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Opus Déi/Manif Pour Tous contre l'enfant

22/05/2012

L'enfant sous rayons X

bebe-avec-options.jpgLe Conseil constitutionnel ayant été saisi d’une QPC, a validé la constitutionnalité de la Loi sur l’accouchement sous X..

Cette Loi était censée prévenir des infanticides et des abandons d’enfants (Sic).

 

En pratique, l’accouchement sous X permet à la mère de mettre au monde son enfant et de l’abandonner à l’Etat sans que l’enfant et son éventuelle famille adoptive, ne sachent l’identité de la mère et on s’en doute, encore moins, celle du père.

La jurisprudence a eu à connaître des drames humains, du père putatif qui ne désirait pas abandonner son enfant, à la grand-mère qui ne le voulait pas non plus, jusqu’à la mère, conseillée dans la détresse, qui sa vie durant, cherchera à renouer avec sa chair, et de cet enfant lui-même qui n’en finira jamais de se torturer sur ses origines et cet amour absent.

 

Contrairement à ce que l'idéologie libérale d'extrême-droite nous fait dire, aucun nationaliste ne saurait être pour l'accouchement sous X. 
La filiation, les racines, c'est humain, c'est vital, c'est national.
Nous sommes sans doute pétris de droit romain qui reconnaît tant l'enfant dès sa conception que la mère de façon certaine, et peut-être encore imprégnés de la justice du roi Salomon.

 Actuellement, le programme dit national est favorable à l'accouchement sous X parce que nous ne l'avons pas encore purgé de toutes ses dérives libérales.

La bourgeoise de droite incapable d'enfanter et n'acceptant pas la loi naturelle, veut s'offrir un enfant tout de même, elle volera bien celui d'un manant mais ne tolère pas de géniteurs ah hoc dans sa famille, il faudra le cacher.
Dans la situation inverse, accoucher sous X serait pour elle, si elle est pleinement consciente de ce qu'elle fait, une situation confortable la dédouanant, légalement, de toute responsabilité.

Quant à la bourgeoise de gauche, elle va s'en acheter un sur le marché étranger où il est en solde toute l'année, et pense du haut de la supériorité de sa race, que l'enfant sera mieux chez elle que dans son milieu naturel.
On en a même vu qui retournait la marchandise pour cause de vices cachés (si si, c'est possible), sans que l'on nous dise d'ailleurs si le vice venait de l'enfant ou de l'éducation qui lui était donnée.

Vous avez encore les bourgeoises droite-gauche du chaud-bize qui veulent aussi d’un « nenfant » malheureux exotique pour assortir au dernier sac croco et qui pensent que le bonheur transpire d'une Laura Smet alors que de leurs pores, on ne voit guère ce qu’il sort hormis d'essence de produits défendus ...

 

Alors Antigone sait qu’elle va mourir, elle fait ce qu’elle a à faire et dit ce qu’elle a à dire.

 

Les prétextes de cette loi sont fallacieux, l’infanticide existe, l’abandon d’enfants existe, ils ne sont seulement que légalisés et arrangent une caste de privilégiés. 
Le Conseil Constitutionnel s'en fait seulement là le garant.

Du reste tout étudiant en droit apprend très tôt de ses maîtres-mêmes, qu'un juriste, c'est aussi fait pour savoir contourner la Loi.

 

 


La Loi n’est là que pour organiser comme l’idéologie anglo-saxonne nous y incite, le contrôle des naissances.

Actuellement, on se contrefout des enfants, on ignore au mieux le lien charnel qui l’attache à sa mère.

 

Le prétexte matériel est totalement gratuit, l’enfant n’a besoin que de l’amour de sa mère et elle-même méconnaît seulement quel trésor elle pourrait en tirer.

En France, nul ne peut se prévaloir de ne pouvoir matériellement s’occuper de son enfant.

 

Je peux l'affirmer ayant élevé mes quatre enfants entièrement seule quand le dernier venait à peine de naître. Je n’ai demandé d’aide à absolument personne, ne vivant que d’un congé parental et des maigres allocations familiales ignorant même que l’aide spécifique de parent isolé ou même que le RMI à l’époque, était d’un montant supérieur. Mes enfants ont poursuivi une scolarité et même une vie sociale normale.

Je ne dis pas que c’est simple, je dis que c’est faisable. A condition toutefois que l'on ne continue pas à sabrer dans les conditions de vie.

Il vous faut sans doute potentiellement affronter les condamnations d’une famille et d’idéologues qui au fond, vous reprochent la folie de nos jours d’avoir désiré des enfants.

Si on peut heureusement échapper à ce malheur du côté de sa famille, on n’y réchappe pas côté idéologues, l’assistante sociale à laquelle j’avais eu l’idée de m’adresser m’a bien fait comprendre les principes qui prévalaient dans l’administration, il n’y a pas idée de vouloir garder ses enfants. Il n’y a aura donc pas de ce côté, ne serait-ce qu’un soutien moral.

 

Société qui sera toute prête en revanche à conseiller d’autres à concevoir des enfants en tube - chez lesquels les dernières recherches montrent une propension à la dépression « inexpliquée » - quitte à sacrifier ceux en trop, on tiquera sur la discrimination, on permettra l’élimination pour « raisons » « médicales », pas encore sur le choix du sexe ou de la couleur des cheveux, mais en regardant bien, le marché est ouvert, il y a bien des endroits où cela est possible.

 

 

Le prisme est ici la rupture avec les origines. Certains parents adoptifs d'enfants étrangers cultivent le lien avec la famille originelle de l’enfant qui a toujours à l’étranger une tante, un grand-parent, une cousine. C’est le manque de moyen qui contraint là-bas, à l’abandon d’enfants, on peut donc aussi aider les familles plutôt que de leur prendre complètement leurs enfants.

 

Je sais que la vérité est dure à entendre, le fait est que l’on voit peu d’haitiens venir adopter des orphelins français.
D’ailleurs, l’accouchement sous X est un principe occidental, les pays pauvres n’ayant alors sans doute pas atteint notre niveau d’incivilisation (je ne suis pas naive mais ne confonds pas pas les réseaux maffieux qui pillent, tuent, enrôlent des enfants-soldats avec les peuples) qui permet de se délester d’un enfant sans raison valable, en manipulant des jeunes femmes en détresse. 

 Et si dans certains pays les petits sont parfois abandonnés pour raisons culturelles (les filles essentiellement), de plus en plus les pays veillent à ce que leurs orphelins ne sortent plus du territoire pour satisfaire une demande étrangère.

 

Alors, non, on ne dit pas qu’une famille adoptive serait moins aimante qu’une mère charnelle, nous connaissons Hector Malot et sa mère Barberin, mais oui, on peut aimer un enfant sans se l’accaparer et le couper de sa sève, de quoi a-t-on peur ?

Ensuite, c’est l’amour qui tranche et détermine le reste.

 

 

 

 

Commentaires

Madame,

Je découvre aujourd'hui votre blog, et j'ai le regret de vous dire que vous parlez de choses auxquelles vous ne connaissez manifestement pas grand chose.
Je passe sur votre affirmation stupéfiante selon laquelle le programme dit "national" serait encore entaché de scories d"extrême droite libérale", ce qui constitue une jolie salade de concepts, mais fort mal assaisonnée, et j'en reviens au coeur de votre sujet : le droit à l'anonymat des femmes ayant accouché sous X.
Ce sujet m'intéresse, car, il y a 44 ans de cela, je suis né sous X, avant de bénéficier d'une adoption plénière par un couple de gens formidables qui sont devenus, en droit comme de coeur, mes parents.
Lorsque mon père est décédé l'an passé, croyez bien que ma peine fut aussi forte que celle de n'importe qui.
Lorsque vous écrivez que "cet enfant lui-même n'en finira jamais de se torturer" avec des origines, vous regardez trop de séries télé à l'eau de rose (joli ressort dramatique dont tous les scénaristes de mauvais mélos usent et abusent). Que quelques personnalités fragiles, tombées dans les griffes de pseudo-spécialistes psychomachin puissent se pourrir la vie avec un élément qu'il faut simplement accepter, personne n'ayant le pouvoir de le changer, c'est possible. Que cette minorité (soutenue encore une fois par les avides de sensationnel et la caste psy) fasse plus de bruit que ceux, de très loin majoritaires, qui le vivent fort bien, c'est encore possible.
Par contre, votre généralisation est absurde : ni ma soeur (tout autant adoptée que moi) ni moi même n'avons jamais manifesté ne serait ce qu'un début d'intérêt pour cette question. Nous avons des parents aimants, et c'est tout ce qui compte.
Nous ne nous torturons pas, nous ne bourrons pas d'anxiolitiques, nous avons même de belles situations, et nous n'avons aucune envie que du jour au lendemain on puisse venir bouleverser nos vies à nous imposer une seconde famille dont nous ne voulons pas et avec qui nous n'avons rien en commun. Non, tout n'est pas affaire de gênes.
Mais là où l'ignorance laisse place à l'ignominie, c'est dans votre description des parents adoptifs. Je n'ai même pas envie d'argumenter, tant le décalage entre la réalité que nous avons connue et votre caricature odieuse est énorme.

Écrit par : OMG | 28/05/2012

Répondre à ce commentaire

Monsieur ?

Peut-être y a -t-il quelques incompréhensions à la base.

- Quand je parle de "programme national", je parle d'un programme que je connais bien pour y avoir participé.
J'oppose "programme national" à "programme mondialiste", peut-être ne vous êtes-vous pas rendu compte que vous étiez sur un blog politique.

Je me situe donc d'un point de vue national -ce qui signifie dans la ligne historique française -j'essaie d'adopter un point de vue français en rapport avec notre conception historique des choses.

La Loi sur l'accouchement sous X se situe elle dans une conception anglo saxonne qui n'est pas la nôtre, elle entre comme je le dis, dans le cadre du contrôle des naissances, idéologie malthusienne, venue d'outre-Manche.

Passons donc sur le sujet.

- Second point, j'ignore ce que disent les séries télé, il n'y a pas de télé chez moi, je n'ai presque jamais regardé la télé de ma vie même petite, excepté sans doute les journaux et magazines d'information.
Je ne lis pas plus de romans à l'eau de rose.

Je pose le problème du X, c'est-à-dire de la connaissance de sa filiation.

Je ne parle pas de l'amour entre enfant et parent adoptifs, sauf dans le sens que vous dites vous-mêmes, il semblerait que vous n'ayez pas lu la fin de mon propos.

Je le répète, là n'est pas le prisme.

Je parle encore une fois d'un point de vue politique qui serait, à mon sens, celui d'un Français inscrit dans son histoire propre.

C'est ici que peut-être je pourrais moi-même vous renvoyer à vos propres moteurs cérébraux, vous avez peut-être trop été couvé à l'idéologie occidentale, comme hélas l'ensemble des Français, ce que je déplore.

Vos origines ne vous intéressent pas, tant pis ou tant mieux pour vous, peu m'importe, je pense que lorsque l'on s'inscrit dans une réflexion philosophique, la filiation a du sens.

Nos sociétés perdent peu à peu cette notion de sens, vous en êtes un exemple, vous êtes de ces hommes nomades, sans racines, interchangeables, cela aurait pu être vous ou un autre, peu importe, cela ne vous regarde pas. 

Libre à vous, encore une fois, les cas particuliers ne sont pas l'objet de ce texte et ma foi tant mieux si vous vous en sentez satisfait, je ne souhaite pas le malheur des gens.

Je pose seulement la question, pourquoi vouloir cacher une chose aussi naturelle que son origine, pourquoi choisir ce dogme-là et non à l'inverse, autoriser l'enfant à savoir d'où il vient. Je ne parle que de cette simple possibilité de connaissance.

Dès l'Antiquité cette question fut posée avec Jocaste, Oedipe et la tragédie qui s'en suit.

Si la probabilité est faible je vous l'accorde, se pose tout de même des questions lorsque vous avez des enfants vous-mêmes, peut-être de maladies génétiques dans votre famille biologique, cela ne vous intéresse pas car sans doute avez-vous la chance d'échapper à ces questions.

Peut-être n'avez-vous pas encore d'enfants, certains questionnements arrivent plus tard, lorsque vous vous rendez compte de l'incroyable façon dont vos enfants peuvent vous rssemblez, et pas seulement physiquement. Pas toujours, mais parfois la ressemblance vient de plus loin encore, de vos grands-parents, c'est assez troublant.

Vous pouvez évidemment vivre sans tout cela. Vous êtes peu curieux, cela arrive, ça en intéresse d'autres, je demande -toujours en me situant dans le point de vue que je fixais ci-dessus - que le programme "national" en tienne compte. 

Je parle aux miens (politiquement) et de ce qui est à mon sens une incohérence, vous n'êtes pas obligé d'y adhérer.

Je suis d'accord avec vous en revanche, sur le fait qu'il vaut mieux accepter en cas d'un potentiel non espoir de connaissance, son sort, et suis peu du genre à psychoter et à vouloir triturer un passé jusqu'à prendre le risque de le déformer comme le font en effet certains "psychomachin" comme vous dites. Le deuil a ses vertus nécessaires mais sans doute est-ce difficile de faire le deuil d'êtres potentiellement vivants, peut-être même est-ce contre-nature.

Mais je crois qu'en toute chose, la vérité est toujours juste, ce n'est pas la même démarche.

- Je parle aussi donc des motivations politiques qui ont gouverné le choix de cette loi, de l'influence de lobbies, de la bourgeoisie, de l'esprit petit bourgeois, et des dérives qui gouvernent l'adoption.

Elles existent, vous avez droit de le nier, de ne pas vous poser ces questions, moi je les pose parce que là encore l'esprit veut que l'on se pose toutes les questions, y compris les plus tabous. 
Je n'ai sûrement pas traiter le sujet dans son exhaustivité par ailleurs, j'ai seulment réagi à l'actualité du point de vue que je détermine en préambule et j'écris toujours très rapidement, d'aucuns diront trop ...


J'espère vous avoir fait comprendre ma démarche et vous souhaite une belle vie, la mienne est pleine de questions auxquelles je cherche des réponses, chacun recherche sa sérennité comme il peut.

D'ailleurs est-ce maîtrisable ? Il paraît que je suis le portrait de ma grand-mère paternelle, en tout point, je l'ai peu connu car j'étais trop jeune. pour ne rien dire de ma filiation à encore plus long terme. Je trouve ça fascinant ...

Écrit par : Oriane Borja | 28/05/2012

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