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Textes externes - Page 2

  • Le gars qui n'aimait pas que je dise qu'il faisait partie des réseaux Buisson

    Le gars qui n'aimait pas que je dise qu'il faisait partie des réseaux Buisson

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  • Extrême-droite de tous les pays, unissez-vous

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  • Aux néoncons réunis

    Jeannette Bougrab, future secrétaire d'Etat à la Marine (Le Pen)

     
     

    Un article de notre ami Jacques-Marie Bourget paru sur Mondafrique, qui rappelle que le 24 mars, Jeannette Bougrab, ancienne ministre de Sarkozy, a reçu, des mains innocentes de BHL, le "Prix de la Liberté ", applaudie par une assemblée très Front National.

     
     
     

    Vous n’avez jamais entendu parler d’un journaliste qui s’appelle Olivier Pechter… C’est bien dommage car ce garçon, dans son coin à l’ombre, fait un travail remarquable. Pechter  c’est l’art du débusqué, l’un de ces guetteurs qui, grâce à leur vision aiguisé et à leur science de l’Internet,  sont capables de découvrir le caché de l’info. Ainsi, dans sa dernière livraison sur son site,https://olivierpechter.wordpress.com/ , le confrère nous en raconte une bien bonne sur le prodigieux destin de Jeannette  Bougrab, l’ancienne ministre de Sarkozy qui se dit aujourd’hui en deuil de son ami Charb, le patron de Charlie assassiné.  Le 24 mars dernier, dans les salons fraichement rénovés de l’hôtel Plazza Athénée, notre Jeannette a reçu, des mains innocentes de BHL, le « Prix de la Liberté ».  Bravo à notre politicienne, car elle le valait bien.

    Néoconservateur, voire pire 

    Penchons-nous, quand même, sur les promoteurs de cette récompense, et qui sont si amoureux de l’homme libre. Ce « prix » est attribué par le « Gatestone Institut », et c’est ici que la vraie histoire commence. Ce « think tank » -qui a un blog sur Mediapart où il se présente comme un organisme de recherche « non partisan »- est le vivier de tout ce que l’on peut compter de réactionnaires dans le genre néoconservateur ou pire. Un seul exemple, le président de cet « institut » n’est autre que John Bolton, l’ancien représentant de George Bush à l’ONU, celui qui ne s’est jamais excusé pour avoir participé à un mensonge lourd de sang, avoir inventé la présence d’armes de destruction massives dans l’Irak de Saddam. La section française de cette machine à penser est animée par Anne-Elizabeth Moutet, une petite blonde qui se présente comme « journaliste », et c’est d’ailleurs à ce titre que les télévisons françaises n’hésitent pas à l’inviter en tant qu’experte si indépendante.

    Bref, la si méritante et si blessée Jeannette a été honorée par BHL, ce qui fait du bien. Et tout cela au nom d’idéologues qui considèrent qu’Avigdor Liberman, l’énergumène qui  dirige la politique étrangère d’Israël  depuis deux ans et veut « couper la tête des arabes », n’est qu’un politicien un peu mou.  Dans son papier notre confrère Pechter nous signale qu’un dénommé Bruno Tertrais, qui se présente comme « socialiste », était là lui aussi. J’ai vérifié, cet homme de gauche a bien été membre du Secrétariat International du PS.

    Vive l'œcuménisme

    C'est bien le "tous Charlie". Ainsi Tertrais, champagne à la main, a pu serrer la main de Guy Millière, « chercheur associé » à Gatestone et carrément à l’extrême droite des idées de Ronald Reagan lui-même. Un Millière qui s’estime si menacé par les méchants que la Ligue de Défense Juive, organisation musclée et sectaire, lui sert parfois de garde rapprochée. Pour le reste, dans la salle, on ne comptait que des braves gens. Des représentants du PVV, le parti nationaliste néerlandais de Geert Wilders, un copain de Marine. Mais aussi, afin que les patriotes bataves ne se sentent pas seuls, des extrémistes du Parti du Peuple Danois.

    Au milieu de tout cela trônait Daniel Pipes, financier et idéologue, supporteur de Christine Tasin, l’égérie de « Riposte Laïque » et militante du cochon pour tous. Protestant contre le fait que ni le FN ni Riposte Laïque aient été convié à la marche « Je suis Charlie », Daniel Pipes a donné, dans son blog, son opinion sur les partis d’extrême droite : « S'il est vrai que certains partis européens sont effectivement de nature fasciste, notamment l'Aube dorée en Grèce et Jobbik en Hongrie, les autres formations décriées sont en réalité populistes, rebelles et affichent souvent un programme économique de gauche, particulièrement sur la question de l'État providence. Ce sont des centristes créatifs qui défendent un nouvel ensemble d'idées et puisent dans les programmes et l'électorat de la gauche comme de la droite. Ils représentent la réponse saine, normale, légitime et constructive d'un peuple sous tension. De plus, ils disent ce que beaucoup de gens pensent ».

    Bravo Jeannette, la prochaine fois, parce que tu le vaux bien, tu seras Secrétaire d’Etat à la Marine.

     

  • Too Byg to fail ?

    Trois anciens responsables de la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy en 2012, dont son directeur, Guillaume Lambert, ont été mis en examen vendredi...
    WWW.MIDILIBRE.FR
     

  • Les harkis sont restés majoritairement en Algérie

     

     
    Oriane Borja a partagé un lien.
    À l’instant · 
     
     
    Pierre Daum, auteur de plusieurs ouvrages sur le passé colonial de la France, publie un livre-choc qui bouscule les certitudes des deux côtés de la
    GEOPOLIS.FRANCETVINFO.FR
     
  • L'Opus Déi et ses entrées au Kremlin

    «[FRONT NATIONAL] – Crimée et finances du FN: les textos secrets du Kremlin
    http://mdpt.fr/19LaQ5R
    Des milliers de documents ont été piratés par les hackers d'«Anonymous International» auprès d'un responsable de l'administration présidentielle russe. Il y est question de la manière dont Marine Le Pen doit être «remerciée» en échange de son soutien sur la Crimée, en mars 2014. Dans les mois qui suivent, la présidente du FN et son père ont obtenu des prêts russes à hauteur de 11 millions d'euros pour leur activité politique.»

    Des milliers de documents ont été piratés par les hackers d'«Anonymous International» auprès d'un responsable de l'administration présidentielle russe. Il y est question de la manière dont Marine Le Pen doit être «remerciée» en échange...
    MEDIAPART.FR
     
  • Cet article sur les libertariens qui se veut anticipateur a déjà plusieurs guerres de retard

    "Au-delà du choc des égos, le début de la campagne électorale est aussi le moment où se cristallisent les idées qui dominent le débat politique américain…et qui pourraient demain influencer l’agora européenne. En 2007, les observateurs avaient cru que la crise des sub-primes et le fiasco irakien allaient ressusciter la « gauche américaine ». Pendant des mois, des accents rooseveltiens, « sociaux-démocrates », avaient accompagné les activistes du Parti démocrate, tandis que les Républicains pataugeaient dans leur funeste bilan, mais ce fut finalement la rebellion populiste du Tea Party qui marqua les esprits.

    Aujourd’hui, avec la percée du sénateur républicain Rand Paul au « vote de paille » organisé par un groupe conservateur, un mot insolite a pris son envol: libertarien. "

    Les réseaux libertariens sont pourtant bien en place en France, en Europe et ailleurs, en Afrique, en Amérique latine, en Russie, en Iran.
    Même si je suis étrangement la seule à les avoir formellement établis.

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  • Le terrorisme silencieux

    Le terrorisme silencieux

    Privé d'emploi, on boit, on fume et on mange plus. Les chômeurs sont ainsi confrontés à une surmortalité qu'une très sérieuse étude met en lumière.
    LEPOINT.FR|PAR OLIVIA RECASENS
     
  • Dans la série #LeMondeEstPetit

    Selon "Le Canard enchaîné", un homme de l'entourage de Coulibaly, recherché pour trafic d'armes, était fiancé avec une femme agent du renseignement.
    LEPOINT.FR|PAR AZIZ ZEMOURI
     

  • DAECH, une création des Etats-Unis

    Débat en séance publique sur la prolongation de l'opération Chammal en Irak - Audition du Général de division (r) Vincent Desportes, professeur associé à Sciences Po Paris

    La commission auditionne le général de division (r) Vincent Desportes, professeur associé à Sciences Po Paris, en vue du débat en séance publique sur la prolongation de l'opération Chammal en Irak, en application de l'article 35 de la Constitution.

    M. Jean-Pierre Raffarin, président. - Nous poursuivons nos travaux relatifs au débat, qui se tiendra en séance publique le 13 janvier prochain, sur la prolongation de l'opération Chammal.

    Mon général, je suis très heureux de vous accueillir. Vous êtes à la fois général et professeur, votre parole nous intéresse donc particulièrement. Nous sommes préoccupés par la situation. Nous aurions du mal à refuser d'autoriser la poursuite de l'intervention, néanmoins la simple continuité nous pose problème, notamment au regard des critères énoncés par le Livre blanc de 2008. Nous voudrions avoir votre point de vue, juste avant d'entendre le ministre de la défense.

    Général Vincent Desportes, professeur associé à Sciences Po Paris. - Avant de revenir vers les critères d'évaluation des opérations extérieures, je crois qu'il faut dire, affirmer et répéter sans faiblesse : « Daech delenda est ». Ayons la force de Caton l'Ancien.

    Daech est aujourd'hui le danger majeur. Nous n'avons certes pas les moyens de tout, en même temps. Les menaces doivent être priorisées, quitte à consentir quelques compromis avec les moins brûlantes : dans le monde réel, dans un contexte de ressources et de moyens limités, notre politique ne peut être que réaliste.

    « Daech delenda est » ... mais nous ne pourrons répandre le sel sur le sol de l'Irak et de la Syrie. Il faudra au contraire le rendre fertile pour de nouvelles semences.

    « Daech delenda est » ... et pourtant votre interrogation demeure fondamentale : personne ne doute ici qu'il faille détruire Daech, mais devons-nous participer nous-mêmes à cette destruction ?

    Un mot sur Daech, d'abord.

    Ne doutons pas de la réalité de la menace directe pour nos intérêts vitaux, dont notre territoire et notre population. Daech est le premier mouvement terroriste à contrôler un aussi vaste territoire (35% du territoire irakien, 20% du territoire syrien). Ce qui représente 200 000 km² (soit l'équivalent de l'Aquitaine, Midi-Pyrénées, Languedoc-Roussillon, PACA et Rhône-Alpes réunis) et une population de l'ordre de 10 millions de personnes. Ce territoire est imparfaitement mais réellement « administré » par un « ordre islamique », fait de barbarie et de rackets. Daech dispose d'un véritable « trésor de guerre » (2 milliards de dollars selon la CIA), de revenus massifs et autonomes, sans comparaison avec ceux dont disposait Al-Qaïda. Daech dispose d'équipements militaires nombreux, rustiques mais aussi lourds et sophistiqués. Plus que d'une mouvance terroriste, nous sommes confrontés à une véritable armée encadrée par des militaires professionnels.

    Quel est le docteur Frankenstein qui a créé ce monstre ? Affirmons-le clairement, parce que cela a des conséquences : ce sont les Etats-Unis. Par intérêt politique à court terme, d'autres acteurs - dont certains s'affichent en amis de l'Occident - d'autres acteurs donc, par complaisance ou par volonté délibérée, ont contribué à cette construction et à son renforcement. Mais les premiers responsables sont les Etats-Unis. Ce mouvement, à la très forte capacité d'attraction et de diffusion de violence, est en expansion. Il est puissant, même s'il est marqué de profondes vulnérabilités. Il est puissant mais il sera détruit. C'est sûr. Il n'a pas d'autre vocation que de disparaître.

    Le point est de le faire disparaître avant que le mal soit irréversible, avant que ses braises dispersées n'aient fait de ce départ de feu un incendie universel. Il faut agir, de manière puissante et déterminée, avec tous les pays de la région.

    Il faut agir, mais qui doit agir ?

    Avant d'aller plus loin dans mon raisonnement, je voudrais, comme vous l'avez souhaité, étudier quelques-uns des critères retenus comme fil guide de ces auditions. J'aborderai d'abord celui de la capacité « d'analyse exacte du contour spatio-temporel et financier d'un engagement ». Ce critère est en opposition profonde avec la nature même de la guerre.

    Car, depuis que le monde est monde, personne n'a jamais pu « commander » à la guerre. Le rêve du politique, c'est l'intervention puissante, rapide, ponctuelle, qui sidère. C'est le mythe cent fois invalidé du « hit and transfer », du choc militaire qui conduirait directement au résultat stratégique et, dans un monde parfait, au passage de relais à quelques armées vassales immédiatement aptes et désireuses d'assumer elles-mêmes les responsabilités. Las ! Les calendriers idéaux (du genre « Cette opération va durer six mois ») sont toujours infirmés par ce que Clausewitz appelle la « vie propre » de la guerre. La guerre appartient à l'ordre du vivant, elle n'est pas un objet, elle est un sujet. Dès lors, n'espérons jamais « commander à la guerre » : c'est elle qui imposera son calendrier et ses évolutions. Cela a toujours été vrai : je relie mon propos à trois stratégistes qui inscrivent dans le temps éternel cette caractéristique incontournable de la guerre. 400 av. JC, évoquant la guerre du Péloponnèse, Thucydite indique que « La guerre ne se développe jamais selon un plan arrêté ». Au XVe siècle, Machiavel considère pour sa part que, si « on rentre dans la guerre quand on veut, on en sort quand on peut ». Il y a quelques années, un officier de cavalerie qui connaît la guerre mieux que personne pour en avoir souffert dans sa chair et l'avoir pratiquée à tous les niveaux, je veux parler de Winston Churchill, affirme dans ses mémoires, « Ne pensez jamais, jamais, jamais qu'une guerre peut être facile et sans surprise ; (...) l'homme d'Etat qui cède au démon de la guerre doit savoir que, dès que le signal est donné, il n'est plus le maître de la politique mais l'esclave d'événements imprévisibles et incontrôlables ».

     

    Senat.fr : Comptes rendus de la commission des affaires étrangeres, de la défense et des forces armées (mercredi 17.12.2014)