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  • Privatisation de la République, la direction du non-sens en marche

    Les Républicains contre la chose publique, exit hôpitaux-santé, école, routes-aménagement du territoire, agriculture, culture, politique familiale- aides sociales, on en passe et des meilleures.

    Les poissons pilotes sont lâchés, la droite/gauche medevienne (soit l'extrême-droite) aux commandes, et Marion Maréchal Le Pen aux anges, voilà enfin une politique qu'elle pourrait présider.

    Et ce n'est qu'un début, justice privée, police privée, armée privée, administration privée, on ne voit pas vraiment ce qui leur déplaît dans la libéralisation des fonctions régaliennes de l'Etat, comme dirait la Maréchal, il faudrait que tous ceux-là soient cohérents.

    Un député LR veut priver 4,7 millions de fonctionnaires de leur statut
    Jean-Pierre Gorges a déposé une proposition de loi pour réserver le statut de fonctionnaires aux seuls agents exerçant une fonction régalienne.
    LEPOINT.FR|PAR LE POINT, MAGAZINE

  • Etes-vous assez religieusement libéral pour Marion Maréchal Le Pen ?

    Elle, elle est Ni Droite Ni gauche, à Droite toute, la théocratie libérale est son système identitaire, très en vogue d'ailleurs.
    Du système, la petite est la proue, elle a une grosse tête d'avance.

    Ciotti, Guaino, Dupont-Aignan, de Villiers… Le gouvernement rêvé de Marion Maréchal-Le Pen
    La députée FN du Vaucluse Marion Maréchal-Le Pen semble prendre un malin plaisir à balancer les noms de personnalités de droite qu'elle verrait bien…
    MARIANNE.NET

  • Au Front, ça Trump énormément

    Sept députés européens du groupe Europe des Nations et des Libertés se sont rendus à la convention des mouvements conservateurs américains, dont le parti Républicain, dans la perspective de la présidentielle de novembre, qui s'est tenue à Washington du 2 au 5 mars (CPAC2016).

  • Connaissez-vous la jumelle cachée de Marion Maréchal Le Pen ?

    On la voit refourguée par les lobbies libéraux sur tous les plateaux télé, récemment pour dire tout le mal qu'elle pensait de notre Code du Travail.

    Elle sort des lobbies libertariens de l'Opus Dei (faux cathos, vrais libéraux) qui forment leurs cadres à l'Heritage Foundation à Washington, entre autres.

    En France, on les retrouve à l'IFRAP, Contribuables Associés, l'Institut de Formation Politique, l'Institut Pour la Justice, etc., la nébuleuse est importante.

    Ils investissent tous les milieux, économiques, médiatiques, politiques (de tous les partis).

    La religion n'est qu'un prétexte, l'idéologie est économique, mais les réseaux catholiques leur permettent un maillage et une influence mondiale, ainsi que des financements, leurs réseaux sont les plus influents au monde, alors qu'ils ne représentent rien qu'une secte.

    Agnès Verdier-Molinié, une catho de Salon Beige, des tartuffes, imposteurs qui utilisent la religion pour asseoir leur idéologie libérale.

    C'est la même fabrique que Maréchal Le Pen, sauf que Marion sait que, si elle veut garder sa place, elle doit montrer ce profil en un peu plus bas.


    " Une égérie du capital : Agnès Verdier-Molinié
    (rediff)
    13 mars 2015

    Elle rêve de tailler dans le gras de la fonction publique, de dépecer l’Etat social à la tronçonneuse. Avec ses idées simples, Agnès, Marie, Bénédicte, Verdier-Molinié [1] plaît aux journalistes et aux patrons. Pas une semaine sans l’entendre vociférer contre les fonctionnaires sur BFM TV, sur Europe 1 ou encore dans « C dans l’air » sur France 5.

    Qu’importe sa moue souvent fielleuse, ce François de Closets en tailleur Gérard Darel est « éminemment télégénique », s’enthousiasme Le Figaro (Figaro, 29 mars 2013). Du côté de Libération, on la dépeint comme une « bucheuse », « ni pasionaria vociférante, ni caricature bourgeoise » (Libération, 25 septembre 2013). Depuis qu’en 2009 Agnès Verdier a pris les rênes de la Fondation IFRAP, son cours médiatique s’est envolé. Sa recette ? Incarner l’austérité et asséner sans relâche des chiffres invérifiables.

    Passages TV d’Agnès Verdier-Molinié

    graph Source : Inathèque

    Bonne cliente des media, Agnès Verdier-Molinié passe de plateaux en plateaux pour réciter son catéchisme libéral. Pourtant, elle qui disserte à l’envie sur l’économie de notre pays n’est pas économiste. Née à Talence (Gironde) en 1978, Agnès Verdier-Molinié a entamé ses études dans un lycée privé catholique – elle promeut d’ailleurs l’enseignement dit « libre » – avant d’obtenir une maîtrise d’histoire contemporaine à l’Université de Bordeaux. C’est Christine Lagarde, ministre de l’Économie de Nicolas Sarkozy, qui l’a intronisée économiste en la nommant membre du Codice (Conseil pour la diffusion de la culture économique) en 2008 – un organisme dissous depuis, qui devait inculquer aux Français les valeurs de l’économie de marché [2]. Seuls liens avec l’« enseignement », quelques cours dispensés au sein de l’Institut de formation politique, une école privée où l’on apprend à détester les fonctionnaires, les syndicalistes et le mariage pour tous. Autant dire que les jugements de l’experte Agnès Verdier-Molinié sont partiaux. Elle connaît d’ailleurs très peu le monde du travail. Avant qu’elle ne rejoigne l’IFRAP en 2002, ses expériences professionnelles se sont limitées à des piges (pour le Figaro et L’Express notamment [3]). Tout au plus a-t-elle donné des coups de mains au château familial à l’occasion des vendanges.

    L’évocation de cette jeunesse de châtelaine fait verser une larme à la journaliste du Figaro. On imagine la famille Verdier y vivre sans eau, ni électricité : « Élevée dans le Bordelais par des parents viticulteurs « anticonformistes » qui avaient racheté une maison en ruines pour y élever leurs quatre enfants, elle apprend à leurs côtés le « sens du travail acharné » ». Quel calvaire cela a dû être de vivre au Château Bessan, un édifice construit au 17e siècle, entouré de douze hectares de vignes, situé « au détour d’une petite route sinueuse et pittoresque qui suit les méandres de la Garonne, depuis le haut du coteau » (Sud Ouest, 26 avril 2008) ! Comme il a dû être pénible de supporter un père surfeur, adepte de l’agriculture biologique et adhérent à la Confédération paysanne.

    chateau-bessan

    Mais les Verdier sont-ils vraiment anticonformistes et partis « de rien » comme l’écrit Libération ?

    Les parents et grands-parents de notre Causette libérale figurent en bonne place dans le Bottin Mondain, ce grimoire qui recense grands bourgeois et aristocrates. Quand ils rachètent Château Bessan en 1986, les Verdier ne sont pas tout à fait démunis : lui, descendant d’une famille de viticulteurs, a fait des études à Dauphine et à la Faculté d’œnologie de Bordeaux et a déjà géré des châteaux ; elle officie comme assistante de direction. Leur vignoble est aujourd’hui une prospère entreprise familiale que dirige le petit dernier.

    De cet univers cossu, Agnès Verdier n’a pas seulement hérité d’un goût pour l’œnologie. Chez les Verdier, la politique n’est jamais très loin. L’arrière-grand père maternel, Maurice Hanaut (dit Maurice d’Hartoy) a fondé en 1927 les Croix de feu, célèbre association d’anciens combattants qui s’est rapidement transformée en une ligue nationaliste, anticommuniste et anti-parlementariste, initialement financée par le sulfureux François Coty, patron du Figaro [4]. Son fils, le colonel Bernard d’Hartoy, qui fut rédacteur en chef de la Voix du combattant, a des convictions bien trempées : ancien séminariste, c’est une figure de proue de l’association Laissez-les vivre, un groupuscule catholique anti-avortement où il ne fait pas bon vivre quand on est laïc ou franc-maçon [5]. Quand il ne pourfend pas les avorteurs, le grand-père défend la mémoire de ses héros nationaux préférés : le maréchal Pétain, notamment.

    laissezlesvivre

    De son côté, Agnès Verdier-Molinié s’est trouvé d’autres grands inspirateurs. Grâce à la Bourse Tocqueville – un prix atlantiste décerné avec le soutien de Contribuables associés – elle a découvert les activités des think tanks américains, notamment de l’Heritage Foundation et du Cato Institute en 2004. Dans ces cénacles, où l’on conjugue amour du laissez-faire et ultra conservatisme, elle a rencontré Robert Rector. Cet inspirateur du Federal Welfare Reform Act de 1996 a entrepris de transformer le Welfare américain en Workfare, un système qui conditionne l’obtention d’aide sociale au travail et contribue ainsi puissamment à dégrader les conditions de travail des salariés au profit du patronat[6]. Évidemment, si Robert Rector veut dérèglementer le marché du travail, il pourfend l’immigration non régulée et promeut l’abstinence sexuelle jusqu’au mariage. Car à le lire, le sexe déprime et pousse au suicide.

    Ultralibéralisme et réaction font souvent bon ménage. En présentant Agnès Verdier-Molinié comme une experte et en ne l’interrogeant que sur les thématiques qui constituent son fonds de commerce (impôts, syndicats, fonctionnaires, etc.), les médias contribuent à dissimuler que les marottes des libéraux ne poussent pas dans le ciel des idées. Elles servent les intérêts des dominants qui, s’ils veulent librement s’enrichir, ont tout intérêt au maintien de l’ordre social. Elles s’accordent, en outre, parfaitement avec un point de vue ultraconservateur qui voit la main de dieu derrière le libre jeu du marché."

    Emilie Wright

    Pour lire l’épisode 1 de la série consacré à l’IFRAP

    Pour lire l’épisode 2 consacré à l’AFEP

    [1] Agnès Verdier a épousé en 2005 Laurent Molinié, ancien élève de l’École des hautes études commerciales du Nord (EDHEC), consultant en stratégie chez PricewaterhouseCoopers.

    [2] Agnès Verdier devrait d’ailleurs se féliciter de ne pas être économiste. A son âge, elle ne toucherait pas 4000€ par mois à l’université. D’autant qu’elle ne possède aucun des titres permettant d’y exercer des fonctions d’enseignant-chercheur.

    [3] Voir par exemple, Renaud Revel et Agnès Verdier, « Le pouvoir gay », L’express, le 21 juin 2001.

    [4] Albert Kechichian, Les Croix-de-Feu à l’âge des fascismes : Travail Famille Patrie, Paris, Éditions Champ Vallon, 2006.

    [5] Le bulletin de Laissez les vivre publie d’ailleurs de la réclame pour le Château Bessan

    [6] John Krinsky, « Le Workfare. Néolibéralisme et contrats de travail dans le secteur public aux Etats-Unis », Les notes de l’Institut Européen du Salariat, n°8, novembre-décembre 2009.

  • Famille monoparentale, de reculades en reculades

    Je suis mère de famille monoparentale de quatre enfants.

    Leur papa n'ayant jamais versé de pension alimentaire depuis qu'il nous a abandonnés quand le dernier était bébé, j'ai en effet mis plus de trois ans à obtenir l'Allocation de Soutien Familial versée par la CAF contre l'obtention d'un jugement de séparation avec fixation de la pension alimentaire par le JAF (Juge aux Affaires Familiales) et Certificat de non-appel que l'on doit obtenir de la Cour d'Appel.

    Il faut ensuite attendre que le père fasse défaut pendant plusieurs mois consécutifs (s'il est vicieux, il peut donc donner quelques clopinettes un mois sur quatre pour faire capoter toute la procédure.

    Normalement, la CAF possède déjà un organisme de récupération des sommes versées, c'est ainsi que cela nous est présenté, même si on sent bien que la CAF fait un effort de recouvrement une fois puis laisse tomber.

    Le Président Hollande annonce donc une mesure qui existe déjà.

    Mais il présente comme une avancée ce qui n'est en réalité que recul.

    Il faut savoir que depuis le passage de la Prime Pour l'Emploi à la Prime d'Activité, les mères de famille qui travaillent et avaient droit à la PPE, ne sont plus éligibles à la Prime d'Activité.

    Justement parce que l'Allocation de Soutien Familial et les Allocations Familiales sont comptées comme des revenus, alors qu'elles sont loin de compenser les charges de la charge d'enfants.

    A l'heure de Fatima, on ne comprend toujours pas que dans une famille monoparentale, la maman ne vit et ne travaille que pour ses enfants, et que dans la majorité des cas, la maman est un travailleur pauvre et la famille vit en réalité sous le seuil de pauvreté.

    Pour ne rien dire de porter seule la responsabilité d'élever des enfants dans de telles conditions, ce qui peut facilement engendrer des conséquences en cascade, qui, à ce niveau, sont toutes des conséquences qui frôlent la catastrophe et le découragement.

    Pas question de tomber malade, pas question qu'un enfant soit malade, pas question que la voiture tombe en panne, le fil est tendu en permanence et le moindre accroc, tout casse.

    Je travaille, je suis travailleur pauvre, je connais déjà toute la flexibilité et la précarité des nouvelles lois qui s'appliquent depuis longtemps dans les services à la personne.

    Nous ne sommes pas payé(e)s quand les prestations que l'on doit faire d'ordinaire sont décommandées au dernier moment et pour lesquelles nous devons resté'e)s disponibles.

    On ne peut jamais faire valoir d'heures supplémentaires parce qu'on a plusieurs employeurs et que l'on jongle entre les trous imposés au gré des personnes qui nous emploient et les semaines et les mois où on travaille plus afin de lisser les trous sur l'année.

    Il n'y a pas de statut social dans ces nouveaux "métiers" présentés comme d'avenir.

    En France, nous aurions dû aller vers un statut, on avait annoncé une garantie minimum de travail de 24 h hebdomadaires, mais avant même que la Loi El Khomri ne remette cela en cause, la plupart des entreprises obtenaient des dérogations.

    On ne prend pas de congés, pas de vacances, on s'arrange pour placer nos jours de congés lors d'une journée où on nous demande de ne pas travailler.

    Même les Aides aux Temps Libres de la CAF sont inaccessibles.

    Il y a dix ans, on pouvait les utiliser, mais les conditions sont devenues aujourd'hui telles que cela est impossible puisqu'il faut prendre au moins sept jours consécutifs de congé et qu'on nous rembourse seulement 40 % d'une location pour 4 enfants par exemple, avec un plafond.

    Avant, il y avait un plafond et si on se débrouillait bien (on pouvait déjà choisir l'endroit quand ils sont aujourd'hui imposés), on pouvait l'utiliser pour payer la totalité de la location.

    Bref, à chaque fois que l'on annonce un progrès en matière de famille, c'est toujours de reculade dont il s'agit et de précarisation renforcée.

    De la même manière, je suis une des dernières à avoir pu bénéficier d'un Congé parental grâce au fait d'avoir travaillé cinq ans dans les dix dernières années précédent mon congé, cela a été grappillé aujourd’hui.

    Et entre les congés parentaux que l'on doit partager avec le conjoint, et les nouveaux rythmes scolaires, je n'aurais jamais pu m'en sortir, là encore, mon dernier enfant en primaire était heureusement assez grand en fin de primaire l'année de leurs mises en place, ce qui m'a permis de ne pas payer encore davantage en frais de garde.

    Pour les mêmes raisons que la Prime d'Activité, on n'est pas éligible à la CMU-Complémentaire ni à l'Aide Complémentaire Santé, on nous a juste imposé cette complémentaire et donc de nouveaux frais (personnellement, j'avais fait le choix d'une complémentaire low cost), dans tous les cas, même avec une complémentaire, des frais de santé restent à notre charge, et ils sont naturellement démultipliés avec le nombre d'enfants.

    En cerise pourrie sur les miettes de gâteau, les personnes qui nous emploient et nous entourent, croient que nous touchons toutes ces aides, alors que nous nous rendons compte nous, qu'à travail égal et dans des conditions plus difficiles, le nôtre est encore moins reconnu.

    Ne parlons pas non plus des ces mêmes femmes qui tenteraient de refaire leur vie, elles perdraient tout et imposeraient la charge à leur nouveau compagnon.

    Le gouvernement de gauche, comme ceux qui l'ont précédé, ne sabordent pas que le droit du travail pour les pauvres, il s'en prend aussi aux familles monoparentales pauvres.

    Aux femmes pour être claire.

    Tout en se gargarisant de Journée de la femme, d'un Ministère "des familles" à présent au lieu et place du Ministère de la famille, histoire de se redorer le blason à bon compte et à nous payer de mots.

  • Journée de la femme, Marine Le Pen ne drague pas, c'est une allumeuse

    La femme étant un homme comme les autres, nous retrouverons dans la femme politique, tous les travers des hommes, l'égalité n'est pas à déclamer, elle est.


    A les écouter, ils nous aiment tous, nous écoutent tous, nous promettent tout.

    La preuve, donnez votre ou vos centres d'intérêts, vous trouverez votre bonheur au grand Bazar de l'Hôtel de Ville politicien.

    Bon, ne déconnez pas, si vous vous intéressez à la société en général, que le sens du politis ne vous a pas échappé et que votre intérêt est général et celui de l'organisation de la Cité, passez votre chemin, parce que là, vous abusez.

    Pour qui vous prenez- vous ?


    Non, vous, vous êtes en bas, sous l'homme politique, vous vous devez de vous inscrire dans la grille faite à vos mesures, vous devez faire partie d'un Cercle, qui s'occupe de ses affaires, et ne se mêlent pas des affaires des autres.


    Vous aimez l'argent, en faire sur le dos de votre prochain ? Le Collectif Audace (il faut au moins cela) est fait pour vous.

    Le Collectif Audace, c'est un machin pour vendre des slips et du libéralisme (moi je l'aurais appelé le Cercle Culot).

    Marine y a pas à dire, y a que toi pour faire ça.


    Mais on trouve aussi un autre groupe de sous-vêtements extrêmes, un bidule qui nike, ou marque, ton identité.

    Ta mère en string pour la journée de la jupe à côté, c'est de la dentelle de Calais qui vire jaune.


    Les gars ont inventé un nouveau concept :

    "Je suis con et je tiens à ce que ça se sache".

    Ils s'affirment jeunes blancs "solides", un slogan gazeux censé rendre les grands remplaçants noirs et déclinaisons, liquides.

    Ca balance ta race grave.

    Cependant ils ont leurs pudeurs, ils n'oseront pas un " Je suis raciste et plus si affinités", le fierté blanche se porte en demi-teinte.

    Et Piquemal -Général mannequin en chef- en sainte Nitouche, mi-tapineur mi-tapette quand il s'agit d'assumer ses penchants de travers idéologiques.

    Mais ils font toutes les tailles, les nazis bedonnants eux-mêmes recrutés pour vendre le matos, rentrent dans le même costume que le Général qui putsche en touche, qui veut bien porter le maillot d'attaquant, mais qui botte en défense, le mec n'est pas un coureur de fond, seulement un aligneur de fonds pour alimenter la caisse noire du prochain revers démocratique.

    C'est qu'il détrônerait la Maréchal Le Pen dans le rôle de descendeur de république quatre étoiles.

    Homo homini lupus, et pareil pour les femmes.

    Le jeune ambitieux propulsé à sa tête du Collectif Audace vient d'ailleurs de se faire manger la place par un autre aux dents plus acérées que lui, le syndrome Maréchal Le Pen, à n'en pas douter, plus de copinage, plus fringuant, plus vendeur de camelote, on reconnaît la valeur de la boutique au turn over que pratique la maison.

    Le jeune, ce merveilleux jouet entre les mains des partis politiques, plein d'élan, de naïveté ou d'ambition, une énergie à revendre, gratos, le mouvement politique a besoin d'esclaves et de petits mains, si le parti n'attire pas , faute de ne pas être attirant, la jeunesse lui servira de prétexte, il sera le parti des jeunes (forcément, les autres se tirent), il sera le parti où on offre des place aux jeunes (forcément, on ne voit pas qu'il est trop vieux ni qu'il porte des années d'extrémisme aux basques), entre le vieux pilier de comptoir de permanence et le jeune, le dernier fera toujours meilleure figure.

    Quand t'as personne, t'es un parti jeune, et réciproquement, c'est ce qu'il faut bien comprendre.


    Mais revenons aux jeunes Audacieux, de jeunes inactifs qui ont envie de bouger, on ne peut pas les blâmer pour cela, sauf qu' ils viennent pour nous apprendre la vie, à laquelle ils ne connaissent rien. Là encore, c'est la génération Maréchal le Pen.

    Mais c'est tendance, Macron n'est pas plus compétent qu'El Khomeri, ils sont juste là pour appliquer ce qui est mis en oeuvre aux USA depuis des décennies.

    Prochaines innovations, les fonds de pension, le rêve américain vendu en kits et à crédit non remboursable.

    Honnêtement pour faire ça, autant balancer direct Marion Maréchal Le Pen, elle n'aura au moins pas ses vapeurs à défendre l'indéfendable, une vraie petite professionnelle, y'aura même pas photo.

    Bon, si t'aimes pas les "avancées" libérales du trucollectif de Marine -qui doit trouver la Loi El Khomeri, derrière laquelle se cache Macron, derrière lequel se cache l'UE, derrière laquelle se cachent les USA, qui se vautrent dans le libéralisme anglo-saxon, soit de l'individualisme forcené, pas assez poussée tout de même, histoire de faire clivage- tu peux te rabattre sur le trucercle cha-chats chien-chiens (si si, c'est le dernier attrape-mouches de Marine Le Pen).

    Moi, je m'y retrouve pas, j'ai des lapins, et les chien-chiens et les cha-chats, ils veulent me les bouffer.

    J'attendrai qu'il y ait un Cercle, qui veut sauver l'Ecole sans SOS Education, qui veut sauver l'emploi sans Beigbeder, qui veut respecter les animaux sans détester les hommes ni devenir gâteux au point de les mettre à un rang autre que celui que la nature leur a déterminé, qui veut sauver la justice sans l'Institut Pour la Justice, qui veut sauver la politique sans l'Institut de Formation Politique, bref, je veux un mouvement politique, un vrai, qui ne découpe pas les parts de marché idéologique en rondelles de salami, qui ne penche pas un jour côté identitaire, un autre du côté de la France, un autre encore, du côté d'une autre Europe encore plus libérale.

    Un parti honnête avec des gens honnêtes, ça ne devrait déjà pas commencer par se foutre des gens en leur mettant dans des cases à voix en tenant un discours opposé en fonction du Cercle Chasseurs de galinettes cendrées ou du Cercle Mémères à chats ou à caniches à bigoudis roses.

    Homme ou femme, on s'en fout, ce qu'on veut c'est une flamme d'espoir, pas une femme objet qui souffle sur les braises de mécontentement en promettant de contenter chacun en allumant tant les feux que les contre-feux, pour nous griller tous.

  • Nike ton identité

    Les gars sont cons et tiennent à ce que ça se sache.
    Cependant ils ont leurs pudeurs, ils n'oseront pas un " Je suis raciste et déclinaisons si affinités", le fierté blanche se porte en demi-teinte.
    Et Piquemal en sainte Nitouche, mi-tapineur mi-tapette quand il s'agit d'assumer ses penchants de travers idéologiques.




    Babtou Solide Certifié, la marque qui cartonne à l’extrême-droite
    « On surfe sur une vague identitaire »
    STREETPRESS.COM

    Lien permanent Catégories : Brèves
  • L'anneau de carton-pâte au carnaval du Grand-Guignol

    Duperie pour duperie, le précieux fait des siennes ...

    Et refourgué par un gaulliste qui l'aurait vendu aux Anglais, quelle honte.

    Mais c'est très bien ainsi, Villiers, c'est l'anti-France absolue, du vent, du folklore à deux balles dans un gant de fins de race, c'est limite de la justice divine tout ça.



    Jeanne d'Arc : le Puy du Fou s'est-il fait berner ?
    L'anneau acheté par la famille de Villiers en Grande-Bretagne pour plus de 376 000 euros pourrait ne pas être authentique. Alors que Philippe de Villiers, propriétaire du célèbre parc de loisirs Le Puy du Fou, l'affirme, des spécialistes et notamment…
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  • A table avec le Front par le menu

    Il y a trop de grandes théories dans cette analyse (cf. lien ci-dessous), c'est mal connaître la trivialité de la vie militantes du Front, et son électorat.

    Outre qu'un banquet suffise largement à un militant (honnêtement, la majorité viennent au Front pour bouffer et un peu de chaleur humaine, même si elle est biaisée), il n'est pas plus simple à retourner qu'un militant frontiste, il suit bêtement la ligne, on peut lui faire dire, et jusqu'à penser -si ce n'est que ce n'est justement pas de pensée qu'il s'agit- tout et le contraire de tout, comme à beaucoup de gens d'ailleurs.

    Je ne parle pas des idéologues, de l'extrême-droite stricto sensu, mais elle ne représente que quelques groupes de quelques milliers de personnes militants et sympathisants confondus et en ratissant large, avec un très fort "turn over", une jeunesse embrigadée qui s'embourgeoise, se cache déjà au début, puis disparaît ou tente de le faire ensuite dès que ses intérêts le lui commandent.

    D'ailleurs, le plus souvent, ces fanges sont autour du Front, même si elles essaient régulièrement l'entrisme et le contrôle, elles sont en marge.

    Manif Pour Tous, Ménard et Marion Maréchal Le Pen en sont notamment des portes d'entrée, et même du côté des Marine et Philippot, le Club de l'Horloge et notamment Jean-Yves Le Gallou, sont présents (réflexe corporatistes pour Philippot ? Les Le Gallou, Blot, Mégret, Villiers ont beau détesté l'Etat et donc l'ENA et vouloir leur disparition, ils leur doivent tout, les accointances de Philippot sont paradoxales), tandis que Louis Aliot fait le lien avec les Collard et Ménard qui tirent aussi à l'extrême-droite, Louis n'étant pas insensible en réalité aux vieux relents de la maison, il faut bien qu'il trouve sa place ...

    Reste que si la tête penche côté républicain, le troupeau suivra, même les cadres -question de survie-.
    Quant à l'électorat, si l'identitarisme est en effet brossé de façon transversale dans la population, c'est la loi de l'époque, des peurs agitées pour mieux cacher les responsabilités des échecs économiques qui sont en réalité les responsabilités politiques, des choix idéologiques.

    Aux présidentielles, racistes ou pas, cons ou pas, bi nationaux ou pas, les pauvres et ceux qui sentent la précarisation venir, seront bien obligés de voter pour le parti qui fera le plus semblant d'être contre les nouvelles mesures en matière de droit du travail.

    Ce ne sera pas la gauche, encore moins la droite, il ne restera que Marine Le Pen, même si l'on voit bien que de Ménard, au Collard en passant par Marion Maréchal Le Pen ( qui travaille à flatte le pauvre en voulant le transformer de super-pauvre à Uber-pauvre, c'est pareil, mais dans le second cas, tu dois gagner tes prestations sociales compensatrices maigres de la dérégulation des métiers et de la société, à la sueur de ton front), les mesures d'extrême-droite de la gauche et de la droite ne demanderaient là aussi qu'à passer.

    Bref, on ne saurait plus sur lequel, des fronts, se battre.



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  • Trump, on l'a dans la peau, ou pas

    D'ordinaire, on trouve à l'extrême-droite ceux qui, pour mieux détester les hommes, se rabattent sur la cause animale, chez les Trump, il semble que l'on méprise autant les uns que les autres, on sent qu'il va y avoir un bon conflit des familles dans la mouvance.

    Non, je blague, entre un bougnoule et un gros chat, la peau de l'un vaut bien celle de l'autre, BB se serait même bien fait le milliardaire si elle avait encore pu faire valoir les restes de la sienne, et Trump qui n'aime pas plus ces cougards-là que les autres, pas de peau.

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