Dans le bassin industriel de Saint-Nazaire, on connaissait les Trois Huit, on connaît dorénavant les Trois I, le Front National compte, lui, bien remettre les points dessus :
Insécurité sociale, Insécurité, Immigration.
1) Insécurité sociale :
Le bassin d’emploi du secteur, du fait de son caractère industriel, connaît les pires difficultés du département :
7 000 demandeurs d’emplois en catégorie A sur Saint-Nazaire, soit 9,4 % de chômage et les offres d’emploi ont tendance à se faire dans le travail précaire, catégorie C (activité réduite de moyenne ou longue durée), désormais le plus privilégié, faisant des êtres humains, une variable d’ajustement au service de l’économie de la rentabilité maximale.
On n’offre d’ailleurs plus un métier, mais un « job », hybride jetable accompagné par l’Education Tout au Long de la Vie.
Faible salaire ponctué, ou pas, de formations « reconvertissantes », plus ou moins et mal rémunérées, voilà l’avenir sur lequel on nous contraint de nous adosser.
Rappelons que le département compte près de 40 000 familles au RSA auxquelles viennent s’ajouter les chômeurs en fin de droit qui n’auraient pas d’autres ressources.
Ou encore que sur la seule ville de Saint-Nazaire, 3 200 familles sont en attente de logement.
Comment fonder et entretenir une famille dans ces conditions ? Nous n’aurons pas la réponse, et pour cause.
Le Front National propose de renouer avec le principe de bon sens et naturellement écologique, de produire et consommer au plus proche.
Nous proposons de relocaliser l’emploi et de rétablir comme la France l’avait toujours connu, des frontières qui servent d’écluses intelligentes en contrôlant tous les flux, et en les mettant à notre niveau par des taxes modulables et remboursables contre l’achat de nos propres produits.
Le Front National propose également de revenir sur la Loi de 73 qui nous a imposé d’aller emprunter sur les marchés financiers à des taux exorbitants quand nous le faisions à notre propre banque à taux très faible, nous avons aujourd’hui payé la quasi totalité de notre dette rien qu’en intérêts, c’est-à-dire que l’argent des impôts et des taxes sert essentiellement à engraisser les banques internationales.
2) Insécurité physique et des biens :
L’affreux meurtre de la petite Laëtitia prouve que la délinquance, de plus en plus violente, touche aussi bien les zones urbaines que rurales, et que notre département n’est pas épargné.
En 2010, en Loire-Atlantique, il y a eu une hausse de 5,7 % des violences aux personnes, de 14,4 % des cambriolages et de 19,2 % des incendies volontaires de voitures, etc. alors que la sécurité devait être une priorité.
Et cela n’est que la partie émergée de l’iceberg, selon l’Observatoire national de la délinquance, seuls 35 % des faits font l’objet d’une plainte.
Comme dans tous les domaines, ce n’était qu’une opération de com’ du gouvernement, incapable de prendre les mesures qui s’imposent :
- rétablissement de l’échelle des peines dont la clef de voûte est la peine de mort, légitime défense de la société face à des êtres qui ont montré par leurs actes d’une atrocité barbare, qu’ils n’avaient plus rien d’humain.
Les autres peines s’effondrant mécaniquement vers le bas en son absence.
Il faut créer des places de prison afin que chaque délinquant ou criminel y ait une place, pour certains, le bracelet électronique n’est qu’un trophée, la liberté, qu’une invitation à recommencer, on ne croit plus à la sanction quand elle est trop conditionnelle.
- rétablissement d’une école qui structure au lieu de formater, en revenant à une réelle transmission des savoirs et à une discipline indispensable. Tous les actes et comportements répréhensibles doivent faire l’objet d’une sanction appropriée et effective, il faut arrêter de discuter avec les enfants, ils doivent pouvoir être confrontés à des adultes responsables qui leur indiquent clairement les règles auxquelles correspondent des sanctions et non des « smileys » plus ou moins sympathiques.
N’oublions pas que les enfants sont les hommes de demain.
- rétablissement des services publics de la police (commissariat de quartier et 23 effectifs de police supprimés sur Saint-Nazaire) et de la justice.
Notre République n’est plus si nous n’exerçons plus nos droits « régaliens » (Eh oui, notre république française descend des rois de France).
Les coupes sombres qui nous sont imposées par les marchés financiers suivies par les directives du FMI, révèlent que nous ne sommes plus maîtres chez nous.
De notre liberté républicaine qui se traduisait par notre souveraineté, il ne reste rien. Plus de souveraineté monétaire, l’argent étant le nerf de la guerre, plus de souveraineté législative et judiciaire (notre droit se calquant sur les directives mondialistes), ni en matière de sécurité extérieure ni intérieure.
La république française finit chaque jour un peu plus d’être achevée sous les coups des mondialistes.
3) Immigration
Si notre région connaît quatre fois moins d’immigration que l’est et le sud de la France, elle n’en méconnaît pas moins certaines conséquences.
Il est évident qu’en matière de logement par exemple, et alors même que nombreux des nôtres souffrent de pauvreté et d’être mal-logés, les familles immigrées (l’immigration étant devenue comme ailleurs une immigration de peuplement par regroupement familial) sont prioritaires car entre ceux qui ont peu et ceux qui n’ont rien et/ou de plus grandes familles, les seconds priment.
De même, alors que les départements vont être amenés à faire des coupes sombres drastiques en matière de politique départementale: aide sociale, collèges, pompiers, maisons de retraite, routes, etc…(« Mission FMI » ainsi dénommée et rendue publique par Marine Le Pen qui détient une copie de la lettre récente de l’ex Secrétaire d’Etat aux Collectivités territoriales, Alain Marleix, qui enjoint les présidents des Conseils Généraux à ces restrictions budgétaires), il faudra partager les miettes avec de nouveaux ou récents arrivants dont les pères n’ont pas contribués par leur sueur ou leur sang parfois, à bâtir notre avenir.
On nous somme de croire que notre natalité serait cause de notre perte en l’absence d’immigration, quand les politiques familiales sont dérisoires et que tout pousse les familles à être dissuadée d’avoir des enfants.
La préférence nationale que nous appelons de nos vœux, ne s’appliquent dans aucun domaine sauf encore la fonction publique, qui est tout de même ouverte aux ressortissants européens ou suisses, et à tous dans certains secteurs (médecine hospitalière, enseignement supérieur).
Pire, nos dirigeants suivent dorénavant et là encore, une politique anglo saxonne, en accordant suite aux revendications communautaristes des populations auxquelles on ne demande plus de s’assimiler à nous (exemple des récentes demandes communautaires concernant les cimetières nazairiens, cantines, piscines, etc.).
Nos dirigeants prennent donc le risque de détruire le creuset républicain, les mêmes qui ne cessent d’invoquer la république, n’ont donc cessé dans tous les domaines d’en saborder les piliers, quand le Front National en est le plus virulent défenseur.
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