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"Chacun est seul responsable de tous" - Page 258

  • Qu'est-ce que c'est pour une modeste préceptrice de province ?

    Oriane Borja : Qu’est-ce que c’est pour une modeste préceptrice de province ?

    Qu’est-ce que c’est pour une modeste préceptrice de province ?
    Qu’est-ce que c’est pour une modeste préceptrice de province ?

    Ce sont les fraises de Carros, les artichauts de Bretagne ou les petits violet de Nice, la mâche nantaise, le nougat de Montélimar, les bêtises de Cambrai, le pain d’épice d’Alsace, la charcuterie de Corse, le vin de Bordeaux, c’est ne pas mettre de sucre dans le pain, c’est qu’on se damnerait pour un plateau de fromages, c’est se battre entre bretons et normands pour savoir qui des deux fait le meilleur cidre, et à qui appartient le Mont Saint-Michel, c’est se croire indépendant parce qu’on habite de Comté de Nice, c’est être certain que le roquefort est le meilleur fromage du monde et le champagne, la plus aphrodisiaque des boissons, c’est quand on boit son café fort, et remercie Christophe Colomb de nous avoir ramener le chocolat.
    Ce sont les santons et les petits marchés de Provence, c’est rêver d’un noël en Alsace, de faire la fête au pays basque ou de vouloir affronter ses vagues, c’est partir sur les pas de Saint Jacques de Compostelle, faire l’ascension du Mont Blanc, sentir le parfum des collines, se sentir petits devant l’âge des volcans d’Auvergne, connaître les grottes de Lascaux.
    C’est savoir qu’il y a de la magie dans Brocéliande, de l’aventure en partance des ports bretons, des premiers de cordées et des grandes crevasses dans nos montagnes magnifiques, savoir qu’elles sont vertes nos vallées, et nos prairies pleines d’abondance.
    C’est savoir que du sang de paysan coule dans nos veines, et qu’un roi peut toujours hanter nos têtes même si on lui a coupé la sienne.
    Être français c’est savoir, sentir tout cela, ce sont nos madeleines de Proust. Et sachant cela, aimer à découvrir le monde, connaître l’ailleurs, mais par-dessus tout aimer revenir pour revoir de son petit village fumer la cheminée, ou notre pauvre maison qui nous ai une province et beaucoup davantage.
    Être français, c’est naître avec cette langue qui conquit le monde comme on conquiert l’amour. C’est connaître nos Lagarde et Michard comme l’anglo-saxon sait sa Norton, et oui, monsieur Sarkozy, c’est avoir eu l’obligation de lire la Princesse de Clèves. C’est savoir que «Sur la racine de la bruyère, la corneille boit l'eau de la fontaine Molière» , et que les conjonctions de coordination font : «Mais où est donc Ornicar ?».
    C’est fondre en larmes de rire ou de tristesse quand Pagnol nous raconte la vie du petit peuple de Provence, c’est prendre pour modèle les chevaliers de la table ronde et rêver de Camelot. C’est savoir que nous ne sommes que les hommes que dépeint Maupassant, que nos souvenirs sont comme les tableaux impressionnistes de nos Manet, une infinités de petites touches qui font les chef-d’œuvres. Ce sont les petits soldats de Bizet, l’apprenti sorcier de Dukas, c’est Mireille de Gounod, c’est Manon de Massenet, ce sont les paroles et la guitare de Brassens.
    C’est se sentir un peu de sang viking au nord et beaucoup de sang latin au sud, fiers aussi de nos racines grecques apportées à nos contrées barbares. Cette culture qui est venue ajouter l’écrit à notre transmission orale, lui permettant l’assise et la réflexion de plus en plus approndie, amenant avec elle, la sagesse et la science.
    Dans ce tourbillon de savoirs transmis, c’est grandir en sachant que l’on a été un merveilleux petit prince, c’est lire la bibliothèque rose et verte, c’est maudire Charlemagne et Jules Ferry avant de leur être éternellement reconnaissant.
    Être français, c’est se souvenir de la foi de Jeanne, c’est être du pays où chaque village a son clocher, «d’une terre mêlée du sang de nos morts».
    C’est n’avoir peur que du ciel qui nous tomberait sur la tête et ne pas ignorer que Rome a bâti nos routes et nos villes, que la France a connu un Empire où le soleil ne se couchait jamais, que la France est petite mais que son rayonnement est grand quand elle sait être elle-même.
    La France , c’est cette merveilleuse alchimie qui a pris, c’est d’une telle beauté que certains n’y voient là qu’une intervention divine.
    La France, c’est sacrée, c’est éternelle, on n’y touche pas, on a seulement le droit de l’admirer, de lui donner, de la servir, et vous verrez comme elle vous le rendra.

    Si tout cela ne vous touche pas, ne vous fait pas vibrer, et surtout si vous ne souhaitez pas le transmettre à vos propres enfants, sachez que vous n’êtes seulement pas français,.
    Vous pouvez être d’ailleurs, tout le malheur que l’on souhaite aux autres, c’est de connaître un tel attachement à sa patrie, et surtout de ne pas être de nulle part.
    Notre pays n’est peut-être pas supérieur, mais il est sûrement différent, il est surtout le nôtre, qu’on veuille bien nous pardonner de l’aimer plus que tout, nous pardonner notre pêché d’orgueil, dicté par l’amour.
    La France n’est rien d’autre que son Histoire, même si c’est tout cela. C’est depuis plus de mille cinq cents ans, un sentiment commun d’un avenir commun, c’est cet attachement à nos racines, et ce que l’on transmet comme héritage le plus précieux à nos enfants, «ce n’est pas plus grand qu’un cœur tranquille.»

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  • Campagne régionales 2010

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  • Rendez-vous de campagne

    Le 26 septembre prochain, Marine Le Pen, vice-présidente du Front National et députée française au Parlement européen, se rendra à Saint-Martin de la Place (Maine-et-Loire) pour un déjeuner-débat dans le cadre des élections régionales de 2010 au Château de Boumois (49160 Saint-Martin de la Place)

    Programme de la journée :
    11h30 : Conférence de presse
    13h00 : Repas Champêtre Hors d’œuvres variés, Méchoui-mojettes, dessert.
    14h00 : Intervention de Marine Le Pen
    16h00 : Grande Tombola. Nombreux lots.

  • Demain, tous inter mi-temps ?

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    A qui le tour ?

     

    Il va falloir s'y habituer, le système mis en place par nos gouvernants ne laisse pas le choix aux entreprises, tous les secteurs délocalisables sont obligés de mettre le clef sous la porte, si ce n'est déjà fait, ce n'est plus qu'une question de temps.

    La technique est alors celle du voleur chinois, on vous incite d'abord à transmettre votre savoir-faire à l'étranger où la production est à moindre coût, puis on "rationnalise", terme pudique pour licencier sous prétexte d'efficacité, puis l'entreprise peut être rachetée à un prix dérisoire pour le plus grand profit à court terme d'actionnaires qui vous laisseront tomber d'un coup lorsque le citron aura été pressé, pour passer à la suivante de ces vaches à lait.

    Parfois encore, on vous fera mourir à petit feu, le temps de régler deux-trois problèmes techniques, et oui, dans les pays exotiques, il y a toujours des aléas, mais rassurons-nous, c'n'est pas la main-d'oeuvre qui manque dans ce bas monde, on jette déjà chez nous les gens comme du papier toilette alors là-bas ...

    Voilà donc le lot de 11 630 salariés de Loire-Atlantique, non encore licenciés, qui font actuellement l'expérience du chômage partiel depuis le début de l'année 2009.

    Pas d'inquiétude, il n'y aura pas de jaloux, Monsieur Attali a prévu la privatisation progressive de tous les autres secteurs, et tous ceux qui étaient jusqu'à présent épargnés par l'importation d'une main-d'oeuvre-esclave à bas coût, pourront bientôt connaître des joies de la concurrence libre et non faussée. Ainsi les bastions non délocalisables dont certains connaissaient déjà l'utilisation des nouveaux esclaves des temps modernes, auront bientôt leurs esclaves de luxe, l'immigré-formé-tout-en-un est arrivé, Attali vous offre l'emballage pour un prix modique, vous en serez content.

    Alors, travailleurs tampons-temporaires ou chômeurs serviettes-à temps partiel, ne faites pas la fine bouche, le RSA a été mis en place tout spécialement pour vous, on ne peut pas dire que le gouvernement n'a pas anticipé, sur ce coup-là. Ne me demandez pas comment ils vont trouver les sous pour payer les charges sociales quand l'effet domino aura ruiné tout le monde, j'en sais rien, mais eux non plus.

    On savait déjà que pour le système libéral, la fin aussi, justifie les moyens, qu'il réussit à créer l'homme nouveau de manière plus certaine que n'importe quel petit révolutionnaire de base, on avait déjà eu un avant goût du partage du temps de travail, on a maintenant le partage du fruit du travail, pépins compris, à l'exception bien comprise de ceux qui mettent en place le système, mais là encore, faut pas croire, la place peut tout aussi bien être réservée à un français comme à un hongrois, chez ces gens-là, celui qui gagne doit d'abord avoir prouvé sa capacité à écraser tous les autres pour exister, c'est dur pour tout le monde.

     

    Alors maintenant, qu'est-ce qu'on fait ?

    Et si la solution résidait dans le fait d'écouter attentivement les tenants de ce chaos universel ?

    Ne nous répètent-ils pas tous les jours que le pire serait la "tentation" protectionniste, que l'homme à abattre, c'est le Front National ?

    Ca devrait déjà nous mettre sur la bonne voie, alors faites entendre la vôtre avec un "x" , dans les urnes !

    Dimanche 7 juin 2009, Elections Européennes.

  • Thouaré-sur-Loire : Chesneau versus Aillet versus Depenne, balle au centre

     En réponse à la querelle byzantine

    http://www.presseocean.fr/actu/vous_avez_la_parole.php?idDoc=506894

     que se livrent, sur les sites de la presse locale, les trois candidats aux dernières élections municipales de Thouaré-sur-Loire, je me suis permise d'intervenir pour élever un peu le débat vers des sujets plus nobles.

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    Affichage libre devant la mairie de Thouaré-sur-Loire

    Chers Messieurs,

     

     Entant qu'habitante de Thouaré-sur-Loire et responsable politique de la circonscription, je propose de réconcilier tout ce petit monde en démontrant sur la place publique quel aurait été le plus démocrate de ces maires.

    Monsieur Chesneau n'a eu de cesse durant sa campagne de se présenter comme le plus fidèle garant de la-démocratie-participative.
    Quand serait-il de la démocratie tout court ?
    La modeste mère de famille que je suis, à l'immense honneur d'être la représentante locale du Front National, qui porte l'espoir de millions de français, souvent parmi les plus humbles, et pour qui la patrie est la seule richesse.

    Cette nation protectrice que nous entendons défendre comme notre bien le plus cher pour nous et nos enfants, est toujours plus menacée.

    La boucherie de sa vente à la découpe à un gouvernement mondial dont l'Union Européenne n'est qu'un maillon, et où l'homme n'est qu'un nomade citoyen-du-monde, déraciné interchangeable et jetable à merci, nous horrifie.
     Ainsi, je vous demande solennellement de faire connaître quelles auraient été, ou sont pour le maire en place, vos intentions quant au don de votre parrainage au candidat que notre mouvement aura choisi pour la prochaine élection présidentielle.

     

                      Dans l'attente de chacune de vos réponses qui ne manquera pas d'apparaître à mes yeux, si elle est positive, comme la marque d'un homme politique courageux, pour ne pas dire d'un homme libre digne de ce nom, compte tenu du traitement totalement injuste et injustifié dont nous sommes l'objet,

    je vous prie d'agréer, Chers Messieurs, l'assurance de mes sentiments communaux et nationaux les meilleurs.

     

  • Lancement de la campagne des européennes

    Lancement de la campagne du Front National pour les Elections Européennes du 7 juin 2009, à Nantes autour de notre candidate Brigitte Neveux.

    http://www.dailymotion.com/video/x8y53t_brigitte-neveux-devant-la-presse-na_news

     

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    L'Union Européenne qui devait nous apporter le bonheur, ne sème que la désolation sur son passage, services publics menacés, licenciements continus avec une crise qui a bon dos mais qui ne sert que de prétexte pour accélérer le processus.

    Le principe de concurrence libre et non faussée implique de rentabiliser toujours en réduisant les coûts, la logique est implacable : soit les entreprises vont s'installer dans les pays où l'on est peu regardant sur les droits sociaux, soit elles importent de la main-d'oeuvre humaine via l'immigration pour tirer les salaires à la baisse, du MEDEF à Besancenot, même combat, le grand patronat déroule le tapis rouge devant le petit facteur-de-troubles qui lui sert la soupe.


    Fidèle à l'unique objet de son existence, le Front n'aura de cesse de défendre les nôtres, nos emplois, nos salaires, l'âme de notre pays dont l'histoire plus que millénaire lui a forgé une identité propre que nous ne nous résolvons pas à abandonner, et que nous entendons léguer à nos enfants comme le plus précieux des trésors.


    L'Europe que nous appelons de nos voeux est bien celle de l'échange dans le respect de chaque peuple dont la nation est la seule garante.

     Protection au milieu de la jungle mondiale où la loi du marché n'est que le loi du plus fort, nous souhaitons remettre l'homme au centre en érigeant à nouveau le politique au-dessus de l'économique. L'homme qui n'est pas ce nomade déraciné dont rêve monsieur Attali. L'homme qui n'est pas cet homo economicus, consommateur interchangeable et jetable, citoyen du monde de Sarkogolène, nous n'avons pas les moyens d'une Carlita ou d'un Séguéla pour traverser le monde comme notre jardin.                                           L'homme normal n'a que sa patrie pour seule richesse.

    Non, nous ne voulons pas de ce gouvernement mondial dont l'Union Européenne n'est qu'une courroie de transmission.

    A Bruxelles qui se demande de quoi se mêle le peuple, nous osons prétendre avoir encore un droit de regard sur notre avenir, et nous aurions aimé le faire sans sa permission.

    Que vaut une mère adoptive qui a volé l'enfant de la mère légitime pour le vendre pieds et mains liés à un système abusif ?