L'alliance rouge brun, juste avant de fonder l'IFP de Millon et l'école de Marion Maréchal ...
"C’est alors qu’un autre Cohen fait son apparition, Philippe de son prénom. Ce journaliste de Marianne, aujourd’hui défunt, venu du trotskisme, mais excédé par la pensée dominante, notamment sur la question européenne, lance en 1998 la Fondation Marc Bloch (qui deviendra la Fondation du 2 Mars), destinée à rassembler toutes les bonnes volontés dissidentes. Ce think tank compte parmi ses membres des « souverainistes des deux rives », comme Pierre-André Taguieff, Élisabeth Lévy, Henri Guaino, Emmanuel Todd, Paul-Marie Coûteaux, Marc Cohen, Philippe Raynaud, Jean-Pierre Le Goff, Jean-François Colosimo, ou encore Luc Richard et Sébastien Lapaque, les fondateurs de la revue royaliste Immédiatement. C’est la première entreprise d’envergure de destruction du « politiquement correct ». Quoique ses nombreux membres divergent sur certains points, elle bat en brèche les dogmes de l’Europe de Bruxelles ou de l’immigrationnisme, et commence à proposer des alternatives souverainistes ou « républicaines », comme on dit alors. Son travail accouchera quatre ans plus tard de la candidature de Chevènement, qui fut cependant un échec, et parallèlement du premier livre d’Élisabeth Lévy, les Maîtres censeurs (JC Lattès, 2002), qui résonne comme un coup de tonnerre dans le monde intellectuel français. À la petite équipe se sont greffés entre-temps la jeune Natacha Polony, Éric Zemmour, et des écrivains comme Philippe Muray (qui officiait déjà dans L’Idiot) ou Maurice G. Dantec, ainsi que le philosophe Alain Finkielkraut. Même si cette année 2002 est marquée par les manifestations anti-Le Pen, que Muray qualifiait de « shame pride » (la fierté de la honte), la dynamique est en train de s’inverser et la vague commence à se former, avant de déferler."
LANEF.NET
Les « nouveaux réacs » - La Nef
Face au joug pesant de la pensée unique, une résistance se met en place à la fin des années 1990. Panorama de ceux que la gauche nomme avec mépris les « nouveaux réactionnaires ». Nous sommes en 1993. Toute la France est occupée par la pensée de gauche, version mitterrandienne, et la chape...
Des liens politiques à connaître pour comprendre les réseaux anarchistes proches de l'Opus dei.
Les liens extrême-droite/CNT/Black Bloc, pour ceux qui en douteraient.
"La revue, « post-royaliste », avait intégré dès le début la critique situationniste et se référait à Guy Debord et très vite à l’Encyclopédie des Nuisances, entre autres. Ce furent de vraies années de « formation intellectuelle », sur le tas. Des années de lecture (et d’écriture) : Georges Bernanos, Simone Weil, Guy Debord, Ernst Jünger, George Orwell… Et l’Encyclopédie des Nuisances, Tiqqun, etc. Des années d’effervescence, de rencontres : quand on fait la liste des personnes qui sont intervenues dans Immédiatement, sous forme d’articles, d’entretiens, et même de conférences du Cercle Immédiatement, c’est impressionnant : Michel Houellebecq, Emmanuel Todd, Gilles Châtelet, Serge Latouche, Jean-Claude Michéa… Des dizaines de noms comme ça – Max Gallo, Régis Debray, Pierre-André Taguieff, etc. Des tas d’écrivains aussi, comme Frédéric Fajardie, Jérôme Leroy, François Taillandier, la chronique de Philippe Muray, etc. On publiait une nouvelle dans chaque numéro. Et puis des tas de journalistes, bien reconnus depuis : Philippe Cohen, Elisabeth Lévy, Joseph Macé-Scaron, j’en passe et des meilleurs (et des pires aussi…).
On a participé à la création de la Fondation Marc Bloch devenue Fondation du 2 Mars, j’ai créé avec David Todd, le fils d’Emmanuel Todd, la section Sciences-Po Paris de la Fondation Marc Bloch, on a organisé avec les Verts Sciences-Po un débat « Démocratie de marché ou République sociale » entre Henri Guaino et Daniel Cohn-Bendit, le grand amphi Boutmy était plein à craquer, Richard Descoing a refusé les chaînes de télévision. Sous l’influence plus politique des anciens d’AF qui étaient aussi les aînés – le « politique d’abord » – la revue a soutenu la candidature du RPF de Charles Pasqua aux élections européennes de 1999, puis celle de Jean-Pierre Chevènement aux élections présidentielles de 2002. L’idée était alors de promouvoir et soutenir toutes les propositions politiques souverainistes, pour que ça ne se résume pas au Front national. C’était un peu la tendance « nationale-républicaine » d’Immédiatement, incarnée surtout par les anciens d’AF, qui cherchaient leur Monck dans les candidats du moment. Jacques de Guillebon nous a rejoint au début du millénaire, on est devenus de plus en plus situationnistes, anticapitalistes, anarchistes, écologistes, anti-industriels, technophobes – ou plutôt, cette tendance des « jeunes » s’est de plus en plus exprimée dans la revue.
En juillet 2001, c’est l’inévitable scission, qui recoupe à peu près les tendances de la création : Sébastien Lapaque, soutenu par Stéphane Tilloy, Nicolas Vey, Louis-Xavier Perez, tente un putsch contre Luc Richard pour reprendre le contrôle total de la revue, et tente de placer Jérôme Besnard, qui naviguait plutôt dans les eaux de la revue Les Épées. Le fameux fantasme maurrassien du « coup de force », tenté en interne ! De l’autre côté, Luc Richard, Véronique Hallereau, Nicolas Vimar, Jean-Paul Duarte qui était devenu militant CNT. Le « puputsch », comme on disait après pour se marrer, tourne au fiasco, et toute l’équipe putschiste quitte la revue, juste avant notre départ pour Gênes. Outre des querelles de personnes et des désaccords éditoriaux, stratégiques et tactiques, il y avait aussi un différend politique et idéologique derrière tout ça, entre les « maurrassiens-républicains » et les « anarcho-situationnistes ».
Dans la foulée nous partons pour Gênes, avec Jean-Paul Duarte, Luc Richard, et notre ami de Marseille Valeilles de Montmirail qui avait aussi évolué vers l’anarcho-situationnisme. Là, nous rejoignons directement le Black Bloc, où évoluaient aussi Julien Coupat et l’équipe de Tiqqun, et participons plus qu’activement à toutes ses actions – même légales… Nous en avons fait le récit détaillé dans Immédiatement : nous étions à la pointe avancée de toutes les actions, et avons assisté et participé à tous les évènements les plus aigus – dont l’assassinat de Carlo Giulani, juste à nos côtés. Nous partons dans les mois qui suivent, avec Jacques de Guillebon, Luc Richard et Jean-Paul Duarte, rejoindre le Black Bloc à un contre-sommet européen à Bruxelles, puis au printemps suivant à Barcelone.
Nous devenons de plus en plus nous-mêmes, c’est-à-dire anticapitalistes, écologistes, etc. Et en même temps de plus en plus chrétiens, dans une lecture prophétique, apocalyptique, révolutionnaire, anarchiste voire communiste du christianisme. De plus en plus radicaux, et de plus en plus chrétiens en même temps. Avec Jacques de Guillebon, nous lisions Girard, Ellul, la Bible, les Pères de l’Église, les grands théologiens, nous théorisions et pratiquions avec Jacques la « théologie directe », etc. "
Gaver explique ensuite comment Causeur (Zimmern, IFRAP, Levy, Beigbeder) apris le relais.
PHILITT.FR
Falk van Gaver : « Il n’y a rien d’équivalent à Immédiatement dans la presse aujourd’hui »
L’essayiste Falk van Gaver retrace dans cet entretien l’évolution d’Immédiatement dont il est devenu le rédacteur en chef en 2001. Tiraillée entre deux tendances, les « maurrassie…
Je rappelle donc, Jacques de Guillebon est un des fondateurs de l'Ecole de Marion Maréchal Le Pen, avec Charles Beigbeder, Millon ...
Jacques de Guillebon, "journaliste" à Valeurs actuelles, Famille Chrétienne, Figaro, Marianne, Spectacle du Monde, l'Homme Nouveau, Atlantico, Causeur, La Nef, l'incorrect (bref toute la clique d'extrême-droite d' l'Union de droites), très proche de Chantal Delsol (épouse de Charles Millon), fondateur de l'école de Marion Maréchal Le Pen dont il est conseiller, a été un soutien appuyé de Julien Coupat et du Groupe du Tarnac. Il est l'auteur notamment de L'Anarchisme chrétien, aux éditions de L'Œuvre.
Il faut comprendre pourquoi Frédéric Taddei donnait la parole dans son émission à l'extrême gauche et à l'extrême-droite, et finit à RT.
Quand Taddei "faisait le job" comme dirait Alain Soral (avant de travailler plus officiellement pour les réseaux libertariens américains à RT), laissant la parole à des petits fils de bourgeois (Mathieu Burnel), qui peuvent aussi bien être des fils de banlieue comme un Drouet, enfants gâtés pourris répétant des poncifs révolutionnaires à deux balles.
Ces gamins n'ont juste jamais reçu l'autorité nécessaire et veulent foutre une baffe à leur père dans l'inconsciente attente qu'ils ont de ne jamais en avoir reçu de leur part.
Ceux-là ignorent ce que signifie la police, nos baillis et sénéchaux, et combien ils font de nous société.
En l'absence, ils n'auront qu'un shérif (identique à une police municipale, c'est votre maire qui ferait la loi), un policier russe ou africain, c'est-à-dire une milice gardant des intérêts maffieux.
Les libertariens américains ont mis en place au niveau mondial, la rébellion contre l’État, en pilotant des petites frappes qui entendent bien imposer leurs lois de caïds.
Ce qui ne laissera la place, et c'est le but, qu'aux plus grandes maffia qui les emploient de gré ou à l'insu de leur plein gré.
Taddei invitant tour à tour ses proches : Mathieu Burnel du Groupe du Tarnac, Soral, Dieudonné, Alain de Benoist, Todd, Sapir, etc.
https://www.facebook.com/loeilmediatique/videos/760987014283046/
L'oeil médiatique
5 février, 20:00 ·
En 2014, sur le plateau de France 2, cet activiste prévoyait une insurrection !
Crédit vidéo : France Télévisions
Autre "proche de l'Opus Dei" autre fondateur de l'Ecole de Marion Maréchal le Pen.
"Il participe à sa première campagne électorale aux côtés de Raymond Barre, pour les élections municipales de 1995 à Lyon. Il démissionne cependant entre les deux tours de la liste menée par Jean-Michel Dubernard dans le 6e arrondissement en raison de divergences d'opinions.
En 1998, il est élu sur la liste de Charles Millon au conseil régional de Rhône-Alpes et devient président de la commission Transport.
Élu député européen en 2004, pour la région Sud-Est, il représente avec Philippe de Villiers et Paul-Marie Coûteaux le souverainisme français au Parlement européen. Il siège pendant cinq ans au sein du groupe Indépendance/Démocratie. Lors de la législature européenne 2004-2009, Patrick Louis a été présent à plus de 83 % des sessions du Parlement européen (250 jours sur 298)2. 55 % de ses votes enregistrés (en) (2 732 sur 4 250) sont conformes au vote majoritaire de son groupe parlementaire, le Groupe Indépendance/Démocratie2. En outre, il a voté en accord avec les autres eurodéputés français dans 31 % des cas2.
Il est le coordinateur du MPF pour la région Rhône-Alpes et l'animateur du mouvement "Combat pour les Valeurs". Lors du bureau politique du MPF du 17 mai 2008, Patrick Louis est nommé secrétaire général, soit numéro deux du mouvement.
En décembre 2006, il se déclare candidat aux élections municipales de 2008 à Lyon mais se rallie finalement à Dominique Perben (UMP). En mars 2008, il est élu conseiller d'arrondissement dans le 6e, puis conseiller communautaire du Grand Lyon.
En mars 2010, il est de nouveau élu conseiller régional en Rhône-Alpes et siège dans le groupe Union de la droite et du centre.
Il a envisagé avec Christine Boutin une liste commune aux élections européennes de 20143 mais y renonce peu de temps après4.
À partir de juin 2018, il préside le conseil scientifique de l'Institut des sciences sociales, économiques et politiques en tandem avec Jacques de Guillebon5."
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Patrick Louis (homme politique) — Wikipédia
Député européen entre 2004 et 2009, il est secrétaire général du Mouvement pour la France depuis 2008. Il a été conseiller du 6e arrondissement de Lyon et conseiller de la communauté urbaine de Lyon de 2008 à 2014. Conseiller régional de Rhône-Alpes de 1998 à 2004 puis de 2010 à 2015...