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manif pour tous - Page 2

  • Robert Ménard ou, comment le Front National n'en finit jamais de se fourvoyer avec les maffias et la CIA.

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    On ne change pas des méthodes et d'un agent si près de ses maîtres et "mécènes".


    Evidemment, il était facile pour lui de gruger les équipes de Marine Le Pen dont le mouvement national est cerné de toute part par le soft power américain. A l'insu de son plein gré ?

    Et où l'on comprendra encore qu'entre l'affrontement artificiel, programmé FEMEN/ Manif Pour Tous-Printemps Français, l'on retrouve derrière, les mêmes financiers, les mêmes donneurs d'ordre, au service d'un unique but :  l'hégémonie du système libéral maintenant l'oligarchie industrialo financière au pouvoir.

    [En août 2011, Jean Robin -de l'Ecole de guerre économique, berceau libertarien- collabore avec Robert Ménard -l'ami de Serge Ayoub- pour l'animation de la matinale (7h-8h30) de Sud Radio dont la grille est établie par Denis " Florent" Cheyrouze (cofondateur de Boulevard Voltaire et que l'on retrouve également sur Chretiente.info) de l'Opus Dei ‪#‎Lemondeestpetit‬.]





    Bonne nouvelle pour : tous les allergiques aux manigances de la CIA, les contribuables français qui veulent savoir où passent leurs impôts, les journalistes, les reporters sur les champs de bataille, les amoureux de la-presse-libre-de-dire-la-vérité, les syndicats de journalistes, les consommateurs de médias et, globalement, tous les braves gens fatigués d’être enfumés par une fausse ONG qui lape dans les abreuvoirs de l’Oncle Sam.

    Dans la première semaine de septembre 2009, RSF a (enfin !) publié ses comptes 2008. Et les indicateurs sont au rouge.

    En effet, malgré le renfort financier de deux nouveaux sponsors US dont le pâle vernis laisse transparaître le sigle CIA, c’est le recul, voire la dégringolade.

    Seule la vente de tee-shirts anti-chinois a permis d’éviter un méchant déficit. Mais RSF peut-elle décemment réclamer une organisation annuelle des J.O. à Beijing ? Les Chinois accepteraient-ils d’offrir tous les ans à la meute chauffée à blanc par Robert Ménard une jeune handicapée protégeant la flamme olympique ? (1) Et cela, pour que RSF puisse continuer à financer ses luxueux locaux parisiens, pourvoir à son ruineux fonctionnement et au train de vie de ses cadres ?

    On peut en douter.

    D’où l’on conclura que les comptes 2008 de RSF amorcent ce qui n’est que le début d’une déconfiture due à ce que fut RSF de Robert Ménard. Compte tenu de ce qu’elle est (de terriblement ressemblant) avec son nouveau patron, Jean-François Julliard, la décrue ne pourra que se poursuivre.

    L’heure de payer l’addition est arrivée.

    Dans son livre « Des libertés et autres chinoiseries » (2008, Robert Laffont) Ménard se plaint : « Si vous tapez sur Google : « Robert Ménard + CIA », le site de recherche vous propose … 114 000 liens ». Vérification faite ce jour (toujours vérifier ce que dit Ménard, c’est la règle N° 1 du chasseur de mensonges), le chiffre est inférieur, mais très élevé cependant).

    Ce déferlement qui aurait dû alerter RSF avant d’atteindre un tel niveau ne saurait tarir. En effet, depuis ce constat, dans une folle fuite en avant visant à compenser les défections nationales, RSF est passée de quatre à six entreprises financées par des officines liées à la CIA, parfois en osmose fusionnelle puisqu’on a vu certains des dirigeants de ces paravents ajourés diriger directement la fameuse agence de renseignement états-unienne que personne ne peut qualifier de philanthropique.

    Quelques chiffres du budget de 2008.

    - Le total des recettes qui était, en 2007, de 5 842 326 euros, chute en 2008 à 4 874 443 euros, soit près d’un million de moins (967 883 euros exactement), soit moins 16,55 %.

    - L’engouement du public pour les calendriers et les trois albums de RSF a faibli. Les chiffres totaux des ventes tombent à 160 000 exemplaires contre 225 000 en 2007. Perte de recette : 24 %.

    - Les recettes publicitaires des albums ont chuté de 30%.

    - Le mécénat a diminué du fait de « l’absence de recettes non récurrentes » (sic). Du coup, les rentrées à ce poste-là sont passées de 20 % à 10%.

    - La part de nos impôts que RSF a reçue et qu’elle appelle « financements publics » (ministères et Office français pour la francophonie) a baissé d’un tiers en passant de 9% de son budget à 6 %.

    - Quant à la part de cotisations par ses maigres troupes adhérentes (moins de 1500), elle est si faible que RSF ne la fait pas apparaître dans ses bilans.

    Des locaux luxueux à payer.

    Or, RSF doit payer l’acquisition en 2007 de son superbe siège social à Paris, ce qui a impacté cette année son budget « à hauteur de 285 K€ » (285 000 euros, mais RSF écrit 285 K€, c’est mieux pour minimiser) avec prévision du même coût pour les années à venir.

    Par bonheur, « la vente de milliers de tee-shirts » et la redevance de la licence de RSF (?) sont venues abonder de 41% les recettes propres de RSF.

    Quoi qu’il en soit, si les gogos ont acheté des tee-shirts, les « décideurs » n’ont pas aimé cette agitation. En terme d’image de marque, cette campagne anti-chinoise a donc été coûteuse pour RSF et on ne fait que commencer à en voir les effets.

    L’un d’eux est que Robert Ménard a été démissionné, prié de l’annoncer un vendredi, de vider son bureau le lundi et de se tenir au large. Auparavant, et en quelques mois, il avait créé un schisme profond entre la France et la Chine (pour la plus grande joie de Bush qui se pavana près d’une semaine à Pékin pendant les J.O.), il avait dénoncé la « lâcheté » de l’UNESCO, regretté que cette organisation internationale se soit « déculottée », remarqué que le président du Comité international olympique (CIO), Jacques Rogge, est un « lâche et un salopard » et accusé Nicolas Sarkozy, pour qui il dit avoir voté, de participer à une « coalition de lâches » dans laquelle nul n’a remarqué qu’il incluait le locataire de la Maison Blanche d’alors, bourreau de l’Irak et de l’Afghanistan, chef des tortionnaires de Guantanamo.

    Sur ces mâles paroles, il a filé vendre sa force de travail humaniste au Qatar, une dictature où la presse n’a pas le droit de critiquer le monarque, ses femmes, sa famille, sa politique, les pratiques de la flagellation et de la torture, le quasi-esclavage des immigrés, etc.

    Là -bas, grassement payé de son propre aveu, il s’est trouvé à la tête d’un budget de 3, puis 4 millions de dollars pour faire fonctionner un prétendu Centre d’hébergement de journalistes exilés. Dans ce havre de liberté, qui resta d’ailleurs quasiment vide, il était interdit aux hommes et aux femmes de se rencontrer, ce qui obligea à créer en vérité deux lieux distincts.

    Le caractère autoritaire de Ménard (« dictatorial », dit Rony Brauman) et sa prétention à gérer seul l’argent offert par l’émir firent monter la tension. Le monarque qatarie prétendait qu’un de ses parents, membre du conseil d’administration du Centre ménardo-misogyne devait aussi regarder où passait l’argent. Echouant à devenir là -bas ce qu’il avait été à Paris, c’est-à -dire le seul maître à bord, Ménard s’est tardivement aperçu que le Qatar n’était pas une démocratie et que la presse était brimée.

    Il est alors parti en fustigeant les défauts liberticides de son ex-maître et en oubliant (et tous nos médias avec) les propos flatteurs qu’il tenait quelques mois auparavant sur le « seul pays arabe où l’on peut créer un tel Centre pour la liberté ».

    La presse courbée en a fait ses titres virils : « Robert Ménard claque la porte du Qatar ». Sur les raisons qui le poussèrent à aller offrir ses services à cette dictature liberticide où les journalistes ont intérêt à la fermer, nos médias eurent la discrète élégance de ne pas questionner le planétaire donneur de leçon. Ce qui laisse à la grande âme qui a caressé un moment l’espoir de devenir député européen sur une liste du MODEM (Bayrou, alerté par ses conseillers, l’a éconduit) du temps pour préparer le point de chute dont il rêve tous les matins en se rasant : la mairie de Béziers.

    Mais partout, le doute est né sur RSF et son co-fondateur.

    Qui finance ou aide encore RSF en France ?

    Qui finance ? Nous tous, que cela nous plaise ou non, par une partie de nos impôts et de l’argent que nous donnons à des entreprises privées en faisant nos achats. Le tout va renflouer RSF et ralentir son nécessaire déclin.

    On a vu que les sponsors privés de RSF deviennent plus pingres. Toujours adepte du camouflage, RSF écrit dans sa rubrique « Comptes 208 » : « Les entreprises qui ont aidé Reporters sans frontières en 2008 sont principalement ... ». Le « principalement » indique qu’elles ne sont pas toutes listées là où nous les cherchons. Tiens, pourquoi ?

    Les entreprises françaises dont le nom est présent dans le bilan comptable sont : la Fnac, Carrefour, Casino, Monoprix, Cora, les sites Internet alapage.com, fnac.com, amazon.fr, A2Presse et plus de 300 librairies qui continuent à proposer la camelote de l’épicerie compassionnelle à leurs clients.

    Un complément à la liste des entreprises et partenaires qui ne figurent pas dans la rubrique « Qui sommes-nous ? » sous rubrique « Comptes 2008 » est discrètement entreposé dans la rubrique « Agir avec nous », sous-rubrique « Etre partenaire ».

    Rubrique « Agir avec nous. Etre partenaire ».

    1. Entreprises qui aident à renflouer les caisse de RSF avec les albums de photographies : les NMPP, le SNDP, l’UNDP, Relay, la Maison de la presse, Mag Presse, Intermarché, Auchan, la Fnac, CFAO, France Loisirs, A2Presse, Métrobus, AAP, PROMAP, SEDDIF et Interforum Editis qui diffuse gracieusement les albums à la Fnac, chez Virgin, Cultura, Carrefour, Casino, Monoprix, Intermarché et Auchan, sur une quarantaine d’e-librairies dont Amazon.fr, Fnac.com, Chapitre.com et Cultura.com et « dans près de 600 librairies » (ce dernier chiffre s’envole d’une page à l’autre chez RSF : dans la rubrique « Comptes 2008 » elles étaient « plus de 300 ». ô Rigueur comptable !

    2. Entreprises partenaires des campagnes politiques de RSF : AFP, Air France, American Express, Arte, Baume & Mercier, Veronica Magazine, la Caisse des dépôts et consignations, Digit Access, Soleil Production, Oxford (Société Lecas), le Cabinet d’avocat Jean Martin, Datapresse, Leica Camera, Radio France, Sanyo, Solidaripresse.

    Et Saatchi & Saatchi, une agence basée aux USA. Elle compte 7 000 employés et 138 bureaux dans 82 pays. Elle travaille pour 60 des 100 plus importants annonceurs du monde. Jusqu’en octobre 2004 (forum du Nouvel-Observateur), RSF a prétendu que RSF payait ses prestations. Nous lisons aujourd’hui sur le site RSF : « Depuis 2002, Saatchi & Saatchi réalise gracieusement toutes les campagnes de communication de Reporters sans frontières »). ô, amour du vrai !

    3. Ville et festival : la ville de Bayeux, le festival Visa pour image.

    4. Fondations (sic) : la Fondation EDF Diversiterre, la Fondation Ford, National Endowment for Democracy, Open Society Institute, Sigrid Rausing Trust. 
    Ici RSF oublie le Center for a free Cuba et la Overbrook Foundation, cachés ailleurs.

    5. Partenaires qui distribuent nos impôts à RSF : le ministère français des Affaires étrangères, l’Organisation internationale de la Francophonie, le Premier ministre français.

    6. Autre : l’UNESCO, qu’on est surpris de voir là . On se rappelle en effet que les formes de la campagne anti-chinoise de RSF au printemps 2008 ont conduit l’UNESCO à une rupture spectaculaire avec RSF. Des sources diplomatiques de l’UNESCO avaient alors informé l’agence de presse Prensa Latina que « la décision avait été prise en raison des fautes réitérées d’éthique commises par RSF dans le seul but de discréditer un certain nombre de pays ».

    « Les agissements de RSF ne répondent ni aux critères ni aux objectifs de l’UNESCO et montrent une fois de plus qu’il ne poursuit que le sensationnalisme en voulant s’ériger en grand inquisiteur des nations en voie de développement, relèvent les médias consultés » ajoutait l’agence de presse avant de conclure : « Pour cette raison et d’autres antécédents, l’UNESCO a choisi de rompre ses relations avec RSF et de l’exclure de toute forme de coopération dans l’avenir ».

    Qui finance RSF de l’étranger ?

    Rubrique « Comptes 2008 ».

    « Les entreprises qui ont aidé Reporters sans frontières en 2008 sont principalement Sanofi Aventis et le CFAO, tandis que la liste des fondations privées contient le Center for a Free Cuba, la National Endowment for Democracy, le Sigrid Rausing Trust, la Overbrook Foundation ». Ici, ce sont l’Open Society Institute et la Fondation Ford qui ont été oubliés mais que nous avons remarqués plus haut, ce qui permet de faire un total.

    Sous le règne de Robert Ménard, c’étaient quatre sociétés écrans de la CIA qui mêlaient leur argent aux entreprises françaises. Sous le règne de son successeur, elles sont six. Le nouveau patron de RSF, J.F Julliard, fonctionne donc comme son ancien patron, mais en pire. Ce qu’on croyait impossible.

    Examinons les six mécènes qui camouflent (si mal !) la CIA.

    1 - Le Center for a free Cuba (CFC). Pendant des années, RSF a touché de l’argent du CFC sans le faire apparaître dans ses comptes. Motus et comptes cousus (de fil blanc). Le CFC a pour unique mission d’aider à la réalisation du vieux rêve du gouvernement états-unien et de la maffia cubano-états-unienne de Miami : renverser le gouvernement cubain, reprendre tous les biens qui étaient les leurs avant la révolution (en gros : l’essentiel des terres, usines, minerais, logements, hôtels, commerces, etc.).

    2 - La National Endowment for democracy (NED), omiprésente partout où l’on peut écarter du pouvoir ceux qui servent leur pays et non les intérêts de l’Empire. Au Venezuela, son budget a été multiplié par quatre à la veille du coup d’Etat d’avril 2002. Un rédacteur de ses statuts, un de ses vice-présidents, le New York Times, ont avoué que la NED était un paravent de la CIA (2). Plusieurs dirigeants de la CIA ont d’ailleurs siégé au CA de la NED.

    3 - L’Open Society Institute de George Soros, partenaire du célèbre Carlyle Group, nid de Républicains et d’anciens membres de la CIA, dont l’un, Frank Carlucci, en fut le sous-directeur. Soros a sauvé George W. Bush de la faillite quand ce dernier dirigeait une société de prospection pétrolière. On ne compte plus les pays où l’Open Society Institute est intervenu en Amérique latine et en Europe de l’Est, pour favoriser la mise en place des dirigeants pro-états-uniens.

    4 - Sigrid Rausing Trust (nouveau sponsor) : Société de lobbying. Dans son conseil d’administration, on remarque la journaliste Christine Ockrent, membre du conseil d’Administration de RSF et épouse de Bernard Kouchner qui est à l’origine de la honteuse décoration de Robert Ménard (Légion d’Honneur). Décoration dont Ménard avoue naïvement qu’elle ne lui fut pas accordée sans réticence : "... C’est Bernard Kouchner qui a proposé mon nom. Il a même dû insister me racontera-t-il." (« Des liberté et autres chinoiseries »).

    Sigrid Rausing Trust est associée au financement d’organismes comme International Crisis Group, une ONG fondée en 1994 par… George Soros.

    5 - L’overbrook Foundation : son fondateur, Frank Altschul travailla à Radio Free Europe pour la CIA avec William Donovan, fondateur de l’OSS, l’ancêtre de cette CIA dont un directeur fut William Casey, instigateur de la NED, ce sponsor de RSF et paravent de la CIA.

    6 - La Fondation Ford (nouveau sponsor). Raymond Aron, le philosophe ennemi intime de Jean-Paul Sartre, a écrit dans ses mémoires qu’il a découvert à la fin des années 60, que le « Congrès pour la liberté de la culture » qu’il animait, était financé par la CIA via la fondation Ford.

    Qui s’étonnera encore des milliers de liens Internet qui relient RSF à la CIA ?

    Où va l’argent ?

    A la rubrique « Consultation des comptes : comptes annuels au 31/12/2008 », le lien « Utilisation des fonds » renvoie à « Aide financière de Reporters sans frontières aux journalistes et médias en danger ».

    Et là , RSF enfume les citoyens de belle manière. L’épicerie de luxe se livre à une lourdingue diversion par une longue énumération des aides dont le détail, non chiffré, est destiné à masquer la maigreur.

    Pitoyable astuce ! Après avoir fait traîner la publication de ses comptes 2008 jusqu’en septembre 2009, l’organisation nous livre ses aides aux journalistes pour l’année 2008 ET pour 2009 (de janvier à mai). Au passage, notons que la date d’arrêt des comptes de RSF est ainsi indiquée (mai 2009). On se demande pourquoi ils n’ont été publiés qu’en septembre au lieu de juin, comme l’année précédente. Il semblerait que quatre mois ont été nécessaires pour les rendre présentables au public. Présentables étant ici synonyme d’opaques. C’est-à -dire, aussi globaux que possibles.

    En 2009 (janvier à mai). RSF a dépensé notre argent ainsi (pas de chiffres donnés par RSF pour cette énumération) : attributions de bourses à des journalistes, aide à la scolarisation d’enfants de journalistes, aide à un jeune blogueur, soutiens financiers, bourses d’assistances, accueil à Paris de journalistes, aide financière et administrative, prise en charge de frais d’avocat, achat de matériel informatique pour un journal, aide financière aux familles de journalistes en prison.

    En 2008, outre le même type de prestations (toujours non chiffrées), RSF a aidé des journalistes à obtenir des logements en France, financé un rapatriement, versé une allocation pour aider à l’enregistrement d’un concert commémoratif de l’assassinat de journalistes, aidé un journaliste à retrouver sa famille, contribué à la préparation d’une conférence au Maghreb, payé les frais d’hospitalisation à Damas d’une journaliste, contribué aux frais d’hospitalisation d’un journaliste à Dubaï.

    Camouflage et poudre aux yeux.

    Le gogo dira : c’est beaucoup. Le lecteur attentif rétorquera : attrape-nigaud, tour de passe-passe, mystification.

    Voici comment RSF cache que seules des miettes de son budget vont aux journalistes : 
    1- Le montant total des sommes versées aux journalistes en 2008 n’est pas divulgué (on va comprendre pourquoi).

    2- la longue énumération des aides 2008, gonflée par celle de 2009, masque une réalité : la plupart de ces aides ne dépassent pas quelques dizaines d’euros.

    3- Chaque fois que le montant dépasse 100 euros (et dans ces cas-là seulement) RSF donne fièrement le chiffre, pariant sur le phénomène dit « effet de halo » qui incitera le lecteur à déduire que les dépenses non chiffrées sont de la même hauteur que celles qui le sont.

    Voyons donc les quelques chiffres divulgués :

    Si l’on n’oublie pas que, en 2008, des organismes publics et privés ont alloué à RSF (ou aidé RSF à recueillir) presque cinq millions d’euros pour secourir des journalistes, on sera atterré par le faible montant des sommes qui sont reversées et par l’affligeante tentative d’en dissimuler le total.

    En 2009 (janvier à mai), Reporters sans frontières a octroyé une bourse de 500 euros, à un journaliste et poète azerbaïdjanais, 500 euros à un jeune blogueur égyptien, 400 euros à un journaliste iranien.

    Si l’on fait le total des sommes annoncées (les plus grosses, donc) on obtient 1400 euros.

    En 2008, 400 euros ont été versés à un journaliste iranien, 600 euros à un journaliste éthiopien, 1000 euros à une fondation, 1500 euros aux familles de journalistes géorgiens, 600 euros à une journaliste russe, 700 euros à un caricaturiste bangladeshi, 1000 euros à l’épouse d’un journaliste en prison au Niger, 600 euros à un journaliste colombien, 4000 euros aux journalistes et à leurs familles affectés par un cyclone en Birmanie, 2000 au Working Group on Press Freedom and Free Expression (WGFENA), organisateur d’une conférence, 1000 euros à un journaliste chinois, 1200 euros pour la parution d’un journal au Tchad.

    Le total affiché est de 14 600 euros.

    En pourcentage du budget de RSF, le montant total avoué des sommes reversées aux journalistes en 2008 stagne à moins de 0,3% du budget (1400 euros sur 4 874 443). Pour espérer faire grimper à 1% du budget de RSF le chiffre des sommes reversées aux journalistes, il faudrait y ajouter la cinquantaine de versements minimes dont le montant n’est pas révélé. Or, à regarder la nature des contributions ou aides dans des pays du tiers monde où les salaires mensuels dépassent rarement les quelques dizaines d’euros, on comprend le timide silence de RSF qui ne peut décemment pas écrire : « Nous avons versé 20 ou 50 euros à tel journaliste du tiers monde et il est bien content : avec ça, il vit un mois en famille, ou il paie son avocat, ou il scolarise son fils ou tout ça à la fois… ».

    Les braves gens qui croient aider les journalistes en finançant RSF ignorent que les frais de fonctionnement de cette boutique se montent à 33% de son budget (ils varient entre 5 et 10% pour d’autres ONG).

    En 2003, 93 % du budget de RSF étaient absorbés par les frais de fonctionnement, de propagande et les salaires, ne laissant que 7% pour accomplir la mission première : l’aide directe aux journalistes. Les restitutions ultérieures des comptes ne donnent plus ce « détail ». On imagine donc que le pourcentage versé aux journalistes a encore baissé. Les extrapolations ci-dessus accréditent cette hypothèse, sans pour autant la confirmer irréfutablement. Il appartient donc à RSF de la démentir, chiffres à l’appui, si elle le peut.

    L’obsession de l’argent.

    Cette répugnance à laisser sortir de l’argent hors du circuit de RSF va de pair avec l’obsession d’en faire entrer par tous les moyens.

    En quelques clics sur la première page du site de RSF vous saurez comment faire un don, vous abonner à leurs revues, acheter des albums, B.D., calendriers, sacs à appareils photos, Tee-shirts, comment verser une cotisation, leur offrir votre assurance-vie, faire une donation et même un « legs universel » par lequel vous donnez à RSF la totalité de vos biens, comme à une secte dont le gourou vous aurait subjugué.

    Gageons que quelques pauvres hères s’y laisseront prendre encore quelque temps. Mais en faisant connaître autour de nous cette face cachée de cette drôle d’ONG, nous pouvons sonner le glas de l’imposture.

    Maxime VIVAS

    PS. RSF est une « organisation reconnue d’utilité publique » qui reçoit à ce titre des subsides publics. En contrepartie, elle est tenue de fournir à qui les demande les informations sur, par exemple, le détail des sommes reçues des USA, le détail des sommes versées aux journalistes, le détail des frais de fonctionnement, la composition de son conseil d’administration, le coût de son siège, les salaires, etc. Le lecteur curieux pourra donc se renseigner par mail ou courrier.

    (1) Il m’est difficile, et vous me le pardonnerez, de ne pas citer chaque fois que possible, la croustillante anecdote suivante : dans les mêmes jours où RSF ameutait l’opinion sur la liberté d’expression en Chine, son responsable parisien du « bureau Asie » intervenait en vain auprès de la Sorbonne pour faire supprimer mon nom et toute référence à mon livre (« La face cachée de RSF ») qui figuraient dans une étude universitaire.
    (2) Pour plus de détails, voir mon livre « La face cachée de Reporters sans frontières. De la CIA aux Faucons du Pentagone » (Ed. Aden, 2007) où plusieurs pages documentées sont consacrés aux sponsors étrangers (et étranges) de RSF.

  • Qui se cache derrière la Manif pour tous ?

    Manif pour tous, mariage pour tous, Robert Ménard, Frigide Barjot, Heritage Foundation, CIA, extrême-droite, union des droites, Contribuables assoicés, Institut de formation politique, Front national, libertariens, christine Boutin, Fils de france, Boulevard VoltaireDimanche 13 janvier aura donc lieu le grand rassemblement contre le mariage entre homosexuels.
    On aura tout lu sur le sujet me direz-vous ? Pas sûr.

    On sait que Georges Soros -le financier philanthrope qui a distancé Dorian Gray en parvenant lui, à se racheter une vertu- finance les activistes progressistes mi-féministes mi-femelles à tout faire du type FEMEN, mais qui sait qui se cache derrière ceux qui encadrent la Manif pour tous ?


    Qu'est ce que l'Alliance Vita fondée par Christine Boutin ? Que sont les Contribuables Associés et le Club de l'Horloge ? Qu'est-ce que Civitas (qui ne défilera pas avec Forsane Alizza cette fois-ci, la Dcri aura peut-être eu quelques remords) ?
    Qu'est-ce que Frigide Barjot, et les Bains Douches n'ont-ils jamais eu de recrues formées à l'américaine ? Qu'est que Fils de France ?
    Les réseaux libertariens et leur fonctionnement vous disent-ils quelque chose ?
    Qu'est-ce que Contrepoints ? Qu'est que Nouvelles de France ? Qu'est ce le Prix Razel ? Les liens de ces nouveaux Chicago Boys avec l’Heritage Foundation et les Tea-Parties ? Qu’est-ce que l’Heritage Foundation fondée par des membres de l’OSS, ancêtre de la CIA ? Qui est la famille Mellon Scaife ? Que fout-elle à financer, tant extrême-droite, que sectes, que nécons, que Planning Familial ? Qui est David Horowitz ? Qu'est-ce que Atlantico (la voix de son maître ?) ?

    Qu'est-ce que les ONG ont à voir avec la CIA ? Qu'est-ce que la NED (National Endowment for Demcracy) ? Que sont que les réseaux Liberté ? Qu'est-ce que les programmes Liberté ont avoir avec la CIA ? Qu'est-ce que Ménard a foutu au Qatar ? De Médecins sans frontières à la direction générale du Centre pour la liberté de l'information à Doha au Qatar ? Quels liens le site Boulevard Voltaire entretient-il avec les libertariens et Washington ? Qui est Alain, pardon, Dominique Jamet ? Pourquoi Robert Ménard recycle-t-il des anciens du Club de l’Horloge, National Hebdo, Minute, Choc du mois ?

    Que sont que les Freedom Alliances et accessoirement le projet Eurabia, quels sont leurs liens financiers avec Horowitz, l’Heritage Foundation, la Fairbrook Foundation ? Dans quels buts ?
    Que sont les Fils de la Liberté, leurs liens avec les Tea-parties, Rosine Ghawji, Ron Paul, Alain Soral, Piero Faloti San Giorgio ?

    Alain Soral qui a pris lui-aussi le train libertarien en route (le sujet mériterait un papier à lui tout seul).

    Vous ne les connaissez peut-être pas, mais eux, entre eux, se reconnaissent bien.
    Ils s’auto promeuvent les uns les autres, défendent les mêmes intérêts in fine -même s’ils peuvent avoir a priori parfois, l’apparence de s’opposer sur des détails.
    Autant de coïncidences dans un monde si petit qui méritent que l’on s’y attarde.



    Ceux qui sont derrière cette manifestation relèvent d'une officine américaine qui est une émanation de la CIA et qui s'appelle l'Heritage Foundation.
    L’Heritage Foundation est le plus puissant réseau de lobbies au monde.
    Mais se sont les grandes multinationales qui pilotent ce dit think tank, qui a la particularité de soutenir et manipuler l'extrême-droite partout dans le monde et en particulier en Europe et en France. Leurs filiales France œuvrent à l'Union des droites à la base.
    Ce sont des descendants des Chicago Boys, ces agents économiques chargés de déstabiliser les systèmes politiques dans le but d’asseoir le système libéral et l’hégémonie américaine qui sert en même temps à maintenir l’oligarchie industrialo financière.
    Ils sont pour réduire l’Etat à sa portion congrue et/ou l’utiliser pour défendre encore davantage leurs petits intérêts. Ils placent la "liberté" (all rights reserved) au-dessus de tout et donc sont contre le fait que l'Etat interviennent en général.
    Dans leur optique, les homosexuels ont donc le droit de se marier en particulier, comme le défend le chef des libertariens, Ron Paul.
    La famille Mellon Scaife, des Mellon’s Banks & Enterprises (matières premières) financent tant l’HF que le Planning Familial par exemple (ceci explique-il pourquoi le Planning Familial aux USA fait le forcing sur les populations noires ?)
    Les filiales françaises sont donc dans le paradoxe, sauf à comprendre qu’il ne s’agit que de lobbies qui s’annihilent les uns les autres tout en maintenant un semblant de démocratie.

    Le lobbying sert à canaliser les colères et c'est un marché en soi.

    Au besoin, il sert au véritable pouvoir s'il est mainstream, en tous les cas, il le sert à manipuler les masses, les distraire de la politique réelle.

    La politique des lobbies, à la petite semaine, s'oppose à la véritable politique basée sur des idées cohérentes et représentant le bien commun.

    Le droit de la famille ne peut s'inscrire que dans une politique générale de redressement national.


    Pour les liens avec l'Heritage Foundation , il faut s'intéresser aux Contribuables Associés, dont le projet est clair :

    http://laboursetocqueville.fr/le-projet.html

    "Le projet 

    Initiée et financée par Contribuables Associés, la Bourse Tocqueville a pour objectif de permettre à des étudiants ou jeunes actifs portant un intérêt tout particulier aux idées de liberté d’approfondir leur connaissance des grandes doctrines politiques, d’acquérir la maîtrise des techniques d’action politique les plus modernes et d’établir des contacts avec des acteurs de la société civile française et de la vie politique américaine.



    Immergés au cœur du pouvoir politique américain pour une durée d’un mois, les six lauréats de la Bourse Tocqueville assistent aux séminaires et participent aux formations des instituts les plus prestigieux. Ils découvrent les centres de pouvoir et vont à la rencontre des décideurs américains (élus, journalistes, universitaires, experts…).
    Découvrir le programme"


    Et donc, au Club de l'Horloge, Radio Courtoisie, Nouvelles de France, Contrepoints, l'Institut de Formation politique, etc. qui travaillent à une France américaine, et qui ne cachent pas, si on les interroge, leurs relations avec le dit Think tank.

    Christine Boutin va y faire ses courses et ils forment des cadres souverainistes, l’Institut de Formation politique -lié directement au projet de défense du « modèle » américain- forme par exemple, des cadres du Front National et affiche clairement son objectif d’ »Union des droites » à la base, aux municipales.
    Le projet d'Union de droites (Le Front National n'est d'ailleurs pas a priori un mouvement de droite, la France, c'est autre chose), est le projet des libéraux tenant de la France américaine.

    Ils entendent phagocyter le mouvement national par la base et/ou par des diligences d'experts.

    Le but est d'annihiler toute résistance nationale, seul rempart à la monstruosité mondialiste qui n'est que l'uniformisation du "modèle" américain au service d'une oligarchie industrialo financière et contre les peuples à visage humain.
    Les USA servent de bras armé à ces multinationales qui sont de l'ordre de quatre cents et qui contrôlent par nébuleuses, l'ensemble du réseau d'entreprises.
    On retrouve les noms de ces groupes dans des lieux comme :

    - l'American Business Roundtable
    - l'European Round Table
    - l'American Enterprise Institute
    - L'Institut de l'Entreprise et Cercle de l'Industrie

    Ce sont elles qui tiennent les organisations économiques et politiques internationales (OCDE, OMC, FMI, Banque Mondiale, UE).
    Le processus est issu des Accords de Bretton Woods initiés par les vainqueurs de la guerre.
    Ce sont les Think tanks de ces groupes qui fournissent les politiques en expertises allant dans le sens des intérêts de l'oligarchie et qui sont à l'origine des lois.


    Christine Boutin, donc, va prendre ses ordres à Washington, auprès de cette centrale du lobbying.

    Ce qui ne l’empêche pas de faire la maline :

    Christine Boutin: "il y a un lobby gay important auprès de Marine Le Pen" - Lelab Europe1

     

    lelab.europe1.fr

     

    "Comme l'hebdomadaire d'extrême droite Minute, Christine Boutin pense qu'un "lobby gay" est à l'oeuvre au sein du Front National. Et c'est bien lui qui empêcherait Marine Le Pen de descendre dans la rue pour manifester son opposition au mariage homo, selon elle. Invit&ea..."

     



    Et pourtant, elle s’acoquine, elle, au plus important des groupes de pression :

     

     

     

    http://www.ndf.fr/vu-des-etats-unis/21-10-2012/defense-de-la-famille-christine-boutin-franck-margain-et-beatrice-bourges-a-la-bonne-ecole

    Défense de la famille : Christine Boutin, Franck Margain et Béatrice Bourges à la bonne écolewww.ndf.fr

     

    Pour rappel, l’Heritage Foundation, que le chercheur Patrick Gatines place comme parmi les plus gros groupes d’influence mondialistes :

    http://translate.google.fr/translate?hl=fr&sl=en&u=http://en.wikipedia.org/wiki/The_Heritage_Foundation&prev=/search%3Fq%3Dheritage%2Bfoundation%26hl%3Dfr%26tbo%3Dd%26rlz%3D1R2GZEF_frFR345%26biw%3D1424%26bih%3D754&sa=X&ei=R43sUPTOBeWW0QWyvoGICg&ved=0CF4Q7gEwBA

     

    Google Traduction



    Christine Boutin est ainsi aller faire ses allégeances aux USA avec Béatrice Bourges, que l’on retrouve régulièrement aux côtés des réseaux de Contribuables Associés, et ci-dessous avec le nouveau-venu, Fils de France. On n‘est jamais si bien servi que par soi-même :

    http://www.filsdefrance.fr/uncategorized/entretien-avec-beatrice-bourges/


    Frigide Barjot, elle, confond juste le Vatican avec le plus gros rassemblement évangéliste anglo américain.
    Elle a récemment pris ses ordres à ce cercle qui est une sorte de Siècle américain qui réunit politiques et industriels autour de leur foi en le libéralisme.

    http://translate.google.fr/translate?hl=fr&sl=en&tl=fr&u=http%3A%2F%2Fen.wikipedia.org%2Fwiki%2FNational_Prayer_Breakfast

    Agenda de Frigide Barjot :

    Mercredi 1er février 2012 - Meeting international chrétien WASHINGTON D.C., USA -/ 12h30 : 60th National Prayer Breafast meeting - International Lunch, Hilton Washington Jeudi 2 février 2012 - Meeting international chrétien WASHINGTON D.C., USA / 60th National Prayer Breakfast, Hilton Washington, en présence de Michelle & Barack Obama. > Lien sur le site de Leadership Development < > Discours de Barack Obama à l’édition 2011 < Vendredi 3 février 2012 - Meeting international chrétien International Women’s continental Breakfast with Congressional Spouses Mercredi 8 février 2012 - fin du US Tour après un séjour en Floride Jeudi 9 février 2012

    Il y en a quand même qui ne sont pas curieux, ce rassemblement de multinationales auquel assistent tous les présidents des USA depuis Eisenhower, ne réunit qu'un millier de personnes autour d'un dîner infiniment sélect, et personne ne s'étonne qu'y figure une habituée des Bains Douches mi-catho mi-catin, qui a récemment retrouvé la foi ...


    Bref, participer de cette manifestation montre seulement que l'on n'a pas compris ce qu'était le mondialisme qui se joue du peuple mais s'assoit, le cas échéant et dans tous les sens du terme, sur les lobbies.

    Je suis contre le mariage homosexuel, mais je sais les gender studies introduites par Sarkozy-Descoing façon suppo.
    Du reste, la position réelle de la droite est celle de son chef, tous ceux qui défileront dimanche ont tous voté pour lui au moins au deuxième tour des présidentielles, quand l’encadrement n’a pas ouvertement appelé à le soutenir :

    http://www.youtube.com/watch?v=lTCRYFkxUUw

    Je sais qui tient les lobbies libertariens et dans quel but.

    La Manif pour tous est tout aussi stérile que le mariage pour tous, en revanche, certains espèrent bien tirer les fruits des différents accouplements, fussent-ils ceux de la carpe et du lapin et dussent-ils passer par des canaux peu forcément appropriés et pas forcément propres pour cela.
     

    [La stratégie de Bob Ménard -l'homme qui a des méciaènes- est de fédérer l'Union des droites aux municipales, par la base donc.

    Sur sa prorpre liste, on devrait trouver les hommes d'Elie Aboud -le libanais de Copé-, les gars de Dupond-Aignan, et ceux du Front National, le tout pour babattre la gôche-qui-est-à-l'origine-de-tous-les-maux-de-la-France, comme chacun sait.

    Evidemment, je ne saurais que conseiller au Front de fuir à toutes jambes tant qu'il est encore temps.]