Voici un des lobbies où l'extrême-droite française forme ses cadres que nous retrouvons ensuite pour "défendre la France" à Radio Courtoisie ou autour de Marine Le Pen, comme au Centre, comme à droite (et pour les fans, autour de Soral, Dieudonné ou encore Asselineau ou Dupont Aignan), leur propagande se retrouve même à gauche.
Et je ne crains pas du tout d'être attaquée en diffamation en disant cela, je le dis d'ailleurs depuis longtemps.
Ces lobbies apprennent aussi les méthodes d'activisme politique, manipulations pour attirer dans leur grappin :
Le Cato Institute a été fondé en 1977 à San Francisco par Edward H. Crane (ancien président du Parti libertarien), avec une subvention initiale du milliardaire Charles G. Koch, héritier de Koch Industries.
Idées défendues
Dans ses statuts, le Cato Institute annonce défendre des politiques qui défendent « les libertés individuelles, un gouvernement réduit, les libertés économiques et la paix. » Les universitaires qui en font partie défendent souvent des positions libertariennes : abolition du salaire minimum, suppression de l'État-providence et des barrières douanières, retrait de l'État du marché, etc.
Bien qu'officiellement indépendant de tout parti, il existe des liens entre le Cato Institute et le mouvement conservateur américain. De nombreux républicains ont repris les idées libertariennes du Cato Institute et Ronald Reagan ainsi que Barry Goldwater ont été influencés par ces mêmes idées. L'institut s'est néanmoins fortement éloigné des politiques républicaines, en particulier dans le domaine des libertés individuelles et sur la politique étrangère des néoconservateurs.
Le Cato Institute défend également la privatisation de la sécurité sociale américaine (cette expression désignant le système de retraite et d'assurances et non la sécurité sociale dans son sens français). Récemment, il a fortement critiqué le traitement réservé aux « ennemis combattants » et plaidé en faveur d'un accès plus facile du territoire américain aux travailleurs immigrants. Sur l'environnement, le Cato Institute invite régulièrement des auteurs « sceptiques » à l'endroit du lien entre réchauffement climatique et activité humaine.
Selon le rapport annuel de 2005, l'institut a effectué pour 17,2 millions $ de dépenses et a eu des revenus de 22,4 millions $. 83 % de ces revenus provenaient de particuliers dont les multi milliardaires libertariens, 11 % d'associations, 2 % d'entreprises, et 4 % du revenu des ventes d'ouvrages ou des formations.
Rupert Murdoch a été membre du conseil d'administration de Cato, alors qu'il siégeait également chez Philip Morris. Il est reproché à l'institut d'avoir reçu d'importants fonds du lobby du tabac. Le groupe Knight Ridder l'a également accusé d'avoir accepté des fonds de l'assureur American International Group (AIG) au moment de sa campagne pour la privatisation de la sécurité sociale. De 2001 à 2003, Cato a reçu 75 000 $ d'ExxonMobil (premier partenaire de Poutine). En 2005 Doug Bandow, Senior fellow au Cato Institute, a reconnu avoir accepté de l'argent du lobbyiste Jack Abramoff pour lui écrire des articles favorables aux clients de ce dernier.
Depuis 2002, Cato décerne le prix Milton Friedman tous les deux ans à ceux « qui ont fait une contribution remarquable au progrès de la liberté humaine ». Le prix est assorti d'une prime de 500 000 $.
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