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Libertariens (Libéralisme) - Page 93

  • Mondialisme et Régions,ou, On achève bien la Nation Intervention aux Journées d'action régionale du FNJ du 12 et 13 décembre 2009

    HPIM3349.JPGChers camarades, chers amis,

    Permettez-moi tout d'abord de vous dire combien je suis heureuse d’être parmi vous puisque je suis moi-même issue du Front National de la Jeunesse. C’est d’ailleurs à cette époque où j’ai rencontré votre actuelle responsable régionale, Laura, c’était alors une adorable petite poupée d’à peine quatre ans.

    Je vais traiter d’un sujet sur l’éducation en générale et la formation en particulier, précisément, sur la façon dont l’idéologie mondialiste prend appui sur les régions pour distiller les métamorphoses que nous subissons chaque jour sans parfois même, à moins d’en avoir compris tous les rouages, s’en apercevoir.

    Je tiens à dire d’ores et déjà que justement, le FNJ est une excellente école de formation, une très belle et très bonne école de vie puisqu’on y apprend à s’ouvrir à autre chose qu’au politiquement correct et qu’à la pensée unique. On y apprend l’humilité, tant les forces contre nous sont considérables, l’esprit de résistance, l’exemplarité, le courage, le don de soi, la camaraderie, qui sont autant de valeurs de la chevalerie qui nous sont propres.

     

     

     

     

     

    Et tout d’abord je vais vous demander si vous connaissez

    William Experton ?

    Non, bien sûr, et d’ailleurs, personne ne le connaît.

    Et pourtant cet homme joue un rôle dans la vie de tas de jeunes et moins jeunes gens sur toute la planète. Son pouvoir est plus important que celui d’un ministre, lui, fait partie du véritable exécutif mondial dont l’action engendre de véritables changements dans notre vie.

    Il est Spécialiste Principal en éducation auprès de la Banque Mondiale.

    Il est en charge de l’étude concernant les politiques de formation-tout-au long-de-la-vie, retenez bien ce groupe de mots.

    Il faut le retenir pour savoir l’identifier chaque fois que vous le rencontrerez, il fait partie de la novlang éducative du Nouvel ordre mondial, celle du Nouvel ordre éducatif mondial.

    [La novlang étant ce langage totalitaire dont George Orwell parle dans 1984, ce nouveau langage qu’un Big brother met en forme aux lieu et place de l’ancien, pour mieux asseoir son idéologie, réduisant la langue pour mieux réduire la pensée.]

    Avant d’entrer à la Banque mondiale, W. Experton a participé à la régionalisation de la politique éducative en Région Provence Alpes Côte d’Azur. Il est docteur en Economie de la Faculté des Sciences Economiques d’Aix en Provence et Diplômé de l’Ecole Supérieure de Commerce et d’Administration des Entreprises.

    Et ils sont tout un groupe de spécialistes en charge de l’élaboration et du suivi des politiques de formation professionnelle et d’enseignement supérieur.

    Ainsi a-t-on tendance à croire, à tort, que l’Education Nationale est, nationale.

    Pas du tout.

    Le mondialisme concerne progressivement tous les aspects de la vie (sociale, sociétale, il contrôle ce que vous lisez, ce que vous mangez, comment vous jouez, tout et de plus en plus), et en particulier l’éducation scolaire, et, comme en est l’objectif, l’éducation « tout au long de la vie ». 

    Formes, contenus, objectifs, sens, tout est, ou est en passe, d’être changé.

    Les gouvernements occidentaux, les élites économiques, les grandes entreprises, les dirigeants des Organisations économiques internationales proposent dans tous les grands fora mondiaux, leur modèle d‘éducation mondiale.

    Le premier « Forum mondial sur l’éducation et la formation tout au long de la vie »  , s’est déroulé à Paris, au Conseil Régional d’IDF le 28 octobre 2OO8.

    Ils entendent s’occuper de l’apprentissage, je cite, « de la petite enfance à la retraite », « ce concept (d’apprentissage) dépass(ant) les frontières, les temps et lieux de vie dans la nouvelle “ société apprenante ” » .

    Nous voilà fixés, pour ne pas dire « scotchés ».

    Ils s’intéressent tout particulièrement aux territoires régionaux où, je cite toujours, « se pose la question d’une nouvelle gouvernance des politiques d’éducation et de formation », et où «  préfigure la création d’un réseau mondial ».

     

     

    C’est parmi les intervenants de ce forum que l’on retrouve tous les acteurs de cette grande valse de la domination mondiale.

    Entrent en scène :

    - tiens, Jacques Delors cité en préambule, son ombre planera donc sur le forum mondial de l’éducation.

    [C’est bien pour cela qu’il ne faut voir dans les pleurnicheries des socialistes sur la disparition des services publics, que des larmes de crocodile, ils sont les premiers instigateurs de ce modèle mondial.]

    - le Comité mondial pour l’éducation et la formation tout au long de la vie [il sonne tellement bien orwellien celui-là … )

    - un représentant du Conseil d’état (Plus haute instance administrative dont, on se souvient, Emmanuelle Mignon, la très libérale ex-conseiller discret mais très remarqué de Sarkozy, fait partie, par exemple)

    - le Président Directeur Général de la MAIF

    [Et oui, la MAIF, l’assureur militant, on le croit sur parole]

    - l’UNESCO

    - l’OCDE représentée par sa directrice de l’éducation

    - les DRH de plusieurs entreprises multinationales (Danone, Soparind-Bongrain),

    le Responsable du développement de la formation à l’international,
    Veolia Environnement.

    - l’association Européenne de l’éducation pour adultes

    - le Conseil de l’éducation des adultes d’Amérique latine (l'Amrique du sud leur a servi de laboratoire, notamment le Chili où tout le système éducatif a été privatisé, sur le modèle américain, le reliquat de service public n'étant qu'une grande garderie ou l'antichambre de laprison pour tous ceux qui n'ont pas les moyens de se payer une école).

    - l’Agence Europe Education Formation France

    - l’Association des régions de France

    - le Vice-président de la commission éducation du Comité des régions du Royaume-Uni

    - Commission européenne, Unité « Analyses et prospective »

    - le CNAM (Conservatoire National des Arts et Métiers)

    - le Directeur italien de l’éducation scolaire et extra-scolaire, de l’enseignement supérieur et des langues du Conseil de l’Europe

    - L'Organisation internationale du travail (OIT), qui est l'agence tripartite de l'ONU qui rassemble gouvernements, employeurs et travailleurs de ses Etats membres dans une action commune pour promouvoir le travail « décent » à travers le monde.

    - l’INFFO (Information sur la formation tout au long de la vie)

    - les représentants des ministères de l’éducation de divers pays

    - JACQUES ATTALI, le représentant de … JACQUES ATTALI, en deus ex machina.

     

     

     

    Il est certain que pour un nationaliste, cela laisse rêveur, ne cherchez pas notre France dans tout cela, elle n’est nulle part.

    Leur modèle éducatif répond en effet aux logiques de la globalisation : l’éducation est regardée comme « un facteur de production conditionnant la productivité et la capacité d’attirer les capitaux« . Ils y introduisent les mécanismes et les « valeurs » du marché.

    On aura vite fait de reconnaître les mots de passe : « capital humain », « rentabilité des investissements », « marché éducatif », « démarche qualité », « nouveau management », « décentralisation de l’école », « choix de l’école ».

    Dans ce bouleversement, l’OCDE, la Banque Mondiale, ou la Commission Européenne jouent un rôle majeur.

    Niant que leurs « conseils », leurs « rapports » et leurs « analyses comparatives » aient la moindre portée normative et prescriptive, ils ne manquent jamais de parler de démocratie. Plus les peuples sont éloignés dans centres de décisions, plus l’on parle de « démocratie », qui pourtant signifie bien « par et pour le peuple ».

    Ces institutions économiques et financières souhaitent uniformiser la planète, c’est le nouveau sens de l’histoire, il n’y aurait pas d’autre alternative.

    Elles ont mis en place des méthodes de contrôle, de financement, d’évaluation (d’autoévaluation, comme le rapport PISA où il s’agit de noter les politiques éducatives à l’aune de leurs propres prescriptions).

    L’homogénéisation des concepts est flagrante et permet de déceler le mondialisme partout où il s’immisce, j’ai retrouvé sur le site du Conseil Régional des Pays-de-Loire les termes qui ne trompent pas au niveau de la formation professionnelle et la formation des adultes « tout au long de la vie« , sous forme de « séquences pédagogiques ».

    Il faut savoir que l’immense majorité des professionnels de l’éducation et des personnels politiques ignorent souvent la source des « évidences » qui leur sont imposées. Les gouvernements nationaux s’en font le relais et contribuent ainsi à la construction progressive d’un modèle unifié d’éducation à l’échelle mondiale.

    Les gouvernements occidentaux, tous acquis à l’objectif de gouvernance mondiale, laissent aux instances économiques et financières internationales, le soin de définir les « priorités« , et les « impératifs » auxquels doivent s’ordonner les réformes présentées comme « incontournables » et « indiscutables ».

    Les organisations internationales n’oublieront d’ailleurs pas d’objecter l’obligation de faire « comme ailleurs », « comme les autres » pour rester « compétitifs », « performants, « efficaces ».

    Le système fonctionne bien en vase clos, la fin justifie les moyens, et les moyens sont mis à toutes dispositions utiles.

    Le but est purement utilitariste, les choix scolaires sont dictés par les « retours sur investissements » et les besoins en main-d’œuvre des entreprises.

    On notera certes toujours, une caution morale, et les autres mots de la novlang que sont les termes de « formation citoyenne », « l’accès à la culture », « développement durable », etc.

    En parallèle, les grands théoriciens de l’homo economicus, se basent aussi sur les conclusions du NAIRU (Non-Accelerating Inflation Rate of Unemployment), où il est froidement prévu les taux de chômage des différentes zones géographiques pour une meilleure efficience économique, pour la « zone » France, il est calculé que 10 % de taux de non-emploi est le bon ratio.

    Dans le même ordre d’idée, on a vu DSK interdire formellement tout augmentation du SMIC en Ukraine, il s’agissait d’une augmentation de 11 Euro par mois …

    On nous offre donc notre vie clefs en main, l’emploi avec les salaires de misère et le taux de chômage qui va avec, et avec ça, vous aurez le droit de jouer à la chaise musicale. L’immigration étant une parfaite variable d’ajustement.

    Dans la vie réelle, toutes leurs belles formations, dont j’expliquerai plus tard comment elles nous formatent plus qu’elles nous forment, se traduisent par une précarité organisée.

    Le système global ayant également déterminé que les grandes zones de productivité ne s’établiraient plus en Europe, coupant nette toute autonomie et donc toute puissance et toute façon naturelle de jouer un rôle central dans l’harmonie géostratégique mondiale.

    On nous a cantonnés aux rayons des musées et des services, quand on n’essaie pas, cela vient de façon certaine, de permettre l’entrée de travailleurs étrangers avec les salaires et législations sociales de leur propre pays, on connaît tous l’histoire du plombier polonais, mais on sait qu’en matière agricole, on tente de nous imposer une main-d’œuvre à bas coût venue d’ailleurs.

    Les régions, vecteurs majeurs du mondialisme, vont jouer un rôle de relais prépondérants, essentiellement en matière de formation (la formation qui conditionne tout le reste).

    Les formations professionnelles seront donc proposées en fonction des objectifs comptables du marché.

    C’est ainsi que l’on trouve en ce moment des « promo » sur le marché du travail, une formation gratuite pour devenir aide-soignante ou auxiliaire de puériculture est proposée sur le site du Conseil Régional des Pays-de-Loire, c’est un métier difficile et mal payé, il a donc besoin d’un coup de pouce publicitaire, tout comme d’une main-d’œuvre étrangère pour maintenir les salaires à la baisse.

    Beaucoup abandonnent du fait des contraintes véritablement pénibles, peu importe, au lieu d’améliorer les conditions et les rémunérations, on préfère renouveler le « stock » de personnels.

    Les secteurs des services à la personnes sont également promus, royaume de la précarité et de la misérabilité des salaires s’il en est, et là aussi, une fois usé par ce travail, direction le RSA, n‘espérez même pas le chômage en la matière, d‘ailleurs votre employeur ne vous garantit que 60 généreuses heures par an, et pour la formation « remise en forme » , il sera trop tard.

    En matière de formation, notons que les entreprises exploitent souvent de filon en bénéficiant d’aides financières, ainsi les stages sont malheureusement trop souvent détournés de leur objectif initial de formation, à tel point qu'il jouent désormais contre l'emploi.

    Sans compter les formations que l’on propose mais dont on sait pertinemment que les offres d’emplois seront délocalisées par suite logique du système libéral de rentabilité maximale; peu importe, on utilisera la main-d’œuvre pour mieux s’en débarrasser le jour venu. On lui retrouvera une formation précaire qu’il acceptera faute de choix, s’il n’a pas encore perdu tout espoir. Et si c’est le cas, on a tout prévu, une formation pour retrouver « confiance en soi » est toujours possible, en attendant la prochaine utilisation de l’outil humain.

     

     

    L’entreprise d’éducation commence comme il l’a été signalé « dès la petite enfance ».

    Le processus est bien entamé, l’éducation mondialiste est une voie de fait en France, comme dans la plupart des autres pays.

    Le système libéral a trouvé dans les néo-pédagogues, les parfaits idiots utiles, pour asseoir leurs dogmes.

    En effet, en mettant à bas les méthodes traditionnelles d’instruction, que l’Histoire avait forgées, ciselées comme le plus précieux des joyaux, rendant possible la transmission et la réflexion, la table était rasée, on pouvait ainsi librement instauré les jalons du nouveau monde.

    En mettant fin à la transmission des savoirs, on ramenait l’homme à l’état de nature, de bête au cerveau peu structuré.

    1984 n’était-il lui-même pas intitulé : « The Last Man in Europe » ?

    Et n’y est-il pas question de la destruction de la langue et de la logique ?

    Il a fallu 2500 ans après la naissance de l’écriture pour arriver à l’abstraction de la lettre par les grecs anciens.

    Mais ce n’est qu’en 1981 que les connaissances en matière de neurosciences, expliquent et prouvent les conséquences physiologiques que l’alphabet engendre.

    Par le b a - ba, nous mettons en branle des liaisons synaptiques qui activent et relient les neurones entre eux. Par le travail, c’est-à-dire l’effort, la fréquence, on trace et maintient le chemin que le cerveau retient et pourra donc utiliser.

    Auparavant, en apprenant les choses de façon globale, seule était activée la partie répétitive du cerveau. Avec les lettres grecques, naissait aussi l’accès à l’analyse.

    Nous nous sommes construits ainsi au niveau cérébral, notre cerveau ancestral s’est mis en place avec la naissance du langage, il ne répond de cefait plus qu’à un apprentissage logique allant toujours du plus petit élément vers le plus complexe.

    (Lire Les Neurones de la lecture du mathématicien, linguiste et professeur au Collège de France, Stanislas Dehaene, ou encore, Lecture : La recherche médicale au secours de la pédagogie du Docteur Ghislaine Wettstein-Badour.

    Avec l’abandon des méthodes logiques, nous revenons à des méthodes globales qui partent de là où l’on devrait aboutir, on demande à l’enfant de construire en peu de temps, les connaissances que plusieurs générations d’hommes ont accumulées.

    Dans ces conditions, le cerveau ne stimule plus les mêmes liaisons, c’est trop complexe alors il mémorise globalement sans détailler.

    Le prix Nobel de médecine 1981, Roger Sperry a démontré le phénomène, il n’a été que confirmé depuis, notamment par IRM (Images à résonnance magnétique).

    Les linguistes ne l’ignoraient pas, par simple observation.

    Les nouvelles méthodes sont beaucoup plus rapides et plus ludiques, elles donnent une impression de savoirs et de savoir.

    Les tenants de l’égalitarisme ont trouvé dans ces méthodes, un moyen de satisfaire à leur idéologie.

    Connues depuis l’Antiquité, les méthodes globales d’apprentissage n’ont réussi à percer, de façon sporadique qu’au XIXème siècle dans des sectes, (toutes les sectes actuelles utilisent d’ailleurs toujours ces méthodes), elles s’imposent dans les ministères dans les années 60-70, même si elles connurent d’abord une première réelle application en Allemagne au début du XXème siècle, et ce, pendant toute la montée du troisième Reich où, là aussi des sectes avaient bien travaillé le terrain.

    Le système marchand n’a pas besoin d’un Honnête homme.

    L’Honnête homme est cette homme que l’identité française a forgé au XVIIème siècle, il est un être de contrastes et d’équilibre. « Il incarne une tension qui résulte de cette recherche d’équilibre entre les exigences de la vie et celles de la pensée, entre les vertus antiques et les vertus chrétiennes, de l’âme et du corps. Il lui faut fuir les excès, même dans le bien. En un mot, il est un idéal de modération et d'équilibre dans l'usage de toutes les facultés. »

    L’Honnête homme est « un généraliste, ce qui suppose une représentation unifiée du savoir. Il s’oppose ainsi au « "spécialiste" (en grec, idiôtès : celui qui s'enfermant dans un savoir unique, devient stupide, idiot).» Cet idéal de formation (généraliste) visait moins à développer un certain type de savoir particulier qu'à faire naître le «bon goût». Cette conception de l'Honnête homme renvoie au principe de Montaigne voulant qu'il est préférable d'avoir «la tête bien faite que bien pleine».

    Par un alliage judicieux de la culture générale avec le bon goût et la politesse des manières, il entendait que l'homme réalise pleinement la définition antique qui faisait de lui un «animal raisonnable». En un mot, selon la formule de Boileau, il lui fallait «savoir et converser et vivre». »

    Ceux qui feignent de s’émouvoir de la spécialisation actuelle trop précoce de l’enseignement, ne sont que des Tartuffes, ceux sont les mêmes qui le promeuvent au niveau mondial auquel ils nous ont enchaînés.

     

     

    La logique mondialiste de rentabilité maximale et donc immédiate, a besoin d’une main-d’œuvre opérationnelle.

    Et l’employeur peut puiser à l’envie dans une réserve de « matériel » humain acculée du fait de l’immigration qui nous pousse à nous soumettre.

    Tous les échelons de compétences humaines sont touchées, l’élite, compte tenu des nouvelles méthodes, ne se régénèrera pas en nombre suffisant, on stoppe l’harmonie naturelle, et surtout le sens donné à la vie.

    A ce système, nous opposons des idées qui ont du sens

    La Nation a du sens, par essence même, c’est le fruit harmonieux de l’Histoire.

    Le temps, en général, façonne au mieux, il élimine naturellement ce qui ne va pas, pour ne conserver que le meilleur.

    La Nation est le fruit d’une volonté, mais cette volonté a une signification, celle de partager des valeurs communes, de se construire, de se protéger, de transmettre.

    La Nation, c’est précisément le développement durable humain, c’est la démarche la plus écologique qu’il soit, on respecte notre flore comme notre faune au centre de la quelle on trouve l’homme parce que tout cela nous est proche, et parce que, maître chez nous, nous avons (avions …) le pouvoir d’assumer notre destin.

    Et parce que la transmission au niveau d’une Nation se fait via l’école, il est urgent de recouvrer notre identité, et donc notre souveraineté, en la matière, comme dans tous ses autres pans, de remettre à l’endroit la façon que nous avions de transmettre notre langue et nos sciences, qui ont donné l’esprit français, un génie propre, apprécié dans le monde entier, qui a , et qui pourrait encore servir de modèle à qui le souhaiterait.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Chiffres : Nombre d’habitants en Loire-Atlantique : 1M 2

    : Nombre de foyers : 600 000,

    : 300 000 imposables,

    : 130 000 foyers sous le seuil de pauvreté (Chiffres 2004, concerne 330 000 personnes),

    : bénéficiaires RSA : 36 000 bénéficiaires travaillant auxquels s'ajoutent les 20 000 anciens rmistes

     

    (2007, dernier rapport de la CRC) … La chambre régionale des comptes a pu observer que les outils d’évaluation permettant aux établissements de suivre le devenir professionnel de leurs anciens élèves sont nettement insuffisants, voire inexistants.

  • Demain, tous inter mi-temps ?

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    A qui le tour ?

     

    Il va falloir s'y habituer, le système mis en place par nos gouvernants ne laisse pas le choix aux entreprises, tous les secteurs délocalisables sont obligés de mettre le clef sous la porte, si ce n'est déjà fait, ce n'est plus qu'une question de temps.

    La technique est alors celle du voleur chinois, on vous incite d'abord à transmettre votre savoir-faire à l'étranger où la production est à moindre coût, puis on "rationnalise", terme pudique pour licencier sous prétexte d'efficacité, puis l'entreprise peut être rachetée à un prix dérisoire pour le plus grand profit à court terme d'actionnaires qui vous laisseront tomber d'un coup lorsque le citron aura été pressé, pour passer à la suivante de ces vaches à lait.

    Parfois encore, on vous fera mourir à petit feu, le temps de régler deux-trois problèmes techniques, et oui, dans les pays exotiques, il y a toujours des aléas, mais rassurons-nous, c'n'est pas la main-d'oeuvre qui manque dans ce bas monde, on jette déjà chez nous les gens comme du papier toilette alors là-bas ...

    Voilà donc le lot de 11 630 salariés de Loire-Atlantique, non encore licenciés, qui font actuellement l'expérience du chômage partiel depuis le début de l'année 2009.

    Pas d'inquiétude, il n'y aura pas de jaloux, Monsieur Attali a prévu la privatisation progressive de tous les autres secteurs, et tous ceux qui étaient jusqu'à présent épargnés par l'importation d'une main-d'oeuvre-esclave à bas coût, pourront bientôt connaître des joies de la concurrence libre et non faussée. Ainsi les bastions non délocalisables dont certains connaissaient déjà l'utilisation des nouveaux esclaves des temps modernes, auront bientôt leurs esclaves de luxe, l'immigré-formé-tout-en-un est arrivé, Attali vous offre l'emballage pour un prix modique, vous en serez content.

    Alors, travailleurs tampons-temporaires ou chômeurs serviettes-à temps partiel, ne faites pas la fine bouche, le RSA a été mis en place tout spécialement pour vous, on ne peut pas dire que le gouvernement n'a pas anticipé, sur ce coup-là. Ne me demandez pas comment ils vont trouver les sous pour payer les charges sociales quand l'effet domino aura ruiné tout le monde, j'en sais rien, mais eux non plus.

    On savait déjà que pour le système libéral, la fin aussi, justifie les moyens, qu'il réussit à créer l'homme nouveau de manière plus certaine que n'importe quel petit révolutionnaire de base, on avait déjà eu un avant goût du partage du temps de travail, on a maintenant le partage du fruit du travail, pépins compris, à l'exception bien comprise de ceux qui mettent en place le système, mais là encore, faut pas croire, la place peut tout aussi bien être réservée à un français comme à un hongrois, chez ces gens-là, celui qui gagne doit d'abord avoir prouvé sa capacité à écraser tous les autres pour exister, c'est dur pour tout le monde.

     

    Alors maintenant, qu'est-ce qu'on fait ?

    Et si la solution résidait dans le fait d'écouter attentivement les tenants de ce chaos universel ?

    Ne nous répètent-ils pas tous les jours que le pire serait la "tentation" protectionniste, que l'homme à abattre, c'est le Front National ?

    Ca devrait déjà nous mettre sur la bonne voie, alors faites entendre la vôtre avec un "x" , dans les urnes !

    Dimanche 7 juin 2009, Elections Européennes.

  • Les fossoyeurs des Services Publics

     

    Les fossoyeurs du service public à la française

     

    L'avenir de l'hôpital d'Ancenis suscite de vives inquiétudes depuis le début de l'année 2008.

    L'égalité de nos concitoyens devant le service public et l'aménagement de notre territoire est un droit imprescriptible, il n'est pas monnayable.

    Le Front National demande l'arrêt des ronds de jambes et le brassage de vent du député Ménard.

    Etre en représentation ne sert à rien, on n'est pas chez Guignol.

    L'utilité voudrait qu'on défende le Service Public là où il est menacé, c'est-à-dire au niveau de l'Union Européenne.

    La définition même du service public à la française est remise en cause par la construction européenne qui ignore toute notion de service

    public dans son droit.

    En effet la logique européenne considère toute activité comme relevant potentiellement de l'activité marchande, et par conséquent à

    encourager partout la mise en concurrence.

    Les recommandations de l'OCDE et les négociations au sein de l'OMC, dont Bruxelles n'est qu'une courroie de transmission, laissent présager

    le pire.

    On ne peut à la fois dire OUI à la concurrence libre et non faussée et s'insurger ensuite de la logique libérale !

    L'UE tient le budget de la France en tenaille, ne laissant au gouverneur Sarkozy que le choix de coupes sombres.

    Ce n'est pas à l'économique de gouverner le politique mais bien l'inverse.

    Il est grand temps de remettre l'Homme au centre du système.

    Nous ne sommes pas pour briser les ménages, mais la lune de miel de l'UMPS dans le lit du libéralisme non débecte.

    Si Delanoe a fait son « coming out » là où Ségolène montre encore quelques pudeurs, tout le monde sait bien qu'elle est aussi la maîtresse du

    tout économique, mais elle n'assume pas et préfère cacher ce syndrome qu'elle ne saurait voir.

  • L'Economie en roue libre

     

    L'économie en roue libre

    Trellborg Carquefou.jpg

     

     

    Trelleborg est un groupe industriel suédois présent sur quatre sites en France.

    Celui de Carquefou réunit trois unités de la branche automobile du groupe.

    L'équipementier est l'un des plus gros employeurs de l'agglomération nantaise avec ses 1200 salariés.

    Confronté à la crise touchant l'industrie automobile, il a annoncé 450 suppressions de postes, titulaires et intérimaires compris, et un

    recentrage de son activité (délocalisation de son activité vers l'Europe de l'Est).

    Les sous-traitants et d'autres activités touchées par ricochets, sont inquiets.

    Quand sortirons-nous donc de cette logique destructrice qui entend mettre l'économique au-dessus des hommes ?!!

    Ce libéralisme, aujourd'hui poussé à son paroxysme, qui a transformé l'idée de liberté en asservissement aux lois du marché.

    L'idée de concurrence libre et non faussée à laquelle nous nous sommes assujettis via nos dirigeants et les Traités auxquels ils nous ont

    enchaînés, devaient nous apporter le bonheur.


    On voit ..., elle nous apporte la ruine. Les grands de ce monde naviguent aujourd'hui à vue avec une coque qui prend l'eau de toute part.

    La main invisible signifie qu'il n'y a pas de pilote dans l'avion.

    Aucune visibilité, aucune protection.

    La concurrence est sévère, l'homo economicus répond en délocalisant l'outil de travail. Ou, variante, il importe la main d'œuvre, il ouvre toutes

    grandes ses portes à l'immigration. Le grand patron ne fait certes aucune différence entre les hommes, pour lui peu importe son histoire, sa

    ulture, son âme; tout ça, ce n'est qu'un numéro consommateur, qui remplira bien son rôle d'esclave moderne. Grâce aux immigrés, les alaires

    seront maintenus à la baisse et personne n'osera moufter, on est bien peu de choses face à une population mondiale de sept milliards

    d'individus dans laquelle l'employeur peut piocher à l'envie.

     

    Le communisme en a rêvé, le libéralisme l'a réalisé, l'homme nouveau est arrivé, il vient directement du nouveau monde.

    Communisme et libéralisme ne sont que les deux faces d'une même monnaie totalitaire.

    La troisième voie, c'est le nationalisme :

    liberté et protection,

    tradition et transmission,

    pas d'homme nouveau mais un homme moderne enraciné.

  • Bobo's Land

     

     

     

    Bobo's land

     

    Dans le cadre de la Semaine Européenne de la Mobilité, les communes de Nantes, Thouaré sur Loire et Sainte Luce sur

    Loire, ont organisé du 15 au 21 septembre, des journée de propagande écolo-bobo.

    Tracts diffusés complaisamment par les écoles, vous êtes invités à vous vêtir de votre plus beau gilet jaune de protection,

    à pied ou à vélo telle la première Christine Lagarde venue, pour votre journée de bonheur obligatoire et dirigé.

    Vous vous souvenez, elle préconisait aux français de rouler à vélo, face à la crise du pétrole.

    Qu'on lui file un pédalo et qu'elle retourne dans son cabinet d'affaires new-yorkais !

    Ces gens-là n'imaginent même pas une vie de travail ordinaire  avec des enfants. Non, pour le bobo d'ailleurs, l'enfant, ça

    s'achète sur le marché, en Afrique par exemple, ils sont en solde toute l'année, et puis on peut l'assortir avec le dernier

    sac croco à la mode.

    Car, bien sûr les adultes d’aujourd’hui ne savent pas ce qui est bon pour eux, ainsi tels des enfants, on leur dicte ce qu’ils

    doivent faire, et chaque jour est la journée de quelque chose.

    Les petits pions sont tellement manipulables, on organise leurs journées.

    Le pire est que cela marche très fort, tels des moutons de Panurge, les défilés de bobos, le doigt sur la couture et à l’affût

    de la dernière connerie à la mode, n’attendent que l’ordre pour défiler.

    C’est pour lutter contre la pollution qu’on vous dit !

    Mais aucun problème, la mairie offre le pot de l’amitié au frais du contribuable avec force de café Max Havelaar dont

    l’acheminement a nécessité une quantité de kérozène que ma petite voiture aurait bien du mal à consommer dans toute

    une année,

    peu importe, si c’était la réflexion qui guidait ces gens-là, l’état sarkozien n’investirait pas des dizaines de millions d’euros

    en “communication”.

  • La nouvelle donne militaire

     
     

    Quand le président déserte

     

    Face à un monde de plus en plus instable, la réduction d'un quart de nos forces armées déjà amputées lors de la professionnalisation de 1996, est des plus inquiétantes.

     

     

    - les conséquences économiques locales:

     

    La nécessaire modernisation de nos armées et la vigilance à l'égard des deniers publics souvent chèrement gagnés par nos compatriotes, ne doivent pas être un leurre. Sarkozy ne se sert des coupes sombres au sein des armées que pour se donner une marge de manoeuvre budgétaire dont les différents Traités européens nous ont privés.

    Or les conséquences économiques de ce réajustement sur le dos des hommes et de la défense sont importantes: Nantes, pour ce qui est de la Loire-Atlantique, sera privée de ses bataillons militaires. Outre le symbole, la délocalisation des garnisons engendrera des pertes inhérentes au niveau de l'économie locale (recherche, emploi), d'autant que le délai de reconstruction sur des terrains militaires peut prendre près de vingt ans.

     

     

    - la mise sous tutelle de l’OTAN :

     

     

    L'amputation de 25 % du budget militaire a d'autres conséquences, la France, jadis reconnue et respectée ne pourra plus maintenir son image et son rôle dans le monde. En entrant dans l' OTAN avec des moyens qui nous font passer d'un des premiers rangs au rang de l'Italie ou de l'Espagne, derrière l'Allemagne et l'Angleterre, sans même passer par la case Europe puissance, nous faisons directement allégeance au monde anglo-saxon sous commandement des Etats-Unis d'Amérique, qui mènent une politique qui était jusqu'à présent diamétralement opposées à la nôtre.

    Les soldats français n'ont pas à servir de variable d'ajustement au commandement américain, nos fils n'ont pas raison à devenir de la chair à canon pour servir les intérêts de puissances financières ou d'un impérialisme qui n'aspire qu'à asseoir sa domination sur le monde en contrôlant les ressources énergétiques des autres peuples.

     

     

    Retrouver votre esprit de résistance !

    La France est un grand pays et les français un grand peuple, nous sommes fiers de nos soldats et nous voulons recouvrer la souveraineté qu'on nous a volée dans tous ses pans, en particulier le droit de se défendre et d'être maître de notre destin.

    Les élections européennes de 2009 seront pour nous l'occasion de retrouver notre dignité d'hommes libres.

    Ensemble, battons-nous !

  • Sondage IFOP-OUEST FRANCE DU 17 08 08, UMP PS quelle différence ?

    Réaction au sondage IFOP -OUEST FRANCE

    Réaction au sondage IFOP -OUEST FRANCE

     

        

    La majorité des français estiment qu'il n'y a pas de différence entre l'UMP et le PS, le Front National est 100 % d'accord avec lui !

    Et c'est avec une prétention non dissimulée que nous avouons que cela fait plus de vingt ans que nous le disons ! (tant qu'à avoir tout un tas de tares qu'on nous prête gracieusement, pourquoi ne pas avoir, en plus, ce vice là ?).

    Comme dans de nombreux domaines, pour ne pas dire la totalité, le Front National a toujours eu le tort d'avoir raison trop tôt. Ce que nous appelons l'UMPS n'est rien d'autre que la convergence d'une logique ultra libérale aujourd'hui arrivée à son paroxysme et qui nous pousse droit dans le mur.

    En quoi ces partis s'opposeraient-ils quand tous deux sont partisans d'une immigration massive puisque leur sacro-saint but commun est l'augmentation de la croissance qu'ils vénèrent comme le veau d'or. Peu leur importe que cela se fasse sur le dos des hommes, ces pauvres français dont les salaires, les acquis sociaux au sens très large ( héritage de siècles, souvent gagnés au prix du sang versé) sont, par ce biais, tirés à la baisse et à qui on ne demande, en toute bonne logique démocrate, que de fermer leur gueule. Les immigrés sont pour l'UMPS la meilleure des mains d'œuvre, si acculée, si corvéable.

    Cet humanisme est tout bonnement abjecte, d'autant qu'ils n'en auront cure, une fois ceux-ci «  rentabilisés », leur recours est inépuisable, ils pourront ensuite, comme les français, faire partie de la masse non négociable des précaires et des sans emploi, ils oublient juste de préciser que cela fait partie du cadeau.

    Délocaliser la main- d'œuvre et/ou la faire venir en service à domicile, on n'arrête pas le commerce !

    Quant au fait de détruire l'identité d'une nation en procédant lentement mais sûrement à une substitution de population, ils ne se sont jamais même posés la question, sauf éventuellement pour faire du marketing électoral. Après tout, qu'est ce que ,l'Histoire, les racines, l'âme d'un pays, a à voir avec le taux de croissance ?

     Ils sont cohérents avec eux-mêmes, c'est une certitude. Ils peuvent toujours aller chercher le Modem ou le facteur, on ne voit pas bien où serait la différence.

     Qui donc se bat depuis toujours contre ce système morbide, et qui pour cela en subit toutes les foudres, car le système est pourri ,mais il se défend bien . On se demande, ce ne sont quand même pas ces « racistes » du Front National ! Quand bien même nous vous dirions que nous transpirons la dignité humaine par tous nos pores, que vaut notre conscience face aux certitudes de ceux qui se vautrent dans le confort du système dominant ?

  • A quoi joue Jean-Marc Ayrault ?

    A Nantes, Ayrault organise une soirée de soutien à la Géorgie

    Nantes, Ayrault organise une soirée de soutien à la Géorgie

    Il est étonnant de voir le parti pris de la municipalité de Nantes, qui semble ne pas maîtriser la situation quant au conflit entre la Géorgie et le Russie.

    De là à le rendre complice de la propagande atlantico-géorgienne, il n'y a qu'un pas.

    En effet si le peuple géorgien tremble, ce en quoi il mérite toute notre empathie, c'est en premier lieu à son propre président qu'il doit s'en prendre.

    Mikhaeil Saakachvili a pris la responsabilité d'intervenir militairement dans les provinces autonomes d'Abkhazie et d'Ossétie du Sud, se sentant pousser des ailes par son alliance avec les Etats-Unis et sa récente sollicitation de la part de l'OTAN. Par cette imprudence, il a déclenché la riposte de la Russie sous laquelle les abkhazes et les ossètes se sont toujours mis sous protection. Il faut bien comprendre que là se situe une tension internationale entre les USA qui entendent imposer leur domination en efforçant d'encercler la Russie par des petits pays qu'il a déjà mis sous sa coupe, ce qui contredit légitimement la Russie dont la fierté a été retrouvée avec Poutine. Or la Russie a montré qu'elle était redevenue une des premières puissances du monde et la Géorgie a beaucoup à perdre en se faisant la marionnette d'un empire qui ne cache pas sa volonté de domination.

    Quant à Sarkozy, il feint, comme d'habitude, d'intervenir dans des choses qui le dépassent, demandant un cessez-le-feu qui avait déjà été proclamé

  • Ecole, le devoir d'intelligence

    Ecole, le devoir d'intelligence

      Mais que fait le Conseil de l'Europe !

     Alors que ceci est un flagrant délit de maltraitance. Ces enfants sont en grandes vacances, il fait chaud, et quand d'autres sont au bord de la mer, maman leur donne des exercices de Bled !

    Toute personne un peu informée sait bien qu’au niveau de l’Éducation Nationale, ce n’est pas le ministre qui décide.

     Depuis que le Général de Gaulle a laissé cette sphère à une certaine gauche, le noyautage est évident. C’est la FEN et la pieuvre des syndicats et associations qui gravitent autour qui y font le jour et la nuit [surtout la nuit en l’occurrence].

    L’idéologie égalitariste et libertaire a conduit le niveau de nos enfants au désastre que l’on sait. Les IUFM ont mis en pratique les théories illogiques des pédagogues apprentis sorciers tels que Philippe Meirieu, et les professeurs des écoles, subissant eux-mêmes le système depuis les années 70, ne connaissent même pas la méthode alphabétique, celle employée par tous les parents au fait du problème.

     Il est intéressant de noter que les organisations internationales, comme l’OCDE, préconisent exactement les mêmes méthodes que celles des IUFM, et l’on voit encore que les tenants de l’ultra-libéralisme et de la prédominance de l’économique sur le politique trouvent dans la gauche française les idiots utiles qui leur permettront de maintenir le système en place. Les conclusions du désormais incontournable rapport PISA, qui évalue le niveau des élèves âgés de 15 ans dans les différents pays de la planète, ne doit pas être un leurre. Certes, le niveau des petits français est catastrophique, mais je dirais qu’au royaume des aveugles, les borgnes sont roi. Ce rapport a pourtant cette fois-ci une différence majeure avec les précédents. Où, jadis, il ne se préoccupait que de connaître l’impact économique des méthodes, et leur niveau de conformité avec la règle qu’il avait établie [autonomie de l’élève, bonheur d’apprendre], il s’est attelé cette fois également au niveau de maîtrise de la langue et sur le niveau scientifique des élèves [l'on sait d'ailleurs dans ce domaine qu'à 15 ans, ça n'indique pas grand chose sur leur orientation future].

     A noter que la question de l’autonomie reste à préciser : est-ce que la propension à répéter le peu qu’on a appris suffit à être autonome, où est-ce la faculté d’aller plus loin, basée sur de solides acquis, qui fonde le principe ?

    Selon le dernier rapport, le modèle finnois caracole une fois de plus en tête. Il est drôle de constater que tout le monde veut faire comme lui alors que par ailleurs, l’évaluation des élèves ne doit surtout pas faire l’objet de classement, car il serait mauvais qu’ils connaissent leur niveau : ils sont tous bons, beaux et merveilleux qu’on vous dit. Ce qui en fait, au demeurant, des personnes arrogantes et sans aucune humilité devant la connaissance.

    Pourtant, l’émulation que ce rapport suscite n’est pas feinte. Il est donc intéressant de se pencher sur le modèle finlandais. On constate que la petite enfance d’un Finlandais n’est pas exactement la même que celle d’un petit Français, puisqu’il n’est scolarisé qu’à partir de 7 ans après avoir appris à lire à la maison ! Beaucoup de mères font le choix de s’en occuper, ou, si elles ne le font pas complètement, dans des proportions beaucoup plus grandes que chez nous. La mère de famille que je suis y voit la clef de voûte d’un bon départ dans la vie, même s’il est difficile de faire passer aujourd’hui l'idée qu’il n’y a rien de plus parfait qu’une maman pour ses enfants [sécurité affective, fermeté dans le respect des règles], car c’est elle en premier chef qui pâtirait des conséquences, sans la culpabilité que pourrait éprouver une mère absente. Et qu’on ne me raconte pas que ce n’est pas intellectuellement satisfaisant, cela dépend de chacun car, à bac +4, je me sens au moins aussi stimulée que ma sœur à bac +10. De même, les revenus n’ont rien à voir là-dedans : j’élève seule mes quatre enfants avec un petit temps partiel et seulement depuis qu'ils sont tous scolarisés, et cela n’empêche pas mes enfants d’être en tête de classe. La différence se fait sur l’instruction et l’éducation que l'on a reçues.

    En Finlande, le niveau de correction des enfants est tout à fait remarquable, il ne viendrait jamais l’idée à l’un d’entre eux de dégrader quoi que ce soit; c’est juste un fait. Il est également notable que le taux d’immigration est très faible et que les quelques russes qui viennent s’installer dans le sud sont immédiatement assimilés, les prédispositions à apprendre les langues étrangères, la relative facilité du finnois, surtout par rapport au russe, sont autant de paramètres. La France est arrivée en 19ème position, en baisse constante.

     Dans notre école de la République, jadis creuset de la Nation, le fondamental [lire, écrire, compter], la rigueur, l’effort et le mérite ont été délaissés, voire méprisés au profit du ludique et du superficiel.

    Les livres n’ existent plus au primaire, il est même proposé au concours de recrutement des professeurs des questions très ouvertes du genre: « Montrer que le fait de ne pas utiliser de livre au CP n‘est pas nuisible, et même bénéfique pour l'apprenant ». Pour quelqu’un comme moi qui entend démontrer exactement le contraire, c’est merveilleux. On ne fait plus que du copier-coller de feuilles volantes, la consommation de colle étant inversement proportionnelle à la présence de livres de cours; la colle est d’ailleurs un accessoire très tendance pour les petits en mal de sensation. Si par hasard un livre est étudié, la "médiocritude" est caricaturale, cela reste du niveau d’un Titeuf, guère plus. Car l’idée est de brosser l’enfant dans le sens du poil. Cela est censé le rassurer, or je crois que c’est exactement le contraire, ce n’est que mépris et impossibilité de s’élever qu’on lui offre.

    Les enseignants réussissent à faire croire aux parents que lire des choses vulgaires et grossières, c’est pour apprendre à l’enfant à ne pas les faire; c’est idiot, une mère de famille n’avait jamais pensé à ça [encore que l’on voit de tout aujourd’hui]. Cela me rappelle un certain Yannick Noah qui venait expliquer ses théorie sur la drogue au journal du service public, et comment il souhaitait que ses enfants y goûtent pour qu’ils apprennent.

     Tout doit être plaisir, l’enseignant doit organiser des séances de recherches, qui demandent un travail considérable de sa part d’ailleurs, pour que l’enfant ne s’ennuie pas. Ce sont des usines à gaz, car outre le fait que la classe se dissipe rapidement, les élèves en ressortent avec une impression de savoir qui se dissipera aussi très vite. Pourtant, une bonne leçon suivie d’exercices, ce n'est pas fun, mais ça marche. Et on n’a encore rien inventé de mieux que le travail pour maîtriser un savoir.

    Qui ne comprend pas, comme le démontrent de nombreux scientifiques, que le cerveau se structure par un apprentissage progressif et rébarbatif, allant toujours du plus petit élément vers le plus complexe ? Que c’est ce travail qui amène le petit d’homme à la possibilité d’avoir une réflexion, une pensée critique libre ? Et que c’est par l’instruction que l’enfant s’éduque ? On peut toujours répéter à un enfant qu’il faut être tolérant, si les neurones qui analysent ne sont pas connectés, il ne le comprendra jamais. Et les faits, têtus, sont là pour le démontrer : alors qu'il n’y a jamais eu autant de débats d’éducation à la citoyenneté et autres "vie scolaire" censé juguler les violences et incivilités, celles-ci n’ont jamais été aussi nombreuses même dans les établissements "calmes".

    De toute façon , l’institution fait comme si le petit était un être responsable, qui doit lui-même trouver les solutions à tous les problèmes et établir les règles. On nie le fait même qu’il soit un enfant. À la question, « Qui es-tu ? », Saint -Exupéry fait dire dans la bouche de son merveilleux Petit Prince: « Un ignorant ». Ce n’est pas un manque de respect ni de considération que de penser cela, c’est juste la réalité.

     Aujourd’hui, en apprenant globalement, l’élève ne peut en général que répéter bêtement une pensée pré-mâchée, car, pour la plupart, seule cette partie du cerveau a été activée. C’est juste de la médecine. Les progrès montrent aujourd’hui les mécanismes grâce à des marqueurs. C’est le prix Nobel de médecine 1981 Roger Sperry qui a été récompensé pour ses études mettant en évidence le phénomène; il a étudié le fonctionnement du cerveau des enfants ayant appris selon différentes méthodes, et le résultat est sans appel. Il vient conforter le bon sens d’une mère de famille ou les instituteurs qui, jadis, pouvaient mener le fils d’ouvrier au même niveau d’excellence que le fils d’un ministre. Ils peuvent dorénavant atteindre tous les deux le même niveau de médiocrité, mais cela ne console pas.

    Le professeur au Collège de France Stanislas Dehaene, dans son récent ouvrage Les Neurones de la lecture, Laurent Lafforgue, médaillé Fields de mathématiques (équivalent du prix Nobel) "démissionné" du Haut Conseil de l’Education car il avait pointé le risque que le système actuel faisait courir à notre Nation -tant dans le domaine littéraire que scientifique-, et bien d’autres, font tous la même analyse quant au diagnostic et aux solutions.

    Le gouvernement français préfère laisser le pouvoir aux mains d’idéologues en jugeotes courtes.

    Pour l’avenir de notre Nation, il est indispensable de prendre conscience de cela. Parce que la France est la patrie de Rabelais, La Fontaine, Descartes, Montesquieu, Voltaire, Rousseau, Pasteur, Curie et tant d’autres, nous avons le devoir de réagir et de faire la meilleure école du monde.

    Oriane Borja >>

    orianeborja

  • Ecole, état des lieux

    Ecole, état des lieux

    Chers parents,

    Le présent texte a pour but d’apporter un éclairage sur la politique éducative de notre pays , une analyse jamais menée par les associations de parents d’élèves.

     En France, le ministre de l’Education Nationale n’a jamais eu aucun pouvoir depuis que le général de Gaulle a laissé ce bastion à une certaine gauche après la guerre dans un souci de réconciliation nationale. Il faut bien comprendre que depuis lors, le ministre n’a aucune latitude et quelles que soient ses idées politiques, elles n’ont aucune prise sauf à être en phase avec celles de ceux qui noyautent le système. L’aveu même en a été fait par les ministres qui se sont succédés à ce poste. A ce sujet, les enquêtes du journaliste d’investigations Jean Montaldo dans La Maffia des Syndicats, n’ont jamais été démenties.

    Darcos ne dérogera pas à la règle car le président de la république n’a aucune intention de s’attaquer aux problèmes. Comme dans tous les domaines, il lance des leurres destinés à exciter la gauche et à faire croire à son électorat qu’il agit, de plus cela donne aux syndicats des raisons de brasser de l’air, cela convient donc à tout le monde. Tout le monde… sauf à une poignée d’iréductibles qui vient mettre son grain de sable dans une machine bien rôdée. Nous vivons dans un système ultralibéral aujourd’hui poussé à son paroxysme et l’Education n’a pas échappé à son emprise.

    Pilotée par des organismes internationaux comme l’OMC, l’OCDE, le FMI ou l’UNESCO, ayant des relais à Bruxelles ( citons l’exemple du rapport Thélot qu’on disait remonté de la base alors qu'il n’était que la retranscription d’une directive européenne qui le précédait), la politique éducative mondiale a des objectifs d’uniformisation des politiques éducatives aujourd’hui largement mise en place dans les pays occidentaux, le désormais incontournable rapport PISA en est le baromètre, le classement n’indiquant que la place des borgnes au milieu des aveugles.

     En effet, l’objectif est de livrer une main d’œuvre servile et opérationnelle au système capitaliste en place. En aucun cas, il n’est de donner un niveau d’instruction, de savoir et de culture aux enfants. C’est là que les organisations syndicales (plus aptes à défendre leurs propres intérêts que les personnes qu’elles sont sensées défendre),et ayant parfois elles-mêmes des relais internationaux, entrent en action, et jouent les idiots utiles du système.

     Tout ce petit monde n’ayant d’ailleurs que très peu avoir avec la démocratie, car les peuples sont pour chacun d’eux des obstacles qu’ils méprisent allègrement. Pourtant, que vaut la démocratie, qui rappelons le, signifie « gouvernement par et pour le peuple », lorsque celui-ci est sciemment maintenu dans l’ignorance.

    Rappelons que, notre héritage culturel est le fruit de plusieurs milliers d’années d’Histoire, un héritage transmis de générations en générations, ayant connu des apogées et des phases de recul mais a réussi à se transmettre. En aucun cas, cela ne sort de nulle part et un seul homme fût-il le plus grand des génies, ne peut donner à lui seul qu’une infime partie que ce que l’ensemble des autres peut lui apporter.

     Le temps, dans sa sagesse, nous a permis de structurer notre langage par la grammaire, permettant ainsi la réflexion ( Histoire de la Grèce Antique). Le bon sens veut que nous maîtrisions les bases du langage et du calcul pour accéder à l’esprit critique, celui-ci ne naît pas par l’opération du saint esprit, hélas. Ceci est valable pour les plus doués d’entre nous comme, et davantage encore, pour les moins aptes à l’étude.

     Ce rôle, l’école d’aujourd’hui ne le tient plus. C’est le fait des nouvelles pédagogies mises en place depuis une trentaine d’années par des apprentis sorciers. Se délectant dans l’accessoire au mépris du fondamental, glissant de plus en plus dans le modèle de la Libre Ecole de Summerhill, si justement critiquée en son temps, où l’enfant doit construire son propre savoir, où l’on croit que la liberté mène à l’autonomie alors qu’il n’y a pas de liberté possible sans un minimum de contraintes. L’école à deux vitesses existe, c’est celle d’aujourd’hui .

    Pour information, SOS EDUCATION alimentée par des fonds privés et sous l’égide d’un ancien patron du MEDEF, met en place des écoles privées pour des parents informés, et, fortunés, qui ont bien compris les failles de l’école de la République, aujourd’hui réservée à la plèbe qui leur servira de main d’œuvre. Elle tient ses réunions… à l’Assemblée Nationale. Les universitaires qui voient arriver les élèves à un niveau catastrophique et qui le dénoncent subissent des pressions. Que ce soit dans le domaine scientifique comme littéraire, notre nation n’est plus en mesure de renouveler ses élites, en particulier celles issues des classes populaires qui étaient la fierté de l’école républicaine. Une résistance s’est mise en place, j’invite chacun à s’informer, et, à faire travailler ses enfants ! Oriane Borja http://www.refondation-ecole.net/ http://www.sauv.net/

     

     


    Créé par Oriane le 08/06/2008 à 11h42

    leocep

    22/12/2008 - 15:17

    refondation-ecole.info

    Pour information la nouvelle adresse du site pour la refondation de l'école est celle-ci:
    http://www.refondation-ecole.info

    orianeborja (non membre)

    23/12/2008 - 10:46

    En réponse à : leocep - 22/12/2008 - 15:17

    refondation de l'école

    J'adhère totalement à ce que proposent ces associations,
    hélas, ces dirigeants ont souhaité m'exclure alors que j'étais adhérente depuis leurs créations, que je les défends corps et âme dans les réunions scolaires, seule contre tous, et que je relaie tous azimuts leurs information.
    Ils m'ont exclu pour "faute grave", ma faute grave consiste à être membre du Front National .
    Voici les preuves :
    http://www.nationspresse.info/?p=21041