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  • Toi aussi fais ton Barbier, rase gratis

    Comment se positionner pour un génie de l'économie, un chantre du progrès et un as de la réforme (et accessoirement, ce qui ne nuit pas, un lèche-cul du système) :

    -> déclarer avec force et conviction que :

    - les Français ne travaillent pas assez

    - ils ont trop de congés payés

    - ils sont trop malades à cause de l'assurance maladie

    - le chômage tue l'emploi

    - le dimanche est un jour comme un autre

    - la maternité doit être partager avec les pères, d'ailleurs les pères devraient être payés comme les mères

    - le salaire horaire minimum doit être établi par les patrons car eux seuls savent de quoi ils parlent

    - les frontières n'existent pas puisqu'elles sont un frein au profit et que le profit, c'est l'emploi

    - les minima sociaux sont une bonne chose, d'autant qu'ils sont compliqués à obtenir (ce qui fait des économies), calment les gens mais comme ils sont fainéants au point de ne pas jouer sans cesse à la chaise musicale de l'emploi en se flexibilisant pour aller le chercher jusqu'à là où il n'est pas, il faut proposer un travail obligatoire bénévole en échange

    - la longévité augmente (dans l'idéologie libérale, elle augmente toujours même lorsque cette croyance se heurte au mur de la réalité), on peut donc augmenter la rentabilité de la bête humaine en la chargeant de façon inversement proportionnelle à la baisse des charge patronales (qui-permet- les-profits- donc-la-croissance-donc-l'emploi), et programmer son obsolescence en retardant l'âge de la retraite tout en ayant naturellement la possibilité de s'en séparer bien avant puisque la flexibilité est valable pour tous, il faut une égalité républicaine devant le chômage et les minima sociaux

    - la tricherie est une constante économique comme une autre, les cartes de jeu économiques permettent d'ailleurs d'habilement anticiper les détours par la case prison en s'entourant de juristes capables de se prémunir des contraintes juridiques, et puis, le tout est de se faire prendre le plus tard possible, le paiement différé, c'est du temps, donc de l'argent.

    La triche, c'est un risque, que l'on prend pour rester dans la concurrence et qui passe en pertes et profits, comme y passent les incidents/accidents que l'on peut économiquement légitimement accepter s'ils sont la conséquences d'une gestion serrée et donc efficiente de l'entreprise.


    La barbe ou encore ?

  • Les nominalistes, ennemis universels

    Il s'agit de nominalisme.

    La perversion du langage révèle l'existence des idéologies.

    L'idéologie libérale va "libérer" l'individu en "réformant", en réalité, elle ne s'applique qu'à détruire toute forme de société, de protections, pour ramener l'individu à l'état de nature, à ses instincts sauvages de violence.

    L'individualisme contre l'unité qui fait société, l’intérêt particulier contre l'intérêt général, le profit contre le bien commun.
    Avec la croyance (naturellement contredite par les faits), que la violence individuelle fera bénéfice collectif.

    Ce "progrès" est vieux comme le projet libéral, mais moins tenable que la vieille et durable civilisation unitaire, notre Etat-Nation est un modèle politique, d'organisation des affaires de la Cité, qui a fait ses preuves par le temps, l'idéologie libérale a encore des batailles à gagner avant d'abattre un tel rempart forgé par la volonté de se vivre et de se battre ensemble au lieu de s'abattre les uns les autres.


    Anne Dufourmantelle : «La perversion du langage empêche de sortir de la colère sociale»
    La mobilisation colérique a marqué cette campagne présidentielle. Mais pour l’auteure de la «Puissance de la douceur», la colère doit être écoutée, et, pour la…
    LIBERATION.FR

  • Savoir lire la "nationalisation temporaire" de Macron


    Si les mots peuvent nous parler, il ne faut pas voir dans le projet du président Macron, une volonté de recouvrer un pan stratégique de notre industrie nationale.

    Il s'agit d'une simple tactique libérale pour remporter un marché plus au futur avantage d'une multinationale "française", électrice et commanditaire de Macron.

    C'est une renégociation à la Farage ou à la Trump, ou encore à la de Gaulle, un "pragmatisme libéral".

    Le but est de gagner un peu de temps pour négocier au plus serré et faire pression.

    Mais chacun sait que l'UE interdit ce genre de manoeuvre, tout ce qui est national est hors-sol du marché, Macron lui-même explique qu'il ne faut pas s'y tromper et insiste sur le terme de "temporaire".

    Dans tous les cas, nos pans stratégiques nationaux, dont le transport et le savoir-faire industriel, ne sont pas au programme des libéraux.

    Ils veulent ses fleurons pour le privé qui les alimente, pas pour la France, mais pour l'oligarchie française, ce qui est bien différent, puisque c'est l'opposé.

  • Cinq étoiles et un enterrement

    C'est dans la famille Villiers, puy sans fond de fameux fadas, que l'extrême-droite nourrit régulièrement ses phantasmes de puputch de l'armée contre l'Etat.

    Alliés de toutes les croisades américaines mais alliés aussi sur le fond à l'idéologie des Fils de la liberté, il s'agit d'une longue histoire dans l'Histoire de noblesse de bas étage luttant pour ses intérêts particuliers contre le pouvoir central.


    Il faut connaître des idéologies politiques de chacun pour pouvoir analyser leurs prises de position.

    Savez-vous pourquoi Philippe de Villiers est opposé à certaines guerres ?

    Il est rattaché aux lobbies américains qui mènent une lutte à mort contre le Pentagone en particulier et le Département d'Etat en général.

    Les intérêts de certaines Oil & Gaz International Companies ne sont pas toujours les mêmes que ceux de leurs Etats respectifs.

    Les intérêts du Puy du Fou ne sont pas à moindre échelle, les mêmes que ceux de la France.

    On peut toujours être pour ou contre quelque chose pour de bonnes ou de mauvaises raisons.

    Idéologiquement, ces fins de race s'inscrivent dans la lignée des La Fayette, Tocqueville, Bastiat, alliés indéfectibles des Fils de la Liberté fondateurs des Etats-Unis d'Amérique.

    Toujours de cette féodalité qui s'acharnait à s'emparait de la souveraineté royale pour asseoir leur pouvoir local, ils exècrent l’État centralisateur et son contrôle sur leur petite liberté au service de leur commerce, c'est ainsi que la prétendue "grande liberté" américaine est leur modèle.

    Ces gens-là sont surtout et avant tout, rattachés à leurs intérêts particuliers contre l'intérêt général et son Etat défenseur.

    Pierre de Villiers aurait démissionné depuis longtemps s'il était sincère, les coupes sombres dans le budget des armées datent d'il y a longtemps et obéissent aux logiques de marché atlanto-européistes.

    Du reste, il a mené toutes les guerres impérialistes de l’indéfectible allié américain, même les querelles libérales s'effacent pour mener une croisade, les Villiers seront toujours prêts à imposer leur prétendue force spirituelle même avec les moyens légaux et matériels de l'Etat, une messe vaut bien ce pari gagnant.

    Les coupes sombres dans le budget de l'Etat sont dangereuses pour la France, mais le maintien d'un Villiers aux armées l'est tout autant.

  • Une politique d'immigration digne de ce nom

    Il n'y a pas de contrôle ni de maîtrise de l'immigration sans reprise de contrôle de l'Etat qui ne retrouve ses prérogatives pleines et entières que par sa souveraineté monétaire, et ce sont ces mêmes moyens qui nous permettent les politiques d'assimilation à la française des populations d'origines étrangères, en redonnant à l'Etat sa force de faire de tous des Français, y compris et bien compris, ceux qui croiraient l'être par héritage.

  • La garde-robe nationale des sans-culottes, c'est la fête du slip

    De la difficulté à incarner une fonction que la médiatisation a transformé en une parade de revues, les premières dames au garde-à-vous attendant, péronnelles sur le perron du domaine où la maîtresse de maison donne sa cérémonie, font dans le bleu, blanc, rouge sous les feux des artificielles statures qu'elles n'atteignent pas, se mettre sur son trente et un le quatorze pour finalement se saper comme au bal des pompiers, ça laisse comme un goût de mauvais d'une sauce qui ne prend pas, ou seulement les mouches avec du vinaigre.

    L'américanisation en marche sans doute.

    Franchement, Melania et Brigitte -déjà tout un programme rien que dans la détermination des prénoms ...-, entre celle qui, de call-girl passe à épouser la garde-robe d'une bonne-sœur, et la blonde platine vintage qui a du mal à cacher sa culotte, le rôle de première potiche est difficile à porter.


    Entre hypocrisie de celle qui s'affichait il y a encore si peu de temps, tout nichons dehors et celle qui commande ses photos en maillot de bain l'air de rien, de Play Boy à Paris-Match, c'est à poil qu'on a l'air se s'habiller et en tailleur cintré qu'on porte un manteau de vertu qui a du mal à cacher son mauvais pli aux us et coutumes présidentiels.

    Melania obligée de changer ses robes moulantes pour aller se cacher derrière un short model en culottes courtes dont seules les jupes plissées seraient une déclinaison du visage casqué d'une chevelure en volume, grosse tête et petit pois, de si hautes aiguilles pour si peu de hauteur, le comique Laurel et Hardy dans le contraste des allures, tenues trop ajustées ou costumes taillés trop grands pour l'occasion.

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  • Comment je me suis fait racketter par la SNCF

    Voici la lettre que j'ai adressée hier à la SNCF à son adresse de réclamation/contestation d'amende à Bordeaux, et ce que vient de me dire l'agent qui me rappelait à l'instant suite à la réception très rapide de ce courrier puisqu'il a été posté hier à 16H30 et que le coup de téléphone date d'aujourd'hui à 15 heures :




    BORJA Oriane SNCF, Secteur Bordeaux
    32 TSA 90031
    44 470 33 044 BORDEAUX Cedex

    Le 13 juillet 2017,



    Madame, Monsieur,


    Ma fille de 16 ans, Othilie R., est titulaire d’un abonnement TAN qui lui permet d’effectuer ses trajets quotidiens depuis notre domicile à son lycée à Nantes.

    Pour cela, elle emprunte le TER depuis la Gare de Thouaré-sur-Loire jusqu’à Nantes.

    Le 2 juin, elle s’est rendue en cours comme d’habitude et pensait avoir sa carte d’abonnement avec elle, elle s’est fait contrôler dès sa montée dans le train et dans la précipitation, elle ne l’a pas trouvée (elle était restée coincée au fond d’une poche de son sac).

    Le contrôleur lui a demandé de payer 50 euros d’amende, mais elle n’a jamais cette somme sur elle, elle a donc eu une amende de 100 euros pour cette petite portion de trajet de 7 minutes qui mène directement de Thouaré à Nantes alors qu’elle détenait honnêtement son titre de transport.

    Suite à cela, elle n’empruntera plus les transports en commun, j’élève seule mes quatre enfants et nous n’avons pas les moyens de payer de telles sommes, d’autant que nous mettons un point d’honneur à payer toutes nos factures.

    J’ai réglé cette amende derrière laquelle il est noté une littérature illisible pour une éventuelle réclamation, les caractères sont à la fois écrits en minuscules, mais encore l’encre est-elle effacée sur toute la longueur (je joins cette fadette à ce courrier).


    Je me suis rendue auprès de la TAN et de la SNCF en vain (on me demandait seulement de payer), j’ai cherché sur Internet l’adresse à laquelle je vous adresse ce courrier, et attends de voir comment on traite les honnêtes gens le cas échéant tout en constatant qu’il est tellement facile de payer et comment les moyens sont mis au recouvrement des amendes (on m’a appelée plusieurs fois sur mon téléphone fixe et sur mon portable pour cela), alors qu’il est bien difficile de faire valoir son honnêteté.

    Ou comment ruiner en une seule fois tous les moyens que vous mettez en communication pour nous séduire.


    En vous adressant mes sentiments les plus respectueux pour les transports publics, mais pas pour la façon dont-ils sont gérés.

    La maman



    Je suis donc rappelée dans la foulée par la personne qui vient de réceptionner ma lettre.

    Le numéro de téléphone commence par 04, je me dis que c'est peut-être quelqu'un de ma famille et je décroche.

    Il s'agit bien de la même voix qui m'a laissé plusieurs messages sur mon téléphone et sur mon portable pour réclamer le paiement de ma contravention.

    Lorsque j'étais allée au service des transports de Nantes puis à la SNCF qui gère la portion transport de Nantes Métropole, on m'avait dit que j'avais deux mois pour faire une réclamation mais devant le harcèlement téléphonique, je préfère agir.

    J'ai rappelé le numéro que m'indiquait le message reçu dans l'espoir de pouvoir expliquer mon affaire, mais je tombe sur un répondeur qui ne me demande que de payer.

    Je décide donc de me rendre sur le site de la SNCF pour payer la contravention pour éviter de payer une amende plus lourde, puis de faire une réclamation auprès de l'adresse de contestation que j'ai dû chercher sur la toile.


    L'agent qui a bien lu mon courrier, me dit qu'il ne peut plus rien faire du fait de mon paiement.

    Il me dit qu'il ne fallait surtout pas payer et qu'il ne peut plus rien faire pour moi à présent car le règlement a clos le dossier.


    Il rajoute cependant comme pour me culpabiliser davantage :

    - que j'aurais dû répondre à ses premiers appels, pas de chance pour moi, c'était pendant mes horaires de travail,

    - que j'aurais dû le rappeler au numéro indiqué, ce que je lui réponds avoir fait et avoir été dirigée sur un répondeur enregistré me demandant de payer

    - comme je commence à lui rétorquer que tout cela confirme ce que je dis dans ma lettre, à savoir que la SNCF est bien peu honnête avec les honnêtes gens, il me fait part de lui-même qu'il est vrai que lorsque l'on tape leur numéro en "04" sur Internet, on tombe sur des "trolls" selon lui, qui alertent d'une arnaque.

    - je lui redis que la communication de la SNCF est lamentable et que ce qu'il me raconte le confirme à nouveau

    - il baragouine ensuite que sur mon avis d'infraction, il est indiqué un numéro de réclamation, ce qui est faux, il y a bien un numéro surtaxé inscrit, mais il est noté que c'est pour le règlement, il n'est absolument rien indiqué pour une réclamation

    - quant au verso, illisible, ce n'est apparemment même pas indiqué non plus alors que les guichetières de la Gare SNCF de Nantes me demandaient de m'y référer, et comme elles constataient qu'on ne pouvait pas lire comme je leur tendais l'avis, elles m'ont conseillé de regarder sur le site et qu'elles ne pouvaient, elles, qu'encaisser le montant de la contravention.



    Bref, si je me fais une obligation de toujours honorer mes factures et d'exiger de mes enfants qu'ils soient toujours très respectueux des règles, leurs copains ados me font remarquer qu'ils ne paient jamais et qu'ils donnent un faux nom s'ils se font avoir et qu'on est un peu bêtes de payer.

    Dont acte ?

    J'ai terminé la conversation avec le communicant de la SNCF sur cette conclusion, que je n'aime pas, mais qui est celle de ceux qui ne se font pas avoir.










  • L'Unité Nationale, notre fondement et notre avenir

    Quand Clovis a fondé le royaume de France, il a fondé une nation faite de tribus étrangères.

    Le but était d'éviter les guerres tribales de clans qui, les uns après les autres, se pillaient, se trucidaient, s'envahissait joyeusement.

    Nos rois ont compris comment consolider cette idée d'unité nationale en se dotant d'attributs qui ont fait de la France, la Nation millénaire que nous connaissons.

    Clovis, pour asseoir son idée d'unification, va s'appuyer sur l'Eglise qui, depuis Rome, avait structuré le territoire de ce qui allait devenir la France.

    Le royaume se divise à nouveau à cause de la loi qui voulait que le royaume de Clovis soit réparti entre ses enfants.
    Mais rapidement, Dagobert reprend l'idée d'unité de Clovis et l'appuie également sur une justice unifiée.


    Pour tous, il n'y aurait une justice publique, centralisée, rendue au nom du roi souverain, l'impôt, une monnaie, une loi, une défense, une sécurité, un Etat doté de missi dominici chargés de veiller à son autorité sur tout le territoire national, bientôt une école, une langue et ainsi de suite, c'est dans cet esprit que tout ce qui fait de nous des Français, que nous existons en tant que tels, se bâtit.

    Notre nation est une construction politique.


    La grande idée d'unité nationale garantie par un Etat doté à cet effet, avance et ne cessera plus, c'est de cela dont nous sommes les héritiers.

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  • En réponse à un anti-IVG


    Les hommes, femmes comprises, n'ont pas attendu la loi sur l'avortement pour ne pas avoir de conscience et avoir l'esprit plein de haine et de violence.

    Au cours d'une vie, les femmes peuvent connaître d'avortements naturels, dans la nature, des animaux tuent leurs progénitures à la naissance par conscience de ne pas pouvoir s'en occuper, notamment quand les femelles sont trop jeunes et/ou le milieu trop défavorable au développement des bébés.

    Vous ne pouvez pas dire que la vie n'est pas respectée dans des sociétés où l'on met tout en oeuvre pour sauver la vie des enfants, les prématurés, les handicapés, les malades, etc.

    Quand les anti-IVG seraient plus pour un loi dite naturelle qui débarrasserait la société de ces "parasites".

    Combien d'anti-IVG donnent leurs enfants à élever par des nounous ? A éduquer par des pensionnats ?

    Quant à votre complot "anti-blanc", là encore, votre conscience est embrumée par l'idéologie.

    Par ailleurs, la société américaine, sectaire et matérialiste, est le modèle de grande liberté dont les anti-IVG sont les plus tenants.

    La liberté, la loi naturelle, a ses dérives immanentes, elle tue les hommes économiquement en désorganisant les sociétés établies en régime protecteur.

    L'individualisme est le fruit de l'anti-société.

    Il faut Dieu, et, César, comprenez bien cela.

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  • Simone Veil ou de la relative déification des personnages de l'histoire de France

    Monsieur Hulot est-il un grand homme ?
    Aux heures où l'on comprend l’arnaque écologiste du vendeur de shampoings toxiques présentateur de TF1 sponsorisé par les grands groupes financiers, on se demande si, malgré cela, il pourrait finir au Panthéon.

    Pour madame Veil, on en s’est pas posé de questions.

    Madame Veil a connu une adolescence qu’on ne saurait qualifier, elle a connu la Shoah, qui signifie en hébreu qu’on ne peut même pas poser un nom sur cette horreur.

    Madame Veil a su combattre jusqu’à la Shoah en lui opposant, dans son esprit, une force bien plus puissante qui est la volonté de faire le Bien contre la lâcheté et l’ignominie de faire le mal.

    Madame Veil a su trouver cette ressource en elle, l’humain est capable du pire comme du meilleur et possède d’incroyables capacités de résilience, c’est, par delà l’innommable, l’espoir qui nous est permis.

    Madame Veil a-t-elle pour autant réalisé de tels exploits que la France ait à l’honorer comme ceux qui l’ont fondée ou consolidée.

    Il faut avoir fait quelque chose de remarquable pour la France pour mériter d’être inhumé au Panthéon.

    Madame Veil a contribué à inscrire notre civilisation dans une politique de santé publique.

    Des femmes mourraient de ne pas trouver assistance dans leur désarroi, l’avortement se pratique de tout temps et sous toutes les latitudes, même sous les cieux gouvernés par la religion qui l’interdit.

    Les avortements clandestins entraînaient le pronostic vital des femmes, et les avortements se pratiquaient à l'étranger pour ceux qui en avaient les moyens.

    L'avortement, involontaire ou volontaire, est vieux comme le monde, partant de là, on peut, soit le prendre en compte, soit faire l'autruche, les libéraux cons jouent à ces oiseaux de malheur.


    Contrairement à ce qui a été véhiculé, la Loi Veil est une loi sur la vie.


    Son premier alinéa et donc le principal, rappelle ce grand principe.

    Le principe, c'est la vie, l'avortement est l'exception, et toutes les mesures doivent avoir été prises pour que ce soit l'ultime recours.

    Non, toutes les grossesses ne sont pas prévisibles, un oubli de contraception est fréquent, cela arrive aux femmes les plus attentives, les préservatifs ont un coût (même si certains députés n'ont visiblement pas toujours conscience de la façon dont les Français les plus pauvres finissent les fins de mois), et la pudeur même peut amener à une grossesse.

    L'arrivée au monde d'un enfant, s'il est le plus merveilleux des événements, ne peut malheureusement pas toujours être envisagé sous les meilleurs hospices, si l'idée d'un contrôle des naissances est détestable, la lourde responsabilité d'une vie peut être remis en cause.

    Lors de son discours devant les députés, Simone Veil a déclaré :

    « Je le dis avec toute ma conviction : l'avortement doit rester l'exception, l'ultime recours pour des situations sans issue. Mais comment le tolérer sans qu'il perde ce caractère d'exception, sans que la société paraisse l'encourager ? Je voudrais tout d'abord vous faire partager une conviction de femme - Je m'excuse de le faire devant cette Assemblée presque exclusivement composée d'hommes : aucune femme ne recourt de gaieté de cœur à l'avortement. Il suffit d'écouter les femmes. »

    Je serais plus réservée sur l'usage fait de cette loi par certains groupes de pression, et rappelle qu'aux USA, des mouvements d'extrême-droite voient et organisent sournoisement des campagnes allant jusqu'à la stérilisation de certaines parties de la population.


    Je ne m'attaquerai pas à Simone Veil sur ce sujet, de même que je ne suis pas dupe du fait qu'il serve de prétexte à l' expression d'un antisémitisme révoltant.
    Je rappelle d'ailleurs que ce qui déplaît le plus aux libéraux cons n'est pas tant l'avortement en lui-même, que l'intervention de l'Etat qu'ils exècrent. Pour ces gens-là, Dieu doit se substituer à l'Etat, ou plutôt, il est inadmissible que l'Etat se substitue à Dieu.

    Cela étant posé, je m'interroge légitimement sur la personnification de cette loi dite Veil, en réalité loi voulue et dictée par Valéry Giscard d'Estaing.

    Pour ne rien dire du paradoxe étant donné les liens opusiens des centristes (qu'ils se nomment UDF ou autrement) dont Philippe de Villiers était d'ailleurs membre.

    Certes Simone Veil a porté ce combat, avec la force sur laquelle VGE comptait.

    Il avait dans un premier temps souhaité madame Giroud mais cela aurait gêné dans son propre camp étant donné les penchants politiques opposés de la féministe.

    Madame Veil fut d'ailleurs féministe à son corps défendant, et le genre à la mode aura toujours quelques difficultés presque non avouables à défendre l'idéologie très droitière d'une Simone Veil que l'on retrouvera quelques années après, aux côtés de rien moins que La Manif Pour Tous (ce que les lecteurs attentifs de mes analyses comprendront fort bien).

    Le fait est que c'est madame Veil qui fut choisie pour la joute parlementaire, et qu'elle ne partagea pas le morceau.

    N'oublions pas qu'un tel personnage mène une carrière politique et que l'affaire ne se mène pas sans quelques cartouches dans sa besace, dans ce milieu, il faut être prêt à tuer politiquement aussi bien dans le camp adverse que dans le sien propre, et chacun sait ce qu'il en fut en l'occurrence.

    Le ministre Simone Veil accomplit donc sa mission brillamment, comme nous le savons, elle a su échapper à des situations d'une dimension tout autre et même pas comparable.


    Si la condition des femmes a matériellement et symboliquement avancé d'un pas de géant sous son entremise, madame Veil ne fut que le messager d'une législation et aspiration qui la dépassait largement.


    Mais bien pire encore fut son implication dans le démantèlement des attributs de souveraineté de notre Etat qui ont fait la France.

    Je ne doute pas que madame Veil ait été entraînée dans l'idéologie libérale en pensant bien faire, elle avait compris que la plus grande vengeance contre les forces du mal était de faire le bien qui est d'une incommensurable plus grande puissance.

    Cependant, sa volonté de pardon et de réconciliation l'a entraînée dans le piège économiste qui fait de l'idéologie libérale son appât et son vecteur de transmission d'un alignement sur une pensée étrangère à la France, étrangère à l'esprit de nos lois, celui de l'unité et de la protection nationales.

    C'est sous le ministère du parti de Simone Veil que la France s'est vu dessaisir dans ses prémices de son attribut de souveraineté fondamental, celui de la monnaie.

    C'est via son européisme libéral que la France doit se ranger à l'abandon du politique au profit de l'économique et de connaître le chômage de masse, conséquence d'une autorisation de profits sans contrôle, le manque d'Etat révélant le cynisme de la logique de marché et obligeant les citoyens devenus entités individuelles et individualistes, à s'aligner ou à mourir.

    Cette même marchandisation de la société qui oblige à fermer des services publics, dont des maternités et donc des centres d'intervention volontaire de grossesse, par un retour de bâton, la santé publique et celle des femmes au premier chef, se trouve menacée et remise en cause !

    C'est avec la construction européenne tant défendue par Simone Veil et à son idéologie que la France perd tous les jours de son âme, madame Veil a beau avoir été une grande dame de courage et de ténacité, et tous de devoir se ranger à son idolâtrie quelque peu malsaine, je ne peux faire autrement que de regarder son action à l'aune de la grande Histoire de France puisque c'est de cela qu'il s'agit avec son entrée au Panthéon, et de me dire que l'action menée est bien plus destructrice que fondatrice.

    Admettons que dans les facéties de l'Histoire, madame Veil aura pris la place de VGE qui, Macron avant l'heure, se voyait aussi gros qu'un empereur, juste retour de ceux qui pensant utiliser les femmes, se retrouvent replacé par pantalonnade, à la case quasi de "rien" par rapport à "ceux qui ont réussi" à finir au Panthéon.