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Au Nom de la rose, le retour

Les lobbies de l'Opus Dei s'en prennent clairement à l'Education Nationale, sous le prétexte de livres qu'ils interdiraient sous prétexte de sexualité, ce sont l'éducation et l'instruction tout court qu'ils visent.

A mon époque, je me souviens de la lecture de Ravage de Barjavel, en Cinquième, certains parents s'étaient émus d'une scène de viol, sans aucun recul, contextualisation et réel esprit critique vis-à-vis du texte naturellement.

Texte d'une autre tenue tant sur le fond que sur la forme, et auquel Vigipirategender n'aurait peut-être rien à redire quand l'EN y aurait étant donné le passé sulfureux de l'écrivain, qui s'est sans doute frotté à des talents de son époque, dont le niveau littéraire était aussi vrai que leurs antisémitisme et collaborationnisme.

On note par ailleurs que Barjavel, s'il fût précurseur de la science-fiction à la française, est bien ce genre de personnage à qui le progrès, la science, l'homme au final, font peur.

Car sans doute l'instruction éloigne de leur conception sectaire et autoritaire du fait religieux.

Les privatologues de l'Opus Dei s'acharnent sur l'EN pour des raisons autres que les prétextes qu'ils avancent; c'est l'instruction publique, la science pour tous qu'ils attaquent, leur fonds de commerce charlatanesque qu'ils défendent, et voulant ignorer sans doute que l'éducation sexuelle permettrait d'éviter les avortements.

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