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oriane borja - Page 2

  • Cantonales des 20 et 27 mars 2011 Oriane Borja, candidate FN sur Saint-Nazaire Est

    Tractage aux chantiers de Saint-Nazaire.jpg

     

    Dans le bassin industriel de Saint-Nazaire, on connaissait les Trois Huit, on connaît dorénavant les Trois I, le Front National compte, lui, bien remettre les points dessus :

    Insécurité sociale, Insécurité, Immigration.  

     

     

    1) Insécurité sociale :  

     Le bassin d’emploi du secteur, du fait de son caractère industriel, connaît les pires difficultés du département :

     7 000 demandeurs d’emplois en catégorie A sur Saint-Nazaire, soit 9,4 % de chômage et les offres d’emploi ont tendance à se faire dans le travail précaire, catégorie C (activité réduite de moyenne ou longue durée), désormais le plus privilégié, faisant des êtres humains, une variable d’ajustement au service de l’économie de la rentabilité maximale.

     On n’offre d’ailleurs plus un métier, mais un « job », hybride jetable accompagné par l’Education Tout au Long de la Vie.

     Faible salaire ponctué, ou pas, de formations « reconvertissantes », plus ou moins et mal rémunérées, voilà l’avenir sur lequel on nous contraint de nous adosser. 

    Rappelons que le département compte près de 40 000 familles au RSA auxquelles viennent s’ajouter les chômeurs en fin de droit qui n’auraient pas d’autres ressources.

     Ou encore que sur la seule ville de Saint-Nazaire, 3 200 familles sont en attente de logement.

     Comment fonder et entretenir une famille dans ces conditions ? Nous n’aurons pas la réponse, et pour cause.

     Le Front National propose de renouer avec le principe de bon sens et naturellement écologique, de produire et consommer au plus proche.

     Nous proposons de relocaliser l’emploi et de rétablir comme la France l’avait toujours connu, des frontières qui servent d’écluses intelligentes en contrôlant tous les flux, et en les mettant à notre niveau par des taxes modulables et remboursables contre l’achat de nos propres produits.

     Le Front National propose également de revenir sur la Loi de 73 qui nous a imposé d’aller emprunter sur les marchés financiers à des taux exorbitants quand nous le faisions à notre propre banque à taux très faible, nous avons aujourd’hui payé la quasi totalité de notre dette rien qu’en intérêts, c’est-à-dire que l’argent des impôts et des taxes sert essentiellement à engraisser les banques internationales.

      

    2) Insécurité physique et des biens :

     L’affreux meurtre de la petite Laëtitia prouve que la délinquance, de plus en plus violente, touche aussi bien les zones urbaines que rurales, et que notre département n’est pas épargné.

     En 2010, en Loire-Atlantique, il y a eu une hausse de 5,7 % des violences aux personnes, de 14,4 % des cambriolages et de 19,2 % des incendies volontaires de voitures, etc. alors que la sécurité devait être une priorité.

     Et cela n’est que la partie émergée de l’iceberg, selon l’Observatoire national de la délinquance, seuls 35 % des faits font l’objet d’une plainte. 

    Comme dans tous les domaines, ce n’était qu’une opération de com’ du gouvernement, incapable de prendre les mesures qui s’imposent : 

    - rétablissement de l’échelle des peines dont la clef de voûte est la peine de mort, légitime défense de la société face à des êtres qui ont montré par leurs actes d’une atrocité barbare, qu’ils n’avaient plus rien d’humain.

     Les autres peines s’effondrant mécaniquement vers le bas en son absence. 

    Il faut créer des places de prison afin que chaque délinquant ou criminel y ait une place, pour certains, le bracelet électronique n’est qu’un trophée, la liberté, qu’une invitation à recommencer, on ne croit plus à la sanction quand elle est trop conditionnelle. 

    - rétablissement d’une école qui structure au lieu de formater, en revenant à une réelle transmission des savoirs et à une discipline indispensable. Tous les actes et comportements répréhensibles doivent faire l’objet d’une sanction appropriée et effective, il faut arrêter de discuter avec les enfants, ils doivent pouvoir être confrontés à des adultes responsables qui leur indiquent clairement les règles auxquelles correspondent des sanctions et non des « smileys » plus ou moins sympathiques.

     N’oublions pas que les enfants sont les hommes de demain.

     - rétablissement des services publics de la police (commissariat de quartier et 23 effectifs de police supprimés sur Saint-Nazaire) et de la justice.

     Notre République n’est plus si nous n’exerçons plus nos droits « régaliens » (Eh oui, notre république française descend des rois de France).

     Les coupes sombres qui nous sont imposées par les marchés financiers suivies par les directives du FMI, révèlent que nous ne sommes plus maîtres chez nous.

     De notre liberté républicaine qui se traduisait par notre souveraineté, il ne reste rien. Plus de souveraineté monétaire, l’argent étant le nerf de la guerre, plus de souveraineté législative et judiciaire (notre droit se calquant sur les directives mondialistes), ni en matière de sécurité extérieure ni intérieure.

     La république française finit chaque jour un peu plus d’être achevée sous les coups des mondialistes.

     

     

    3) Immigration

     Si notre région connaît quatre fois moins d’immigration que l’est et le sud de la France, elle n’en méconnaît pas moins certaines conséquences.

     Il est évident qu’en matière de logement par exemple, et alors même que nombreux des nôtres souffrent de pauvreté et d’être mal-logés, les familles immigrées (l’immigration étant devenue comme ailleurs une immigration de peuplement par regroupement familial) sont prioritaires car entre ceux qui ont peu et ceux qui n’ont rien et/ou de plus grandes familles, les seconds priment.

     De même, alors que les départements vont être amenés à faire des coupes sombres drastiques en matière de politique départementale: aide sociale, collèges, pompiers, maisons de retraite, routes, etc…(« Mission FMI » ainsi dénommée et rendue publique par Marine Le Pen qui détient une copie de la lettre récente de l’ex Secrétaire d’Etat aux Collectivités territoriales, Alain Marleix, qui enjoint les présidents des Conseils Généraux à ces restrictions budgétaires), il faudra partager les miettes avec de nouveaux ou récents arrivants dont les pères n’ont pas contribués par leur sueur ou leur sang parfois, à bâtir notre avenir.

     On nous somme de croire que notre natalité serait cause de notre perte en l’absence d’immigration, quand les politiques familiales sont dérisoires et que tout pousse les familles à être dissuadée d’avoir des enfants.

     La préférence nationale que nous appelons de nos vœux, ne s’appliquent dans aucun domaine sauf encore la fonction publique, qui est tout de même ouverte aux ressortissants européens ou suisses, et à tous dans certains secteurs (médecine hospitalière, enseignement supérieur).

    Pire, nos dirigeants suivent dorénavant et là encore, une politique anglo saxonne, en accordant suite aux revendications communautaristes des populations auxquelles on ne demande plus de s’assimiler à nous (exemple des récentes demandes communautaires concernant les cimetières nazairiens, cantines, piscines, etc.).

       

    Nos dirigeants prennent donc le risque de détruire le creuset républicain, les mêmes qui ne cessent d’invoquer la république, n’ont donc cessé dans tous les domaines d’en saborder les piliers, quand le Front National en est le plus virulent défenseur.

     

  • Pourquoi je choisis Marine sans l'ombre d'une hésitation

    Militante frontiste sans interruption depuis mes années lycée il y a vingt cinq ans, et candidate à toutes les élections depuis qu’on m’a autorisée à l’être, je souhaite que l’héritière désignée par les adhérents, de JMLP, soit Marine Le Pen.
    Fière d’avoir été mise sur les rails politiques via le chemin que nous a tracé notre président, cela fait longtemps que je souhaite en secret que Marine reprenne le flambeau.

    L’entière confiance que je lui accorde s’est renforcée au cours des années durant lesquelles on l’a vue mettre ses compétences au service de notre cause avec un brio inégalé.

    Outre les affinités que je peux avoir naturellement avec elle, elle est jeune, femme, mère, combative, les raisons de mon choix sont toutes politiques.



    1) Les équipes

    Bruno Gollnisch souhaite mettre en place le rassemblement groupusculaire qu' il se targue de pouvoir initier.
    Je m’oppose formellement à une telle initiative.
    Rassembler le ban et l’arrière-garde de groupuscules qu’ils soient d’extrême-droite, de droite voire de gauche chevènementiste ou autres socialisme de droite, constituerait une hydre dont on ne sait par définition combien elle aurait de têtes, et dont, quoi qu’il arrive il ne serait fait qu’une bouchée.
    Il n’est pas secret pour quelques uns que, d’un tel attelage, beaucoup se verraient bien la mouche du coche.

    Faire des calculs d’apothicaire sur la possible victoire d’un tel harnachement relève du plus grand amateurisme, si chacun vaut + 1, l’effet répulsif vaut - 9 à chaque addition, je vous laisse augurer du résultat négatif.
    Outre le calcul perdant, quel message offrons-nous à notre électorat dont je rappelle qu’il ne consiste pas en un conglomérat de purs et durs, mais de français souvent d’origine modeste qui n’ont plus que nous pour seul espoir.
    Nous n’avons pas le droit de faire cela à notre peuple, nous devons être tout au contraire les responsables qui se donnent comme devoir de ne se mettre qu’à son seul service, parce qu’il est le peuple de France, et que la France est l’objet de notre unique ambition.
    Quel message brouillé cela donnerait-il quand au sein même du Front, nous n’avons eu de cesse de dire, à raison, que nous n’étions pas l’extrême-droite et que nous ne saurions nous confondre avec aucune raison politique somme toute assez mondialo compatible et dont les dirigeants ont toujours fait appel à ne pas voter pour le Front national quand ils ne présentaient pas des listes dans l’unique but de nous nuire.
    Devrions-nous prendre les bâtons qu’ils nous ont mis dans les roues pour nous faire battre ?

    Marine bien au contraire, appelle au rassemblement de tous les français quels qu’ils soient, le seul mot d’ordre s’appelle France, nous l’appellerons toujours France.

    2) Les priorités de chacun

    Bruno Gollnisch a fait ces dernières années de la Liberté d’expression un de ses chevaux de bataille.
    Il a raison, mais hélas, quelle est la prorité ?
    Que vaut la liberté d’expression sans la capacité de réflexion perdue dans nos écoles aux méthodes mondialistes?
    Et trop focaliser son attention sur ce sujet si préoccupant soit-il, est-il judicieux ?
    Que vaut-il dans l’urgence d' un monde qui s’écroule, quand nos compatriotes ne trouvent plus de travail ou si peu et si mal payé quand la vie devient toujours plus chère.
    Il en va pour certains de seulement pouvoir vivre, ils sont notre priorité des priorités, savoir et voir les plus faibles d’entre nous être sacrifiés sur l’autel du mondialisme, suscite la colère qui chauffe nos épées, qu’on touche à un seul Français dans sa dignité de pouvoir vivre de son travail et le Front monte au créneau.

    Le social, c’est le Front national, la démocratie, c’est le gouvernement pour et par le peuple qui l' exerce par ses représentants dans notre république française.
    Notre peuple est notre seul guide, il est le peuple de France, et la France est le merveilleux trésor que nous nous devons de protéger à son entier et unique service.

    C’est ainsi que Marine a su mettre en exergue la plus haute attention que nous devions porter sur la protection des services publics, ils sont notre bien commun dans notre lien commun qu’est la Nation.
    Tous les outils que nous a laissé notre histoire doivent être préservés quand l’intérêt de notre peuple nous le dicte.
    Je crains que l’entourage extérieur au Front mais favorable à Gollnisch n’encourage une vision «lobbyiste» de la politique.
    Et là encore Marine a su voire les risques, avec sa vision de la laïcité, elle forge une protection contre toutes formes de pressions quelles soient d’origines religieuses, sociétales, économiques, etc.

    4) La personnalité

    Oserions-nous dire que la providence ne joue pas un rôle dans nos cœurs ?
    Notre mythologie dont on sait qu’elle forme l’âme des nations, ne nous a-t-elle pas laissé croire en l’homme providentiel ? Et quand les temps vont mal, n’est-ce pas l’objet de tous nos espoirs ?

    Marine est jeune, mais à cet élan, elle ajoute celui d’une grande expérience à son arc.
    Elle sait ce qu’est la vie, elle a pris tous les coups, toutes les douleurs et Dieu sait que sa pudeur ne les avoue pas toutes.
    Bruno est intelligent, mais Marine y surajoute d’être brillante, elle voit juste, elle a ça dans le sang serions-nous tentés de dire.

    Enfin, Marine n’est-elle pas une évidence pour nous et au-delà.
    Elle est belle dans toute sa profondeur et cela se voit, mon dieu, comme dirait notre Pagnol de façon bienveillante, elle n’a pas la pâle figure d’un antialcoolique, et au pays du pinard et du saucisson, cela doit bien avoir sa petite importance.
    Au-delà de la note plaisante, Marine a la note si juste, elle a l’oreille politique absolue, laissons-lui dérouler la partition entant que chef d’orchestre, oui elle saura utiliser sa baguette de magicienne, et il le faut, c’est une nécessité, nous ne pouvons nous permettre un accord sans diapason.
    Chacun sa partition, chacun son instrument, mais nous jouons le même répertoire et Marine mène le combat, la danse sera celle des sabres, exaltante mais exigeante.
    Si l’aventure vous tente, sachez que ce sera la dernière chevauchée, il est impératif de vaincre, l’ennemi est clairement le mondialisme, pour la France et les nations qui ne sont-elles-mêmes, que le visage de notre humanité.

  • Ecole, le devoir d'intelligence

    Ecole, le devoir d'intelligence

      Mais que fait le Conseil de l'Europe !

     Alors que ceci est un flagrant délit de maltraitance. Ces enfants sont en grandes vacances, il fait chaud, et quand d'autres sont au bord de la mer, maman leur donne des exercices de Bled !

    Toute personne un peu informée sait bien qu’au niveau de l’Éducation Nationale, ce n’est pas le ministre qui décide.

     Depuis que le Général de Gaulle a laissé cette sphère à une certaine gauche, le noyautage est évident. C’est la FEN et la pieuvre des syndicats et associations qui gravitent autour qui y font le jour et la nuit [surtout la nuit en l’occurrence].

    L’idéologie égalitariste et libertaire a conduit le niveau de nos enfants au désastre que l’on sait. Les IUFM ont mis en pratique les théories illogiques des pédagogues apprentis sorciers tels que Philippe Meirieu, et les professeurs des écoles, subissant eux-mêmes le système depuis les années 70, ne connaissent même pas la méthode alphabétique, celle employée par tous les parents au fait du problème.

     Il est intéressant de noter que les organisations internationales, comme l’OCDE, préconisent exactement les mêmes méthodes que celles des IUFM, et l’on voit encore que les tenants de l’ultra-libéralisme et de la prédominance de l’économique sur le politique trouvent dans la gauche française les idiots utiles qui leur permettront de maintenir le système en place. Les conclusions du désormais incontournable rapport PISA, qui évalue le niveau des élèves âgés de 15 ans dans les différents pays de la planète, ne doit pas être un leurre. Certes, le niveau des petits français est catastrophique, mais je dirais qu’au royaume des aveugles, les borgnes sont roi. Ce rapport a pourtant cette fois-ci une différence majeure avec les précédents. Où, jadis, il ne se préoccupait que de connaître l’impact économique des méthodes, et leur niveau de conformité avec la règle qu’il avait établie [autonomie de l’élève, bonheur d’apprendre], il s’est attelé cette fois également au niveau de maîtrise de la langue et sur le niveau scientifique des élèves [l'on sait d'ailleurs dans ce domaine qu'à 15 ans, ça n'indique pas grand chose sur leur orientation future].

     A noter que la question de l’autonomie reste à préciser : est-ce que la propension à répéter le peu qu’on a appris suffit à être autonome, où est-ce la faculté d’aller plus loin, basée sur de solides acquis, qui fonde le principe ?

    Selon le dernier rapport, le modèle finnois caracole une fois de plus en tête. Il est drôle de constater que tout le monde veut faire comme lui alors que par ailleurs, l’évaluation des élèves ne doit surtout pas faire l’objet de classement, car il serait mauvais qu’ils connaissent leur niveau : ils sont tous bons, beaux et merveilleux qu’on vous dit. Ce qui en fait, au demeurant, des personnes arrogantes et sans aucune humilité devant la connaissance.

    Pourtant, l’émulation que ce rapport suscite n’est pas feinte. Il est donc intéressant de se pencher sur le modèle finlandais. On constate que la petite enfance d’un Finlandais n’est pas exactement la même que celle d’un petit Français, puisqu’il n’est scolarisé qu’à partir de 7 ans après avoir appris à lire à la maison ! Beaucoup de mères font le choix de s’en occuper, ou, si elles ne le font pas complètement, dans des proportions beaucoup plus grandes que chez nous. La mère de famille que je suis y voit la clef de voûte d’un bon départ dans la vie, même s’il est difficile de faire passer aujourd’hui l'idée qu’il n’y a rien de plus parfait qu’une maman pour ses enfants [sécurité affective, fermeté dans le respect des règles], car c’est elle en premier chef qui pâtirait des conséquences, sans la culpabilité que pourrait éprouver une mère absente. Et qu’on ne me raconte pas que ce n’est pas intellectuellement satisfaisant, cela dépend de chacun car, à bac +4, je me sens au moins aussi stimulée que ma sœur à bac +10. De même, les revenus n’ont rien à voir là-dedans : j’élève seule mes quatre enfants avec un petit temps partiel et seulement depuis qu'ils sont tous scolarisés, et cela n’empêche pas mes enfants d’être en tête de classe. La différence se fait sur l’instruction et l’éducation que l'on a reçues.

    En Finlande, le niveau de correction des enfants est tout à fait remarquable, il ne viendrait jamais l’idée à l’un d’entre eux de dégrader quoi que ce soit; c’est juste un fait. Il est également notable que le taux d’immigration est très faible et que les quelques russes qui viennent s’installer dans le sud sont immédiatement assimilés, les prédispositions à apprendre les langues étrangères, la relative facilité du finnois, surtout par rapport au russe, sont autant de paramètres. La France est arrivée en 19ème position, en baisse constante.

     Dans notre école de la République, jadis creuset de la Nation, le fondamental [lire, écrire, compter], la rigueur, l’effort et le mérite ont été délaissés, voire méprisés au profit du ludique et du superficiel.

    Les livres n’ existent plus au primaire, il est même proposé au concours de recrutement des professeurs des questions très ouvertes du genre: « Montrer que le fait de ne pas utiliser de livre au CP n‘est pas nuisible, et même bénéfique pour l'apprenant ». Pour quelqu’un comme moi qui entend démontrer exactement le contraire, c’est merveilleux. On ne fait plus que du copier-coller de feuilles volantes, la consommation de colle étant inversement proportionnelle à la présence de livres de cours; la colle est d’ailleurs un accessoire très tendance pour les petits en mal de sensation. Si par hasard un livre est étudié, la "médiocritude" est caricaturale, cela reste du niveau d’un Titeuf, guère plus. Car l’idée est de brosser l’enfant dans le sens du poil. Cela est censé le rassurer, or je crois que c’est exactement le contraire, ce n’est que mépris et impossibilité de s’élever qu’on lui offre.

    Les enseignants réussissent à faire croire aux parents que lire des choses vulgaires et grossières, c’est pour apprendre à l’enfant à ne pas les faire; c’est idiot, une mère de famille n’avait jamais pensé à ça [encore que l’on voit de tout aujourd’hui]. Cela me rappelle un certain Yannick Noah qui venait expliquer ses théorie sur la drogue au journal du service public, et comment il souhaitait que ses enfants y goûtent pour qu’ils apprennent.

     Tout doit être plaisir, l’enseignant doit organiser des séances de recherches, qui demandent un travail considérable de sa part d’ailleurs, pour que l’enfant ne s’ennuie pas. Ce sont des usines à gaz, car outre le fait que la classe se dissipe rapidement, les élèves en ressortent avec une impression de savoir qui se dissipera aussi très vite. Pourtant, une bonne leçon suivie d’exercices, ce n'est pas fun, mais ça marche. Et on n’a encore rien inventé de mieux que le travail pour maîtriser un savoir.

    Qui ne comprend pas, comme le démontrent de nombreux scientifiques, que le cerveau se structure par un apprentissage progressif et rébarbatif, allant toujours du plus petit élément vers le plus complexe ? Que c’est ce travail qui amène le petit d’homme à la possibilité d’avoir une réflexion, une pensée critique libre ? Et que c’est par l’instruction que l’enfant s’éduque ? On peut toujours répéter à un enfant qu’il faut être tolérant, si les neurones qui analysent ne sont pas connectés, il ne le comprendra jamais. Et les faits, têtus, sont là pour le démontrer : alors qu'il n’y a jamais eu autant de débats d’éducation à la citoyenneté et autres "vie scolaire" censé juguler les violences et incivilités, celles-ci n’ont jamais été aussi nombreuses même dans les établissements "calmes".

    De toute façon , l’institution fait comme si le petit était un être responsable, qui doit lui-même trouver les solutions à tous les problèmes et établir les règles. On nie le fait même qu’il soit un enfant. À la question, « Qui es-tu ? », Saint -Exupéry fait dire dans la bouche de son merveilleux Petit Prince: « Un ignorant ». Ce n’est pas un manque de respect ni de considération que de penser cela, c’est juste la réalité.

     Aujourd’hui, en apprenant globalement, l’élève ne peut en général que répéter bêtement une pensée pré-mâchée, car, pour la plupart, seule cette partie du cerveau a été activée. C’est juste de la médecine. Les progrès montrent aujourd’hui les mécanismes grâce à des marqueurs. C’est le prix Nobel de médecine 1981 Roger Sperry qui a été récompensé pour ses études mettant en évidence le phénomène; il a étudié le fonctionnement du cerveau des enfants ayant appris selon différentes méthodes, et le résultat est sans appel. Il vient conforter le bon sens d’une mère de famille ou les instituteurs qui, jadis, pouvaient mener le fils d’ouvrier au même niveau d’excellence que le fils d’un ministre. Ils peuvent dorénavant atteindre tous les deux le même niveau de médiocrité, mais cela ne console pas.

    Le professeur au Collège de France Stanislas Dehaene, dans son récent ouvrage Les Neurones de la lecture, Laurent Lafforgue, médaillé Fields de mathématiques (équivalent du prix Nobel) "démissionné" du Haut Conseil de l’Education car il avait pointé le risque que le système actuel faisait courir à notre Nation -tant dans le domaine littéraire que scientifique-, et bien d’autres, font tous la même analyse quant au diagnostic et aux solutions.

    Le gouvernement français préfère laisser le pouvoir aux mains d’idéologues en jugeotes courtes.

    Pour l’avenir de notre Nation, il est indispensable de prendre conscience de cela. Parce que la France est la patrie de Rabelais, La Fontaine, Descartes, Montesquieu, Voltaire, Rousseau, Pasteur, Curie et tant d’autres, nous avons le devoir de réagir et de faire la meilleure école du monde.

    Oriane Borja >>

    orianeborja

  • Que le conseil de l'Europe s'occupe de son cul !

    Réaction à l'interdiction de la fessée par le Conseil de l'Europe

    Que le Conseil de l’Europe s’occupe de son cul !

     Je n’ai pas pour habitude d’être grossière ou vulgaire mais la tentation était trop grande lorsqu’à nouveau, il est question d’interdire la fameuse fessée. Les technocrates auraient une fois de plus mieux fait de s’abstenir plutôt que de se mêler de choses qui ne les regardent en rien. Ils sont déjà suffisamment pénibles avec l’inflation de leurs directives dans tous les domaines, voilà qu’ils viennent s’immiscer dans les affaires privées des familles, « big brother is watching you » again.

     Je suis maman de quatre enfants, j’ai un instinct maternel exacerbé qui fait que dès la maternité, quand la plupart des femmes, incitées par le personnel médical, ne songent qu’à se reposer et à confier leur bébé à la nurserie ,je n’aurais pour rien au monde perdu une seule miette du bonheur immense d’être à côté de mon enfant, de l’allaiter et de le serrer contre mon cœur. Tandis que dans la nurserie c’était la chorale de nourrissons malheureux, le mien s’endormait toujours paisible contre moi, un rictus aux lèvres. Ensuite, il ne m’aurait même pas traversé l’esprit de le faire élever par quelqu’un d’autre, dusse- je me « priver de tout », la pleine satisfaction de prendre soin de mon enfant, suffisait à tous mes besoins. Le résultat est un enfant qui ne pleure jamais car j’anticipais toutes ses attentes, un bien-être et un bonheur total, une merveilleuse complicité, un plaisir à nul autre comparable, et je plaignais sincèrement les mères qui se privaient ou ne pouvaient s’offrir le même luxe que moi. Puis le temps passe vite, à même pas un an, il comprend déjà le « NON »de sa mère; et oui, il y a des choses qui ne se font pas. Rapidement il peut déjà recevoir sa première fessée sur la couche, elle ne fait pas mal et est suffisamment efficace pour qu’il comprenne que maman ne veut absolument pas qu’il fasse telle ou telle chose, le plus souvent parce que c’est dangereux pour lui; il pleure mais l’amour est là, il comprend vite et rapidement il ne fera plus ce qui a tant fâché celle qui l’adore et qu’il adore , et au besoin, quelques piqûres de rappel mettront un terme définitif à ses velléités. On lui explique, il apprend à comprendre et il vous en est reconnaissant .

    La fessée ou la claque peuvent mettre un terme à une colère qui, si on la laisse dégénérer, le met dans le désarroi le plus épouvantable, j’ai vu des enfants se mettre dans des états terribles, le pédiatre averti sait envoyer alors une claque salutaire pour lui remettre les idées au clair et lui éviter un danger imminent. Ne pas s’interdire la fessée, c’est s’offrir l’opportunité de n’avoir quasiment jamais l’occasion d’en donner; après, le regard prometteur de la maman ou du papa, suffit. Montrer sa satisfaction, l’inciter à avoir une bonne attitude, le punir sans culpabilité aussitôt qu’un comportement est répréhensible, ou même qu’il risque de dégénérer, voilà le secret d’une éducation qui ne vous offrira que d’immenses satisfactions : des enfants qui savent se tenir partout, qui canaliseront leur énergie sur des jeux ou leur travail plutôt de passer leur temps à faire des caprices ou à emmerder le monde pour qu’enfin on leur montre qu’il y a des limites.

     L’éducation est l’affaire des familles et est à porter de tous si on s’en donne les moyens, libre à chacun de prendre ses responsabilités en ce domaine et d’en subir toutes les conséquences. Si seulement, elles ne débordaient pas sur la vie de chacun, si l’école par exemple, qui parallèlement à l’éducation de l’enfant-roi, n’avait pas démissionné elle-même de toutes formes d’autorité, réduisant la cour de récréation, quand ce n’est pas la classe, à une jungle dont la loi est celle du plus fort. Il n’y a pas de fatalité en ce domaine, la télé ou l’ordinateur ne sont pas responsables de ce que nous faisons de nos enfants, ils ne servent que de prétextes à nos carences. Même si ces media « élèvent » aujourd’hui certains enfants, ce n’est pas la faute des machines mais bien la nôtre si nous n’offrons que ce choix à nos petits. Contrairement à ce que l’on pense, un enfant n’est jamais trop aimé par sa mère, les miens n’ont jamais eu de mal à me quitter pour aller à l’école par exemple, point de peur , de pleurs ni d’angoisse, la sécurité affective, l’assurance de savoir se conduire et les voilà libre de commencer à affronter le monde sous les meilleurs hospices, un monde qui , de toute façon , ne sera pas tendre avec eux; les maîtresses apprécient ces enfants tout prêts à se mettre aux travail, et elles sauront vite voir les enfants bien élevés qui leur faciliteront la tâche.

    Alors, certaines mamans vont hurler mais une seule chose m’importe : les enfants, car ils sont les plus faibles, et la société dans laquelle ils vont grandir; une société qui, si elle ne les a pas tués dans le ventre qui devait les protéger, ne leur laisserait pour vivre que l’éducation par l’état, petit d’homme déjà réduit à l’état de numéro, où comme dans l’univers prémonitoire d’Orwell, il serait tout prêt à dénoncer les « déviances » de ses parents ? Il faut savoir dénicher tous les éléments de totalitarisme qui gangrènent notre société et qui, si on n’y résiste pas, nous envahirons, nous en serons là aussi que les seuls responsables.

    Oriane Borja

    29/08/2008 - 18:01

    bravo madame
    vous aimez vos enfants et vous en serez fiere plus tard.
    ils vous seront aussi reconnaissants de ne pas en avoir fait ce que les decideurs politiques de nos jours veulent en faire de part leurs idees irresponsables : des voyous qui ne respectent plus les autres
    les scenes de violences de plus en plus frequentes dans les etablissements scolaires en sont la preuve. mais nos charmants et veneres decideurs europeens
    ne l'ont toujours pas compris et ne le comprendront de toute facon jamais.
    on se demande d'ailleurs pourquoi certains parents font des enfants:a peine sortis du ventre de leur mere ils se retrouvent a la nurserie et quelques mois apres en compagnie d'une nourrice .comment certaines meres peuvent t'elles se "debarrasser"
    de leur petit aussi rapidement ?
    par contre 2 ou 3 petites tapes sur les fesses sont considerees "hors la loi".......
    quelle est cette epoque de debiles profonds ? surtout dans les hautes spheres.
    continuez a donner de l'amour a vos enfants comme vous le faites madame
    (certains de vos detracteurs n'en seront peut etre pas capable)