Avec Sophie Montel, le Front National aurait l'avantage d'avoir son premier vrai député alors qu'il n'a, à ce jour, donné que deux suppôts à la droite en s'étant vu imposer/refourguer, deux mi copains mi-coquins, mi-guignols mi racailles d'extrême-droite (un avocat plus communiquant que juriste et aux pratiques repoussantes, et une blonde à l'esprit maffieux, tous deux libertariano affiliés).
On ne peut pas dire que nous ayons été gâtés et dignement représentés pour le moment ...
"Chacun est seul responsable de tous" - Page 147
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Enfin un vrai député ?
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DAECH, une création des Etats-Unis
Débat en séance publique sur la prolongation de l'opération Chammal en Irak - Audition du Général de division (r) Vincent Desportes, professeur associé à Sciences Po Paris
La commission auditionne le général de division (r) Vincent Desportes, professeur associé à Sciences Po Paris, en vue du débat en séance publique sur la prolongation de l'opération Chammal en Irak, en application de l'article 35 de la Constitution.
M. Jean-Pierre Raffarin, président. - Nous poursuivons nos travaux relatifs au débat, qui se tiendra en séance publique le 13 janvier prochain, sur la prolongation de l'opération Chammal.
Mon général, je suis très heureux de vous accueillir. Vous êtes à la fois général et professeur, votre parole nous intéresse donc particulièrement. Nous sommes préoccupés par la situation. Nous aurions du mal à refuser d'autoriser la poursuite de l'intervention, néanmoins la simple continuité nous pose problème, notamment au regard des critères énoncés par le Livre blanc de 2008. Nous voudrions avoir votre point de vue, juste avant d'entendre le ministre de la défense.
Général Vincent Desportes, professeur associé à Sciences Po Paris. - Avant de revenir vers les critères d'évaluation des opérations extérieures, je crois qu'il faut dire, affirmer et répéter sans faiblesse : « Daech delenda est ». Ayons la force de Caton l'Ancien.
Daech est aujourd'hui le danger majeur. Nous n'avons certes pas les moyens de tout, en même temps. Les menaces doivent être priorisées, quitte à consentir quelques compromis avec les moins brûlantes : dans le monde réel, dans un contexte de ressources et de moyens limités, notre politique ne peut être que réaliste.
« Daech delenda est » ... mais nous ne pourrons répandre le sel sur le sol de l'Irak et de la Syrie. Il faudra au contraire le rendre fertile pour de nouvelles semences.
« Daech delenda est » ... et pourtant votre interrogation demeure fondamentale : personne ne doute ici qu'il faille détruire Daech, mais devons-nous participer nous-mêmes à cette destruction ?
Un mot sur Daech, d'abord.
Ne doutons pas de la réalité de la menace directe pour nos intérêts vitaux, dont notre territoire et notre population. Daech est le premier mouvement terroriste à contrôler un aussi vaste territoire (35% du territoire irakien, 20% du territoire syrien). Ce qui représente 200 000 km² (soit l'équivalent de l'Aquitaine, Midi-Pyrénées, Languedoc-Roussillon, PACA et Rhône-Alpes réunis) et une population de l'ordre de 10 millions de personnes. Ce territoire est imparfaitement mais réellement « administré » par un « ordre islamique », fait de barbarie et de rackets. Daech dispose d'un véritable « trésor de guerre » (2 milliards de dollars selon la CIA), de revenus massifs et autonomes, sans comparaison avec ceux dont disposait Al-Qaïda. Daech dispose d'équipements militaires nombreux, rustiques mais aussi lourds et sophistiqués. Plus que d'une mouvance terroriste, nous sommes confrontés à une véritable armée encadrée par des militaires professionnels.
Quel est le docteur Frankenstein qui a créé ce monstre ? Affirmons-le clairement, parce que cela a des conséquences : ce sont les Etats-Unis. Par intérêt politique à court terme, d'autres acteurs - dont certains s'affichent en amis de l'Occident - d'autres acteurs donc, par complaisance ou par volonté délibérée, ont contribué à cette construction et à son renforcement. Mais les premiers responsables sont les Etats-Unis. Ce mouvement, à la très forte capacité d'attraction et de diffusion de violence, est en expansion. Il est puissant, même s'il est marqué de profondes vulnérabilités. Il est puissant mais il sera détruit. C'est sûr. Il n'a pas d'autre vocation que de disparaître.
Le point est de le faire disparaître avant que le mal soit irréversible, avant que ses braises dispersées n'aient fait de ce départ de feu un incendie universel. Il faut agir, de manière puissante et déterminée, avec tous les pays de la région.
Il faut agir, mais qui doit agir ?
Avant d'aller plus loin dans mon raisonnement, je voudrais, comme vous l'avez souhaité, étudier quelques-uns des critères retenus comme fil guide de ces auditions. J'aborderai d'abord celui de la capacité « d'analyse exacte du contour spatio-temporel et financier d'un engagement ». Ce critère est en opposition profonde avec la nature même de la guerre.
Car, depuis que le monde est monde, personne n'a jamais pu « commander » à la guerre. Le rêve du politique, c'est l'intervention puissante, rapide, ponctuelle, qui sidère. C'est le mythe cent fois invalidé du « hit and transfer », du choc militaire qui conduirait directement au résultat stratégique et, dans un monde parfait, au passage de relais à quelques armées vassales immédiatement aptes et désireuses d'assumer elles-mêmes les responsabilités. Las ! Les calendriers idéaux (du genre « Cette opération va durer six mois ») sont toujours infirmés par ce que Clausewitz appelle la « vie propre » de la guerre. La guerre appartient à l'ordre du vivant, elle n'est pas un objet, elle est un sujet. Dès lors, n'espérons jamais « commander à la guerre » : c'est elle qui imposera son calendrier et ses évolutions. Cela a toujours été vrai : je relie mon propos à trois stratégistes qui inscrivent dans le temps éternel cette caractéristique incontournable de la guerre. 400 av. JC, évoquant la guerre du Péloponnèse, Thucydite indique que « La guerre ne se développe jamais selon un plan arrêté ». Au XVe siècle, Machiavel considère pour sa part que, si « on rentre dans la guerre quand on veut, on en sort quand on peut ». Il y a quelques années, un officier de cavalerie qui connaît la guerre mieux que personne pour en avoir souffert dans sa chair et l'avoir pratiquée à tous les niveaux, je veux parler de Winston Churchill, affirme dans ses mémoires, « Ne pensez jamais, jamais, jamais qu'une guerre peut être facile et sans surprise ; (...) l'homme d'Etat qui cède au démon de la guerre doit savoir que, dès que le signal est donné, il n'est plus le maître de la politique mais l'esclave d'événements imprévisibles et incontrôlables ».
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La ferme des animaux ou ces humains qui sont si bêtes
Des objets doués de sensibilité pour satisfaire des sujets dénués de cervelle.
Je rappelle que le jour où les poules auront le droit d'aller chez le dentiste, c'est-à-dire le jour où elles seront sujets de droit, vous n'aurez plus le droit de les bouffer.
Et commencerons-nous par donner des droits à la poule ou à l’œuf ?
Personnellement, je n'en ai jamais mangé, nous sommes végétariens depuis plusieurs générations dans ma famille, mais vous, êtes-vous prêts ?
Quant aux veaux, vaches, cochons, ces animaux existeraient-ils encore si l'homme ne les bouffait pas ?
Bon, il y a aussi une solution à l'indienne où les vaches sont sacrées et les hommes meurent de faim.Lien permanent Catégories : Brèves -
Prends garde à toi
Si les escroqueries économiques et financières augmentent, c'est à la fois parce que, comme Macron le souhaite, les jeunes veulent devenir millionnaires ou en tous les cas, sont en recherche de gains importants, rapides et faciles (et pour cela, il n'y a guère que le loto, ou l'escroquerie), et d'autre part, que les gens ont un cerveau de plus en plus primaire, de moins en moins opérationnel, qu'ils tombent dans tous les pièges.
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Marine Le Pen soigne sa droite
Rougeyron, des réseaux libertariens, qui n'avait jusqu'alors pas de mots assez méprisants pour le Front National ...
"Ainsi, la liste des assistants parlementaires des eurodéputés FN réserve quelques surprises... On apprend que l'un des assistants de Jean-Luc Schaffhauser – l'homme du prêt à la banque russe – n'est autre que Nicolas de Lamberterie. Ancien d'Alsace d'abord – régionalistes identitaires –, c'est un admirateur du mouvement fasciste hongrois les Croix fléchées. Il a d'ailleurs créé l'antenne française du mouvement ultranationaliste et antieuropéen hongrois HVIM.
Un autre de ses assistants est Pierre-Yves Rougeyron. M. Rougeyron était d'ailleurs présent lors du congrès du FN à Lyon fin novembre pour présenter son dernier livre. Le site d'Alain Soral, Kontre-Kulture, a qui il a donné de nombreuses interviews vidéos, relaie régulièrement ses ouvrages. Président d'un Cercle Aristote, il a, un temps, fait un bout de chemin avec Serge Ayoub, ancien chef skin parisien.
Autre profil, Allen Le Yaouanc. Assistant d'Aymeric Chauprade, M. Le Yaouanc est un militant aux multiples talents. Ancien de l'Action française étudiante, au temps des ses études à Assas, il passa au Bloc identitaire avant de revenir chez les maurrassiens. C'est lui qui a conçu le premier site Internet de l'Osteria Angelino, le restaurant romain où toute l'extrême droite se retrouve." (Le Monde)
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L'esprit terroriste de Marion Maréchal le Pen
C'est un vieux leitmotiv de l'extrême-droite de vouloir se faire la peau des journalistes, mais au sens très propre, si l'on ose dire.
Si les choses se passent comme ils l'entendent, ils les fusilleront en premier ...
Et je peux vous assurer que tous ses soutiens ne verront absolument pas le problème. -
S'il est une chose à transmettre de la France
L'essence profonde de la France, son âme, l’esprit de ses lois, c'est l'unité et la fin des vengeances privées.
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Dupont-Aignan n'admet son alliance avec le Rassemblement Bleu Marine que lorsqu'il se fait sous le haut patronage du Club de l'Horloge
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Quand les partisans sont esclaves de leur camp, entre opéra-bouffe et Traviata
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Quand Marion Maréchal Le Pen laisse parler sa vraie nature
"Je suis regonflée à bloc ! Mais on va vous avoir ! Mais quand ça va arriver ça va vraiment vous faire mal !"
Elle avoue faire des procès "pour se payer des vacances", elle attaque avec la grosse Bertha une mère de famille nombreuse isolée et pauvre, elle rétropédale dans la semoule quand elle est prise en flagrant délit de menace où chacun a pu entendre et se rendre compte qu'elle ne "rigolait" pas du tout. Elle a eu un réflexe maffieux.
Si Marion Maréchal Le Pen n'était qu'une peste, mal élevée, utilisée de façon très malsaine par son propre grand-père comme marionnette et comme appâts, mais la chose est plus grave.
Quant on songe qu'elle se verrait bien au pouvoir, qu'on lui confierait notre avenir et celui de nos enfants, cela devient angoissant.
Une péronnelle n'aura jamais qu'un destin médiocre, il pourra usurper tous les postes en usant d'un pouvoir de fille à papa, cela ne fera jamais d'elle un homme à suivre.
Ou plutôt, ce serait bien qu'elle quitte un mouvement national qu'elle salit et qu'elle forme son propre appareil, ce qui permettrait d'attirer à elle tous les droitards à la violence atavique, elle y exprimerait pleinement ses idées repoussantes à bien des égards, et épargnerait ainsi les tenants véritables de la France de la plaie qu'elle leur inflige.
L'essence profonde de la France, son âme, l’esprit de ses lois, c'est l'unité et la fin des vengeances privées.
Cela ferait d'un mal un bien et permettrait un jour peut-être de reprendre espoir.Lien permanent Catégories : Brèves