Bravo à Florian Philippot d'avoir dénoncé les identitaires pour ce qu'ils étaient, des "crétins absolus", alors qu'il était question des "On est chez nous" des crânes rasés venus perturber le recueillement des Bruxellois après les attentats.
Reste plus qu'à les virer du Front Florian, et accessoirement à ne pas reprendre leurs slogans à la con !
"Chacun est seul responsable de tous" - Page 47
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Qui de Florian Philippot ou des Identitaires est "chez lui" au FN ?
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On ne fait pas d'omelette d'extrême-droite sans casser les oeufs cachés de l'Opus Dei
On aurait pu parler de l'Opus Dei également, du Club de l'Horloge et de leur projet d'Union des droites, et de leurs officines à Washington telles que les Cato Institute, Heritage Foundation et autre American Enterprise Institute, et de leurs réseaux jusqu'en Russie, autrement, on ne comprendra jamais rien.
Entre nous, pour Pâques, ils auraient pu prendre la cocotte Marion Maréchal dans les bagages, elle a été adoubée par l'Oeuvre.
C'était même un peu prévu et attendu par la poulette, mais Tata a dû penser qu'on marchait sur des oeufs ...
SOS Chrétiens d'Orient, une association humanitaire discrètement noyautée par l'extrême droite
Officiellement, SOS Chrétiens d’Orient est chargée d’aider cette minorité persécutée en récoltant des dons et en rencontrant des députés. Officieusement, ses…
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A bas la cagoule
Place de la bourse à Bruxelles, entre des Identitaires aux crânes rasés, exclusivement masculins et voilés de cagoules noires qui scandent le slogan que Marine Le Pen a fait sien: "On est chez nous" de façon aussi agressive que leurs tenues et démarche en mode hooligan, et Johnny Hallyday qui ne sait plus comment montrer de façon ostentatoire, ses croix géantes et signes de croix, on sent bien la volonté de sauver notre civilisation de paix ...
A la violence des dominés de Daech, ils opposent une violence bourgeoise folklorique.
Combattre l'horreur en l'entretenant, la réac des cons s'exprime comme ils peuvent.
Et pendant ce temps, Rochedy se balade en barbu histper qui le vaut bien avec Les Républicains pour aller faire un selfie avec Bachar, rognant le dicatateur pour mieux centrer sa gueule de mannequin de slip Babtou certifié qui encule virilement ses anciens petits camarades entre deux Kronenbourg de messe identitaire.Lien permanent Catégories : Brèves, Religion et mondialisme -
Là où il y a une volonté d'extrême-droite, Onfray un chemin
L'anti-Etat et donc anti-France Onfray, n'a pas été intégré aux réseaux libertariens, américains, pour rien.
Soit c'est vraiment un gros con, soit il semble né de la dernière pluie, mais croire qu'il puisse y avoir une idée vraie, ou fausse, de untel, sans la contextualiser dans un ensemble cohérent, et hélas, idéologique, est le reflet d'une incompétence politique caractérisé.
Et indigne d'un type qui se prétend ou que l'on prétend philosophe.
Ce qui différencierait un électeur des autres partis, FN bien compris, d'un électeur onfrayé, ce serait que les premiers savent à peu près qu'ils sont pris pour des imbéciles, les seconds le seraient seulement vraiment.
Michel Onfray réfléchit à une candidature à la présidentielle
Le philosophe était l'invité des Rencontres du Figaro de mars 2016. Déjà approché par des courants politiques de gauche, il explique pourquoi se présenter à…
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Eglise, l'impeccable transmission du péché
L'Eglise n'est pas toujours la seule responsable de ses brebis galeuses, quid de la responsabilité des familles sachant leurs fils sexuellement perturbés peut-être justement par des crimes perpétrés de génération en génération et reproduits tels que transmis, elles imposent leurs enfants malades à l'Eglise pensant que le sacerdoce va les guérir.
Le problème de ces prêtres pervers vient de leur éducation perverse, hypocrite, où on plaque, camoufle et couve finalement les péchés à venir.
La prétendue piété de certains qui savent pertinemment de quoi il en retourne est à vomir, leurs intérêts particuliers petit bourgeois sans tenir compte une seconde des autres, est à l'origine du mal.
Ils n'ont aucune conscience sinon celle des Tartuffes, qu'ils aient au moins la honte, et qu'on les désigne responsables comme il se doit.Lien permanent Catégories : Brèves, culture -
Privatisation de la République, la direction du non-sens en marche
Les Républicains contre la chose publique, exit hôpitaux-santé, école, routes-aménagement du territoire, agriculture, culture, politique familiale- aides sociales, on en passe et des meilleures.
Les poissons pilotes sont lâchés, la droite/gauche medevienne (soit l'extrême-droite) aux commandes, et Marion Maréchal Le Pen aux anges, voilà enfin une politique qu'elle pourrait présider.
Et ce n'est qu'un début, justice privée, police privée, armée privée, administration privée, on ne voit pas vraiment ce qui leur déplaît dans la libéralisation des fonctions régaliennes de l'Etat, comme dirait la Maréchal, il faudrait que tous ceux-là soient cohérents.
Un député LR veut priver 4,7 millions de fonctionnaires de leur statut
Jean-Pierre Gorges a déposé une proposition de loi pour réserver le statut de fonctionnaires aux seuls agents exerçant une fonction régalienne.
LEPOINT.FR|PAR LE POINT, MAGAZINE
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Etes-vous assez religieusement libéral pour Marion Maréchal Le Pen ?
Elle, elle est Ni Droite Ni gauche, à Droite toute, la théocratie libérale est son système identitaire, très en vogue d'ailleurs.
Du système, la petite est la proue, elle a une grosse tête d'avance.
Ciotti, Guaino, Dupont-Aignan, de Villiers… Le gouvernement rêvé de Marion Maréchal-Le Pen
La députée FN du Vaucluse Marion Maréchal-Le Pen semble prendre un malin plaisir à balancer les noms de personnalités de droite qu'elle verrait bien…
MARIANNE.NET
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Au Front, ça Trump énormément
Sept députés européens du groupe Europe des Nations et des Libertés se sont rendus à la convention des mouvements conservateurs américains, dont le parti Républicain, dans la perspective de la présidentielle de novembre, qui s'est tenue à Washington du 2 au 5 mars (CPAC2016).
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Connaissez-vous la jumelle cachée de Marion Maréchal Le Pen ?
On la voit refourguée par les lobbies libéraux sur tous les plateaux télé, récemment pour dire tout le mal qu'elle pensait de notre Code du Travail.
Elle sort des lobbies libertariens de l'Opus Dei (faux cathos, vrais libéraux) qui forment leurs cadres à l'Heritage Foundation à Washington, entre autres.
En France, on les retrouve à l'IFRAP, Contribuables Associés, l'Institut de Formation Politique, l'Institut Pour la Justice, etc., la nébuleuse est importante.
Ils investissent tous les milieux, économiques, médiatiques, politiques (de tous les partis).
La religion n'est qu'un prétexte, l'idéologie est économique, mais les réseaux catholiques leur permettent un maillage et une influence mondiale, ainsi que des financements, leurs réseaux sont les plus influents au monde, alors qu'ils ne représentent rien qu'une secte.
Agnès Verdier-Molinié, une catho de Salon Beige, des tartuffes, imposteurs qui utilisent la religion pour asseoir leur idéologie libérale.
C'est la même fabrique que Maréchal Le Pen, sauf que Marion sait que, si elle veut garder sa place, elle doit montrer ce profil en un peu plus bas.
" Une égérie du capital : Agnès Verdier-Molinié
(rediff)
13 mars 2015
Elle rêve de tailler dans le gras de la fonction publique, de dépecer l’Etat social à la tronçonneuse. Avec ses idées simples, Agnès, Marie, Bénédicte, Verdier-Molinié [1] plaît aux journalistes et aux patrons. Pas une semaine sans l’entendre vociférer contre les fonctionnaires sur BFM TV, sur Europe 1 ou encore dans « C dans l’air » sur France 5.
Qu’importe sa moue souvent fielleuse, ce François de Closets en tailleur Gérard Darel est « éminemment télégénique », s’enthousiasme Le Figaro (Figaro, 29 mars 2013). Du côté de Libération, on la dépeint comme une « bucheuse », « ni pasionaria vociférante, ni caricature bourgeoise » (Libération, 25 septembre 2013). Depuis qu’en 2009 Agnès Verdier a pris les rênes de la Fondation IFRAP, son cours médiatique s’est envolé. Sa recette ? Incarner l’austérité et asséner sans relâche des chiffres invérifiables.
Passages TV d’Agnès Verdier-Molinié
graph Source : Inathèque
Bonne cliente des media, Agnès Verdier-Molinié passe de plateaux en plateaux pour réciter son catéchisme libéral. Pourtant, elle qui disserte à l’envie sur l’économie de notre pays n’est pas économiste. Née à Talence (Gironde) en 1978, Agnès Verdier-Molinié a entamé ses études dans un lycée privé catholique – elle promeut d’ailleurs l’enseignement dit « libre » – avant d’obtenir une maîtrise d’histoire contemporaine à l’Université de Bordeaux. C’est Christine Lagarde, ministre de l’Économie de Nicolas Sarkozy, qui l’a intronisée économiste en la nommant membre du Codice (Conseil pour la diffusion de la culture économique) en 2008 – un organisme dissous depuis, qui devait inculquer aux Français les valeurs de l’économie de marché [2]. Seuls liens avec l’« enseignement », quelques cours dispensés au sein de l’Institut de formation politique, une école privée où l’on apprend à détester les fonctionnaires, les syndicalistes et le mariage pour tous. Autant dire que les jugements de l’experte Agnès Verdier-Molinié sont partiaux. Elle connaît d’ailleurs très peu le monde du travail. Avant qu’elle ne rejoigne l’IFRAP en 2002, ses expériences professionnelles se sont limitées à des piges (pour le Figaro et L’Express notamment [3]). Tout au plus a-t-elle donné des coups de mains au château familial à l’occasion des vendanges.
L’évocation de cette jeunesse de châtelaine fait verser une larme à la journaliste du Figaro. On imagine la famille Verdier y vivre sans eau, ni électricité : « Élevée dans le Bordelais par des parents viticulteurs « anticonformistes » qui avaient racheté une maison en ruines pour y élever leurs quatre enfants, elle apprend à leurs côtés le « sens du travail acharné » ». Quel calvaire cela a dû être de vivre au Château Bessan, un édifice construit au 17e siècle, entouré de douze hectares de vignes, situé « au détour d’une petite route sinueuse et pittoresque qui suit les méandres de la Garonne, depuis le haut du coteau » (Sud Ouest, 26 avril 2008) ! Comme il a dû être pénible de supporter un père surfeur, adepte de l’agriculture biologique et adhérent à la Confédération paysanne.
chateau-bessan
Mais les Verdier sont-ils vraiment anticonformistes et partis « de rien » comme l’écrit Libération ?
Les parents et grands-parents de notre Causette libérale figurent en bonne place dans le Bottin Mondain, ce grimoire qui recense grands bourgeois et aristocrates. Quand ils rachètent Château Bessan en 1986, les Verdier ne sont pas tout à fait démunis : lui, descendant d’une famille de viticulteurs, a fait des études à Dauphine et à la Faculté d’œnologie de Bordeaux et a déjà géré des châteaux ; elle officie comme assistante de direction. Leur vignoble est aujourd’hui une prospère entreprise familiale que dirige le petit dernier.
De cet univers cossu, Agnès Verdier n’a pas seulement hérité d’un goût pour l’œnologie. Chez les Verdier, la politique n’est jamais très loin. L’arrière-grand père maternel, Maurice Hanaut (dit Maurice d’Hartoy) a fondé en 1927 les Croix de feu, célèbre association d’anciens combattants qui s’est rapidement transformée en une ligue nationaliste, anticommuniste et anti-parlementariste, initialement financée par le sulfureux François Coty, patron du Figaro [4]. Son fils, le colonel Bernard d’Hartoy, qui fut rédacteur en chef de la Voix du combattant, a des convictions bien trempées : ancien séminariste, c’est une figure de proue de l’association Laissez-les vivre, un groupuscule catholique anti-avortement où il ne fait pas bon vivre quand on est laïc ou franc-maçon [5]. Quand il ne pourfend pas les avorteurs, le grand-père défend la mémoire de ses héros nationaux préférés : le maréchal Pétain, notamment.
laissezlesvivre
De son côté, Agnès Verdier-Molinié s’est trouvé d’autres grands inspirateurs. Grâce à la Bourse Tocqueville – un prix atlantiste décerné avec le soutien de Contribuables associés – elle a découvert les activités des think tanks américains, notamment de l’Heritage Foundation et du Cato Institute en 2004. Dans ces cénacles, où l’on conjugue amour du laissez-faire et ultra conservatisme, elle a rencontré Robert Rector. Cet inspirateur du Federal Welfare Reform Act de 1996 a entrepris de transformer le Welfare américain en Workfare, un système qui conditionne l’obtention d’aide sociale au travail et contribue ainsi puissamment à dégrader les conditions de travail des salariés au profit du patronat[6]. Évidemment, si Robert Rector veut dérèglementer le marché du travail, il pourfend l’immigration non régulée et promeut l’abstinence sexuelle jusqu’au mariage. Car à le lire, le sexe déprime et pousse au suicide.
Ultralibéralisme et réaction font souvent bon ménage. En présentant Agnès Verdier-Molinié comme une experte et en ne l’interrogeant que sur les thématiques qui constituent son fonds de commerce (impôts, syndicats, fonctionnaires, etc.), les médias contribuent à dissimuler que les marottes des libéraux ne poussent pas dans le ciel des idées. Elles servent les intérêts des dominants qui, s’ils veulent librement s’enrichir, ont tout intérêt au maintien de l’ordre social. Elles s’accordent, en outre, parfaitement avec un point de vue ultraconservateur qui voit la main de dieu derrière le libre jeu du marché."
Emilie Wright
Pour lire l’épisode 1 de la série consacré à l’IFRAP
Pour lire l’épisode 2 consacré à l’AFEP
[1] Agnès Verdier a épousé en 2005 Laurent Molinié, ancien élève de l’École des hautes études commerciales du Nord (EDHEC), consultant en stratégie chez PricewaterhouseCoopers.
[2] Agnès Verdier devrait d’ailleurs se féliciter de ne pas être économiste. A son âge, elle ne toucherait pas 4000€ par mois à l’université. D’autant qu’elle ne possède aucun des titres permettant d’y exercer des fonctions d’enseignant-chercheur.
[3] Voir par exemple, Renaud Revel et Agnès Verdier, « Le pouvoir gay », L’express, le 21 juin 2001.
[4] Albert Kechichian, Les Croix-de-Feu à l’âge des fascismes : Travail Famille Patrie, Paris, Éditions Champ Vallon, 2006.
[5] Le bulletin de Laissez les vivre publie d’ailleurs de la réclame pour le Château Bessan
[6] John Krinsky, « Le Workfare. Néolibéralisme et contrats de travail dans le secteur public aux Etats-Unis », Les notes de l’Institut Européen du Salariat, n°8, novembre-décembre 2009. -
Famille monoparentale, de reculades en reculades
Je suis mère de famille monoparentale de quatre enfants.
Leur papa n'ayant jamais versé de pension alimentaire depuis qu'il nous a abandonnés quand le dernier était bébé, j'ai en effet mis plus de trois ans à obtenir l'Allocation de Soutien Familial versée par la CAF contre l'obtention d'un jugement de séparation avec fixation de la pension alimentaire par le JAF (Juge aux Affaires Familiales) et Certificat de non-appel que l'on doit obtenir de la Cour d'Appel.
Il faut ensuite attendre que le père fasse défaut pendant plusieurs mois consécutifs (s'il est vicieux, il peut donc donner quelques clopinettes un mois sur quatre pour faire capoter toute la procédure.
Normalement, la CAF possède déjà un organisme de récupération des sommes versées, c'est ainsi que cela nous est présenté, même si on sent bien que la CAF fait un effort de recouvrement une fois puis laisse tomber.
Le Président Hollande annonce donc une mesure qui existe déjà.
Mais il présente comme une avancée ce qui n'est en réalité que recul.
Il faut savoir que depuis le passage de la Prime Pour l'Emploi à la Prime d'Activité, les mères de famille qui travaillent et avaient droit à la PPE, ne sont plus éligibles à la Prime d'Activité.
Justement parce que l'Allocation de Soutien Familial et les Allocations Familiales sont comptées comme des revenus, alors qu'elles sont loin de compenser les charges de la charge d'enfants.
A l'heure de Fatima, on ne comprend toujours pas que dans une famille monoparentale, la maman ne vit et ne travaille que pour ses enfants, et que dans la majorité des cas, la maman est un travailleur pauvre et la famille vit en réalité sous le seuil de pauvreté.
Pour ne rien dire de porter seule la responsabilité d'élever des enfants dans de telles conditions, ce qui peut facilement engendrer des conséquences en cascade, qui, à ce niveau, sont toutes des conséquences qui frôlent la catastrophe et le découragement.
Pas question de tomber malade, pas question qu'un enfant soit malade, pas question que la voiture tombe en panne, le fil est tendu en permanence et le moindre accroc, tout casse.
Je travaille, je suis travailleur pauvre, je connais déjà toute la flexibilité et la précarité des nouvelles lois qui s'appliquent depuis longtemps dans les services à la personne.
Nous ne sommes pas payé(e)s quand les prestations que l'on doit faire d'ordinaire sont décommandées au dernier moment et pour lesquelles nous devons resté'e)s disponibles.
On ne peut jamais faire valoir d'heures supplémentaires parce qu'on a plusieurs employeurs et que l'on jongle entre les trous imposés au gré des personnes qui nous emploient et les semaines et les mois où on travaille plus afin de lisser les trous sur l'année.
Il n'y a pas de statut social dans ces nouveaux "métiers" présentés comme d'avenir.
En France, nous aurions dû aller vers un statut, on avait annoncé une garantie minimum de travail de 24 h hebdomadaires, mais avant même que la Loi El Khomri ne remette cela en cause, la plupart des entreprises obtenaient des dérogations.
On ne prend pas de congés, pas de vacances, on s'arrange pour placer nos jours de congés lors d'une journée où on nous demande de ne pas travailler.
Même les Aides aux Temps Libres de la CAF sont inaccessibles.
Il y a dix ans, on pouvait les utiliser, mais les conditions sont devenues aujourd'hui telles que cela est impossible puisqu'il faut prendre au moins sept jours consécutifs de congé et qu'on nous rembourse seulement 40 % d'une location pour 4 enfants par exemple, avec un plafond.
Avant, il y avait un plafond et si on se débrouillait bien (on pouvait déjà choisir l'endroit quand ils sont aujourd'hui imposés), on pouvait l'utiliser pour payer la totalité de la location.
Bref, à chaque fois que l'on annonce un progrès en matière de famille, c'est toujours de reculade dont il s'agit et de précarisation renforcée.
De la même manière, je suis une des dernières à avoir pu bénéficier d'un Congé parental grâce au fait d'avoir travaillé cinq ans dans les dix dernières années précédent mon congé, cela a été grappillé aujourd’hui.
Et entre les congés parentaux que l'on doit partager avec le conjoint, et les nouveaux rythmes scolaires, je n'aurais jamais pu m'en sortir, là encore, mon dernier enfant en primaire était heureusement assez grand en fin de primaire l'année de leurs mises en place, ce qui m'a permis de ne pas payer encore davantage en frais de garde.
Pour les mêmes raisons que la Prime d'Activité, on n'est pas éligible à la CMU-Complémentaire ni à l'Aide Complémentaire Santé, on nous a juste imposé cette complémentaire et donc de nouveaux frais (personnellement, j'avais fait le choix d'une complémentaire low cost), dans tous les cas, même avec une complémentaire, des frais de santé restent à notre charge, et ils sont naturellement démultipliés avec le nombre d'enfants.
En cerise pourrie sur les miettes de gâteau, les personnes qui nous emploient et nous entourent, croient que nous touchons toutes ces aides, alors que nous nous rendons compte nous, qu'à travail égal et dans des conditions plus difficiles, le nôtre est encore moins reconnu.
Ne parlons pas non plus des ces mêmes femmes qui tenteraient de refaire leur vie, elles perdraient tout et imposeraient la charge à leur nouveau compagnon.
Le gouvernement de gauche, comme ceux qui l'ont précédé, ne sabordent pas que le droit du travail pour les pauvres, il s'en prend aussi aux familles monoparentales pauvres.
Aux femmes pour être claire.
Tout en se gargarisant de Journée de la femme, d'un Ministère "des familles" à présent au lieu et place du Ministère de la famille, histoire de se redorer le blason à bon compte et à nous payer de mots.