Jacques Attali veut aider les femmes à devenir entrepreneur au lieu d'être au chômage, il parle des femmes des quartiers enparticulier.
Cela tombe bien, j'habite dans un lotissement HLM où il y a beaucoup de femmes seules avec enfants.
Il parle de les aider à monter un projet qui, de son avis même, permet de vivre pendant trois ans en moyenne, ce qui est tout à fait sécurisant pour des mères en charge d'enfants.
Mais la précarité semble une si belle chose, qu'elle engendrerait donc cette volonté merveilleuse de trouver d'autres projets.
Eh oui, avoir envie de donner à bouffer à ses enfants et accessoirement à soi-même, est une force qui nous fait toute ressembler à Wonder-woman, la vraie, pas celle des fictions.
Et puis, l'époque veut cela, il faut se faire violence, n'est-ce pas jacquot, comme quoi Weinstein fait dans son genre, grotesque, Attali sait user de violence envers les femmes, mais avec subtilité, c'est pour notre bien, notre libération de la dépendance étatique ou caritative.
Pauvres idiotes que nous sommes, nous qui ne ménageons pas nos forces, qui sommes capables de veiller et travailler 24h/24, avoir un petit emploi tranquille où on nous demande juste de travailler, et de réserver nos soucis à s'occuper de nos enfants, quelle imbécillité.
Non, fortes comme nous sommes, il nous faut plutôt avoir ce fameux projet dans lequel se jeter à corps perdu, et c'est sans doute un euphémisme.
Je les vois les filles, Attali déplore que cela ne se fasse pas, mais si, ça se fait.
Les projets à la con, il y en a plein.
Le projet Tupperware, le projet lingerie, le projet épilation des sourcils, le projet yoga zen thé, le projet vendeuse à domicile d'une nouvelle énergie vaguement filiale d'EDF, le projet imposition des mains à domicile, le projet coach looking, le projet fabrication de chaussons en tricot, le projet encadrement d'une peinture de ta propre création, on n'en jette plus.
Bon, le projet top, Attali n'en parle pas mais y pense bien, c'est toujours vendre son cul (mais sans être vraiment pute, un truc tendance du genre éro-réalité) et de la drogue (mais pour soulager les douleurs, pas pour faire le vulgaire trafiquant), le nec, c'est vendeuse de charme pour personnes en souffrance.
Bon le truc, c'est qu'il faut avoir soit quelques économies au départ, ou un bonhomme mécène avec contre-partie en nature pour financer le machin à la base.
Ou le chômage après licenciement (mais ça, c'était avant).
Ensuite, il faut tout claquer dans la formation et le matériel pour le projet (tout peut y passer, voire avec un endettement).
Mais on nous dit qu'il faut foncer, que c'est comme ça que ça marche.
Ca marche bien pour ceux qui vendent les formations et la camelote à fourguer, ça, c'est une certitude.
Autrement, lorsque la femme a purgé tout son réseau de copines et dépensé toute son énergie à un projet qui au final, ne rapporte presque rien puis plus rien du tout, c'est retour à la case départ, avec regrets, amertume, fatigue physique et morale.
Mais hauts les cœurs, il faut repartir pour un autre projet, tu veux bouffer ou pas ?
Et c'est sûr qu'arrivée à cinquante ans, il ne reste plus beaucoup de projetteuses vivantes, en plus les mécènes se font plus rares, pour les mieux conservées, ou qui ont su investir dans la façade, ça peut le faire, mais pour les autres ...
Bon Attali dit qu'il faut qu'on aide les femmes à monter le projet, mettre l'argent des aides sociales à cette fin, au lieu de les dilapider comme ça, il dit que ça revient moins cher, on veut bien le croire.
Lapidaire le bonhomme.
Hé les filles, a-t-on vraiment besoin d'une lapidation en bonne et due forme à la Ramadan, on a Attali !
On ne sait pas si c'est l'âge mais on a comme l'impression qu'il voudrait nous baiser alors qu'il n'en a plus les moyens, un Weinstein qui veut nous rendre toutes stars de entrepreneuriat indépendant.
On entend déjà Carla qui est aux anges, Catherine qui se tâte, Sharon qui a déjà tout fait, BB qui a trouvé un projet chasse-gardée, et Caroline, elle fait quoi Caroline ?
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The Voice en porte-à-faux
Un immense talent à l'évidence, c'est du niveau d'une John Baez.
On aimerait pour nos sens et pour le beau en général qu'elle réussisse.
Mais.
Mais il est aussi une évidence pour tout fin connaisseur de l'écosystème politique, que cette merveille est un danger car représentante d'une bourgeoisie d'extrême-droite dont elle-même dans son innocence relative, n'a pas idée.
Et je dis cela alors que je ne suis pas sioniste moi-même et que je condamne Israel sur de nombreux points, condamnant l'extrême-droite dans toutes ses composantes.
Et je précise que je ne suis pas islamophobe, comme le sont bon nombre de ses détracteurs.
Le terreau de cette jeune artiste multi talentueuse est truffé de pièges, or son caractère, sa maturité, et les liens qu'elle a avec des réseaux établis, savent déjà pertinemment ce qu'elle souhaite faire de ses dons.
Il n'est pas mauvais d'avoir un engagement, au contraire, et le sien aurait pu être juste, mais je le sais biaisé à la base par trop d'oiseaux de mauvais augures.
Il est facile de manipuler et de tourner à son profit des dons et un caractère lui même bien trempé.
En dehors de tout cela, la suite sera intéressante.
Le showbusiness, et ses hypocrisies altruistes habituelles, vont se retrouver bien embarrassés d'avoir à abandonner une sirène aux œufs d'or, mais bien des réseaux seront là pour récupérer l'oiseau perdu, quels gages donnera-t-elle, à qui et comment pour en gagner ?
Les deux versants d'un monde qui se dédouble mais qui au fond se ressemblent, s'affrontent.
A peu près aucun d'entre nous ne fait partie de ce monde, alors regardons sans appréhension, comment ils vont mener leur combat.
Le problème est donc qu'elle est rattachée, sûrement à son insu (je ne la crois pas naïve, elle baigne de sa propre volonté dans le complotisme, mais ces réseaux doivent la dépasser dans leur dimension plein et entière), à des réseaux anti-Etat, elle est sûrement suivie par les services du renseignement français.
Entre les islamophobes qui s'en prennent à elle juste parce qu'elle porte la marque de sa différence, les musulmans qui doivent penser qu'elle porte sa religion de façon un peu trop sexy et tapageuse, le gotha du showbiz, qui aime bien l'islam folklorique/diversité, mais pas Dieudonné, ni Soral et plus Ramadan auxquels elle est liée, ça va lui faire pas mal comme boulet.
Mais elle est bankable (talent, diversité, sex appeal = pognon en perspective) donc, on ne sait pas ce qui va se passer, à suivre ...
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Hello my beautiful people ! hope you are doing good, Here I am with a new cover for you :)) share the video if you like it and leave…
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Fashion Education Week chez Macron
On aura tous bien remarqué le dernier rendez-vous à la mode.
Il ne s'agit plus de monter les marches du Festival de Cannes, ni de fouler les tapis rouges hollywoodiens un rien tachés de scandales sexuelo affairistes.
Non, le must est dorénavant à prendre la pose sur le perron de l'Elysée où les tenues sexy de la Tante Yvonne relookée, poudrée, anorexisée pour rentrer dans les critères anti-femme d'un Karl Langerfeld qui aimerait que toute la gente ait les mêmes problèmes que lui avec son apparence afin de lui fourguer les slim Slimane sans lesquels l'humanité ne serait naturellement rien.
Que serait d'ailleurs l'humanité sans le secours de stars sur le retour, que serait la cause animale sans la reconversion d'une Brigitte B. sur laquelle le regard des hommes ne se posait plus, ne se pâmait pas plus sur le sein d'une Anderson qui court dorénavant après d'autres ballons gonflés à l’hélium, si ce n'est pas une preuve que la terre n'est pas plate mais bien rivée aux rondeurs de Pamela, d'Angelina et de Rihanna (oui, avant fallait-il s'appeler Brigitte, de nos jours, pour être sex appeal, il faut un truc en a), on se le demande !
Car oui, après la décoloration en blonde, le gonflage des nichons en passant par d'autres artifices fake-beauty, le secret des starlettes est la cause humanitaire qui vous tire une fibre social-conscience comme on se referait une virginité médiatique.
Le summum de la charité, qu'on se le dise, c'est de se positionner dans l'éducation des petites filles.
Et là, Angelina et Rihanna se baissent sur le berceau comme personne, ne cherchez plus, si ces bonnes fées font la courbette, ce n'est plus pour révéler leur décolleté ou lever leur popotin, ni non plus pour suivre le train du rail de coke qui les a élevées, mais pour dire au sexe faible encore en fleur, nous sommes là, nous savons ce qui est bon pour vous et nous allons vous le donner.
Divin cadeau, d'Opium d'Yves-Saint-Laurent au Candide Effluve de Guerlain, un parfum de BA peut masquer l'odeur de souffre, et même si elles n'ont pas fait d'études, le b a ba n'a aucun secret pour elles.
L'éducation des petites filles est donc au coeur de leurs préoccupations annexes.
C'est ainsi qu'elles donnent de leur personne pour lever des fonds, organisant bal de charité où elles ne laissent pas les pauvres petites étudiantes faire le sale job, c'est elles en chair repulpée et en os rabotés qui s'y coltinent, le porte-monnaie de ces messieurs tout ouvert à leur cause, leurs émois passés valent bien d'être émoussés une dernière fois.
Et pour cela le gratin est convié, tous les dirigeants de ce monde, de la multinationale aux politiques de service mettront à la poche la main sur le coeur (et peut-être accessoirement sur l'hôtesse qui viendra accuser leur geste généreux), on aura même la liste des humbles donateurs.
Dommage, dommage à ce qu'elle se superpose à ceux qui ne lésinent pas à justifier le travail des enfants.
Car c'est aussi selon les paroles mêmes du patronat associé à l'UNICEF, une façon de les aider.
Comment des familles entières survivraient-elles si les enfants ne travaillaient pas à les aider ?
Trois crayons l'après-midi en échange d'une matinée de travail payé trois cacahuètes, voilà ce qui peut se passer sur le terrain.
Car oui, le kit écolier en plastique -valisette colorée made in Asia peut-être sans doute fabriquée par des enfants-, n'est pas donné qu'en gadget dans les centrales de mal-bouffe internationales, on peut ingurgiter autant de nourritures intellectuelles insipides que d'aliments sans intérêts nutritionnels.
Mais l'intention est là, bonne, forcément.
Qui oserait la remettre en cause ?
Qui oserait dire que l'éducation, ce n'est pas un pack écolier sponsorisé par les plus grandes marques de la planète, que les programmes éducatifs sont et doivent être du ressort des Etats et non de groupes privés ou de partenariats dans lesquels ils ne trouvent que trop bien leur compte ?
Du reste, les initiatives caritativo-éducatives ne sont qu'anecdotiques, et ces pays que l'on méprise en faisant croire qu'ils ne donnent pas d'éducation à leurs enfants, prennent leurs affaires en main et en fonction de leurs moyens, c'est bien plus que la part que les pays développés qu'ils investissent dans l'avenir de leur jeunesse.
En moyenne, et même si les taux sont disparates en fonction des situations, c'est 17 % des efforts nationaux qui sont consentis dans l'école contre 4 % dans les pays occidentaux.
Et là encore, les pays anglo-saxons où l'école est payante et donc seulement accessible aux plus aisés pour ne laisser qu'une médiocre garderie éducative aux plus pauvres, sont-ils vraiment un exemple en la matière.
N'en déplaise aux velléités intellectuelles de stars qui brillent déjà de la lueur d'étoiles mortes, les politiques éducatives ne s'organisent pas par le petit bout de la lorgnette.
C'est tout un pays qui se met en branle en l'espèce.
C'est en ayant une politique générale, économique et sociale que l'école se met en place.
Et pour cela, encore faudrait-il que les grands groupes financiers internationaux cessent d'agir avec condescendance envers des humains qu'ils devraient traiter à égalité, ne souffrant pas qu'au prétexte de pauvreté, il faudrait capter des richesses et payer des salaires de misère pour accroître un profit unilatéralement avantagé.
Derrière les paillettes, toujours gratter le vernis qui cache souvent une réalité peu reluisante.
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