Il fut un temps où l'on payait les impôts sur le portes et les fenêtres, certains de les murer pour échapper à leur quote-part établie sur la richesse de leur demeure.
NKM dans sa tour d'argent, entend elle, taxer jusqu'à ceux qui n'ont pas de toit ou de logement bien à eux.
A droite, on est contre l'impôt comme on aime de thé de Boston, mais on aime encore moins les pauvres, les faibles, la veuve et l'orphelin, le malade, le lépreux ou tout comme, le travailleur pauvre, fils de la liberté oblige encore.
Et on entend bien le lui signifier, manant, excitation de chasse à court sur une proie toute désignée qu'on lâche dans la Cité pour mieux l'abattre.
Rassurons-nous, à gauche, le communiquant préféré de Mitterrand te trouve cloche si à cinquante ans, tu n'as pas ta Rolex bling-bling Sarkozy-West-Kardashian, ou l'autre Macron du même gotha gaucho beigbedien à 99 balles et trois autocars, te refourgue serf bénévole au Puy du fou contre RSA si tu n'es pas devenu milliardaire dans le même temps, ou si tu n'as pas épousé un milliardaire dans les mêmes cinquante ans, dirait Brigitte, parce que sans doute, après cinquante, fais gaffe BBM (Brigitte Barbie Macron), les gars de cette valeur te mettent au mieux au placard, au pire sur le trottoir (enfin à la rue, à leur décharge si tu préfères).
D'ailleurs comme les pauvres n'ont pas de sous, ces salauds, NKM va reprendre l'idée et se payer en jeux du cirque sur le modèle villériste, un pauvre peut en effet tout à fait contribuer à l'enrichissement désintéressé d'un noble chevalier de la finance en détresse.
A quand l'éducation de ceux qui jalousent les pauvres, leur expliquer, à quoi sert l'impôt, et que ceux qui ne les paient pas ne sont pas imposables pour des raisons légitimes (on ne peut d'ailleurs pas en dire autant des plus hauts revenus qui échappent à leurs contributions de façon honteuse).
Les pauvres paient proportionnellement plus d'impôts, les taxes sont des impôts et les pauvres paient des taxes sur la totalité de leurs revenus tous les mois puisqu'ils n'ont le choix que de tout consommer pour seulement vivre.
Ce ne sont pas eux qui récupéreront leur TVA lors du paiement de l'impôt, ni eux qui pourront bénéficier de réductions ou déductions.
Si on veut faire payer l'impôt, faudrait-il déjà que chacun ait du travail ou que ses revenus soient plus conséquents.
Les mêmes qui se plaignent de payer des impôts seront ceux qui feront tout pour payer leurs travaux moins chers, leurs employés moins chers, en tirant pour cela sur les revenus des autres, qui ne pourront alors pas payer d'impôts car le peu qu'ils gagnent leur permettra à peine de vivre et de nourrir leurs enfants.
Bon, en général, ceux-là vous diront que les pauvres n'ont pas à avoir d'enfants,ni les chômeurs, ni les malades, ni les handicapés, soit potentiellement tout le monde.
Les enfants étant au bout du compte la seule véritable richesse des nations, voyez un peu ce que cela signifierait.
Tout ce que l'on demande des impôts est qu'ils offrent nos hôpitaux, nos écoles, notre justice, notre sécurité, notre travail, le fonctionnement de nos services, bref notre bien-être dans une société civilisée qui, pour l'être, ne laisserait personne au bord du chemin.
Et ça, c'est l'affaire du politique, ce dont ils nous sont redevables et dont ils se croient exonérés, eux qui sont payés par nos impôts à tous feraient bien de sortir leurs mains de leur niche avant de vouloir faire les poches des plus humbles d'entre nous.
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