Attali participe du dénigrement du politique, il veut lui donner la dernière estocade et ce faisant, porte le libertarianisme à venir bien haut.
Ce qui favorise ses activités et les activités des banquiers en général.
Une armée de petits autoentrepreneurs qui s’étripent à gagner trois cacahuètes sans aucun filet, sans Etat, sans protection, jusqu'à ce que mort s'en suive, et si possible rapidement après avoir dépensé son énergie vitale à rembourser son micro crédit, une fois usé, il est un poids mort.
Au besoin, une solution d'euthanasie l'aidera quand il aura découvert que seul, il n'est évidemment qu'une merde.
La politique, c'est la société, or, selon Attali, chaque individu devrait recréer sa société -dans tous les sens du terme- à sa petite échelle, chacun vivant individuellement au milieu des autres sans autre sens commun que celui de son petit intérêt, sans quête commune que sa seule petite satisfaction.
Cette société n'a pas de sens, elle existe hors-sol, elle nie que l'on puisse transmettre et que pour transmettre, il faut un cadre, des protections, des structures communes bâtis autour de l'idée de société.
Cité qui n'existe que si des hommes s'occupent des affaires de la cité, et donc, mettent le politique au centre.
Autrement et sans cela, ce sont les puissants qui décident, c'est l'argent donc, qui règne.
Processus largement entamé par cette oligarchie dont Attali est un maillon.
Attali n'est pas devenu soi tout seul, il est devenu quelqu'un par héritage, et s'est efforcé ensuite à faire en sorte que les autres ne bénéficient plus de cet héritage républicain et que seul le pouvoir de l'argent fasse la différence et le mette sur un piédestal.