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Présidentielles - Page 10

  • Souverainisme versus souveraineté (suite)

    La décentralisation des uns et des autres n’est pas exactement de même essence.

    Les partisans de l’UE et leur « landerisation » n’ont pas exactement les mêmes postulats de base que les souverainistes.

    Les partisans de l’UE ont créé les prémices d’un Etat européen, centralisateur pour certaines grandes règles, économiques notamment, vers toujours plus de libéralisme, avec les régions comme cellules de base.

    Les souverainistes sont eux partisans d’un Etat minimaliste, ne garantissant que la liberté nécessaire au libéralisme et la décentralisation est pour eux un moyen de réduire la puissance de l’Etat, que l’Etat se situe au niveau de la nation, ou bien au niveau européen.

    Pour les souverainistes, la décentralisation n’est pas exactement un territoire, elle est le plus petit lieu où peut s’exercer le pouvoir.

    C’est leur principe de subsidiarité, dont ils disent que l’UE l’a inversé.
    Pour eux, le pouvoir doit se situer au plus proche de l’individu, sauf si on ne peut pas faire autrement.

    Ils se calquent sur l’Eglise, et sont liés à l’Opus Déi dont le côté religion n’est qu’un cache-sexe de son extrême-droitisme.

    Mais il faut comprendre que, des deux nuances idéologiques, le souverainisme est celle qui tend vers le plus de libéralisme et pousse à tous les niveaux en ce sens.

    Aucune de ces idéologie n’est la France et n’a de lien avec la souveraineté française, sinon que les souverainistes essaient de noyer leur idéologie derrière la confusion que peut entraîner les deux termes.

    La souveraineté française est au service d’une grande idée d’unité nationale qu’ils ne défendent pas du tout, mais alors pas du tout.

  • Souverainisme versus souveraineté, encore des efforts monsieur Hollande

    Lors de sa joute verbale au sein du Parlement européen, François Hollande s'est opposé à Marine Le Pen et notamment sur les concepts de souverainisme et de souveraineté, affirmant ce que j'étais une des rares jusqu'à présent à énoncer, à savoir que l'un n'avait rien à voir avec l'autre.

    François Hollande a à la fois raison et tort.

     

    Raison sur le fait que le souverainisme ne soit pas la souveraineté.

    Le souverainisme est une idéologie, d'origine anglo saxonne à la base, et qui en Europe, a pris naissance avec la Paneurope.

    Le Mouvement paneuropéen a commencé à germer après guerre et notamment dans les correspondances Condenhove Kalergi-De Gaulle.

    De ce mouvement seront issus les Mouvement Pour la France et autre RPF.

    C'est un mouvement étroitement lié à l'idéologie libérale (dans son acception française, le "liberal" anglo saxon étant classé à gauche par les partisans libéraux du souverainisme).

    C'est ainsi que le thatchérien Nigel Farage et le mouvement Libertas du multimilliardaire Jimmy Goldsmith, se sont retrouvés ou se retrouvent dans ce courant.

    Le Front National ne serait a priori pas "souverainiste" a proprement parlé, Marine Le Pen ne sait pas exactement à quoi cela correspond, mais ses partisans libéraux, et notamment ceux liés au Club de l'Horloge (Marine Le Pen est conseillée par Jean-Yves Le Gallou par exemple), ou l'Institut de Formation Politique -qui se revendique ouvertement de maison-mère libertarienne/libérale cons américaine- qui alimente Marine Le Pen (mais pas seulement) en cadres, ou encore l'Ecole de Guerre Economique (également liée aux Américains, notamment via John Laughand, agent de Ron Paul en Europe et Russie), se retrouvent dans le souverainisme.

     

    La souveraineté est autre chose.

     

    La souveraineté française se définit clairement par les attributs de souveraineté de l'Etat depuis les siècles qui ont fondé la France.

    Ce sont ces attributs de souveraineté (droit de battre monnaie, droit de faire et d’exécuter les lois, droit de rendre justice, droit de police, droit de défense extérieure) qui garantissent ou garantissaient (puisque la France a perdu peu à peu ses attributs de souveraineté) qui permett(ai)ent à la France les moyens d'assurer son grand principe fondateur d'Unité nationale.

    Ce principe d'Unité qui permet à chaque Français, quelles que soient son histoire et notamment ses origines, d'être considéré comme tous les autres, quel que soit son lieu sur notre territoire.

    Cette souveraineté française donnait à la France son indépendance, le droit pour les Français de décider de leur devenir.

    La démocratie avait permis de transférer ce pouvoir jadis détenu dans les mains d'un Roi, dans les mains du peuple, cette population dont la France faisait des Français.

     

    Mais François Hollande ne se réclame apparemment pas de cette souveraineté française.

    Il parle d'une "souveraineté européenne".

    Faisant référence à un rêve d'indépendance de l'Europe, peut-être vis-à-vis des Américains, comme tel était le projet d'un de Gaulle également.

    Le fait est que le souverainisme appelle aussi cette Europe, dite des nations, à cette indépendance.

     

    On voit mal comment une Europe libérale serait différente de l'idéologie anglo saxonne libérale, mais ne compliquons pas l'affaire.
    Etant donné que peu semblent déjà maîtriser les termes du débat ...

     

    Ce que veulent les souverainistes, c'est d'une Europe plus libérale, moins "étatiste", moins réglementée, ils appellent ainsi l'UE : "l'union soviétique européenne".

     

    Lorsque vous faites appel à la notion de souveraineté, votre nation s'accorde et respecte, également, toutes les autres entités équivalentes dans le monde.

    La France est un Etat-Nation (qui détient donc les attributs de souveraineté) est en en cela, très différente d'autres cadres politiques.

     

    Un hypothétique principe de "souveraineté européenne" serait-il ainsi sous-tendu par le principe d'unité français, ou par le principe individualiste anglo-saxon ?

    Notre unité implique un pouvoir centralisé, quand le paradigme anglo-saxon s'alimente de décentralisation.

     

    Le souverainisme est une idéologie qui revendique par ailleurs cette décentralisation, et l'Etat est une plaie à combattre, même s'ils jouent sur le concept d' "Etat fort", car ils veulent un Etat minimal qui défende fortement la liberté individuelle.

    La domination anglo américaine ayant entraîné la France dans ce processus qui nous est étranger car la France a justement toujours lutté contre les pouvoirs et petits intérêts féodaux que cela engendraient, et qui mettaient en péril notre raison d'être, celui de l'intérêt général contre les intérêts particuliers.

     

    Le modèle allemand, ou britannique naturellement, s'assimilent au modèle fédéral américain en revanche.

    En sachant que ce genre d'organisation politique est très poreux aux lobbies, quand l'Etat y est un rempart.

     

    Que l'on ne me demande pas comment un J-P Chevènement se situe dans cette idéologie, je ne suis pas responsable des incohérences des uns et des autres.

    Mais depuis longtemps les souverainismes sont solubles entre eux et parlementent de façon transversale, sans trop s'avancer sur des questions qu'on ne leur pose jamais, sur leur réelle vision économique, sociale, leurs frontières en quelque sorte, et même celle de leur "indépendance", notamment vis-à-vis de l'idéologie libérale.

     

    Quid des valeurs de François Hollande ?
    De ses rapports à la souveraineté française ?

    Tout cela mériterait un grand débat, qui n'a jamais eu lieu.

     

     

     

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    Fil d’actualité

     
     

    Coudenhove-Kalergi est l'inspirateur du Conseil de l'Europe qui est créé en 1949. De nationalité française depuis 1939, il poursuit avec le Général de Gaulle une correspondance entreprise durant la guerre, ce qui aboutit en 1960 à la création du Comité français pour l'Union paneuropéenne (CFUP). On trouvera à sa création Georges Pompidou comme trésorier et Alain Peyrefitte comme Secrétaire général.

    Rénové au début des années 1990, le CFUP, qui avait été présidé, après Louis Terrenoire, par Raymond Triboulet, Michel Habib-Deloncle et Michel Cointat, prend l'appellation de PanEurope France. et est présidé par Yvon Bourges (1993-2000), Hervé Gaymard (2000-2002) et Alain Terrenoire (2003-2013).En 2013, PanEurope France devient l'Union paneuropéenne de France (UPF). Après une courte présidence du député européen Arnaud Danjean (2013), Alexis Bautzmann est nommé président en mai 2013. Le sénateur Jean Bizet, président de la Commission des affaires européennes au Sénat, lui succède en mai 2015.

    Participant activement aux travaux de l'Union paneuropéenne internationale dont le président, après la disparition de Richard Coudenhove-Kalergi en 1972, fut Otto de Habsbourg et depuis fin 2004, Alain Terrenoire, et qui compte aujourd'hui, de l'Atlantique à la Baltique, près de trente organisations nationales, l'Union Paneuropéenne de France (UPF) poursuit son action pour l'élargissement de l'Union européenne, donc pour une réforme des institutions, et défend l'idée d'une Europe politique.

    https://fr.m.wikipedia.org/…/Union_paneurop%C3%A9enne_inter…

     
     

  • Licence to kill

    Maîtriser le langage de droite :

    "Casse-toi pov'con de ta race".

  • La réponse de l'Etat à la droite, Philippot versus Brighelli

    Philippot semble avoir mis de côté l'horrible "autonomie des établissements" qui s'était infiltré dans le programme présidentiel de Marine Le Pen 2012, alors que tout le monde sait très bien que c'est une mesure libérale destinée à préparer le terrain à la libéralisation larvée en marche de l'éducation nationale.

    La recentralisation est de bon augure même si je doute que l'avis de Florian Philippot soit partagé par les horribles libéraux du Front.

    Le rappel de la mise à la poubelle du chèque-éducation (voucher américain de l'IFRAP-Sos Education) est lui aussi un des fondamentaux de toute politique nationale, que tous les Horlogers et à l'horloge libérale l'entendent bien.

    Au sujet de la main mise des lobbies privés sur l'EN, Florian Philippot comme le Front la méconnaissent alors qu'elle domine le sujet scolaire et éducatif via le Processus de Lisbonne lié aux organisations internationales.

    La logique étatique de Philippot est la bonne mais il ne connaît pas du tout ses ennemis, la réponse politique ne sera donc jamais vraiment adaptée si les pièges ad hoc sont méconnus.

    Brighelli nous a épargné ses lubies islamophobes parmi tous ses partis pris d'extrême-droite, c'est toujours ça de gagner.

     
    Florian Philippot, vice-président du Front national dirigé par Marine Le Pen, répond aux questions de Jean-Paul Brighelli sur l'école.
    LEPOINT.FR|PAR JEAN-PAUL BRIGHELLI

     

     
  • Coup de blonde en politique

    En politique, la connerie est tolérée autrement plus personne n'en ferait.


    A moins évidemment que ce ne soit le contraire.

    Et même pas besoin d'être blonde

     

     

    Il y a 40 ans, les bouquins pour gamins remettaient déjà en cause le concept de race.

     

     

     
    Photo de Oriane Borja.

     

     

    Photo de Oriane Borja.

     

    Photo de Oriane Borja.

     

    Photo de Oriane Borja.
     
       
    Photo de Oriane Borja.

     

    Tant que Marine et ses collaborateurs resteront racialocons, il ne faudra pas que l'on s'étonne d'être traités à raison comme des parias et pris pour des cons.

     

     

     
    Steeve Israël Bègue a été candidat du FN aux dernières départementale de mars 2015 sur le canton 25 du…
    ZINFOS974.COM|PAR PIERROT DUPUY
     
     

     

     
  • Plus à droite que moi tu meurs, le nouveau jeu gagnant de la classe polititcienne

    Socio-traîtres, mais il y aura une justice, aux plus salauds, la véritable extrême-droite (autrement appelée "droite" -ou "gauche" si elle veut passer plus inaperçue-), toujours une longueur d'avance sur l'extrême-droite grand guignolesque.

    MMLP aura beau se remettre à l'Horloge du Club, elle retardera toujours d'une crédibilité.

    La droite de la droite débile lui accordera toujours un créneau cependant, ça sent le vainqueur ...

     
    En PACA, Marion Maréchal-Le Pen veut ratisser large.
    LELAB.EUROPE1.FR

     

     
  • Touche-pas à mon Etat

    Le statut de fonctionnaire est un symbole très fort de notre république, et dans la continuité historique des institutions de la France.

    Il fait intrinsèquement partie de nos valeurs, de nos fondements.

    Y toucher, c'est s'en prendre à l'Etat, qui doit pouvoir attirer à lui ses meilleurs serviteurs.

    Macron -qui n'a aucun sens public- sait parfaitement ce qu'il fait en évoquant tel qu'il le fait ce prétendu "modernisme".

    Ce serait au contraire un archaïsme que de se séparer de ce qui a fait de nous une brillante et puissance civilisation : notre sens de l'Etat.

    C'est au service de sa maîtresse la finance -qui stipendie et gouverne think tanks et OCDE- qu'il est allé faire état de son idéologie libérale à sa gloire.

    Ce bonhomme devrait tout simplement être symboliquement guillotiné par tout chef d'Etat digne de ce nom.

  • L'avenir est aux soixante-huitards attardés ...

    Les libertariens sont marginaux et ne représentent rien, mais sont l'avant-garde de l'extrême-droite, ils ont le vent en poupe.

    Stipendiée par les puissances d'argent, cette idéologie finale du libéralisme (le cancer libéral en phase terminale) s'infiltre partout via des réseaux de lobbies présents dans de nombreux domaines, économiques, politiques, médiatiques, culturels, scolaires, etc.

    Si Outre-Atlantique, ils sont au fond issus des mythes fondateurs des Etats-Unis, ils profitent en France de l'ignorance des citoyens qui méconnaissent leur histoire et les vertus de notre civilisation, en cela, les acolytes des Le Pen y sont particulièrement poreux.

     

     

     
    Né dans les années 60, le mouvement ultra individualiste reste marginal politiquement mais essaime aujourd’hui dans la pop culture.
    NEXT.LIBERATION.FR

     

     
  • Culture versus idéologie

    Marine qui confond culture et propagande, rien d'étonnant.

    Je trouve ça navrant, elle passe encore pour une comique parce que, n'ayant aucune culture elle-même, elle se laisse berner par des personnes qui n'en ont pas plus, mais qui ont appris à coller une grille idéologique sur tous les sujets, donnant l'illusion d'une connaissance ...

    Quant aux réseaux libertariens de Zemmour ou d'une Marine Le Pen, et de bien d'autres, j'attends toujours qu'on en parle, ça aiderait à comprendre beaucoup de choses, sans doute trop.

     
    Marine Le Pen aimerait voir l’éditorialiste dans son gouvernement.
    LELAB.EUROPE1.FR/MARINE-LE-PEN-…
     
     

  • Si tous les ténors de droite pouvaient se donner la main

    Ils se tiennent la main (et par la barbichette ?) qu'ils ont longue et tenace puisqu' augmentée de crocs de boucher.

     

     

     
    Jean-Marie Le Pen veut créer un "Rassemblement Bleu Blanc Rouge" Nicolas Sarkozy: "La dignité nous oblige à l'unité" 05/09/2015 à 16h38 Commenter 0 Imprimer   Alain Juppé, Nicolas Sarkozy et François Fillon à La Baule le 5...
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    Alors, heureux ?


    Nicolas Sarkozy hérite d'un budget très contraint, concocté par ses prédécesseurs François Fillon, Jean-Pierre Raffarin et Alain Juppé.