que l'on retrouve sur une autre image, à Washington celle-ci, en compagnie d'un formateur que l'on retrouve souvent quand on étudie la façon dont les USA travaillent les forces politiques européennes en général, françaises en particulier.

    http://www.marianne.net/L-ecole-des-fans-de-l-UMP_a231023.html


    Il s'agit de Nigel Ashford, formateur de l'Heritage Foundation fondé par un multimilliardaire ancien  dirigeant de l'OSS (CIA) et financé par les Mellon's Banks & Enterprises ainsi que par David Horowitz du Freedom Center, qui finance et pilote également Geert Wilders et les Freedom Alliances.

     


    Extrait de la vidéo Institut de Formation Politique - Séminaires
    Extrait de la vidéo Institut de Formation Politique - Séminaires

      



    Bourse Tocqueville (lien avec IFP).jpgWashington DC

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     
    Nigel Ashford Heritage Foundation Exxon Mobil.jpgNigel Ashford (Formateur de l'Heritage Foundation agissant pour le compte d'Exxon Mobil -le partenaire de Gazprom, mais l'aventure libertarienne avec la Russie est une autre histoire (cf. mes autres articles sur le sujet)


    Les nouveaux amis d'Alain Soral -qui n'en n'est pas à sa première collaboration avec les Fils de la Liberté ...

     

     

     

     

     

    Young leader en formation aux Etats-UnisBourse Tocqueville (young leader).jpg                                                                        

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Dans le bureau de Ron Paul, leader libertarien
     

     

    Ron Paul et ses young leaders.jpg                             

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     
  • Spicilèges et autres miscellanées libertariens

    scaife mellon's bank,osscia,heritage foundation,cato institute,opus dei,libéralisme,libertariens,egalité&réconciliation,alain soral,robert ménard,boulevard voltaire,freedom foundation,david horowitz,manif pour tous,printemps françaisAvec plus de 255 millions de dollars d'actifs à partir de 2010, la Fondation Sarah Scaife est le plus grand des fonds actuellement sous le contrôle de la famille Scaife.

    Selon son site Internet, son financement est «principalement orientée vers les programmes de politique publique qui traitent de grands enjeux nationaux et internationaux sans aucune restriction géographique». 

    Dans la pratique, les programmes qui bénéficient des subventions de la Fondation cherchent généralement à changer les politiques publiques vers la droite. 

    «Le plus grand bénéficiaire de la fondation au cours des dernières décennies a été la Fondation du Patrimoine (Heritage Foundation) , qui a obtenu plus de 23 millions de dollars entre 1985 et 2010, et probablement beaucoup plus dans les années précédant les dossiers disponibles. " 

    Plus grands bénéficiaires sont :

    - l'Institute for Foreign Policy Analysis 
    - le Centre d'études stratégiques et internationales 
    - la Hoover Institution ( tous les think tanks de droite de premier plan). 

    - l'American Enterprise Institute (qui a reçu près de 9 millions de dollars)
    - le Centre de recherche sur les médias (qui a reçu plus de 4 millions de dollars)
    - ainsi que des millions à des organisations comme FreedomWorks , le Cato Institute et le Center for Immigration Studies . 


    Ce sont ces organisations qui sont derrière la Manif Pour Tous, le Printemps Français, & déclinaisons, le Survalisme, le Retour à la Terre, la Décroissance, la Démocratie Directe (Egalité&Réconciliation, Boulevard Voltaire, Polemia et Club de l'Horloge, Cercle Aristote, Enquêtes&Débats, Contribuables Associés & Compagnies, etc.


     
    Le retour à la terre libertarien, c'est dans la famille CIA, la soeur Mellon Scaife qui s'y colle.

    Cordelia Scaife, la reine de la décroissance (avant Alain De Benoist !) et du contrôle des populations.


    Avec tout ce beau monde, on trouve également l'Opus Dei.

    L'Opus dei, c'est une couverture destinée à faire avancer les thèses libérales au sein de la communauté catholique, où elles n'auraient a priori jamais dû prendre pied, ils ont l'argent des financiers, c'est-à-dire les moyens pour ce faire. C'est la Chicago religion paroisse.


     Il y a également le Freedom Center.

    D'ailleurs 
    Soral, c'est le gars qui a un problème avec les juifs, mais eux, n'ont aucun problème avec lui, avec la famille MellonScaife, c'est David Horowitz (Fairbrook Foundation -qui finance aussi les sauteries de Geert Wilders-, Freedom Center, Heritage Foundation) le deuxième des plus gros financiers des réseaux qui l'ont enrôlé ... ‪#‎Lemondeestpetit‬.
    Plus Alain et affiliés vous parlent de juifs, plus on découvre qu'ils sont acoquinés aux puissances d'argent les plus mondialistes ...

    Quant à
    Bob Ménard, c'est le type qui n'accepte de financement que si les "mécènes" sont dans le classement des top 400 plus grosses fortunes Forbes (Et sans faire la fine bouche, un coup l'Open Society, un coup l'Emir du Qatar, un coup Mellon Scaife Horowitz, un autre l'escroc du Rêve Géorgien.
    Un co-llec-tio-nneur ! Mais au fond, c'est le même album.



    A l'usage de tous ces petits malins du reste, une citation :

    "
    Soutenir que l’Etat ne doit pas intervenir (légiférer) dans le domaine de la presse, c’est accorder un pouvoir sans partage aux puissances d’argent, ouvrir un boulevard à tous les bonimenteurs sans vergogne, encourager à toutes les surenchères racoleuses, à toutes les manipulations, à tous les complots, à tous les putschs, c’est dérouler les barbelés de la propagande camouflés sous le duvet de l’information.

    Pour que la presse fasse son travail, que les journalistes soient respectés, que le lecteur puisse lire, écouter, visionner en confiance, il faut des médias dont le rôle, les droits et les devoirs sont cadrés par la loi, des journalistes dont la hiérarchie est du métier et non de la finance ; il faut des conditions favorables à une minimum d’indépendance sans laquelle il n’y a pas de déontologie autre que proclamée, c’est-à-dire un supra mensonge qui couronne tous les autres en essayant de les nier."


     
    Savez-vous qu'anecdotiquement, les financiers libertariens achètent en masse la "littérature" abondant dans leur sens pour les faire monter dans la liste des meilleures ventes.

    C'est le cas de la Mellon Bank, très vieille banque des multimilliardaires industrialo fianciers (Acier, aluminium, pétrole) de la famille Mellon Scaife, ancien dirigeants de l'OSS/CIA qui crée et finance les think tanks politiques comme l'Heritage Foundation, la Cato Institute, l'American Business Institute, qui sont tous en lien avec la "dissidence" "française".

     

  • Robert Ménard ou, comment le Front National n'en finit jamais de se fourvoyer avec les maffias et la CIA.

    robert ménard,ong,cia,libéralisme,soft power,béziers,marine le pen,bidzina ivanichvili,femen,manif pour tous,printemps français,georges soros,ned,open society,heritage foundation,oss,multinaltionales,opus deiAvant de retrouver un "job" d'agent de l'information auprès du multimilliardaire et escroc atlantiste Bidzina Ivanichvili, ainsi que de mettre une OPA sur l'information en Russie avec ses partenaires du Club de l'Horloge américaine et autres libertariens tel que le petit activiste John Laughland, Robert Ménard avait déjà un passif lourd et du même acabit.
    On ne change pas des méthodes et d'un agent si près de ses maîtres et "mécènes".


    Evidemment, il était facile pour lui de gruger les équipes de Marine Le Pen dont le mouvement national est cerné de toute part par le soft power américain. A l'insu de son plein gré ?

    Et où l'on comprendra encore qu'entre l'affrontement artificiel, programmé FEMEN/ Manif Pour Tous-Printemps Français, l'on retrouve derrière, les mêmes financiers, les mêmes donneurs d'ordre, au service d'un unique but :  l'hégémonie du système libéral maintenant l'oligarchie industrialo financière au pouvoir.

    [En août 2011, Jean Robin -de l'Ecole de guerre économique, berceau libertarien- collabore avec Robert Ménard -l'ami de Serge Ayoub- pour l'animation de la matinale (7h-8h30) de Sud Radio dont la grille est établie par Denis " Florent" Cheyrouze (cofondateur de Boulevard Voltaire et que l'on retrouve également sur Chretiente.info) de l'Opus Dei ‪#‎Lemondeestpetit‬.]





    Bonne nouvelle pour : tous les allergiques aux manigances de la CIA, les contribuables français qui veulent savoir où passent leurs impôts, les journalistes, les reporters sur les champs de bataille, les amoureux de la-presse-libre-de-dire-la-vérité, les syndicats de journalistes, les consommateurs de médias et, globalement, tous les braves gens fatigués d’être enfumés par une fausse ONG qui lape dans les abreuvoirs de l’Oncle Sam.

    Dans la première semaine de septembre 2009, RSF a (enfin !) publié ses comptes 2008. Et les indicateurs sont au rouge.

    En effet, malgré le renfort financier de deux nouveaux sponsors US dont le pâle vernis laisse transparaître le sigle CIA, c’est le recul, voire la dégringolade.

    Seule la vente de tee-shirts anti-chinois a permis d’éviter un méchant déficit. Mais RSF peut-elle décemment réclamer une organisation annuelle des J.O. à Beijing ? Les Chinois accepteraient-ils d’offrir tous les ans à la meute chauffée à blanc par Robert Ménard une jeune handicapée protégeant la flamme olympique ? (1) Et cela, pour que RSF puisse continuer à financer ses luxueux locaux parisiens, pourvoir à son ruineux fonctionnement et au train de vie de ses cadres ?

    On peut en douter.

    D’où l’on conclura que les comptes 2008 de RSF amorcent ce qui n’est que le début d’une déconfiture due à ce que fut RSF de Robert Ménard. Compte tenu de ce qu’elle est (de terriblement ressemblant) avec son nouveau patron, Jean-François Julliard, la décrue ne pourra que se poursuivre.

    L’heure de payer l’addition est arrivée.

    Dans son livre « Des libertés et autres chinoiseries » (2008, Robert Laffont) Ménard se plaint : « Si vous tapez sur Google : « Robert Ménard + CIA », le site de recherche vous propose … 114 000 liens ». Vérification faite ce jour (toujours vérifier ce que dit Ménard, c’est la règle N° 1 du chasseur de mensonges), le chiffre est inférieur, mais très élevé cependant).

    Ce déferlement qui aurait dû alerter RSF avant d’atteindre un tel niveau ne saurait tarir. En effet, depuis ce constat, dans une folle fuite en avant visant à compenser les défections nationales, RSF est passée de quatre à six entreprises financées par des officines liées à la CIA, parfois en osmose fusionnelle puisqu’on a vu certains des dirigeants de ces paravents ajourés diriger directement la fameuse agence de renseignement états-unienne que personne ne peut qualifier de philanthropique.

    Quelques chiffres du budget de 2008.

    - Le total des recettes qui était, en 2007, de 5 842 326 euros, chute en 2008 à 4 874 443 euros, soit près d’un million de moins (967 883 euros exactement), soit moins 16,55 %.

    - L’engouement du public pour les calendriers et les trois albums de RSF a faibli. Les chiffres totaux des ventes tombent à 160 000 exemplaires contre 225 000 en 2007. Perte de recette : 24 %.

    - Les recettes publicitaires des albums ont chuté de 30%.

    - Le mécénat a diminué du fait de « l’absence de recettes non récurrentes » (sic). Du coup, les rentrées à ce poste-là sont passées de 20 % à 10%.

    - La part de nos impôts que RSF a reçue et qu’elle appelle « financements publics » (ministères et Office français pour la francophonie) a baissé d’un tiers en passant de 9% de son budget à 6 %.

    - Quant à la part de cotisations par ses maigres troupes adhérentes (moins de 1500), elle est si faible que RSF ne la fait pas apparaître dans ses bilans.

    Des locaux luxueux à payer.

    Or, RSF doit payer l’acquisition en 2007 de son superbe siège social à Paris, ce qui a impacté cette année son budget « à hauteur de 285 K€ » (285 000 euros, mais RSF écrit 285 K€, c’est mieux pour minimiser) avec prévision du même coût pour les années à venir.

    Par bonheur, « la vente de milliers de tee-shirts » et la redevance de la licence de RSF (?) sont venues abonder de 41% les recettes propres de RSF.

    Quoi qu’il en soit, si les gogos ont acheté des tee-shirts, les « décideurs » n’ont pas aimé cette agitation. En terme d’image de marque, cette campagne anti-chinoise a donc été coûteuse pour RSF et on ne fait que commencer à en voir les effets.

    L’un d’eux est que Robert Ménard a été démissionné, prié de l’annoncer un vendredi, de vider son bureau le lundi et de se tenir au large. Auparavant, et en quelques mois, il avait créé un schisme profond entre la France et la Chine (pour la plus grande joie de Bush qui se pavana près d’une semaine à Pékin pendant les J.O.), il avait dénoncé la « lâcheté » de l’UNESCO, regretté que cette organisation internationale se soit « déculottée », remarqué que le président du Comité international olympique (CIO), Jacques Rogge, est un « lâche et un salopard » et accusé Nicolas Sarkozy, pour qui il dit avoir voté, de participer à une « coalition de lâches » dans laquelle nul n’a remarqué qu’il incluait le locataire de la Maison Blanche d’alors, bourreau de l’Irak et de l’Afghanistan, chef des tortionnaires de Guantanamo.

    Sur ces mâles paroles, il a filé vendre sa force de travail humaniste au Qatar, une dictature où la presse n’a pas le droit de critiquer le monarque, ses femmes, sa famille, sa politique, les pratiques de la flagellation et de la torture, le quasi-esclavage des immigrés, etc.

    Là -bas, grassement payé de son propre aveu, il s’est trouvé à la tête d’un budget de 3, puis 4 millions de dollars pour faire fonctionner un prétendu Centre d’hébergement de journalistes exilés. Dans ce havre de liberté, qui resta d’ailleurs quasiment vide, il était interdit aux hommes et aux femmes de se rencontrer, ce qui obligea à créer en vérité deux lieux distincts.

    Le caractère autoritaire de Ménard (« dictatorial », dit Rony Brauman) et sa prétention à gérer seul l’argent offert par l’émir firent monter la tension. Le monarque qatarie prétendait qu’un de ses parents, membre du conseil d’administration du Centre ménardo-misogyne devait aussi regarder où passait l’argent. Echouant à devenir là -bas ce qu’il avait été à Paris, c’est-à -dire le seul maître à bord, Ménard s’est tardivement aperçu que le Qatar n’était pas une démocratie et que la presse était brimée.

    Il est alors parti en fustigeant les défauts liberticides de son ex-maître et en oubliant (et tous nos médias avec) les propos flatteurs qu’il tenait quelques mois auparavant sur le « seul pays arabe où l’on peut créer un tel Centre pour la liberté ».

    La presse courbée en a fait ses titres virils : « Robert Ménard claque la porte du Qatar ». Sur les raisons qui le poussèrent à aller offrir ses services à cette dictature liberticide où les journalistes ont intérêt à la fermer, nos médias eurent la discrète élégance de ne pas questionner le planétaire donneur de leçon. Ce qui laisse à la grande âme qui a caressé un moment l’espoir de devenir député européen sur une liste du MODEM (Bayrou, alerté par ses conseillers, l’a éconduit) du temps pour préparer le point de chute dont il rêve tous les matins en se rasant : la mairie de Béziers.

    Mais partout, le doute est né sur RSF et son co-fondateur.

    Qui finance ou aide encore RSF en France ?

    Qui finance ? Nous tous, que cela nous plaise ou non, par une partie de nos impôts et de l’argent que nous donnons à des entreprises privées en faisant nos achats. Le tout va renflouer RSF et ralentir son nécessaire déclin.

    On a vu que les sponsors privés de RSF deviennent plus pingres. Toujours adepte du camouflage, RSF écrit dans sa rubrique « Comptes 208 » : « Les entreprises qui ont aidé Reporters sans frontières en 2008 sont principalement ... ». Le « principalement » indique qu’elles ne sont pas toutes listées là où nous les cherchons. Tiens, pourquoi ?

    Les entreprises françaises dont le nom est présent dans le bilan comptable sont : la Fnac, Carrefour, Casino, Monoprix, Cora, les sites Internet alapage.com, fnac.com, amazon.fr, A2Presse et plus de 300 librairies qui continuent à proposer la camelote de l’épicerie compassionnelle à leurs clients.

    Un complément à la liste des entreprises et partenaires qui ne figurent pas dans la rubrique « Qui sommes-nous ? » sous rubrique « Comptes 2008 » est discrètement entreposé dans la rubrique « Agir avec nous », sous-rubrique « Etre partenaire ».

    Rubrique « Agir avec nous. Etre partenaire ».

    1. Entreprises qui aident à renflouer les caisse de RSF avec les albums de photographies : les NMPP, le SNDP, l’UNDP, Relay, la Maison de la presse, Mag Presse, Intermarché, Auchan, la Fnac, CFAO, France Loisirs, A2Presse, Métrobus, AAP, PROMAP, SEDDIF et Interforum Editis qui diffuse gracieusement les albums à la Fnac, chez Virgin, Cultura, Carrefour, Casino, Monoprix, Intermarché et Auchan, sur une quarantaine d’e-librairies dont Amazon.fr, Fnac.com, Chapitre.com et Cultura.com et « dans près de 600 librairies » (ce dernier chiffre s’envole d’une page à l’autre chez RSF : dans la rubrique « Comptes 2008 » elles étaient « plus de 300 ». ô Rigueur comptable !

    2. Entreprises partenaires des campagnes politiques de RSF : AFP, Air France, American Express, Arte, Baume & Mercier, Veronica Magazine, la Caisse des dépôts et consignations, Digit Access, Soleil Production, Oxford (Société Lecas), le Cabinet d’avocat Jean Martin, Datapresse, Leica Camera, Radio France, Sanyo, Solidaripresse.

    Et Saatchi & Saatchi, une agence basée aux USA. Elle compte 7 000 employés et 138 bureaux dans 82 pays. Elle travaille pour 60 des 100 plus importants annonceurs du monde. Jusqu’en octobre 2004 (forum du Nouvel-Observateur), RSF a prétendu que RSF payait ses prestations. Nous lisons aujourd’hui sur le site RSF : « Depuis 2002, Saatchi & Saatchi réalise gracieusement toutes les campagnes de communication de Reporters sans frontières »). ô, amour du vrai !

    3. Ville et festival : la ville de Bayeux, le festival Visa pour image.

    4. Fondations (sic) : la Fondation EDF Diversiterre, la Fondation Ford, National Endowment for Democracy, Open Society Institute, Sigrid Rausing Trust. 
    Ici RSF oublie le Center for a free Cuba et la Overbrook Foundation, cachés ailleurs.

    5. Partenaires qui distribuent nos impôts à RSF : le ministère français des Affaires étrangères, l’Organisation internationale de la Francophonie, le Premier ministre français.

    6. Autre : l’UNESCO, qu’on est surpris de voir là . On se rappelle en effet que les formes de la campagne anti-chinoise de RSF au printemps 2008 ont conduit l’UNESCO à une rupture spectaculaire avec RSF. Des sources diplomatiques de l’UNESCO avaient alors informé l’agence de presse Prensa Latina que « la décision avait été prise en raison des fautes réitérées d’éthique commises par RSF dans le seul but de discréditer un certain nombre de pays ».

    « Les agissements de RSF ne répondent ni aux critères ni aux objectifs de l’UNESCO et montrent une fois de plus qu’il ne poursuit que le sensationnalisme en voulant s’ériger en grand inquisiteur des nations en voie de développement, relèvent les médias consultés » ajoutait l’agence de presse avant de conclure : « Pour cette raison et d’autres antécédents, l’UNESCO a choisi de rompre ses relations avec RSF et de l’exclure de toute forme de coopération dans l’avenir ».

    Qui finance RSF de l’étranger ?

    Rubrique « Comptes 2008 ».

    « Les entreprises qui ont aidé Reporters sans frontières en 2008 sont principalement Sanofi Aventis et le CFAO, tandis que la liste des fondations privées contient le Center for a Free Cuba, la National Endowment for Democracy, le Sigrid Rausing Trust, la Overbrook Foundation ». Ici, ce sont l’Open Society Institute et la Fondation Ford qui ont été oubliés mais que nous avons remarqués plus haut, ce qui permet de faire un total.

    Sous le règne de Robert Ménard, c’étaient quatre sociétés écrans de la CIA qui mêlaient leur argent aux entreprises françaises. Sous le règne de son successeur, elles sont six. Le nouveau patron de RSF, J.F Julliard, fonctionne donc comme son ancien patron, mais en pire. Ce qu’on croyait impossible.

    Examinons les six mécènes qui camouflent (si mal !) la CIA.

    1 - Le Center for a free Cuba (CFC). Pendant des années, RSF a touché de l’argent du CFC sans le faire apparaître dans ses comptes. Motus et comptes cousus (de fil blanc). Le CFC a pour unique mission d’aider à la réalisation du vieux rêve du gouvernement états-unien et de la maffia cubano-états-unienne de Miami : renverser le gouvernement cubain, reprendre tous les biens qui étaient les leurs avant la révolution (en gros : l’essentiel des terres, usines, minerais, logements, hôtels, commerces, etc.).

    2 - La National Endowment for democracy (NED), omiprésente partout où l’on peut écarter du pouvoir ceux qui servent leur pays et non les intérêts de l’Empire. Au Venezuela, son budget a été multiplié par quatre à la veille du coup d’Etat d’avril 2002. Un rédacteur de ses statuts, un de ses vice-présidents, le New York Times, ont avoué que la NED était un paravent de la CIA (2). Plusieurs dirigeants de la CIA ont d’ailleurs siégé au CA de la NED.

    3 - L’Open Society Institute de George Soros, partenaire du célèbre Carlyle Group, nid de Républicains et d’anciens membres de la CIA, dont l’un, Frank Carlucci, en fut le sous-directeur. Soros a sauvé George W. Bush de la faillite quand ce dernier dirigeait une société de prospection pétrolière. On ne compte plus les pays où l’Open Society Institute est intervenu en Amérique latine et en Europe de l’Est, pour favoriser la mise en place des dirigeants pro-états-uniens.

    4 - Sigrid Rausing Trust (nouveau sponsor) : Société de lobbying. Dans son conseil d’administration, on remarque la journaliste Christine Ockrent, membre du conseil d’Administration de RSF et épouse de Bernard Kouchner qui est à l’origine de la honteuse décoration de Robert Ménard (Légion d’Honneur). Décoration dont Ménard avoue naïvement qu’elle ne lui fut pas accordée sans réticence : "... C’est Bernard Kouchner qui a proposé mon nom. Il a même dû insister me racontera-t-il." (« Des liberté et autres chinoiseries »).

    Sigrid Rausing Trust est associée au financement d’organismes comme International Crisis Group, une ONG fondée en 1994 par… George Soros.

    5 - L’overbrook Foundation : son fondateur, Frank Altschul travailla à Radio Free Europe pour la CIA avec William Donovan, fondateur de l’OSS, l’ancêtre de cette CIA dont un directeur fut William Casey, instigateur de la NED, ce sponsor de RSF et paravent de la CIA.

    6 - La Fondation Ford (nouveau sponsor). Raymond Aron, le philosophe ennemi intime de Jean-Paul Sartre, a écrit dans ses mémoires qu’il a découvert à la fin des années 60, que le « Congrès pour la liberté de la culture » qu’il animait, était financé par la CIA via la fondation Ford.

    Qui s’étonnera encore des milliers de liens Internet qui relient RSF à la CIA ?

    Où va l’argent ?

    A la rubrique « Consultation des comptes : comptes annuels au 31/12/2008 », le lien « Utilisation des fonds » renvoie à « Aide financière de Reporters sans frontières aux journalistes et médias en danger ».

    Et là , RSF enfume les citoyens de belle manière. L’épicerie de luxe se livre à une lourdingue diversion par une longue énumération des aides dont le détail, non chiffré, est destiné à masquer la maigreur.

    Pitoyable astuce ! Après avoir fait traîner la publication de ses comptes 2008 jusqu’en septembre 2009, l’organisation nous livre ses aides aux journalistes pour l’année 2008 ET pour 2009 (de janvier à mai). Au passage, notons que la date d’arrêt des comptes de RSF est ainsi indiquée (mai 2009). On se demande pourquoi ils n’ont été publiés qu’en septembre au lieu de juin, comme l’année précédente. Il semblerait que quatre mois ont été nécessaires pour les rendre présentables au public. Présentables étant ici synonyme d’opaques. C’est-à -dire, aussi globaux que possibles.

    En 2009 (janvier à mai). RSF a dépensé notre argent ainsi (pas de chiffres donnés par RSF pour cette énumération) : attributions de bourses à des journalistes, aide à la scolarisation d’enfants de journalistes, aide à un jeune blogueur, soutiens financiers, bourses d’assistances, accueil à Paris de journalistes, aide financière et administrative, prise en charge de frais d’avocat, achat de matériel informatique pour un journal, aide financière aux familles de journalistes en prison.

    En 2008, outre le même type de prestations (toujours non chiffrées), RSF a aidé des journalistes à obtenir des logements en France, financé un rapatriement, versé une allocation pour aider à l’enregistrement d’un concert commémoratif de l’assassinat de journalistes, aidé un journaliste à retrouver sa famille, contribué à la préparation d’une conférence au Maghreb, payé les frais d’hospitalisation à Damas d’une journaliste, contribué aux frais d’hospitalisation d’un journaliste à Dubaï.

    Camouflage et poudre aux yeux.

    Le gogo dira : c’est beaucoup. Le lecteur attentif rétorquera : attrape-nigaud, tour de passe-passe, mystification.

    Voici comment RSF cache que seules des miettes de son budget vont aux journalistes : 
    1- Le montant total des sommes versées aux journalistes en 2008 n’est pas divulgué (on va comprendre pourquoi).

    2- la longue énumération des aides 2008, gonflée par celle de 2009, masque une réalité : la plupart de ces aides ne dépassent pas quelques dizaines d’euros.

    3- Chaque fois que le montant dépasse 100 euros (et dans ces cas-là seulement) RSF donne fièrement le chiffre, pariant sur le phénomène dit « effet de halo » qui incitera le lecteur à déduire que les dépenses non chiffrées sont de la même hauteur que celles qui le sont.

    Voyons donc les quelques chiffres divulgués :

    Si l’on n’oublie pas que, en 2008, des organismes publics et privés ont alloué à RSF (ou aidé RSF à recueillir) presque cinq millions d’euros pour secourir des journalistes, on sera atterré par le faible montant des sommes qui sont reversées et par l’affligeante tentative d’en dissimuler le total.

    En 2009 (janvier à mai), Reporters sans frontières a octroyé une bourse de 500 euros, à un journaliste et poète azerbaïdjanais, 500 euros à un jeune blogueur égyptien, 400 euros à un journaliste iranien.

    Si l’on fait le total des sommes annoncées (les plus grosses, donc) on obtient 1400 euros.

    En 2008, 400 euros ont été versés à un journaliste iranien, 600 euros à un journaliste éthiopien, 1000 euros à une fondation, 1500 euros aux familles de journalistes géorgiens, 600 euros à une journaliste russe, 700 euros à un caricaturiste bangladeshi, 1000 euros à l’épouse d’un journaliste en prison au Niger, 600 euros à un journaliste colombien, 4000 euros aux journalistes et à leurs familles affectés par un cyclone en Birmanie, 2000 au Working Group on Press Freedom and Free Expression (WGFENA), organisateur d’une conférence, 1000 euros à un journaliste chinois, 1200 euros pour la parution d’un journal au Tchad.

    Le total affiché est de 14 600 euros.

    En pourcentage du budget de RSF, le montant total avoué des sommes reversées aux journalistes en 2008 stagne à moins de 0,3% du budget (1400 euros sur 4 874 443). Pour espérer faire grimper à 1% du budget de RSF le chiffre des sommes reversées aux journalistes, il faudrait y ajouter la cinquantaine de versements minimes dont le montant n’est pas révélé. Or, à regarder la nature des contributions ou aides dans des pays du tiers monde où les salaires mensuels dépassent rarement les quelques dizaines d’euros, on comprend le timide silence de RSF qui ne peut décemment pas écrire : « Nous avons versé 20 ou 50 euros à tel journaliste du tiers monde et il est bien content : avec ça, il vit un mois en famille, ou il paie son avocat, ou il scolarise son fils ou tout ça à la fois… ».

    Les braves gens qui croient aider les journalistes en finançant RSF ignorent que les frais de fonctionnement de cette boutique se montent à 33% de son budget (ils varient entre 5 et 10% pour d’autres ONG).

    En 2003, 93 % du budget de RSF étaient absorbés par les frais de fonctionnement, de propagande et les salaires, ne laissant que 7% pour accomplir la mission première : l’aide directe aux journalistes. Les restitutions ultérieures des comptes ne donnent plus ce « détail ». On imagine donc que le pourcentage versé aux journalistes a encore baissé. Les extrapolations ci-dessus accréditent cette hypothèse, sans pour autant la confirmer irréfutablement. Il appartient donc à RSF de la démentir, chiffres à l’appui, si elle le peut.

    L’obsession de l’argent.

    Cette répugnance à laisser sortir de l’argent hors du circuit de RSF va de pair avec l’obsession d’en faire entrer par tous les moyens.

    En quelques clics sur la première page du site de RSF vous saurez comment faire un don, vous abonner à leurs revues, acheter des albums, B.D., calendriers, sacs à appareils photos, Tee-shirts, comment verser une cotisation, leur offrir votre assurance-vie, faire une donation et même un « legs universel » par lequel vous donnez à RSF la totalité de vos biens, comme à une secte dont le gourou vous aurait subjugué.

    Gageons que quelques pauvres hères s’y laisseront prendre encore quelque temps. Mais en faisant connaître autour de nous cette face cachée de cette drôle d’ONG, nous pouvons sonner le glas de l’imposture.

    Maxime VIVAS

    PS. RSF est une « organisation reconnue d’utilité publique » qui reçoit à ce titre des subsides publics. En contrepartie, elle est tenue de fournir à qui les demande les informations sur, par exemple, le détail des sommes reçues des USA, le détail des sommes versées aux journalistes, le détail des frais de fonctionnement, la composition de son conseil d’administration, le coût de son siège, les salaires, etc. Le lecteur curieux pourra donc se renseigner par mail ou courrier.

    (1) Il m’est difficile, et vous me le pardonnerez, de ne pas citer chaque fois que possible, la croustillante anecdote suivante : dans les mêmes jours où RSF ameutait l’opinion sur la liberté d’expression en Chine, son responsable parisien du « bureau Asie » intervenait en vain auprès de la Sorbonne pour faire supprimer mon nom et toute référence à mon livre (« La face cachée de RSF ») qui figuraient dans une étude universitaire.
    (2) Pour plus de détails, voir mon livre « La face cachée de Reporters sans frontières. De la CIA aux Faucons du Pentagone » (Ed. Aden, 2007) où plusieurs pages documentées sont consacrés aux sponsors étrangers (et étranges) de RSF.