Renaud Dely recevait Rachida Dati sur France Info ce matin.
Il lui posait la question de son engagement au côté de François-Xavier Bellamy, vraisemblable tête de liste LR aux prochaines élections européennes.
Rien que le prénom, mon oncle se nomme François-Xavier, il a été mis au séminaire à cinq ans et forcé à devenir prêtre, comme cela se fait dans toute bonne famille bourgeoise catho.
C'est que Françou (en hommage à mon tonton qu'on appelle "TontonSou") Bellamy n'est pas n'importe qui.
Chef des "Veilleurs" durant la manif Pour Tous, ce mouvement se chargeait de passer ses jours et ses nuits sur le parvis des églises, allongé par terre avec même pas la Bible pour oreiller, afin de prier et cierger tous les alentours afin d'obliger Satan à stopper ses méfaits.
Bref, tout un programme politique qui sied bien à droite, qui, pour ne point perdre son "Sens Commun", s'entiche à la folie de ses ouailles d'un autre temps.
Il ne s'agira pas ici de remonter tous leurs réseaux et implications dans tous les mouvements déstabilisateurs de ces dernières années, gilets jaunes bien compris, il y a assez de messes basses autour de leur sacro saint secret des affaires que de leurs pudibondes humbles réserves et discrétions quant à leur appartenance à l'Oeuvre de Dieu.
Et puis ces gens-là sont de sacrés gaillards, que la loi divine s'abatte sur Ghosn, qu'un Bolloré et un bibendum Michelin surgissent comme par miracle et tout est pardonné (Si tu reviens tout est pardonné disait l'un des leurs).
Mais revenons à notre Rachida, brebis égarée dans la gueule du loup.
Telle la petite chèvre de monsieur Séguin, pas du genre à se laisser faire, elle en a vu d'autres, et de pédaler dans la semoule de la question du journaliste Observateur, mais de retomber sur ses pieds.
On ne la lui fait pas, elle qui porte la toge blanche noire de Madame Veil.
Oui, Rachida est obligée de nous rappeler qu'elle doit certains de ses diplômes en chocolat au fait du Prince, et que Simone, ayant sans doute comme un Roland Dumas sacrant avocat le compagnon de Marine le Pen, quelques comptes à régler avec ses anciens compagnons de fortune et d'infortune, la fit reine en lui offrant la profondeur qu'elle avait du mal à acquérir seule.
Dans tous les cas, ne nous leurrons, pour asseoir sa place en politique, il faut avoir avaler autant de couleuvres qu'on a donné de coups de couteaux, la grande Simone comme tous les autres.
Le paradoxe est le même, la translation identique.
Personne ne s'est jamais posé la question de savoir pourquoi la loi sur l'IVG passe avec VGE et Raymond Barre aux commandes, notoirement "proches " comme on dit, de l'Opus Dei ?
Madame Veil comme Rachida Dati aujourd'hui, sont des hommes de main à tout faire, et d'excellents pions pour les basses œuvres de l'Oeuvre.
Raymond Barre sans doute tout heureux, mais pas encore gâteux, pour laisser croire à une apparition du "lobby juif", VGE qui, faisant passer la Loi sur le regroupement familial, permet là d'éviter une reproduction de l'ordre du "grand remplacement".
La reproduction des sous-élites, ce n'est pas très opuso compatible.
Car ne vous y fiez pas, Villiers n'était pas loin, et ce n'est ni à lui ni à la famille Gaymard que sont destinées ces lois de populasse.
A moins que la consanguinité ait trop joué rendant la multiplication des petits opusiens impossible, ces familles sont très prolifiques, même la petite Christine Boutin entre deux psaumes, ne dit pas non à une petite partie de jambes en l'air avec son cousin germain, et attention de ne pas vous prendre un coup de la Sainte Bible si vous y voyez à redire. Comme elle n'a pas lu la Bible de toute façon car n’ayant pas appris l'hébreu, elle ignore tout des règles d'hygiènes de base, qu'il a fallu attribuer à Dieu afin de les imposer aux croyants ...
Ce n'est pas là de la simple méchanceté de ma part (je vous vois venir), mais il fallait que j'appelle à venir à moi tous les petits enfants du Bon Dieu pour vous expliquer la chose.
Voyez Christine, qu'on ne peut soupçonner un instant de pacte avec le diable, tout juste un nichon légèrement dévoilé sur une antenne télé pour montrer qu'elle n'est pas celle que vous croyez, et puis quoi, Kim Kardashian n'est pas seule sur le créneau de la communication à usage commerciale, si on veut vendre sa daube, il faut bien consentir à quelques sacrifices.
Et voilà Christine, allant faire son marché manifestant à Washington dans l'antre du Resarch Family Council.
Le RFC est la branche famille d'un des plus puissants groupes d'influence au monde, c'est là que la petite Maréchal a été reçue lors de son intronisation dans le petit monde international de l'extrême-droiture religioso libérale planétaire.
L'Heritage Foundation, puisque c'est de lui dont il s'agit, a été notamment fondé par la famille de multimilliardaires Mellon Scaife, des entreprises et banques du même nom.
Père issue de l'OSS, ancêtre de la CIA, ayant fait fortune dans les matières premières, ils sont également à l'origine du Planning Familial (horreur malheur, Vampirella en personne).
Mais pas d'affolement, les Américains n'ont pas nos pudeurs, ils vous expliquent doctement que l'objet est de "rationaliser" la population noire, à qui les campagnes de "stérilisation" s'adressent prioritairement.
Pour leur bien, ils sont pauvres, les pauvres.
Du reste madame Boutin oublie ses vapeurs quand il s'agit de gagner des élections, la droite joue sa carte crédit catho avec ce genre de personnages, les petits arrangements avec dieu et le diable, c'est la même paroisse.
Et quand madame Boutin va à Washington faire son école buissonnière en prenant des cours privés hors-contrat républicain, elle n'y va pas seule, mais en sainte Trinité, Franck Margain et Béatrice (Béa pour les intimes) Bourges.
Et devinez quel grand saint manitou a ouvert la voie ?
The Jack in the box, la famille Millon et Fils pardiou, au grand complet, qui forme religieusement tout un tas de petits protégés aux saintes huiles libérales, Ron et Rand Paul bien compris.
Les deux pontes expliquant que la liberté passe avant tout.
Alors la grande liberté, c'est un truc divin, sans Etat, exit César, reste ?
Bref, j'ignore si François-Xavier Bellamy a accompli son pèlerinage dans les plus puissants groupes d’influence, le fait est qu'il en a reçu l'onction.
Et si Rachida y trouve son compte, au moins bancaire, elle pourra toujours feindre les premières communiantes en nous jouant le sermon attendu d'elle, de Jeannette Bougrab ou d'une autre Zineb, toutes Gatestone pratiquantes.
Mais ne nous y trompons pas, comme le groupe Lafarge, entre deux messes, financent Daech en deniers du culte dollars, bénis par Dieu, il serait mal comprendre l'intégrisme libéral si on ne comprend pas, qu'en même temps, Jour de Colère et Farida Belghoul sont chargés d'agiter les milieux musulmans et Fils de France, la succursale de Camel Bechick, de les rassembler au sein de la mouvance.
Leur dieu n'a d'ennemi que l'Etat, ne l'oublions jamais, le reste n'est que decorum.
Quels réseaux plus maillés, plus fidèles et plus lucratifs que celui des croyants ?
Les politiques l'ont toujours compris, et de s'y adosser, le monde économique encore davantage visiblement.
Pourtant, en France, il existe une singularité, l'exemple de Richelieu en est un grand symbole, cardinal, il fut surtout un de nos plus grands serviteurs de l’État, lui qui avouait sur son lit de mort qu'il n'avait jamais eu d'autres ennemis que ceux de l'Etat.
Comme les époques passent mais les éternelles querelles restent, comme nous comprenons Richelieu et nous confondons à son service, celui que la parole de Dieu réserve à César, mieux vaut s'adresser à ces affaires plutôt qu'à ses saints, rien de nouveau sous le soleil de Satan.
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Les voeux pieux du président des riches
C'est donc un menhir (homme debout) comparé au dolmen, couché abattu de décembre, qui nous a présenté ses voeux.
Une érection politique due à l'espoir des "réformes nécessaires" qui animent Emmanuel Macron et qui consistent, ne nous y trompons pas, à s'aligner sur les directives libérales initiées par l'Union Européenne.
Car oui dans cet enchaînement-là, there is no alternative et le logiciel macronien est programmé à cet échéance.
La démocratie du non-choix est celle qui réduit le politique au plus petit dénominateur commun qui ne saurait être que le plus grand diviseur commun social puisqu'il ne peut que nous confondre avec la courbe toujours ascendante des inégalités.
Inégalités sociales et jusque devant l'impôt que seule la progressivité peut rendre juste, couplées à une inégalité de genre car dans cette injustice, les femmes car les plus mal considérées et loties, subiront toujours la double peine d'un système libéral qui les réduit à une simple variable d'ajustement.
La sacro-sainte flexibilité demandée par un monde où l'économie domine le politique va de pair avec la simple volonté de ne jamais donner de statut réel aux travailleurs les plus pauvres.
Ce sont eux (et rappelons-le, elles), qui servent à faire tenir tout l'" équilibre" de la pyramide, sans l'écrasement par le bas de la base laborieuse, l'édifice pyramidal s'effondrerait comme château de cartes.
Le "modèle" allemand si souvent porté aux nues n'est jamais que la consécration flamboyante de cette saloperie économique.
La femme comme le travailleur étranger venant occuper ce poste clef de voûte de la domination par et pour l'argent.
Main d'oeuvre jetable et interchangeable à volonté puisque la pauvreté n'est pas denrée rare et que la poule aux œufs d'or est fabriquée en quantité industrielle.
Déstabilisation des pays pourvoyeurs de souffrance humaine acculée à s'offrir au marché occidental et déconsidération volontaire de la femme dont on nie sciemment les multiples rôles porteurs de la société.
Le géant Atlas qui porte le monde, c'est la femme pauvre, elle le fait comme si ce rôle lui avait été dévolu sur ordre divin, à l'heure des super héros hollywoodiens femmes ou de couleur, phantasme bien maintenu à cet état par des règles qui resteront inchangées dans le monde du marché puisqu'il ne tient qu'à ce fil, celui de donner un statut qui tiendrait enfin compte du fait que la précarité, ça se paie.
75 % du travail précaire est un temps partiel subi, si on rémunérait cet aléa, le politique reprendrait ses droits sur l'économique et la face du monde en serait changée, combien de temps César restera-t-il insensible à cela ?Lien permanent Catégories : libéralisme mondialisme